Paris, je t'aime

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Paris, je t’aime est un film à sketches franco-américain co-réalisés par vingt-deux réalisateurs et réalisatrices, sorti en 2006.

Le film est le premier de la franchise Cities of Love. Il fut présenté dans la catégorie « Un certain regard » au Festival de Cannes 2006.

Concept[modifier | modifier le code]

Ce film est une suite de dix-huit courts-métrages réunis sous forme de chapitres qui traitent tous des rencontres amoureuses dans un quartier de Paris. Chacun des courts-métrages est filmé par un ou plusieurs réalisateurs différents et joué par des acteurs et actrices qui n'apparaissent pas dans les autres parties, sauf dans la séquence finale du film. Chaque cinéaste a dû se soumettre à plusieurs contraintes : respecter la durée de chaque chapitre (environ 6 minutes), se restreindre à un seul quartier/arrondissement et filmer en deux jours.

L'ensemble couvre dix-huit des vingt arrondissements de Paris. Les courts-métrages portant sur les 11e et 15e arrondissements ont été tournés mais n'ont pas été intégrés au montage pour des raisons d'enchaînement des histoires.

Fiche technique générale[modifier | modifier le code]

Les dix-huit sketches[modifier | modifier le code]

Montmartre[modifier | modifier le code]

(18e arrondissement)

Synopsis
Cherchant à se garer à Montmartre, un automobiliste finit par trouver une place. Il s'interroge sur le sens de sa vie et les raisons de son célibat, lorsqu'il suit du regard une femme qui s'évanouit à proximité. Lui venant en aide, il l'allonge sur la banquette arrière de sa voiture et entame la conversation. Lorsqu'elle se rétablit il lui propose de la conduire où elle le souhaitera.
Fiche technique
Distribution

Quais de Seine[modifier | modifier le code]

(5e arrondissement)

Synopsis
Trois jeunes garçons s'amusent à harceler les filles qui passent sur les quais de Seine. François est mal à l'aise et ne participe pas aux joutes « viriles » de ses deux compagnons qui de toutes façons n'ont aucun succès. Il croise le regard de Zarka — une jeune et belle adolescente voilée —, qui déjeune à côté et observe sans un mot leur attitude. Zarka s'en va et trébuche, se blessant à la main. François lui vient en aide : ils échangent quelques mots, et échangent leurs points de vue sur le port du voile islamique. Zarka doit se rendre à la mosquée et quitte François, qui décide de venir l'attendre à la sortie. Il la retrouve en compagnie de son grand-père avec lequel il engage une conversation cordiale. Ce dernier après l'avoir jugé du regard, lui propose de faire quelques pas dans la même direction.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

Le Marais[modifier | modifier le code]

(4e arrondissement)

Résumé
Marianne, une photographe, et Gaspard, son assistant, arrivent chez un imprimeur du Marais pour effectuer des travaux sur certains tirages. Gaspard croise le regard d'un apprenti, Elie, pour lequel il ressent une vive et soudaine attirance s'apparentant à un coup de foudre. Il lui déclare son état et son impression d'avoir trouvé sa moitié, mais la discussion est surtout un monologue car Elie est peu bavard. Gaspard lui donne son numéro de téléphone et s'en va. Elie avoue alors à l'imprimeur qu'il n'a rien compris à la conversation car il ne parle pas bien le français. Mais troublé, il part en courant dans les rues de Paris à la recherche de Gaspard.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage
Autour du film
  • Paris est montré dans le film comme un monde où se trouve une organisation « rigide » entre « les maîtres et les valets », où tout le monde parle français[1]. Le personnage américain y est donc comme décalé[1].
  • Le film est jugé « assez anodin » par Stéphane Bouquet et Jean-Marc Lalanne dans le livre qu'ils consacrent à Gus Van Sant[1]. Ils notent que c'est surtout pour le réalisateur l'occasion de montrer la transformation physique d'adolescent à jeune adulte d'Elias McConnell qui jouait dans Elephant trois ans auparavant, ainsi que de faire tourner la chanteuse Marianne Faithfull et Gaspard Ulliel qu'il a découvert dans le film d'André Téchiné Les Égarés[1].

Tuileries[modifier | modifier le code]

(1er arrondissement)

Synopsis
À la station de métro Tuileries, un touriste étranger sortant visiblement du musée du Louvre consulte son guide de Paris sur le quai. Il échange un regard avec une jeune femme située sur l'autre quai, en train d'embrasser son copain, ce qui suscite la colère de ce dernier. Elle tente de le calmer, mais au passage de la rame la jeune femme change de quai et vient embrasser goulûment le touriste surpris. Le copain la rejoint sur l'autre quai et après avoir frappé plusieurs fois le touriste et vidé son sac de souvenirs du Louvre, avoue être maintenant calmé. Le couple de jeunes amoureux repart, laissant l'homme à terre, couvert des cartes postales de La Joconde.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage
  • Si la scène est censée se dérouler à la station de métro des Tuileries, c'est la station Porte des Lilas, dédiée aux tournages cinématographiques, qui a été utilisée.

