Paolo de Matteis

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Paolo De Matteis
Autoportrait de Paolo de Matteis, détail de l'Allégorie des conséqueneces de la paix d'Utrecht (1714-1728), musée des beaux-arts de Houston.
Naissance
Décès
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NaplesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Mouvement

Paolo de Matteis, francisé en Paul Mattei, né le à Piano del Cilento, près de Salerne (Cilento), et mort le à Naples, est un peintre italien de la période baroque.

Biographie[modifier | modifier le code]

Annonciation (1712), Musée d'Art de Saint-Louis.

Formé avec Francesco di Maria à Naples, puis avec Luca Giordano, Paolo de Matteis travaille au service du vice-roi espagnol de Naples. De 1702 à 1705, De Matteis travaille à Paris, en Calabre et à Gênes. À Gênes, il peint une Immacolata Concezione con l'apparizione di san Girolamo (Immaculée Conception avec l'apparition de Saint Jérôme).

Lors de son séjour à Paris, il a peint en 1702 à la demande de Léon Potier, duc de Gesvres, un Saint Léon au-devant d'Attila, qu'il fit poser au-dessus de l'autel de la chapelle de Luxembourg, ou de Gesvres, dans le couvent des Célestins de Paris qu'il venait de mettre sous le vocable de son saint patron[1].

De retour à Naples, il peint des sujets décoratifs pour les églises napolitaines, dont la voûte de la chapelle de Saint-Ignace dans l'église du Gesu Nuovo à Naples puis une Assomption de la Vierge pour l'Abbaye du Mont-Cassin. Entre 1723 et 1725, De Matteis vit à Rome, où il a reçoit une commande du pape Innocent XIII.

Parmi ses mécènes figure Anthony Ashley-Cooper (mort à Naples en 1713) qui lui commanda un Hercule entre la Volupté et la Vertu[2].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

L'Adoration des bergers (1680-1728) Dallas Museum of Art.
Aux États-Unis
En France
En Italie
Localisation inconnue

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • N'ayant qu'une connaissance lacunaire de l'œuvre de l'artiste, Jean-Aimar Piganiol de La Force écrit : « peintre qui travaillait avec une vitesse incroyable, mais dont les œuvres n'étaient jamais corrigées, il peint d'une manière sèche, et dure »[5].

Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Aimar Piganiol de La Force, Description de Paris, Versailles…, t.4, Paris, Théodore Legras, 1742, p. 89.
  2. Michael Huber, Notice général des graveurs et des peintres rangés…, J. G. I. Breitkopf, 1787, p. 417 et 423.
  3. New York, Cooper–Hewitt, Smithsonian Design Museum.
  4. (en) Livro Pestilli, Paolo de Matteis, Napolitan painting and cultural history in baroque Europe, Routledge, 2013.
  5. Jean-Aimar Piganiol de La Force, op. cit.
  6. (en) James R. Hobbes, Picture collector's manual; Dictionary of Painters, T. & W. Boone, 29 Bond Street, London; Digitized by Googlebooks (2006) from Oxford library, (lire en ligne), pages 154.


Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) James R. Hobbes, Picture collector's manual; Dictionary of Painters, T. & W. Boone, 29 Bond Street, London; Digitized by Googlebooks (2006) from Oxford library, (lire en ligne), pages 153.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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