19e arrondissement de Paris

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19e arrondissement de Paris
« arrondissement des Buttes-Chaumont »
19e arrondissement de Paris
Avenue de Flandre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris
Quartiers
administratifs
Villette (73)
Pont-de-Flandre (74)
Amérique (75)
Combat (76)
Maire
Mandat
François Dagnaud
depuis 2013
Code postal 75019
Code Insee 75119
Démographie
Population 181 616 hab. (2021 en diminution de 2,18 % par rapport à 2015)
Densité 26 748 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 58″ nord, 2° 22′ 55″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 122 m
Superficie 6,79 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Paris
Voir sur la carte administrative de Paris
19e arrondissement de Paris
Blason du 19e arrondissement de Paris.
Logo du 19e arrondissement de Paris.

Le 19e arrondissement de Paris se situe à l'extrémité nord-est de la ville. Il est bordé au nord par la commune d'Aubervilliers, à l'est par les communes de Pantin, des Lilas et du Pré-Saint-Gervais, au sud par le 20e arrondissement et à l'ouest par les 10e et 18e arrondissements.

Aux termes de l'article R. 2512-1 du code général des collectivités territoriales (partie réglementaire), il porte également le nom d'« arrondissement des Buttes-Chaumont[1] ».

Cet arrondissement comprend de nombreux parcs incluant le parc des Buttes-Chaumont, centres culturels et de loisirs comme la Cité de la musique, Le Zénith, la Cité des sciences et de l'industrie ou encore La Géode et le Cabaret Sauvage.

Chronologie de l’histoire du 19°arrondissement de Paris[modifier | modifier le code]

Un village gallo-romain, sur la voie romaine menant de Lutèce en Flandre, correspondrait à l’emplacement du village originel de la Villette. Quelques milliers de pièces romaines auraient d’ailleurs été trouvées lors du creusement dudit bassin de la Villette.

Mais tout cela reste à vérifier à l’exception du fait qu'une voie romaine sur l'axe du Cardo Maximus (voie traversant l’île de la Cité et se poursuivant dans la rue Saint-Martin et la rue Saint-Jacques) passait bien aux environs de l'actuelle Avenue de Flandre.

Paroisse de la Villette[modifier | modifier le code]

  • 1175 : Le plus ancien nom mentionné correspondant au territoire qu'occupe l'actuel 19e arrondissement de Paris[2] renvoie à la Darse du fond de Rouvray qui se trouve entre le quai de la Garonne et l'actuelle Cité administrative de la Villette[3],[4].
  • 1198 : Un acte[5] écrit prouve l'existence de la Villette sous le nom : Villa Nova Sancti Lazari, qui devient au Moyen Âge : Villette Saint-Lazare ou Villette Saint-Ladre, situé autour du pressoir des religieux de la Léproserie de Saint-Lazare à l’emplacement de l’actuelle rue de Nantes[6],[7].
  • 1374 : Le village, d’origine monastique, s’appelle désormais La Villette-Saint-Ladre-Lez-Paris[8] ou Grande Villette[9]. C’est très probablement autour de ce même pressoir que la population commence à se grouper sur un territoire allant des environs de l’avenue de Flandre à la zone du Rouvray[10].
  • 1427 : Construction de l’église saint Jacques de la Villette-saint-Ladre-lez-Paris par la confrérie Notre Dame des Bonnes Nouvelles non loin de la rue de Flandre (alors appelée Route du Bourget ou route de Louvres).
  • 1593 : Le 17 mai, Henri IV assiégeant Paris, se convertit au catholicisme dans la demeure d’Emeric de Thou situé dans le Village de la Villette-saint Ladre-Lez-Paris[11].
  • 1646 : Le couvent de sainte Périne (communauté augustinienne fondée par Philippe IV le Bel en 1313 de la paroisse saint Laurent composé de 30 religieuses et 6 converses) s’installe à l’angle de la rue Riquet et de l’avenue de Flandre[12].
  • 1702 : Huit moulins-à-vent dominent la butte Chaumont : le Vieux Moulin, le Moulin de la Folie, le Moulin de la Carosse, le Moulin de la Tour Chaumont, le Moulin de la Chopinette, le Moulin Maquereau, le Moulin des Bruyères, le moulin du Coq<.
  • 1745 : Installation à la Villette de la communauté des filles de la Sainte Famille du Sacré Cœur consacrée à l’éducation de 150 enfants (dont une centaine à titre gratuit) et supprimée lors de la révolution française[13].
  • À partir de 1760 jusqu’à la Révolution française : Démantèlement de l'horrible Gibet de Montfaucon alors sur la butte de Montfaucon150 mètres de l’actuelle place du Colonel Fabien en direction du parc des Buttes Chaumont)[14].
  • 1768 : Création de la nouvelle route d'Allemagne (avenue Jean Jaurès actuelle).
  • 1782-1789 : Conception et construction de la Rotonde (1789) de Claude-Nicolas Ledoux, barrière d'octroi du mur des Fermiers généraux de Paris au-delà de laquelle s’étend la paroisse de la Villette.
  • 1789 : le Village entier de la Villette dépend de trois paroisses : la paroisse Notre Dame de saint Laurent, la paroisse de l’église de la Villette et la paroisse de La Chapelle ; mais le mur des fermiers généraux a pour effet involontaire d’unifier les trois paroisses en une seule : la paroisse de la Villette
    Vue du village de la Villette, carnet de croquis de l’artiste néerlandais Van Dirk Verrijk au milieu du XVIIIe siècle.

Naissance de la commune de la Villette[modifier | modifier le code]

Ère industrielle[modifier | modifier le code]

La Rotonde de Claude-Nicolas Ledoux et le bassin de la Villette en 1820.

Annexion de la Villette et de Belleville à Paris[modifier | modifier le code]

Barrière de la Villette / Rotonde de Claude-Nicolas Ledoux, en 1860 (date de l’annexion par Paris de la Villette).

Débuts du vingtième siècle[modifier | modifier le code]

Le Travail, peinture de Jean Marchand, 1930, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais.

