Pacé (Ille-et-Vilaine)

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Pacé
L'église Saint-Melaine dans le bourg, la mairie et le pont de Pacé.
Blason de Pacé
Héraldique
Pacé (Ille-et-Vilaine)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
Hervé Depouez (DVD)
2020-2026
Code postal 35740
Code commune 35210
Démographie
Gentilé Pacéen
Population
municipale
11 918 hab. (2021 en augmentation de 3,36 % par rapport à 2015en augmentation de 3,36 % par rapport à 2015)
Densité 341 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 08′ 52″ nord, 1° 46′ 26″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 91 m
Superficie 34,94 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rennes
(banlieue)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rennes-6
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Pacé
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Pacé
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Pacé
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Pacé
Liens
Site web www.ville-pace.fr

Pacé est une commune française située dans le département d’Ille-et-Vilaine, en région Bretagne. Appartenant à Rennes Métropole, cette ville se situe à l'est de la Bretagne.

En 2021, avec 11 918 habitants[Note 1], elle est la 9e commune la plus peuplée d’Ille-et-Vilaine et la 31e de Bretagne[1].

Ses habitants sont appelés les Pacéens et les Pacéennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Pacé est située sur le cours de la Flûme et se trouve à environ 5 kilomètres au nord-ouest de Rennes.

Elle est implantée le long de la route nationale 12 (entre Rennes et Saint-Brieuc) qui a été récemment réaménagée pour notamment faciliter l'accès à la ville (2×3 voies au niveau du barreau de Pont-Lagot).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 721 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Rheu à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 720,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pacé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[12] et 357 327 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), prairies (16,6 %), zones urbanisées (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Pacé et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1],[I 2].

Le logement à Pacé en 2017
Pacé Ille-et-Vilaine
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 5 027 546 440
Part des résidences principales (en %) 95,9 86,2
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,2 6,9
Part des logements vacants (en %) 2,9 6,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 61,1 59,8

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Pacé dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du [18]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

Noms de rues[modifier | modifier le code]

Plusieurs voies portent le nom d'anciens premiers édiles de la commune :

  • rue du Docteur Léon, maire de 1963 à 1977
  • avenue Étienne et Mathilde Pinault, maire de 1919 à 1942 pour le premier et de 1945 à 1959 pour la seconde[19]
  • allée Jean-Anne Bons, maire de 1802 à 1830
  • rue Jean-Gabriel Coquio, maire de 1863 à 1870
  • rue Jean-Baptiste Guérin, maire de 1900 à 1912
  • rue Mathurin Peltier, maire de 1870 à 1878
  • boulevard Patrice Dumaine de la Josserie, premier maire de Pacé
  • rue Pierre Delagrée, maire de 1848 à 1863
  • rue Pierre Haudepin, maire de 1912 à 1917
  • rue René Perron, maire de 1977 à 1983

D'autres odonymes évoquent des personnalités ayant marqué la vie communale ou des personnages célèbres (hommes politiques, artistes, militaires ou ecclésiastiques) :

Enfin, certains noms de rues rappellent les jumelages signés par la ville :

  • avenue de Baiersdorf
  • rue de Konna
  • rue de Slimnic
  • avenue de Steinsel

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes de scribe Paceio en 1138[20]; Pache en 1158[20]; Pace 1170; Paceium en 1185; Paceyum en 1516. D'un nom d'homme Pac(i)atus, sur pacem (acc.) "paix". Le c notait une affriquée /tsj/.

Partant de *paciatu-, Théophile Jeusset, nationaliste breton et collaborateur, crée une forme bretonne pour la localité en 1944 : Pazieg[21]. Cette forme est reprise par l'Office public de la langue bretonne[20]. Au moyen Âge, Pacé se trouvait à la limite du breton et du roman[réf. nécessaire].

Dans l'aire de diffusion de la langue gallèse, la forme orale de Pacé était /pa'sö/ ou /pa'say/, d'un plus ancien /paçay/[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La justice de la seigneurie de la Baudière en Pacé s'exerçait dans la salle basse de l'auditoire du présidial de Rennes au bourg de Pacé[22].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Pendant la Révolution française, au début du mois de mars 1793, des troubles se produisent en de très nombreux endroits en France, en réaction notamment à la levée en masse, décidée par la Convention nationale, de trois cent mille hommes, pris par tirage au sort, parmi les célibataires ou veufs de 18 à 25 ans. Le , un détachement de la Garde nationale de Rennes est ainsi attaqué au pont de Pacé par 500 à 4 000 paysans des environs, selon les sources[évasif], armés de fusils, de faux, de fourches et de bâtons. Les gardes nationaux laissent derrière eux trois blessés qui sont achevés par les insurgés. Cet affrontement est connu sous le nom de combat de Pacé.

Le curé assermenté de Pacé fut assassiné pendant la Révolution[23].

Héraldique et logotype[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blasonnement :

D'argent au senestrochère vêtu et ganté de gueules, mouvant du flanc dextre, tenant un faucon contourné de sable et membré d'or.

