Paladin des Ifs

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Paladin des Ifs
Informations
Espèce
Race
Couleur
Sexe
Date de naissance
Lieu de naissance
Date de décès
Taille
1,7 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Lutine des Ifs (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Paladin des Ifs (né le , mort en ) est un étalon alezan de race Selle français, fils d'Uriel. Victorieux en saut d'obstacles, il est devenu par la suite un reproducteur réputé.

Histoire[modifier | modifier le code]

Paladin des Ifs naît le , dans l'élevage de Jules Pinteaux, à Saint-Vaast-la-Hougue dans la Manche[1]. Jean-Louis Roudaut le découvre chez un marchand de chevaux, Gilbert Lefebvre, à l'âge de trois ans. Persuadé que ce cheval est un futur champion, il s'endette de l'équivalent de 35 000 euros pour l'acheter[2]. Au début de son entraînement, Paladin des Ifs n'accepte que le saut en liberté[2]. À l'âge de cinq ans, il prend la quatrième place du cycle classique, et boucle onze parcours avec succès[3]. Il brille également en concours de modèle et allures[4].

Dès lors, Jean-Louis Roudaut reçoit de nombreuses offres d'achat, mais refuse de vendre son cheval[3]. Il reçoit l'aide de ses amis, en particulier de Marin Karmitz, qui l'aident à créer un syndicat de copropriétaires dont il reste actionnaire majoritaire[3].

Paladin des Ifs remporte le Critérium des cavaliers en 1991 et plusieurs épreuves en Coupe des Nations en 1992, il est alors élu « cheval de l'année »[5].

Il meurt d'un arrêt cardiaque en 2006, à l'âge de 25 ans[4], au haras des Isles à la fin du mois d'avril[5]. L'information est restée un moment incertaine[5].

Description[modifier | modifier le code]

Paladin des Ifs est un étalon Selle français de robe alezan doré, mesurant 1,70 m[1]. Il est réputé pour sa grande prestance, la grande taille de ses jambes, et sa crinière hirsute[2]. Il porte une cicatrice sur l'épaule gauche[2]. Il est connu pour avoir eu des difficultés à cohabiter avec d'autres chevaux[4].

Il atteint un ISO (indice de saut d'obstacles) de 183 en 1992[6].

Origines[modifier | modifier le code]

Descendance[modifier | modifier le code]

Paladin des Ifs est devenu étalon à Bonneville-la-Louvet[2]. Il est le père de 127 poulains[7], pour la plupart en France, mais aussi en Belgique et aux Pays-Bas[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Informations générales », IFCE.
  2. a b c d et e Homéric 2012, p. 513.
  3. a b et c Homéric 2012, p. 514.
  4. a b et c Homéric 2012, p. 515.
  5. a b c et d Patricia Cagé, « Retour sur la disparition de Paladin des Ifs », L’Éperon, Cavadeos, .
  6. « Aptitudes de Paladin des Ifs », Institut français du cheval et de l'équitation.
  7. « Production de Paladin des Ifs », Institut français du cheval et de l'équitation.

Bibliographie[modifier | modifier le code]