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]

Depuis 2014[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux institutionnels[modifier | modifier le code]

Lieux culturels d’intérêt national et international[modifier | modifier le code]

Lieux de concerts et de créations musicales[modifier | modifier le code]

  • La Philharmonie de Paris : conçue par l’architecte Jean Nouvel et inaugurée le 14 janvier 2015, comprenant :
    • Une grande salle de concerts symphoniques de 2 400 places ;
    • Un espace d’exposition de plus de 1 100 m2 ;
    • Un pôle éducatif de 1 750 m2 ;
    • Des locaux pour les résidences d’orchestres ;
    • Des salles de répétition. ;
    • Des studios ;
    • Un Restaurant bistronomique.
Philharmonie de Paris.
Cité de la Musique.
Grande Halle de la Villette en 2016.

Musées, établissements et associations culturels[modifier | modifier le code]

Sciences[modifier | modifier le code]

  • La Cité des sciences et de l'industrie : Il s’agit d’un Musée national spécialisé dans la culture scientifique et technique, la Cité, conçue par l’architecte Adrien Fainsilber et inauguré le comprend :
    • L’Espace Explora regroupant sur trois niveaux les principales expositions permanentes organisées autour de thèmes des mathématiques, de l’image et du son, des jeux de lumière, de l'espace, des océans, de l’énergie, de l'automobile, des roches et volcans, des étoiles et des galaxies) ;
    • La Bibliothèque des sciences et de l'industrie : sur 3 étages, elle se divise en trois grands secteurs : grand public, enfance et histoire des sciences. On y trouve également des bornes interactives qui permettent de visionner directement des films, documentaires, dessins animés, etc. Au niveau 0, on trouve la médiathèque enfant et le cinéma Les Shadoks. Dans la médiathèque, on trouve les quatre espaces de services suivants :
      • Le Carrefour numérique (Niveau -1) qui accueille de nombreuses associations de l'open source ou des logiciels libres, des événements ouverts à tous,
      • La Cité des métiers (Niveau -1) : Lieu d'information sur l'emploi, les formations, les métiers, la Cité des métiers met à disposition des conseillers et un important fonds documentaire,
      • Cité de la santé (niveau -1) : située à l'entrée de la médiathèque grand public, la Cité de la santé est un espace d'information et de conseils sur tout ce qui concerne la santé,
      • La Cité des enfants (Niveau 0) divisé en deux espaces : l'espace pour les 2 à 7 ans et l'espace pour les 5 à 12 ans ;
    • L'Auditorium (Niveau 0) est la salle de conférences des programmes du Collège ;
    • Le cinéma Louis Lumière (Niveau 0) ;
    • Un planétarium est situé dans les expositions (Niveau 2) ;
    • Un centre des congrès (Niveau -1) ;
    • L'aquarium (Niveau -2) ;
    • L'espace Condorcet (Niveau 0) ;
    • Une aire de pique-nique (Niveau -1) ;
    • Une boutique de livres et jouets scientifiques (Niveau 0) ;
    • Des restaurants (Niveau -2) ;
    • Vill'Up (Niveaux -1 à 2) , « Vill’Up », un pôle de loisirs culturels et de commerces de 24 000 m2 a ouvert dans la quatrième travée du bâtiment.
Cité des Sciences et de l'Industrie

.

Arts Contemporains[modifier | modifier le code]

D'une surface totale est de 39 000 m2, le 104 comprend 1 900 m2 de services et de commerces, d'un pôle évènementiel et commercial de 2 500 m2 pouvant être doublé, de deux salles de spectacles de 200 à 400 places avec leurs foyers, de 4 000 m2 de plateaux de fabrication et de production répartis en 16 ateliers et 18 bureaux, d'un incubateur d’entreprises, le 104 factory, occupant environ 800 m2, d'un équipement de pratiques artistiques amateurs de 500 m2, de 6 appartements (du studio au 4 pièces), d'environ 1 400 m2 de stockage répartis sur le site, d'un parking réservé aux professionnels de 162 places et un plateau de logistique avec une ample zone de quais de déchargement, d'un parking public de 162 places situé à proximité, d'environ 2 500 m2 de locaux techniques. 200 artistes sont en permanence sur le lieu dont 60 permanents. La Capacité d’accueil est de 5 000 personnes, (110 millions d'euros d'investissement financé à 100 % par la Ville de Paris, 15 millions d'euros de fonctionnement annuel, dont 8 millions financés par la Ville de Paris, 35 000 m2 ouverts au public dont 500 m2 dédiés à un travail en lien avec le quartier : Le Cinq).

Le CentQuatre-Paris.

Créé en janvier 2002 et conçu par l’architecte Jean-Marc Lalo, le Plateau est situé au 22, rue des Alouettes au-dessus du parc des Buttes-Chaumont. Il s’agit d'un lieu d’exposition d’arts contemporains de 600 m2[21].

  • Le musée des graffitis :

Ouvert depuis le 26 mai 2009, le Musée invite des graffeurs à exercer à réaliser des fresques sur des panneaux changés tous les 15 jours. Les meilleurs sont conservés pour constituer une collection. Ce projet muséal est l'idée originale de l'association de quartier, Lilolila, située au 295, rue de Belleville, qui cultive un jardin partagé depuis 2004[22].

Cinéma[modifier | modifier le code]

MK2 Quai de Seine.

Salles de théâtres[modifier | modifier le code]

Théâtre Paris-Villette.

Lieux culturels locaux[modifier | modifier le code]

  • De nombreuses péniches autour du canal de l'Ourcq ont une vocation culturelle (opéra, cinéma, théâtre)[29].
    Quai de l’Oise, péniche Grande Fantaisie.
    • Péniche Anako : Bassin de la Villette face au 34 quai de la Loire75019 Paris[30]
    • Péniche Cinéma le Baruda : Canal de l'Ourcq - Parc de la Villette59, boulevard MacDonald 75019 PARIS - (face au Cabaret Sauvage) [31]
    • Péniche Antipode : Face au 55, quai de la Seine, 75019 Paris[32]
    • Péniche Café/Librairie botanique - L'eau et les Rêves, 9 Quai de l'Oise 75019 PARIS[33]
    • Péniche le Nez Rouge : Le plus ancien bateau-théâtre navigant de France (concerts et spectacles d’humour) au 13 Quai de l'Oise, 75019 Paris
    • Péniche La Pop : Lieu de Création musicale, Face au 61 quai de la Seine – 75019 Paris[34]
    • Péniche La Grande Fantaisie : 3 Quai de l'Oise, 75019 Paris
    • Péniche Le Barboteur, lieu culturel itinérant, souvent quai de l'Oise[35]
  • Guinguette Rosa Bonheur[36] à l’intérieur du parc des Buttes-Chaumont, une des quatre guinguettes de l’Est parisien.
Guinguette Rosa Bonheur (2015).

Œuvres d’art et mobilier urbain remarquable[modifier | modifier le code]

Bibliothèques[modifier | modifier le code]

Autres lieux culturels[modifier | modifier le code]

Espaces verts[modifier | modifier le code]

Le 19e arrondissement de Paris abrite trois parcs dont deux des trois plus grands parcs de Paris

Parc des Buttes-Chaumont.

Squares[modifier | modifier le code]

Le 19e arrondissement de Paris possède plusieurs squares :

Square Claude-Bernard.

Jardins[modifier | modifier le code]

Le 19e arrondissement de Paris compte plusieurs jardins :

Jardin Notre-Dame-de-Fatima.
Promenades[modifier | modifier le code]

Institutions publiques[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Voies du 19e arrondissement[modifier | modifier le code]

Principales rues et voies[modifier | modifier le code]

Les deux principales avenues du 19e arrondissement reliées par la place de la Bataille-de-Stalingrad sont :

La rue de Crimée et le boulevard de la Villette :

Centres et équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Voies d'eau[modifier | modifier le code]

Le 19e arrondissement est traversé par le canal Saint-Denis et le canal de l'Ourcq, qui se croisent au niveau du parc de la Villette.

Au niveau de la rue de Crimée, sous l'unique pont levant de Paris, le canal de l'Ourcq se jette dans le bassin de la Villette, qui communique avec le canal Saint-Martin (10e arrondissement). Il y a encore la darse du fond de Rouvray, le plus petit canal de Paris (250 m), située en bordure du parc de la Villette et barrée par la rue Adolphe-Mille.

Bassin de la Villette.

Marchés[modifier | modifier le code]

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

Avec 38 écoles maternelles, 35 écoles élémentaires, et ses 3 écoles polyvalentes, le 19e arrondissement accueille plus de 15 000 élèves.

Écoles primaires et maternelles[modifier | modifier le code]

  • École des Alouettes
  • École 26 Archereau
  • École Armand-Carrel
  • École Barbanègre
  • École 345 Belleville
  • École Bolivar (parties A et B)
  • École Brunet
  • École Cheminets
  • École Compans
  • École Curial (parties A et B)
  • École Darius-Milhaud
  • École Émile-Bollaert
  • École Eugénie-Cotton
  • École Fessart
  • École Général-Lasalle
  • École Georges Thill
  • École Goubet
  • École 10 Henri-Noguères
  • École 160 Jean-Jaurès
  • École Jomard
  • École des Lilas
  • École 30 Manin
  • École 40 Manin
  • École 5 Noyer-Durand
  • École Ourcq B
  • École Ourcq A
  • École Palestine
  • École Pierre-Girard
  • École Rampal
  • École Romainville (parties A et B)
  • École Saint-Georges
  • École Sainte-Thérèse
  • École Tandou
  • École 17 Tanger
  • École 41 Tanger
  • École 6 Thionville
  • École Villette

Collèges[modifier | modifier le code]

Lycées[modifier | modifier le code]

  • Lycée professionnel Armand-Carrel
  • Lycée Diderot
  • Lycée Georges-Brassens
  • Lycée professionnel du bâtiment Hector-Guimard
  • Lycée Henri-Bergson
  • Lycée polyvalent des arts appliqués et du tertiaire
  • Lycée Jacquard
  • Lycée polyvalent d'Alembert
  • Lycée privé L'Initiative
  • Lycée privé Lucien-de-Hirsch
  • Lycée privé Beth Hanna

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

Chrétiens[modifier | modifier le code]

Catholiques[modifier | modifier le code]
Protestants[modifier | modifier le code]

Juifs[modifier | modifier le code]

Musulmans[modifier | modifier le code]

Cimetières[modifier | modifier le code]

Administration[modifier | modifier le code]

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 19e arrondissement de Paris sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique - Début de mandat Fin de mandat
Municipales 19e arrdt de Paris Maire du 19e arrdt François Dagnaud PS juillet 2021 juin 2026
Municipales Ville de Paris (14 conseillers de Paris dans le 19e arrdt) Maire de Paris Anne Hidalgo PS juillet 2021 juin 2026
Législatives 16e circonscription - 19e est et sud Député Sarah Legrain LFI
Législatives 17e circonscription - 19e ouest et nord Députée Danièle Obono LFI

Mairie d'arrondissement[modifier | modifier le code]

Mairie du 19e, conçue par les architectes Gabriel Davioud et Jules Bourdais, située face au parc des Buttes-Chaumont.
François Dagnaud, actuel maire du 19e arrondissement de Paris.
Liste des maires successifs depuis 1879
Élection Identité Parti Notes
1870 Félix Richard
1879 Mathurin Moreau
1912 Vivent
1923 Raphaël Roger
1932 Chatel
1933 Antoine Masmonteil Nommé maire le 8 décembre 1933 à la suite de la démission de M Chatel. Il était adjoint depuis 1928 - Relevé de ses fonctions en 1941
1944 Pioro
1950 De Villers
1960 A. Hugot
1964 Christian Chulliat
1970 Robert Petit Fin de mandat en 1977
1983 Jacques Féron CNI Élu en 1983 et en 1989
1994 Michel Bulté RPR Élu en 1994 (l'ancien maire lui cède sa place et devient premier adjoint)
1995 Roger Madec PS Élu en 1995, 2001 et 2008. Démissionne en 2013
2013 François Dagnaud PS Devient maire à la suite de la démission de Roger Madec[42]. Réélu en 2014

Représentation politique[modifier | modifier le code]

Conseillers d'arrondissement du 19e arrondissement[modifier | modifier le code]

Les conseillers d'arrondissement (2020-2026) élus dans le 19e arrondissement sont au nombre de 28 :