Signification du logotype[modifier | modifier le code]

Logotype de la Ville de Pacé (Ille-et-Vilaine)

Logotype de la Ville de Pacé : signification à compléter

Historique des logos[modifier | modifier le code]


Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Pacé appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Rennes-6, recréé lors du redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune a appartenu aux cantons suivants : Rennes-Nord-Ouest (1833-1973 et 1985-2015) et Rennes-III (1973-1985).

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux[24] (PS-NUPES). Sous le Second Empire, elle appartenait à la circonscription de Rennes, sous la IIIe République à la première circonscription de Rennes et de 1958 à 1986 à la 1re circonscription (Rennes-Nord).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune appartient à Rennes Métropole depuis sa création le . Pacé faisait alors partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise qui a pris sa dénomination actuelle le . Par ailleurs, elle est membre du Syrenor (Syndicat de recherche et d'études du Nord-Ouest de Rennes), établissement public de coopération intercommunale créé en 1999, regroupant les communes de Clayes, La Chapelle-des-Fougeretz, Gévezé, Montgermont, Parthenay-de-Bretagne, Saint-Gilles et Vezin-le-Coquet[25].

Enfin, Pacé fait partie du Pays de Rennes.

Institutions judiciaires[modifier | modifier le code]

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[26].

Conseil municipal actuel

Les 33 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement[Quand ?], il est réparti comme suit :

Groupe Président Effectif Statut
« Pacé ensemble » (DVD) Hervé Depouez 27 majorité
« En action pour Pacé » (LR) Ingrid Simonessa 6 opposition

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1959 Mathilde Pinault   Propriétaire du château de la Touche Milon
mars 1959 juin 1963[31]
(décès)
Jean-Paul Chassebœuf MRP Notaire
Conseiller général de Rennes-Nord-Ouest (1961 → 1963)
1963 21 mars 1977 René Léon[32]   Médecin
Vice-président de Rennes District
21 mars 1977[33] 18 mars 1983 René Perron DVD Ingénieur des Ponts et Chaussées, lieutenant-colonel de réserve
Commandeur de l'Ordre national du Mérite, chevalier de la Légion d'honneur
18 mars 1983 24 mars 1989 René Lopinet Centr. Secrétaire général Crédit agricole d'Ille-et-Vilaine, ancien FFI
24 mars 1989[34] 18 juin 1995 Frédéric Vénien PS Professeur universitaire de chimie
Conseiller général de Rennes-Nord-Ouest (1985 → 2001)
18 juin 1995 6 septembre 2002 Philippe Rouault UDF-CDS
puis UMP
Ingénieur conseil puis directeur d’études
Député de la 3e circonscription d'Ille-et-Vilaine (2002 → 2007)
Conseiller général de Rennes-Nord-Ouest (2001 → 2008)
6 septembre 2002[35] 26 mai 2020 Paul Kerdraon[36] UMPLR Directeur d'organisme agricole
19e vice-président de Rennes Métropole (2014 → 2020)
26 mai 2020 En cours Hervé Depouez[37] DVD Expert-comptable

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Villes jumelles avec PacéVoir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelles avec PacéVoir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Baiersdorf[38]Allemagnedepuis le
Konna[39]Malidepuis
Slimnic[40]Roumaniedepuis le
Steinsel[41]Luxembourgdepuis le

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 11 918 habitants[Note 5], en augmentation de 3,36 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4192 4022 3102 4892 7892 5042 5032 5042 610
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5052 5222 6502 3272 5682 5472 5362 5782 456
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2202 1652 1501 9701 9591 9191 8561 9001 991
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
1 9592 3383 6874 9545 5567 8858 2128 29410 488
2016 2021 - - - - - - -
11 76411 918-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

La zone commerciale Rive ouest accueille de nombreux magasins.

Vie locale[modifier | modifier le code]

Services publics[modifier | modifier le code]

  • Centre départemental d'action sociale

Enseignement[modifier | modifier le code]

La ville de Pacé est un pôle scolaire important puisqu'elle possède près de 2 800 scolaires dans ses écoles et collèges en 2011-2012.

Enseignement primaire[modifier | modifier le code]

L'enseignement primaire (maternelle et élémentaire) regroupe plus de 1 310 élèves répartis sur trois groupes scolaires[réf. souhaitée] : les groupes Guy-Gérard, Haut-Chemin et Sainte-Anne/Saint-Joseph.

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

L'enseignement secondaire regroupe quant à lui plus de 1 450 élèves répartis dans deux collèges[45] : Saint-Gabriel et Françoise-Dolto.

Santé, services d'urgence et sécurité[modifier | modifier le code]

  • Centre d'incendie et de secours.
  • Brigade territoriale autonome de Gendarmerie.

Transports[modifier | modifier le code]

Accès quatre-voies Rennes - Saint-Brieuc / Brest (RN 12).

La commune est desservie par les bus du réseau STAR de Rennes Métropole via les lignes 52, 65 et 77.

A l'enquête 2021 du Baromètre des villes marchables, Pacé a la note de 13,33/20, avec une pratique de la marche "favorable"[46].