Loin du 16e[modifier | modifier le code]

(16e arrondissement)

Synopsis
Ana se réveille à l'aube en grande banlieue et confie son bébé dans une crèche. Avant de le quitter elle doit le calmer en lui chantant une comptine : Qué linda manito[2] (littéralement « Quelle jolie menotte »). Elle effectue alors un long trajet en transports en commun pour se rendre dans un grand appartement du 16e arrondissement où elle est employée de maison. Sans même un regard, la patronne lui laisse en charge son bébé, en lui annonçant qu'elle rentrera une heure plus tard le soir. Dès la mère partie, le bébé se met à pleurer. Ana réitère sa comptine pour calmer cet enfant qui n'est pas le sien, avec la même tendresse.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

Porte de Choisy[modifier | modifier le code]

(13e arrondissement)

Synopsis
Monsieur Henny, représentant de commerce pour produits capillaires, doit faire le tour de son nouveau secteur du quartier Chinois. Cela débute par une entrée en la matière difficile chez Madame Li.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

Bastille[modifier | modifier le code]

(12e arrondissement)

Synopsis
En attendant sa femme dans un restaurant, Sergio se remémore les petits détails concernant sa femme qui, après tant d'années, continuent à l'émouvoir, mais aussi les défauts qui l'agacent profondément, comme sa manie de remettre chaque année ce trench rouge qu'elle dit pourtant ne plus aimer. Sergio veut se séparer et a décidé de l'annoncer à sa femme au cours du repas. Mais lorsque celle-ci arrive, elle est en pleurs et lui annonce être en phase terminale d'une leucémie subite. Il renonce immédiatement à son projet de séparation, rompt avec sa maîtresse et accompagne son épouse, dont il retombe peu à peu amoureux, jusqu'à sa mort. Sergio restera toujours ému par le passage d'un trench rouge qui lui rappellera sa défunte femme.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage
  • restaurant Le Square Trousseau, à l'angle de la rue Antoine Vollon et de la rue Théophile Rousseau.

Place des Victoires[modifier | modifier le code]

(2e arrondissement)

Synopsis
Suzanne pleure la mort de son jeune fils Justin. Prise d'hallucinations, elle croit entendre sa voix et s'enfuit de son appartement de la place des Victoires à sa poursuite. Elle finit par s'effondrer, seule et désespérée dans la rue. Un cow-boy arrive à cheval et lui demande si elle a le courage de le suivre pour revoir son fils. Elle dit oui et son fils arrive au milieu d'autres enfants qui jouent. Elle peut l'étreindre, mais celui-ci lui demande de le laisser partir avec le cow-boy. Elle finit par accepter, et elle le regarde la quitter. Son mari la rejoint et l'embrasse tendrement. Elle semble maintenant apaisée et elle sourit.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

Tour Eiffel[modifier | modifier le code]

(7e arrondissement)

Synopsis
On demande au petit Jean-Claude, un cartable démesuré sur le dos, de raconter comment ses parents se sont rencontrés. Son père mime était célibataire et trainait une vie triste et solitaire. Ses mimes ne faisaient rire que lui et sur la porte de son logement, on pouvait lire un tag « Sale con de mime ». Jusqu'au jour où ses singeries excessives le font incarcérer au poste de police. Il y fait la rencontre d'une autre mime triste.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

Parc Monceau[modifier | modifier le code]

(17e arrondissement)

Synopsis
Vincent rejoint Claire dans une rue parisienne. En marchant ils se chamaillent gentiment sur l'usage de la langue, les promesses d'arrêter de fumer, et parlent tous deux d'un certain Gaspard qui a visiblement bouleversé leur relation. On apprend finalement que Claire est la fille de Vincent, et que Gaspard est son jeune fils. Elle embrasse son père et lui confie son bébé afin de profiter d'une soirée avec son amie Sara.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage
Autour du film

Quartier des Enfants-Rouges[modifier | modifier le code]

(3e arrondissement)

Synopsis
Lors d'une fête dans l'appartement parisien de Joana, Liz a passé commande à un dealer. Ken débarque avec les doses mais Liz n'a pas d'argent liquide. Ils descendent à un distributeur automatique où Liz s'aperçoit dans un reflet que Ken la caresse virtuellement dans son dos. Liz le paie mais n'a pas de monnaie et il lui propose d'aller en faire au bistrot. Liz doit rejoindre un tournage nocturne quelque part dans Paris où elle joue un rôle costumé. Ken lui demande d'y assister et ils échangent leurs numéros de téléphone. Plus tard sur le plateau, Liz est sous emprise de la drogue et attend le jeune homme qui n'arrive pas. Elle rappelle Ken et réclame une nouvelle dose pour l'inciter à venir la rejoindre. Mais à la place de Ken, c'est Jeff qui lui apporte la drogue.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

