Paradoxe des grains de mil

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le paradoxe des grains de mil est l'un des paradoxes posés par le philosophe antique Zénon d'Élée. Il a été rapporté par Simplicius. Zénon le proposait pour prouver que la matière ne se divise pas, afin d'accréditer la doctrine de son maître Parménide sur le monde un et continu.

L'expérience[modifier | modifier le code]

Zénon prend dans ses mains un tas de grains de mil. À ce moment, nous pouvons tous affirmer que ce tas est constitué de matière. Ensuite, il laisse tomber les grains un à un. Lorsqu'ils touchent le sol, étant donné qu'ils sont très fins, ils n'émettent aucun son perceptible ; ils ne sont donc pas matériels. Zénon en conclut que la matière n'est pas divisible, donc que le mouvement est impossible.

Remarque[modifier | modifier le code]

Zénon ne niait pas qu'il sentait un grain entre ses doigts. Mais il affirmait qu'il ne s'agissait que d'une illusion et que la seule chose qui existait était l'être.