Famille Paillard-Ducléré

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La famille Paillard-Ducléré est une famille française. Elle tire son nom de François Paillard, sieur du Cléré, né à Laval en 1746.

Origine[modifier | modifier le code]

Les Paillard sont une famille lavalloise, connus sous les noms de Paillard de Villamis, Paillard de la Houissière, Paillard du Cléré (Argentré) et Paillard du Bignon.

Membres au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

  • Michel Paillard[1], sieur de la Houissière, père de :
    • Joseph Paillard, sieur de la Pommeraie, notaire, marié en 1744 à Marie-Madeleine Couanier, d'où :

Membres aux XIXe et XXe siècles[modifier | modifier le code]

Anecdote[modifier | modifier le code]

  • Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République française, est un descendant de la famille Paillard-Ducléré.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fils de Michel Paillard, apothicaire, et de Françoise Percher, élu officier municipal en février 1790, n'accepta le 21 novembre 1791, la charge de maire de Laval, refusée par tout le monde, que pour démissionner le lendemain à cause, dit-il, de mon attachement au bien public, de ma faiblesse, et de mon incapacité. Nommé de nouveau officier municipal par Boursault, puis agent national, il vivait en l'an VIII, veuf depuis 1789 de Marguerite Hubert, et père de trois enfants.
  2. Sieur du Cléré, né à Laval en 1746, marié en 1776 à Thérèse-Joséphine Morin, à la fois notaire, marchand drapier et fermier des octrois. Il est vérificateur du scrutin aux élections du 22 mars 1789, et refuse la charge de juge-consul. Il s'oppose, dit-il, aux cabales de la famille Enjubault. Il se lava victorieusement d'accusations de malversations dans les comptes de l'octroi, et passe un grand nombre d'actes de ventes de biens nationaux que ses collègues refusaient de faire. Il signe l'adresse du roi avec les bourgeois de Laval en 1792, et est arrêté comme suspect le 24 mars 1793. Il fait valoir dans une pétition à Joseph François Laignelot pour recouvrer la liberté, que sa femme a sauvé la vie à plusieurs républicains lors du passage des Vendéens. Il est élargi le 25 juin 1794, assez puni par la détention et par la loi du maximum qui l'a presque ruiné. Il ne sortit de prison que le 8 fructidor an II, presque ruiné par la loi du maximum. Sur sa tombe, dans le cimetière d'Olivet, on lit Ci-gît M. François Paillard-Ducléré, né à Laval, le 9 janvier 1746, décédé aux forges du Port-Brillet, commune d'Olivet, le 21 octobre 1821. Au meilleur des pères, ses enfants reconnaissants.
  3. La rue Paillard-Ducléré à Montbizot est nommée en son honneur.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Source partielle[modifier | modifier le code]

« Famille Paillard-Ducléré », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne)