Pannes (Loiret)

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Pannes
Pannes (Loiret)
Le viaduc de Pannes.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Agglomération montargoise et rives du Loing
Maire
Mandat
Dominique Laurent
2020-2026
Code postal 45700
Code commune 45247
Démographie
Gentilé Pannois[1]
Population
municipale
3 714 hab. (2021 en augmentation de 0,62 % par rapport à 2015)
Densité 178 hab./km2
Population
agglomération
68 488 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 11″ nord, 2° 40′ 05″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 107 m
Superficie 20,84 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montargis
(banlieue)
Aire d'attraction Montargis
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montargis
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Pannes est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de la commune de Pannes (Loiret) et des communes limitrophes.

La commune de Pannes se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre[2] et l'aire urbaine de Montargis. À vol d'oiseau, elle se situe à 58,0 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 6,3 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 5,0 km de Châlette-sur-Loing, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Montargis[5].

Les communes les plus proches sont : Villevoques (3,2 km), Gondreville (3,7 km), Corquilleroy (3,7 km), Villemandeur (4,3 km), Saint-Maurice-sur-Fessard (4,6 km), Mignères (4,6 km), Châlette-sur-Loing (5 km), Moulon (5,7 km), Girolles (6 km), Cepoy (6,1 km) et Chevillon-sur-Huillard (6,9 km)[6].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[7].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°365 - Montargis » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[8],[9] et sa notice associée[10].

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
Fy  : alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, Holocène
Pléistocène
qOE  : Limons et Loess, Quaternaire
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m1MGa  : molasse du Gâtinais, Aquitanien
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène
g1CEt  : calcaire d'Étampes, Stampien supérieur
Éocène
e4PN  : poudingue de Nemours, Paléocène-Éocène inférieur
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(66.0 - 252.17)
Crétacé
(66.0 - ≃145.0)
c5Cr  : craie blanche à silex, Campanien

Relief[modifier | modifier le code]

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 20,84 km2[11],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,74 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 24 mètres. L'altitude du territoire varie entre 83 m et 107 m[14].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique de Pannes.

La commune est traversée par le Canal d'Orléans (5,467 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 14,67 km, comprend trois autres cours d'eau notables, la Bezonde (5,576 km) et le Solin (1,434 km) et le Limetin (0,358 km), et divers petits cours d'eau dont le canal 01 de Baucheton (0,034 km) et Fosse de Fousseau (1,797 km)[15].

Le canal d’Orléans court sur 78,65 kilomètres entre Orléans, où il débouche dans la Loire et Châlette-sur-Loing, où il rejoint le canal du Loing et le canal de Briare au niveau du bief de Buges. Le Bief de Sainte-Catherine 3 890 mètres est situé sur la commune. Le canal est en plein essor de 1692 à 1793. De 1 500 à 2 000 bateaux remontent chaque année la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. Mais avec la concurrence du rail, le trafic diminue puis disparaît complètement au début du XXe siècle. Le canal est déclassé en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privé de l’État[16].

La Bezonde, d'une longueur totale de 33,9 km, prend sa source dans la commune de Nesploy et se jette dans le Canal d'Orléans à Pannes, après avoir traversé d'ouest en est 10 communes[17]. Sur le plan piscicole, la Bezonde est classée en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[18].

Le Solin, d'une longueur totale de 32,5 km, prend sa source dans la commune de Le Moulinet-sur-Solin et se jette dans le Loing à Châlette-sur-Loing, après avoir traversé 8 communes[19]. Sur le plan piscicole, le Solin est également classé en deuxième catégorie piscicole[18].

Le Limetin, d'une longueur totale de 19,4 km, prend sa source dans la commune de Lorris et se jette dans le Canal d'Orléans à Pannes, après avoir traversé 7 communes[20]. Sur le plan piscicole, le Limetin est également classé en deuxième catégorie piscicole[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

En 1996-1997, des fouilles préventives pour la construction de l'autoroute A77 ont mis au jour au Clos du Détour la fosse d'un sanctuaire, qui a livré entre autres un ex-voto oculaire exceptionnel réunissant quatre points remarquables : il est en argent, sa forme est inédite, il est gravé d'une formule dédicatoire, et il a été offert par une femme et citoyenne romaine (appelée Prisceia Aviola) - les dévots sont plus souvent des hommes. Le tout indique que ce sanctuaire était relativement important[21]. Le site étudié inclut une enceinte murée d'une surface de 220 × 130 m avec entre autres structures 6 puits, 3 fours à chaux (et un autre au nord de l'enceinte)[22], trois temples[23] (fanum) et des structures balnéaires. Le tout est daté du Ier siècle jusqu'au milieu du IIIe siècle[22].

250 m plus à l'ouest, six (ou peut-être 7) fosses ont été découvertes, contenant un squelette de chien et un de mouton - les deux associés - témoignant là aussi de la pratique d'offrandes. Un fragment de terre cuite architecturale (TCA) indique une origine romaine plutôt que gauloise[24].

Dans les environs immédiats, l'âge du bronze final est représenté par deux fosses (une seule étant précisément datée) liées à l'extraction de calcaire[24].

Ces locations sont proches de la voie antique secondaire reliant Montargis à l'important site d'Aquis Segeste à Sceaux-du-Gâtinais - une voie qui passe par Pannes[25].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[26], dont un à Pannes[27]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[28]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[27].

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Pannes se blasonnent ainsi :

De gueules à la roue de moulin de sable soutenue d’une rivière ondée cousue d’azur mouvant de la pointe, surmontée d’un oiseau en vol de sable, adextrée d’un épi de blé d’or et senestrée d’un épi de maïs du même.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[29]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[30].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[29]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Amilly à 9 km à vol d'oiseau[31], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 642,8 mm[32],[33]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[34].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pannes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[35],[36],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montargis, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[38] et 56 233 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[39],[40].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montargis dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[41],[42].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,7 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (7,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), prairies (2,7 %)[43].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune de Pannes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loing), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses [44]. Entre 1999 et 2019, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Pannes : cinq pour des inondations et coulées de boues intervenues et quatre pour des mouvements de terrains[45].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé dans sa partie est par la Bezonde et le canal d’Orléans (qui emprunte sa vallée) d'une part, et par le Solin d’autre part. En cas de crue de ces cours d'eau, une dizaine de pavillons sont situés en zone inondable. Ces crues ont essentiellement lieu aux mois de décembre, janvier et février, qui concentrent l’ensemble des crues majeures, plus rarement en automne (), et au printemps (). Les deux crues de référence sont celles de (3,16 m à Montargis) et de mai- (3,36 m à la même station)[46],[47]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Agglomération montargoise et Loing Aval approuvé le par arrêté préfectoral et modifié en 2013 pour la commune de Dordives[48].

Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[49].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[50]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[51].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[52]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[45].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par le risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'itinéraires structurants supportant un fort trafic (l'autoroute A77 et la route départementale D2060)[44].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La paroisse et bourg de Pannes acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[53] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[54]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[55].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[56].

Localisation de la commune de Pannes dans la communauté d'agglomération Agglomération Montargoise et Rives du Loing.

Initialement constitué par arrêté préfectoral le , le district urbain de l’agglomération Montargoise, le plus ancien district de France, regroupait huit communes dont la commune de Pannes. Celui-ci avait des compétences réduites : ordures ménagères, transports, service départemental d’incendie et de secours (SDIS) et assainissement. La communauté d’agglomération a été créée dans l’optique d’avoir une mutualisation des moyens. En application des dispositions de la loi n°99-586 du relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, le district s’est transformé en communauté d’agglomération qui a pris le nom de « Agglomération Montargoise et Rives du Loing » par arrêté préfectoral du . Les statuts dont été adoptés le [57]. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 4].

La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d'intercommunalités en France, fait passer de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, le seuil démographique minimal pour constituer une intercommunalité et a un impact sur les périmètres des intercommunalités du département du Loiret dont le nombre passe de 28 à 16. Mais la communauté d'agglomération Agglomération Montargoise et Rives du Loing, dont la population totale dépasse le nouveau seuil minimal, ne voit pas son périmètre changer[58] et la commune de Pannes en reste donc membre. Cette loi a toutefois un impact sur ses compétences avec l'attribution de nouvelles compténces comme de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations à partir du [59].

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Pannes était rattachée sur le plan ecclésiastique de l'ancien diocèse de Sens[60] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[61].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Pannes est alors incluse dans le canton de Montargis, le district de Montargis et le département du Loiret[62].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[63]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[64]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[65]. L'acte II intervient en 2003-2006[66], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Pannes aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Montargis 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[56],[62]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[67].
Canton Montargis 1790-1801 Administrative et électorale En 1790, lors de la création des cantons, districts et départements, la commune de Pannes est rattachée au canton de Montargis[56]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[67]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[68]. Ils acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Montargis 1801-1973 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[69]. Pannes est alors rattachée au canton de Montargis par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[70],[56].
Châlette-sur-Loing 1973-2015 En 1973, la commune est rattachée au canton de Châlette-sur-Loing, un canton issu de la division de l'ancien canton de Montargis[71].
Montargis 2015- Électorale La loi du [72] et ses décrets d'application publiés en février et [73] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Montargis[73]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[74].
Arrondissement Montargis 1801- Administrative Pannes est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[56],[70].
Circonscription législative 4e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[75],[76]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[77]. La réforme n'affecte pas Pannes qui reste rattachée à la quatrième circonscription[78].