  • 14 du groupe le 19e en commun, socialistes et citoyens (Adji Ahoudian, Yasmina Merzi, Eric Thebault, Karine Gautreau, Andréa Fuchs, Xavier Golczyk, Séverine Guy, Jérôme Bittan, Mariam Soumare, Marie-Isabeau Le Gouvello, Ayoub Chaouat, Olivier Wang, Cécile Bossavie, Gad Krief) ;
  • 6 du groupe écologistes et citoyens (François Béchiau, Andreas Pilartz, Sandrine Feray, Stéphanie Dembak, Jean Artigues, Philippe Mante) ;
  • 3 du groupe communistes et citoyens (Hadrien Bortot, Philippe Nawrocki, Gwenaëlle Austin) ;
  • 3 du groupe Changer Paris, les Républicains et indépendants (Aymeric Lambey, Franck Serfati, Valérie Toledano) ;
  • 1 du groupe Ensemble pour Paris (Kolia Bénié) ;
  • 1 du groupe Génération.s (Marie Laurence Floch).

Adjoints à la maire de Paris, élus du 19e arrondissement[modifier | modifier le code]

Les adjoints à la maire de Paris, élus du 19e arrondissement sont :

  • Léa Filoche, adjoint à la maire de Paris chargé des solidarités, de l'hébergement d'urgence et de la protection des réfugiés, de la lutte contre les inégalités et contre l’exclusion ;
  • Dan Lert, adjoint à la maire de Paris chargé de la transition écologique, du plan climat, de l’eau et de l’énergie ;
  • Nicolas Nordman, adjoint à la maire de Paris chargé de la prévention, de l'aide aux victimes, de la sécurité et de la police municipale.

Conseillers de Paris du 19e arrondissement[modifier | modifier le code]

Les conseillers de Paris élus dans le 19e arrondissement sont au nombre de 14 :

  • 6 issus du groupe Paris en commun (Colombe Brossel, François Dagnaud, Nicolas Nordman, Halima Jemni, Roger Madec, Mahor Chiche ;
  • 3 du groupe Les Écologistes (Alice Timsit, Dan Lert, Fatoumata Koné) ;
  • 2 du groupe Communiste et Citoyen (Camille Naget, Jean-Philippe Gillet) ;
  • 2 du groupe Changer Paris (Marie Toubiana, Farida Kerboua) ;
  • 1 non inscrite (Léa Filoche).

Conseillers métropolitains du 19e arrondissement[modifier | modifier le code]

Les conseillers métropolitains élus du 19e arrondissement sont au nombre de 5 : François Bechieau, François Dagnaud, Halima Jemni, Fatoumata Koné, Roger Madec.

Députés[modifier | modifier le code]

Les seizième et dix-septième circonscriptions législatives de Paris comprennent chacune une partie du 19e arrondissement.

Les deux députées élues dans ces circonscriptions sont : Danièle Obono et Sarah Legrain.

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2020, l'arrondissement était peuplé de 183 211 habitants sur 679 hectares, soit 26 982 habitants au kilomètre carré, en faisant le quatrième arrondissement parisien en population, derrière les 15e, 20e et 18e arrondissements. Cependant le 19e arrondissement croît plus vite que les autres. Il a ainsi gagné 1,1 % par an entre 1999 et 2007, soit en sept ans un gain de 8 % ou près de 14 000 habitants (un quart de la hausse de population de tout Paris) et enregistré la plus forte progression de population de la capitale. De 2007 à 2009, cette progression a toutefois accusé une légère baisse.

Année
(recensement national)
Population Densité
(hab. par km2)
1861 76 445
1866 88 930
1872 90 639
1962 159 568 23 514
1968 148 862 21 937
1975 144 357 21 273
1982 162 649 23 968
1990 165 062 24 324
1999 172 730 25 454
2006 186 180 27 420
2007 187 603 27 629
2009 184 787 27 214
2011 186 090[47] 27 406
2017 188 066[48] 27 697
2020 183 211[48] 26 982

Le taux de chômage dans l'arrondissement est de 15,4 % en 2007, et de 16,4 % en 2017[49].

Le taux de logements sociaux SRU est de 44,4 % en 2022[50] (contre 35,8 % en 2009)[51].

Population par quartier[modifier | modifier le code]

Année
Population Densité
(hab. par km2)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 22 315 création
1999 53 650 41 718
2019 54 149 42 106
Année
Population Densité
(hab. par km2)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 5 622 2 365 création
1999 24 584 10 342
2019 32 430 13 643
Année
Population Densité
(hab. par km2)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 14 113 7 687 création
1999 55 365 30 155
2019 57 817 31 491
Année
Population Densité
(hab. par km2)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 12 375 9 556 création
1999 38 988 30 107
2019 40 173 31 021

Géographie[modifier | modifier le code]

Les quartiers du 19e arrondissement.
La fontaine sur la place devant la Grande halle date du Premier Empire.

Quartiers administratifs[modifier | modifier le code]

  1. Quartier de la Villette (73e quartier de Paris)
  2. Quartier du Pont-de-Flandre (74e quartier de Paris)
  3. Quartier d'Amérique (75e quartier de Paris)
  4. Quartier du Combat (76e quartier de Paris)

Conseils de quartier[modifier | modifier le code]

Le 19e arrondissement est divisé en onze conseils de quartiers :

  • bas Belleville ;
  • bassin de la Villette ;
  • buttes Chaumont ;
  • Danube ;
  • Flandre Aubervilliers ;
  • Manin Jaurès ;
  • place des Fêtes ;
  • pont de Flandre ;
  • porte des Lilas ;
  • Rosa-Parks / Macdonald ;
  • Secrétan.

Transports[modifier | modifier le code]

Métro, RER, tramway[modifier | modifier le code]

L'arrondissement comprend vingt-huit stations de métro réparties sur six lignes :

Accès de la station de métro Laumière de la Ligne 5, avenue Jean-Jaurès.