Équipements culturels et sportifs[modifier | modifier le code]

  • Médiathèque
  • Espace Le Goffic : comprend une salle de spectacle « L'Escapade » et une salle d’exposition « La Galerie » ainsi qu'une maison des associations
  • Centre culturel et salle de spectacles Le Ponant
  • Maison des jeunes et de la culture (MJC)
  • École de musique et de danse « Accordances »
  • Complexe sportif Chassebœuf
  • Skate-park

Un équipement aquatique intercommunal est en projet sur le site Rive Ouest[47] et une nouvelle salle de sport est en cours de construction[48].

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Pacé contient quatre monuments historiques et un bâtiment inventorié[50].

  • L'église paroissiale Saint-Melaine est inscrite depuis le [51], inventaire[52]. Elle a été bâtie aux XVe et XVIe siècles, sur les restes d’une ancienne église du XIIe siècle, et complétée au XIXe siècle. Elle est située en plein centre de la commune.
  • Le Vieux Pont, qui enjambe la Flûme, est inscrit depuis le [53]. Il date du XIIIe ou du XIVe siècle. Il est plus communément appelé « pont de Pacé ».
  • Un ensemble de trois croix du XVIe siècle, situées dans le nouveau cimetière, est inscrit depuis le [54].
  • Le château de la Glestière, construit en 1655, est inscrit depuis le [55].

Ainsi que des monuments tel que :

  • le manoir de la Grande Touche de la fin du XIVe ou XVe siècle ;
  • le manoir de la Touche Millon, possession Yvon Millon, trésorier des guerres de François II de Bretagne, mort en 1485[56] ;
  • le manoir de Val Morel. Construit en partie au XVIe siècle, en paroi en pan de bois posée sur un rez-de-chaussée en pierre[57].
  • la maison forte de la Mandardière du XIVe siècle. Ce logis-porche construit au début du XVe siècle fut détruit au début du XXe siècle. Un document de 1657 fait état d'une « galerie en bois en saillie vers la cour » sur la façade sur cour qui date probablement de l'origine de l'édifice. Cette coursière desservait les chambres de l'étage en pan de bois[58].

Activités et manifestations[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Le club de sports de la ville, le Club olympique pacéen (COP)[59], regroupe plusieurs sports : le rink hockey, l’athlétisme, le badminton, le basket-ball, le cyclotourisme, le football, le tennis de table, le golf, la gymnastique, le handball, le tennis, le judo, le taïso, le karaté et la pétanque.

Chaque année, au début du mois d'avril, a lieu l'Euro Pacé de basket. Ce tournoi international accueille de nombreuses équipes de catégorie U13, soit benjamin, et se déroule sur deux jours. Cet événement est créé en , et accueille à l'époque des équipes françaises, belges et espagnoles. Au fil des éditions, de nouvelles équipes sont apparues telles que la sélection nationale du Luxembourg, ou encore la Suisse, la Hongrie, le Portugal et la Lituanie. En 2001, on enregistre la première participation des États-Unis au tournoi. Celui-ci prend alors une envergure internationale avec notamment l'arrivée de l'Algérie en 2009 et de la Chine en 2010. En fin , a lieu le premier tournoi féminin de l'euro, avec au compteur quatre équipes se disputant le trophée. Pour sa trentième édition, l'Euro Pacé accueille les Crazy Dunker, pour leur spectacle. L'équipe actuelle la plus titrée de ce tournoi, chez les garçons, est Vilnius (Lituanie) avec douze finales remportées dont la dernière en 2016. Chez les filles, Orly (France) et Logronoz (Espagne) sont à égalité avec deux titres chacune. Quelques grands joueurs ont disputé cet euro, tels que Thabo Sefolosha, qui a évolué sous les couleurs du canton de Vaud (Suisse) et qui évolue aujourd'hui à Atlanta en NBA, mais aussi Rodrigue Beaubois, qui a joué dans l'équipe de la Guadeloupe et qui a été champion de NBA en 2011 avec Dallas. Nicolas Batum, l'international français évoluant à Charlotte, a lui aussi participé à ce tournoi en 2001 avec la sélection de Calvados[60].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Chiffres clés - Logement en 2017 à Pacé » (consulté le ).
  2. « Chiffres clés - Logement en 2017 en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Populations 2021 : quel est le rang de votre commune dans le top/flop breton ? », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Pacé et Le Rheu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Rheu-inra » (commune du Le Rheu) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Le Rheu-inra » (commune du Le Rheu) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr
  19. Brigitte Saverat-Guillard, « Mais au fait c'était qui, ce Monsieur Étienne Pinault ? », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  20. a b et c Résultats concernant « Pacé » dans la base KerOfis
  21. (br) Théophile Jeusset, « Anoiou Lec'hiou Breiz-Uhel », SAV,‎ , p. 85 (lire en ligne)
  22. Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen-Âge à la Révolution", éditions Ouest-France Université, 1992, (ISBN 2-7373-1023-7).
  23. Jean Rohou, Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne), éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
  24. Elle remplace François André décédé en cours de mandat
  25. SYRENOR, sur ville-pace.fr (consulté le 26 octobre 2020)
  26. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  27. « Portraits de Pacéens célèbres : Patrice Dumaine de la Josserie », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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