Collectivités de rattachement[modifier | modifier le code]

La commune de Pannes est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[79], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Pannes, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[80], pour un mandat de six ans renouvelable[81]. Il est composé de 27 membres[82]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 1983 Émile Chalopin[83] PCF Dirigeant d'une entreprise de menuiserie
1983 1990 Jean Corbin[84] RPR Cadre EDF
1991 En cours
(au 25 mai 2020)
Dominique Laurent[85],[86] DVD Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de Montargis, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 5], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[87]. Un réseau de trois déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Corquilleroy[88].

Le SMIRTOM de Montargis procède également à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective dans l'unité d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[89].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté d'agglomération Agglomération montargoise et rives du Loing en application de la loi NOTRe du [90].

Production et distribution d'eau[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[91]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la Communauté de l'Agglomération Montargoise Et des Rives du Loing (A.M.E.)[92],[93],[94]. L'eau brute est pompée par le biais de six forages : trois à Amilly (la Chise 1, la Chise 2 et la Chise 3) et trois à Pannes (la Justice-Aunois, la Rivière-Aunois et la Grand Aunois). En 2015, 3 410 022 m3 d'eaux brutes ont été prélevés en nappe pour desservir les 21 102 abonnés de l'agglomération montargoise (soit 52 092 habitants raccordés)[95].

Assainissement[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[96], est également assurée par l'A.M.E.[97],[98],[99] qui dispose ainsi en 2015 d’un réseau de 384,8 km, de 11 737 regards de visite et de 145 postes de relevage et de trois stations d’épuration principales situées à Chalette-sur-Loing, à Amilly et à Vimory[100]. La commune est raccordée à la station d'épuration située sur le territoire de la commune de Châlette-sur-Loing, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 85 000 EH, soit 16 700 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par Lyonnaise des Eaux Amilly[101],[102].

Certaines rues de la commune ne sont pas desservies par le réseau d’eaux usées (réseau d’assainissement collectif) de l’Agglomération montargoise et les habitations doivent dès lors être pourvues d’un système d’assainissement individuel. L’assainissement non collectif (ANC) désigne ces installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[103]. L'agglomération montargoise assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[104],[100].

Prix de l'eau[modifier | modifier le code]

Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)[105]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[106]. Le prix au m3 est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE)[107].

Domaine Commune 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Eau potable Pannes NC[108] NC[109] NC[110] NC[111] 2,36[112] 2,51[113]
Loiret 1,76[114] 1,7[115] 1,66[116] 1,69[117]
France 1,93[114] 1,96[115] 2[116] 2,03[117]
Assainissement Pannes NC[108] NC[109] NC[110] 3,24[111] 2,38[112] 1,94[113]
Loiret 2,07[114] 2,19[115] 2,25[116] 2,38[117]
France 1,73[114] 1,82[115] 1,85[116] 1,89[117]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[118]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[119].

En 2021, la commune comptait 3 714 habitants[Note 6], en augmentation de 0,62 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0951 1401 1041 1021 0551 0511 0481 0411 073
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0061 0221 0541 1061 1211 1021 1031 0781 094
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0451 0811 0749809319651 0741 1551 269
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 4181 4622 2622 7532 8612 9133 1183 1813 628
2018 2021 - - - - - - -
3 6913 714-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[120] puis Insee à partir de 2006[121].)
Histogramme de l'évolution démographique

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Le viaduc de Pannes est un pont en arc bowstring qui permet à l’autoroute A77 de franchir le canal d'Orléans et la Bézonde.

L'église Saint-Pierre-ès-Liens, dont les fondations et la première élévation du clocher datent du XIIe siècle, l'édifice ayant reconstruit au XVIe siècle. Il est protégé depuis 1987 par une inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques[122].

Économie[modifier | modifier le code]

La commune possède une zone industrielle située au bord de l'A77, Arboria, qui se compose de deux zones, Arboria 1 et Arboria 2.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de la France Pannes (France). Le jumelage avec cette commune de Meurthe-et-Moselle joue sur l'homonymie et la ressemblance des codes départementaux (45 et 54) dans le cadre de l'association « Pannes 454 ».

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

Label ville fleurie : une fleur attribuée par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris[124].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Pannes est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et possède les écoles suivantes :

Le collège de secteur est le collège Paul-Éluard de Châlette-sur-Loing.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
  5. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

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  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Pannes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  15. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  16. Le canal d'Orléans au fil du temps"; p. 48-50.
  17. « Fiche Sandre - la Bezonde », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
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  20. « Fiche Sandre - le Limetin », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
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  22. a et b Dondin-Payre & Cribellier 2011, paragr. 2, dont fig. 2.
  23. Dondin-Payre & Cribellier 2011, paragr. 3.
  24. a et b [Frénée et al.] Eric Frénée, Grégory Bayle, Marie-Pierre Chambon, C. Coussot et Marie-France Creusillet, Pannes-Villemandeur, Plateville-ZAC Arboria II (Loiret-Centre) : rapport de diagnostic, Inrap - Institut national de recherches archéologiques préventives, , 125 p. (résumé).
  25. Dondin-Payre & Cribellier 2011, paragr. 1.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]