Ligne 3B du tramway et RER[modifier | modifier le code]

Depuis le , la ligne 3b du tramway d'Île-de-France traverse l'arrondissement, de la porte des Lilas à la porte d'Aubervilliers, en passant par les boulevards Sérurier, d'Algérie, d'Indochine, l'avenue de la Porte-de-Pantin, la route des Petits-Ponts, le pont du canal de l'Ourcq, la rue de la Clôture, le boulevard Macdonald, l'avenue Corentin-Cariou, le quai de la Gironde, la gare Rosa-Parks et la rue d'Aubervilliers.

L'arrondissement comprend dix stations de tramway sur une ligne :

  • (T)(3b) (Porte d'Aubervilliers, Rosa-Parks, Canal Saint-Denis, Porte de la Villette, Ella-Fitzgerald, Delphine-Seyrig, Porte de Pantin, Butte du Chapeau Rouge, Hôpital Robert-Debré et Porte des Lilas).

Le 19e arrondissement comprend également depuis le dimanche 13 décembre 2015 une gare RER :

Bus[modifier | modifier le code]

L'arrondissement est desservi par les lignes du réseau de bus RATP : 20, 26, 35, 45, 46, 48, 54, 60, 61, 64, 71, 75, 96, Traverse de Charonne, 105, 115, 129, 139, 150, 151, 152, 170, 239 et 249.

Vélib'[modifier | modifier le code]

  • Le 19e arrondissement de Paris possède 62 stations de Vélib'.

Économie et tourisme[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture et carrières[modifier | modifier le code]

Les traces les plus anciennes d’activité économique sont agricoles. Sur le territoire de Belleville, une donation de Charles II le Chauve à l’abbaye de Saint-Denis atteste, en 862, de l’existence d’un « mesnil » (une propriété), en un lieu nommé Savies. Au XIIe siècle, apparaît le hameau de Poitronville, entre la ferme des Savies et la butte de Beauregard[53]. Dans un espace alors entièrement rural, Belleville devait être une réunion de hameaux ou de fermes plus ou moins espacés. Du côté de la Villette, un habitat est attesté dans le troisième quart du XIIe siècle, mais ce n’était sans doute qu’une ferme isolée, en bordure de la route qui menait vers la Flandre[54]. L'agriculture domine jusqu'à la révolution industrielle. Les agriculteurs produisent des céréales (du blé, mais aussi de l’orge et de l’avoine), des légumes (pois, fèves, haricots…), des fruits (toutes sortes d’arbres fruitiers, des fraises, des groseilles…). Depuis le XIIIe siècle (peut-être depuis l’époque gallo-romaine), et jusqu’au XIXe siècle, ils cultivent la vigne[55].

Sans doute dès le début du XVIIIe siècle, de nombreuses maisons d’agriculteurs ou de vignerons s'ouvrent aux Parisiens, qui viennent consommer le vin sur place[56]. Sur le premier tiers du XIXe siècle, Belleville est un haut lieu des guinguettes, qui accueillent le dimanche les familles des faubourgs Saint-Martin et du Temple[57].

Des moulins à vent sont installés à Belleville dès le XVIe siècle[58] et subsisteront jusqu’au XIXe siècle (leurs noms sont identifiés sur le plan de Roussel de 1730).

Dès le XIIIe siècle, des carrières temporaires de pierre à plâtre sont exploitées à ciel ouvert[59]. Ces carrières vont peu à peu devenir permanentes, souterraines et miner le sous-sol. L’exploitation en est interdite en 1778 à la suite d’effondrements. Elle peut reprendre à partir de 1810 et l’extraction de la pierre à plâtre devient alors une des principales activités industrielles de Belleville, autour de la butte de Chaumont et de la butte de Beauregard[60]. À peu près épuisée, la carrière d’Amérique est fermée en 1875[61].

L'industrie à la Villette[modifier | modifier le code]

La création du canal de l'Ourcq, du canal Saint-Denis (1802-1826), du bassin de la Villette (1806-1809) et d’un nouveau port sur le bassin, a transformé tout le secteur en une vaste zone d’ateliers, d’usines et d’entrepôts[62]. Prédominent au XIXe siècle les entreprises de la chimie, de l’alimentation, de la métallurgie et de la mécanique, du bois, du bâtiment, de la construction de véhicules. En 1836, la chaudronnerie Egrot, rue Mathis, et la raffinerie de sucre Lebaudy, avenue de Flandre, sont les deux plus grosses entreprises industrielles de la Villette. En 1843, on recense sept établissements d’allumettes, huit d’épuration d’huiles, six de distillation, un d’ammoniac, un d’acide nitrique et d’eau de Javel, quatre de vernis, cinq savonneries, deux fonderies, une briqueterie, une verrerie, une papeterie, plus diverses usines de produits alimentaires (moutarde, café-chicorée, brasserie, vermicellerie, vinaigre)[63]. Dans le voisinage immédiat du bassin, l’industrie lourde se développe : outre la chaudronnerie Egrot, les huit fours à puddler et les sept forges de Lagoutte, rue des Ardennes, le constructeur de wagons Trottemant, rue de la Marne, la fabrique de tuyaux de fonte Chameroy, rue d’Allemagne (actuelle avenue Jean-Jaurès)[64].

Le facteur de piano Érard s’installe au 112, rue de Flandre (actuelle avenue de Flandre) en 1854.

La grande usine à gaz de la Villette est mise en service en 1856-1857[65].

Le rachat par la Ville de Paris, par un traité du 20 juin 1876, des canaux de Saint-Denis, de l’Ourcq, du bassin de la Villette, de l’ensemble des quais, écluses, immeubles et implantations est le prélude d'un vaste programme de modernisation du port et d'une augmentation sensible de la circulation fluviale[66]. Les matériaux de construction représentent depuis l’origine la majorité du fret (entre 60 % et 80 %) suivis par les combustibles (bois et charbons), les denrées alimentaires et, après 1918, les engrais[67]. Le tonnage, qui avait atteint son sommet en 1906, chute fortement lors de la Première Guerre mondiale, et le port entame un déclin long et régulier jusqu’à sa disparition dans les années 1970.