Place des Fêtes[modifier | modifier le code]

(19e arrondissement)

Synopsis
Hassan s'est effondré au milieu de la place publique. Les urgences sont arrivées et Sophie lui procure les premiers soins. Malgré ses souffrances il demande deux cafés à Sophie. Les deux personnes se sont en fait déjà croisées dans les sous-sols d'un parking où Sophie gare sa voiture et Hassan faisait le ménage. Hassan lui avait proposé de partager un café et depuis, il la recherchait désespérément. Puis il a perdu son travail et devait mendier en jouant de la guitare dans la rue. Mais ce jour-là, des voyous lui volent sa guitare et, quand il tente de la récupérer, ils le poignardent. Tout en discutant avec Sophie, Hassan murmure un air africain et meurt. Les deux cafés arrivent, tenus dans les mains tremblantes de Sophie.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

Pigalle[modifier | modifier le code]

(9e arrondissement)

Synopsis
Bob erre dans le quartier rouge de Pigalle et rentre dans un bar à hôtesses où une femme, mûre et distinguée, l'aborde au comptoir. Elle demande une chanson et lui indique que c'est sur ce titre qu'elle a connu sa plus grande histoire d'amour. Bob lève son verre à sa santé et descend dans une cabine privée pour assister à un strip-tease. Soudain la femme fait irruption dans la cabine et veut s'immiscer, de force, dans le jeu érotique qu'elle souhaiterait orienter vers le voyeurisme. Ils se disputent et sortent tous les deux du bar. Ils se retrouvent quelque temps après devant la grille d'une villa privée d'un quartier chic. Leur discussion se poursuit et on comprend que Bob et Fanny travaillent leurs émotions sur le texte d'une pièce de théâtre qui est actuellement à l'affiche.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

Quartier de la Madeleine[modifier | modifier le code]

(8e arrondissement)

Fiche technique
  • Réalisation et scénario : Vincenzo Natali
  • Durée : 6 minutes
  • Langue originale : aucune (sans dialogues)
Distribution
Synopsis
Sur un pont, un jeune garçon assiste à l'attaque d'un vampire : un homme est au sol et un ruisseau de sang s'écoule sur le trottoir. Le vampire est toujours là. Terrorisé, il tente de se cacher, mais le vampire s'approche de lui. Il s'agit d'une jeune femme fascinante, qui tombe sous le charme du garçon et décide de lui laisser la vie sauve. Saisissant une bouteille pour s'ouvrir la main et attirer la vampire, le garçon chute dans les escaliers et, sa tête ayant frappé le sol, se vide de son sang. La vampire pour le sauver d'une mort imminente lui donne à boire une goutte de son sang. Le garçon devient à son tour vampire et tous deux s'adonnent avec volupté à de longs baisers mordants et sanglants.
Lieux de tournage

Père-Lachaise[modifier | modifier le code]

(20e arrondissement)

Synopsis
Frances et William déambulent dans les allées du cimetière du Père-Lachaise lors d'un voyage à Paris. Il s'agit de leur voyage de fiançailles mais visiblement le couple n'est pas sur la même longueur d'onde. Frances reproche essentiellement à son compagnon son manque d'humour. Les tensions s'exacerbent devant la tombe d'Oscar Wilde, et Frances quitte finalement William en lui clamant qu'elle ne pourra jamais se marier avec lui. William tente de la rattraper mais fait une chute providentielle et se cogne la tête sur le monument mortuaire. Apparaît alors Oscar Wilde en personne qui lui donnera la clé pour retenir sa fiancée.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

Faubourg Saint-Denis[modifier | modifier le code]

(10e arrondissement)

Synopsis
Thomas est un jeune étudiant aveugle. Il travaille chez lui lorsqu'il reçoit un coup de téléphone de sa petite amie Francine qui lui annonce leur rupture. Il raccroche et en quelques secondes, revoit défiler toute son histoire avec la jeune femme, une comédienne américaine que le hasard a mise sur sa route. Ils ont eu une relation amoureuse passionnée durant quelques mois, mais une sorte de routine s'était installée. Thomas est sorti de ses pensées par un nouveau coup de téléphone : c'est Francine qui lui décrit son nouveau personnage de théâtre, une femme qui quitte son mari, et veut savoir si son interprétation était crédible. Thomas restant muet et se remettant doucement de ses émotions, elle lui demande : « are you listening to me ? ». Et il lui répond : « no, I see you. ».
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage
  • mairie du 10e
  • Rue Gabriel-Laumain (appartement de Francine au rez-de-chaussée)

