Parc naturel régional Périgord-Limousin
Pays | |
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Région | |
Département | |
Coordonnées | |
Superficie |
1 800 km2 |
Population |
49661 |
Type | |
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Catégorie UICN |
V |
WDPA | |
Création | |
Administration |
Fédération des parcs naturels régionaux de France |
Informations |
Maison du Parc naturel régional Périgord-Limousin (d) |
Site web |
Le parc naturel régional Périgord-Limousin (initialement nommé parc Bandiat-Tardoire dans le projet, du nom de deux des principales rivières le traversant) a été créé le 9 mars 1998.
Prévu dès les années 1980, il est, à sa création, le premier parc régional du territoire limousin et s'étend sur cinq cantons de la Dordogne (cantons de Bussière-Badil, Jumilhac-le-Grand, Mareuil (sauf la commune des Graulges), Nontron et Saint-Pardoux-la-Rivière), et cinq cantons de la Haute-Vienne (cantons de Châlus, Oradour-sur-Vayres, Rochechouart, Saint-Laurent-sur-Gorre et Saint-Mathieu). Les six « villes-portes » du parc sont Aixe-sur-Vienne, Brantôme, Nexon, Saint-Junien, Saint-Yrieix-la-Perche et Thiviers. Le parc possède également un territoire associé[1] dans le département limitrophe de la Charente : les lacs de Haute-Charente : le lac de Lavaud (à la limite de la Charente et la Haute-Vienne) et celui du Mas-Chaban. Le renouvellement de la charte du parc, validé en 2011, intègre trois nouvelles communes et en exclut trois anciennes.
Le parc naturel régional Périgord-Limousin abrite des milieux agricoles et boisés articulés de part et d'autre des premiers contreforts occidentaux du Massif central, s'étageant entre 100 et 500 mètres d'altitude. Le taillis de châtaignier, le semi-bocage, les vallons granitiques (au nord) et calcaires (au sud) sont les éléments paysagers déterminants du territoire du parc, dont un des dénominateurs communs est l'appartenance à l'aire culturelle occitane de dialecte limousin.
Géographie
Le parc est caractérisé par des paysages de bocage (au nord), forêt, vallées et zones humides. L'inventaire national du patrimoine naturel a établi une liste de 902 espèces présentes dans le parc[2].
Le parc a une surface de 1 850 km2. Les altitudes vont de 85 m à 556 m (vers Châlus).
Population
Géologie et relief
À l’est, en limite du Massif central, le sol est caractérisé par des roches cristallines (granites, gneiss, schistes), plus au sud il y a essentiellement des sols calcaires du Bassin aquitain avec de nombreuses grottes (Teyjat, Villars).
À Rochechouart, on trouve des minerais spécifiques qui témoignent de l’impact d’une météorite.
Hydrographie
Les rivières appartiennent à trois bassins hydrographiques :
- Charente : le Bandiat, la Tardoire ;
- Dordogne : la Côle, la Dronne, la Nizonne, l’Isle, qui est la seule rivière à traverser le parc sans y avoir sa source ;
- Loire : la Vienne et ses affluents, l'Arthonnet, la Gorre, la Graine.
Climat
Le climat est tempéré océanique avec de grandes différences locales. Dans le nord-est, continental[Information douteuse]; dans le sud-ouest océanique, parfois sub-méditerranéenne[réf. nécessaire] sur certains coteaux.
Milieu naturel
Le parc est caractérisé par sa diversité relative de paysages soumis à l'influence océanique. Le territoire est riche en animaux et plantes, parfois rares et protégés.
Paysages
On recense différents types de paysages : des tourbières à Champagnac-la-Rivière, bocages, prairies humides le long des cours d’eau, des forêts (châtaigneraies et chênaies). On trouve de nombreux étangs et mares ; au sud, autour de Mareuil, des landes et pelouses sèches.
Faune
On compte :
- au moins 40 espèces de mammifères : genette, lérot, loutre d'Europe, vison d'Europe, fouine, hérisson, chevreuil, cerf, sanglier, renard, blaireau, martre, écureuil…
- dont 12 espèces de chauves-souris : pipistrelle, oreillard, petit rhinolophe, murin à moustaches, grand rhinolophe, barbastelle…
- 110 espèces d’oiseaux, parmi lesquelles : chouette effraie, chouette chevêche, milan noir, faucon crécerelle, hirondelle, choucas, rouge-queue noir, rouge-gorge, huppe fasciée, bondrée apivore, buse variable, pic épeiche, rossignol, perdrix, poule d’eau, coucou gris, pie-grièche, pic noir, martin-pêcheur, busard Saint-Martin, engoulevent d’Europe… En outre, les grues cendrées survolent le territoire lors des deux migrations annuelles.
- 12 espèces de reptiles : lézard des murailles, lézard vert, couleuvre à collier, vipère aspic…
- 12 espèces d’amphibiens : grenouille rousse, grenouille agile, salamandre, triton marbré, crapaud, rainette verte…
- des poissons : chabot, truite fario, vairon, lamproie de Planer…
- de nombreux invertébrés : géotrupe ou bousier, libellules et papillons, criquets, sauterelles, grillons, lucane cerf-volant, moule perlière d'eau douce, écrevisse à pattes blanches…
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Lérot.
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Pipistrelle.
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Huppe fasciée.
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Triton marbré photographié dans le parc.
Flore
L'énumération des plantes ne donne qu'un petit aperçu de la grande variété de celles que l'on peut découvrir dans les biotopes du parc :
- benoîte, chélidoine ou herbe aux verrues, bouillon blanc, coquelicot, bleuet, menthes, rossolis à feuilles rondes (plante carnivore), gentiane des marais, chèvrefeuille, jacinthe des bois, sceau de Salomon, prêle…
Beaucoup de champignons, dont les très appréciés cèpes, truffes, rosé des prés et trompette de la mort.
Environ 25 espèces d’orchidées ont été dénombrées jusqu'à présent, telles que orchis à fleurs lâches, orchis tacheté, orchis grenouille, orchis punaise, ophrys abeille, ophrys mouche. En ce qui concerne les arbres et arbustes, pommier, noyer, châtaignier, chêne, frêne, robinier faux-acacia, noisetier, prunellier, néflier, sureau, constituent le panel d'espèces caractéristique du territoire du Parc.
Protection
Réseau Natura 2000
ZNIEFF
Réserves naturelles
Histoire du parc
Le renouvellement de la charte du parc, validé par le décret n° 2011-998 du 24 août 2011[3], intègre trois nouvelles communes : La Chapelle-Montmoreau en Dordogne, Rilhac-Lastours et Saint-Hilaire-les-Places en Haute-Vienne. À l'inverse, trois communes n'y figurent plus : Connezac et Mareuil en Dordogne et Saint-Bazile en Haute-Vienne.
Gestion et missions du parc
Environnement
Culture
Économie
Tourisme
Le 6 novembre 2013, le parc naturel régional Périgord-Limousin a reçu le certificat Charte européenne du tourisme durable (CETD). Le parc peut ainsi accompagner des entreprises dans une démarche d'économie durable[4].
Sites
- En Dordogne : le château de Richemont, la ville de Nontron, le Saut du Chalard en limite des communes de Champs-Romain et de Saint-Saud-Lacoussière, le château de Jumilhac, la tour de Piégut, le château des Bernardières à Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier, l'église de Bussière-Badil, l'abbaye Saint-Pierre de Brantôme.
- En Haute-Vienne : le château de Montbrun, le château de Rochechouart, le château des Cars, le château de Brie à Champagnac-la-Rivière, les châteaux de Châlus, Châlus Chabrol et Châlus Maulmont, l'église des Salles-Lavauguyon, l'église de Flavignac (trésor), le plan d'eau de Bussière-Galant (vélo-rail) ; et en limite de Charente : le lac de Lavaud.
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Le chapelet du diable à Saint-Estèphe.
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Le Saut du Chalard.
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L'abbaye Saint-Pierre de Brantôme.
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Le château de Montbrun.
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Le château de Châlus-Maulmont.
Infrastructures
Hébergement
Accès
Culture et patrimoine
Notes et références
Notes
Références
- Les Lacs de Haute Charente - Territoire associé sur le site du parc naturel régional Périgord-Limousin, consulté le 27 août 2011.
- Liste des 902 taxons terminaux sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel, consulté le 4 avril 2009.
- Décret n° 2011-998 du 24 août 2011 sur Legifrance, consulté le 27 août 2011.
- http://www.sudouest.fr/2013/11/21/la-candidature-du-parc-naturel-validee-1235624-1970.php / Sud-Ouest du 21/11/2013
Bibliographie
- Parc naturel régional Périgord-Limousin : Le Guide Nature. La Coquille, 2008 (ISBN 978-2-7466-0190-1)