Les abattoirs de la Villette[modifier | modifier le code]

La décision de créer à la Villette un grand marché aux bestiaux, pour se substituer aux marchés de Sceaux et de Poissy, et de centraliser en un seul lieu les abattoirs de la capitale est prise juste avant l’extension de 1860[68]. Les abattoirs sont ouverts le et le marché aux bestiaux le 21 octobre. L'établissement est desservi par deux gares situées sur un embranchement de la ligne de Petite Ceinture : la gare de Paris-Bestiaux, au sud du canal de l'Ourcq, au niveau du marché aux bestiaux, et la gare de Paris-Abattoirs, au nord du canal, au niveau des abattoirs proprement dits[69]. Leur activité durera jusqu’en 1974.

L'industrie à Belleville[modifier | modifier le code]

Du côté de Belleville, au tournant du XXe siècle, les entreprises dépassent rarement une trentaine d’employés, dans des ateliers de menuiserie, de conserveries alimentaires, de pelleteries, chapelleries, bonneteries, passementeries… Sur le terrain de l’usine à gaz désaffectée de la rue Rébeval s’installe toutefois une fabrique de chaussures où sont employés près de sept cents ouvriers (Dressoir et Pémartin, qui figurent vers 1900 parmi les plus importants industriels de la chaussure en France)[70].

Toujours à Belleville, Léon Gaumont installe en 1895 des ateliers de fabrication de matériel optique et photographique (actuelle rue Carducci), qui sont à l’origine de la Cité Elgé (pour L.G.). Ces ateliers, qui occupent alors une douzaine de personnes sur 200 m2, vont se développer jusqu’à occuper 1 500 personnes en 1912. À la fabrication de matériels s’est ajoutée la production de films, pour laquelle est construit, en 1905, un studio que la publicité présentera comme « le plus grand du monde » (rue de la Villette, no 53). Louis Feuillade y réalisera de nombreux films, de 1907 jusqu’à la guerre, comme directeur artistique et metteur en scène. Les activités de la Cité Elgé vont évoluer durant la Première Guerre mondiale (fabrication de matériels de TSF, de projecteurs lumineux pour les tranchées, d’appareils photographiques pour les avions de reconnaissance…) et après, dans une tentative de rivaliser avec les fabrications américaines, de matériel cinématographique. Après la Seconde Guerre mondiale, les ateliers et les studios perdent leur activité[71]. Rachetés en 1951 par la RTF, ils sont à l’origine des studios des Buttes-Chaumont[72].

La période contemporaine[modifier | modifier le code]

La disparition progressive des ateliers, usines et entrepôts entraîne une mutation des emplois de l'arrondissement vers les activités de services aux entreprises et le secteur public. En 2004, on recense 65 620 emplois salariés ; 31 % de ces emplois sont des emplois publics ou non marchands à caractère public. En 2004, les six plus gros employeurs de l’arrondissement sont la Caisse régionale d’assurance maladie, l’hôpital Robert-Debré, le siège du Club Méditerranée, la Caisse nationale d’assurance vieillesse, la société d’études de marché Millward Brown, la Cité des sciences[73].

Tourisme[modifier | modifier le code]

La Cité des sciences et de l'industrie a reçu 2 676 000 visiteurs en 2014. Elle est le cinquième établissement culturel le plus visité en France (après Le Louvre, Beaubourg, le château de Versailles et le musée d'Orsay)[74].

Personnalités nées et décédées dans l'arrondissement[modifier | modifier le code]

Le 19e arrondissement dans la fiction[modifier | modifier le code]

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

Dans le cinéma[modifier | modifier le code]

Dans la photographie[modifier | modifier le code]

  • À une date indéterminée entre 1894 et 1902, Émile Zola réalise une quinzaine de photographies du parc des Buttes Chaumont.
  • La série des photographies de Jacques Prévert par Robert Doisneau, dont celles du 14 juillet, rue de Nantes.
  • La Bassin de la Villette avec passerelles de la Moselle et du pont levant de la rue de Crimée par Robert Doisneau.
  • La photographie du Boulevard de la Villette (Primior) de Henri Cartier-Bresson, 1955.
  • Les Photographies de Willy Ronis du 19e arrondissement. (rue de la Villette, porte des Lilas, rue de Crimée, les abattoirs de la Villette, avenue Simon Bolivar)
  • Le Pont levant de la Rue de Crimée par André Kertész datant d’avant 1936.
  • Le Bassin de la Villette gelé, photographie de René Giton prise entre 1937 et 1942
  • Vue depuis l'intérieur d’un café des abattoirs de la Villette, photographie de René Giton, 1931.
  • Trois photos des Quais de la Marne, de l’Oise et Canal de l’Ourcq par Charles Lansiaux en septembre 1916[76].
  • La célèbre photo de Jean Jaurès juché sur un camion stationnée sur le terrain vague de l'actuelle Butte du Chapeau Rouge, le 25 mai 1913, lors de son discours pacifiste, entouré par plus de 125 000 personnes.
  • Aux abattoirs de la Villette, la Photographie d'Eli Lotar : utilisé dans Documents, 1929, no 6, p. 328 de Georges Bataille.
  • La Rotonde de la Villette, photographie de Paul Robert, 1892.
  • 26 boulevard de la Villette, photographie de Daniel Boudinet, 1972
  • Bassin de la Villette en octobre 1951. Photographie de Marcel Bovis.

En Peinture, lithographies, gravures[modifier | modifier le code]

  • Rue de Crimée, vers 1910, peinture de Maurice Utrillo, huile sur toile de 73,2 × 100,3 cm.
  • Balade aux Buttes Chaumont du Douanier Rousseau peinture réalisée à l’époque où le peintre travaille à l'octroi de 1870 à 1893.
  • Réception à la barrière de la Villette, des troupes revenant de Pologne, après la campagne de 1806-1808. Esquisse pour la salle des budgets de l'Hôtel de Ville de Paris, peinture de Jean Baptiste Edouard Detaille, 1901, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais.
  • Quai de l’Oise, peinture des années 1940, par Alphonse Quizet.
  • La passerelle de la rue de Crimée, 1946, par Alphonse Quizet.
  • Les Buttes Chaumont de Félix Valloton
  • Les débardeurs, Lithographie de 1917 de Christopher Richard Wynne Nevinson, British Museum de Londres
  • La Barrière de la Villette peinte par Auguste-Xavier Le Prince entre 1819-1822, peinture conservée au National Museum de Stockholm.
  • La Garde Nationale vilageuse, une diligence, la laitière et des Campagnards en 1831, Dessin de George Emmanuel Opitz (1775 - 1841)
  • Bassin de la Villette, première moitié du XVIIIe siècle, dessin de Charles Muller (1789-1855)
  • La Villette à la fin du XVIIIe siècle de Michel-François Damame de Martrais (1763-1827)