Quartier latin[modifier | modifier le code]

(6e arrondissement)

Synopsis
Ben rejoint Gina au bistrot et ils sont accueillis par le patron qui semble bien connaître les goûts de sa cliente. Après des années de vie séparée, Ben et Gina ont décidé d'officialiser leur divorce et doivent signer des papiers chez le notaire. Gina a rencontré un jeune compagnon, coureur cycliste, et Ben vient lui annoncer que sa nouvelle amie est enceinte. Piques et attaques sont encore capables de fuser entre les deux vieux amants mais toujours avec respect et complicité.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

14e arrondissement[modifier | modifier le code]

(14e arrondissement)

Synopsis
Carole, une postière de Denver, est depuis toujours amoureuse de la France. Durant des années, elle a appris la langue et économisé pour venir faire un voyage à Paris. Seule dans son voyage et dans la vie, elle arpente les rues de la ville, les sites et restaurants touristiques. Un jour, assise sur un banc dans un parc, elle se sent tout à coup envahie de sentiments mêlés de joie et de tristesse. C'est à partir de ce moment précis qu'elle pense avoir aimé Paris, et il lui semble que Paris l'a alors aimée en retour.
Fiche technique
Distribution
Lieux de tournage

Séquence finale[modifier | modifier le code]

Synopsis
Gena (Quartier latin) regarde à sa fenêtre avec mélancolie et croise le regard de Suzanne (Place des Victoires) qui semble isolée dans une bulle de tristesse ; elles portent un toast et se sourient. Ben (Quartier latin) discute au bar avec deux jeunes filles ; Bob (Pigalle) le rejoint et ils s'étreignent amicalement. L'automobiliste et la jeune femme (Montmartre) sont sur le Pont des Arts et s'amusent avec beaucoup de complicité. Thomas et Francine (Faubourg Saint-Denis) marchent amoureusement dans la rue. Vincent (Parc Monceau) attend le bus et s'allume une cigarette. Le garçon vampire (Quartier de la Madeleine) est à une fête avec Joana (Quartier des Enfants-Rouges) et partage un joint. François et Zarka (Quais de Seine) assistent à un concert de rock avec une amie.
Fiche technique
  • Durée : 2 minutes
Distribution

Critiques[modifier | modifier le code]

Le film reçoit globalement de bonnes critiques en France, avec sur le site Allociné une note de 3/5 pour la presse (sur 21 critiques) et 3,4/5 pour le public. À l'international, le film est également très bien reçu avec une note globale de 7,3/10 sur le site IMDb, 87 % sur l'agrégateur Rotten Tomatoes et 81 % des utilisateurs Google qui signalent avoir aimé le film.

Parmi les critiques les plus positives, Frédéric Strauss dans Télérama considère que « Paris, je t'aime est d'abord une déclaration d'amour au cinéma [avec] des histoires, des personnages, des émotions, de la liberté, de l'élan, du rire, des effets spéciaux pourquoi pas... ». Il voit le film « comme un festival de Cannes en miniature » et selon lui « le pari est tenu, car le plaisir en est le maître mot. »[3]. Sa Palme d’or va en tout cas au 14e arrondissement d'Alexander Payne.

Parmi les critiques les plus négatives, Jacques Mandelbaum dans Le Monde, dénonce un concept « que l'on croirait volé à l'Office du tourisme », juge la conception du film « étrange et hétéroclite [...] dont les écueils étaient d'emblée prévisibles » et que le résultat « ne met à l'honneur ni Paris ni le cinéma »[4]. Selon lui, seuls trois des dix-huit courts-métrages en sortent gagnants : Tuileries, Porte de Choisy et Quartier des Enfants-Rouges.

Box-office[modifier | modifier le code]

  • 443 625 entrées au cinéma en France.

Autour du film[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Stéphane Bouquet et Jean-Marc Lalanne, Gus Van Sant, Cahiers du cinéma, , 203 p. (ISBN 978-2-86642-538-8), p. 172
  2. (en) « Que Linda Manito », sur genius.com (consulté le ).
  3. « Paris, je t'aime de Olivier Assayas, Frédéric Auburtin, Gurinder Chadha, Sylvain Chomet, Ethan Coen, Isabel Coixet, Nobuhiro Suwa, Bruno Podalydès - (2006) - Film à sketches » [vidéo], sur Télérama (consulté le ).
  4. Jacques Mandelbaum, « "Paris, je t'aime" : Paris en dix-huit courts-métrages, dont trois réussis », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Autres films à sketchs sur des villes avec plusieurs réalisateurs[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]