Dans la Chanson populaire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. article R. 2512-1 du Code général des collectivités territoriales (partie réglementaire), sur Légifrance.
  2. limites de l'arrondissement en septembre 2022.
  3. L’êveque de Paris, Maurice de Sully constate que le Chevalier Thibaut a fait don de ses champs, vignes et dîme du Rouvray aux religieux de saint Lazare.
    Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Rectifications et additions, Ville de Paris et ancienne banlieue - Jean Lebeuf, Fernand Bournon · 1890
  4. Une bulle du pape Calixte II mentionne le nom de Rouvray sous la forme latine de Roveredum en 1119 y associant le prieuré de saint Martin des champs et un monastère à Pantin.
  5. Regnault du Temple et Aalis sa femme donnent à saint Lazare l’usufruit d’un arpent de Vignes., ibid.
  6. Abbé Jean Lebeuf et Fernand Bournon, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Rectifications et additions, Ville de Paris et ancienne banlieue., 9, quai Voltaire, Paris, H.Champion, , 618 p. (lire en ligne), p.549
  7. Rue de Nantes, alors nommée rue saint Jacques., ibid.
  8. Fernand Bournon ·, La Chapelle-Saint-Denis et la Villette, Paris, H.Champion, , 16 p. (lire en ligne), p. 13
  9. Émile de Labédollière avec illustrations de Gustave Doré ·, Le nouveau Parisv-histoire de ses 20 arrondissements, 8, rue Cassette, Paris, Gustave Barba, , 440 p.
  10. Histoire de la ville et de tout le diocese de Paris - Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris. 2 · Volume 3 Par Jean Lebeuf · 1754 Lire en ligne : https://www.google.fr/books/edition/Histoire_de_la_ville_et_de_tout_le_dioce/ZhJUAAAAcAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=La+Villette-Saint-Ladre-Lez-Paris.&pg=PA134&printsec=frontcover
  11. Jean Lebeu, Histoire de la ville et de tout le diocese de Paris - Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris. 2 · Volume 3, Quai de Gêvres au Paradis, Paris, Prault, , 432 p. (lire en ligne), p. 134
  12. Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut, Magny, 1779, éd.Moutard, p. 67
  13. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris par l'abbé Lebeuf... Par Jean Lebeuf, Fernand Bournon, Adrien Augier · 1890, p. 550. En ligne :https://www.google.fr/books/edition/Histoire_de_la_ville_et_de_tout_le_dioc/looIAQAAIAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=filles+de+la+Sainte+Famille+du+Sacré+Coeur+Villette&pg=PA550&printsec=frontcover
  14. Firmin Maillard · 1863, Le gibet de Montfaucon. (étude sur le vieux Paris), 16 rue Dauphine, Paris, A.Aubry, , 106 p. (lire en ligne)
  15. a et b « L'hôtel Quai de Seine St Christopher Inn Paris-Canal Entrepôts de la Villette », sur Paris Promeneurs, (consulté le ).
  16. (fr + et + it) Liebmann Hersch, Pauvreté et mortalité selon les principales causes de décès, d’après les statistiques de la Ville de Paris (in Proceedings Vol.V), Rome, Institut polygraphique d’État., , 549 p. (lire en ligne)
  17. « Inauguration du nouveau Cabaret Sauvage - Spectacles et Musiques du Monde », sur musiquesdumonde.fr (consulté le ).
  18. Le domaine ferroviaire, inaliénable et imprescriptible, n'est pas déclassé sur cette ligne (https://petiteceinture.org/la-ligne/focus-station-maison-blanche-ligne-14-petite-ceinture/)
  19. « Pathé Villette - Vill'Up », sur Vill'Up (consulté le ).
  20. « IFLY - Vill'Up », sur Vill'Up (consulté le ).
  21. « Agenda / Newsletter - frac île-de-france », sur frac île-de-france (consulté le ).
  22. « Musée des graffitis - Office de tourisme Paris », sur www.parisinfo.com (consulté le )
  23. Hugo Cottin, « Maison du Film », sur Maison du Film, (consulté le ).
  24. « Théâtre Paris-Villette - Établissement culturel de la ville de Paris », sur Théâtre Paris-Villette (consulté le ).
  25. « Théâtre du gouvernail », sur theatredugouvernail.fr (consulté le ).
  26. « --- Accueil --- », sur Site de theatredariusmilhaud ! (consulté le ).
  27. « Theatre De Masque / Compagnie Varsorio, Espace Culturel des Arts du Masque », sur Compagnie Varsorio (consulté le ).
  28. « Le CENTQUATRE-PARIS », sur 104.fr (consulté le ).
  29. « Les péniches du canal de l'Ourcq », sur Time Out Paris (consulté le )
  30. « Accueil — Anako », sur penicheanako.org (consulté le ).
  31. https://penichecinema.net
  32. « Péniche Antipode », sur penicheantipode.fr (consulté le ).
  33. « Accueil / Penichelibrairie », sur Penichelibrairie (consulté le ).
  34. « La Pop ~ Incubateur artistique et citoyen », sur La Pop (consulté le ).
  35. « Le Barboteur - La péniche itinérante et culturelle sur les canaux parisiens », sur Canal Barboteur (consulté le ).
  36. « Rosa Bonheur / Guinguettes ambassadrices de la Camargue à Paris », sur rosabonheur.fr (consulté le ).
  37. « Espace Reine de Saba », sur espacereinedesaba.org (consulté le ).
  38. « Théâtre Le Guignol de Paris du Parc des Buttes Chaumont », sur guignol-butteschaumont.com (consulté le ).
  39. « Ufisc - L'Ufisc - Ufisc », sur ufisc.org (consulté le ).
  40. « Accueil », sur Espace 19 (consulté le ).
  41. Notice no PA00086764, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Paris : le maire du XIXe démissionne », Le Figaro, .
  43. a b et c « Tableau déterminant la composition du Conseil de Paris et des conseils d'arrondissement » [PDF], sur Préfecture d'Île-de-France, .
  44. « Populations légales 2012 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
  45. a et b À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
  46. « Populations légales 2018 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
  47. Population légale Insee au 1er janvier 2014 (population au 1er janvier 2011).
  48. a et b « Population légale Insee au 1er janvier 2020 (population au 1er janvier 2017)] », sur INSEE (insee.fr).
  49. Chiffres clés : arrondissement municipal de Paris, 19e arrondissement, sur Insee.fr.
  50. Les derniers chiffres du logement social à Paris
  51. Les chiffres du logement social à Paris début 2010.
  52. Futur terminus parisien des trains origine Mantes-la-Jolie.
  53. Albert Fierro, Vie et histoire du XIXe arrondissement, Éditions Hervas, , p. 6.
  54. Jacques Boussard, Nouvelle histoire de Paris. De la fin du siège de 885-886 à la mort de Philippe Auguste, Association pour une histoire de la ville de Paris, Hachette, 2e édition 1996, p. 271.
  55. Fierro 1999, p. 12.
  56. Fierro 1999, p. 14.
  57. Francois Gasnault, « La guinguette a fermé ses volets », Le XIXe arrondissement, une cité nouvelle, Action artistique de la Ville de Paris, 1996, p. 50.
  58. Fierro 1999, p. 8.
  59. Emmanuel Jacomin, Histoire de Belleville, Éditions Henri Veyrier, 1988, p. 105.
  60. Emmanuel Jacomin, Histoire de Belleville, Éditions Henri Veyrier, 1988, p. 168.
  61. Fierro 1999, p. 87.
  62. Bernard Rouleau, Villages et faubourgs de l’ancien Paris, histoire d’un espace urbain, Éditions du Seuil, 1985, p. 99.
  63. Gilles-Antoine Langlois, Le Bassin de La Villette, Somogy, Éditions d’Arts, Paris, 2007, p. 47.
  64. Gilles-Antoine Langlois, Le Bassin de La Villette, Somogy, Éditions d’Arts, Paris, 2007, p. 48.
  65. Alain Faure, « L’industrie à Paris : la Villette », Le XIXe arrondissement, une cité nouvelle, Action Artistique de la Ville de Paris, 1996, p. 95.
  66. Gilles-Antoine Langlois, Le Bassin de La Villette, Somogy, Éditions d’Arts, Paris, 2007, p. 54-57.
  67. Gilles-Antoine Langlois, Le Bassin de La Villette, Somogy, Éditions d’Arts, Paris, 2007, p. 64.
  68. Pierre Hadad, La Cité du sang 1867-1874, Le XIXe arrondissement, une cité nouvelle, op. cit., p. 114.
  69. Élisabeth Philipp, « L’approvisionnement de Paris en viande et la logistique ferroviaire, le cas des abattoirs de La Villette, 1867-1974 », Revue d'histoire des chemins de fer, no 41, 2010, p. 113-141 [lire en ligne].
  70. Fierro 1999, p. 59-62.
  71. Rien ne subsiste aujourd’hui de la Cité Elgé, si ce n’est le bâtiment en brique de la rue du Plateau, au no 35, bâti en 1922 pour abriter les services de location de films.
  72. Jean-Jacques Meusy, « Hollywood-sur-Buttes-Chaumont : la Cité Elgé », Le XIXe arrondissement, une cité nouvelle, Action artistique de la Ville de Paris, 1996, p. 222-227.
  73. Paris XXIe siècle, Atelier parisien d’urbanisme 2008, CD-ROM, 19e arrondissement, « Emploi et économie ».
  74. Source : http://www.universcience.fr/francais/rapport-activites-2014/#4/ Consulté le 29/01/16.
  75. Paris match numéros 3060 à 3069, 2008, p. 144 : « Ensuite, ce fut Le Péril jeune, film devenu culte pour toute une génération. Mais cela a pris un moment. Le film est passé à la télé. Puis les gens l'ont vu en cassette. Cela s'est fait progressivement. »
  76. Francois, « Le quai de la Marne vu par Charles Lansiaux », sur broutillesetcie.blogspot.com, Blogger, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alfred Fierro (dir.), Vie et Histoire du XIXe arrondissement : Villette, Pont de Flandre, Amérique, Combat..., Paris, Éditions Hervas, , 156 p. (ISBN 2-903118-29-9 et 978-2-903-11829-7).
  • Magalie Genuite, Le 19e arrondissement. Itinéraires d'histoire et d'architecture, Paris, Action artistique de la ville de Paris, , 142 p. (ISBN 978-2-913246-19-5, LCCN 2001383023).
  • André Gravereau, Chère Villette : histoire d'un quartier de Paris, Paris, André Gravereau, (OCLC 461627825).
  • Joelle Gleize, Alfred Herve-Gruyer et Patrick Muller, La Villette au XIXe siècle, Paris, Cacq Villette, , 110 p..
  • Jean-Marie Jenn, Le XIXe arrondissement, une cité nouvelle, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, coll. « Paris et son patrimoine », , 262 p. (OCLC 471552307).
  • Clément Lépidis, Emmanuel Jacomin, Odette Camp (dessins), Serge Carré (dessins) et Guy Gallard (dessins) (photogr. Claude Barreau), Belleville, Paris, Éditions Henri Veyrier, , 350 p. (ISBN 2-85199-679-7 et 978-2-851-99679-4, OCLC 49592016).
  • Élisabeth Philipp, Guide du promeneur, 19e arrondissement, Paris, Parigramme, , 216 p. (ISBN 978-2-84096-040-9).
  • Valentin Gendrot, Flic : Un journaliste a infiltré la police (description du quotidien du commissariat de police du 19e arrondissement), Paris, Goutte d'or, , 293 p. (ISBN 979-10-96906-20-8)
  • Auguste Rouquet, La Villette (vie d’un quartier de Paris), éd. du Cygne, (OCLC 458761723) — décorée de soixante-deux xylogravures originales.
  • Patrick Bezzolato, Mémoire des rues - Paris 19e arrondissement (1900-1940), Parigramme, 2015.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]