Ozoir-la-Ferrière

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Ozoir-la-Ferrière
Ozoir-la-Ferrière
La mairie.
Blason de Ozoir-la-Ferrière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Communauté de communes Les Portes Briardes Entre Villes et Forêts
(siège)
Maire
Mandat
M. Jean François Oneto
2020-2026
Code postal 77330
Code commune 77350
Démographie
Gentilé Ozoiriens ou Ozophoriciens
Population
municipale
20 692 hab. (2021 en augmentation de 2,76 % par rapport à 2015)
Densité 1 328 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 41″ nord, 2° 40′ 48″ est
Altitude Min. 94 m
Max. 122 m
Superficie 15,58 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ozoir-la-Ferrière
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Ozoir-la-Ferrière
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Ozoir-la-Ferrière
Liens
Site web mairie-ozoir-la-ferriere.fr

Ozoir-la-Ferrière (prononcé [ɔ.ˈzwaʁ la fɛ.ˈʁjɛʁ]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ozoir-la-Ferrière est située à environ 31 km à l'est de Paris sur le plateau de la Brie.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Ozoir-la-Ferrière
Pontault-Combault
6,6 km
Roissy-en-Brie 3,55 km Pontcarré
4,9 km
Lésigny
4,56 km
Ozoir-la-Ferrière
Férolles-Attilly
4,61 km
Chevry-Cossigny 4,30 km Gretz-Armainvilliers
4,9 km

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le système hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 7,15 km[4].

Transports[modifier | modifier le code]

La ville est desservie par une gare de la ligne E du RER d'Île-de-France sur la branche E4 (direction Tournan ou Haussmann - Saint-Lazare).

La ville d'Ozoir-la-Ferrière est desservie par des lignes de bus de nombreux réseaux : Pays Briard, Marne-la-Vallée, Pays Briard, Sit'bus, navette électrique municipale OLFI et la nuit par Noctilien.

La RN 4 passe à Ozoir, en direction de Paris ou Nancy.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 707 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Ozoir-la-Ferrière comprend trois ZNIEFF de type 2[Note 1],[11],[Carte 1] :

  • les « Bois Notre-Dame, Grosbois et de la Grange » (3 410,1 ha), couvrant 15 communes dont 4 en Seine-et-Marne, 2 dans l'Essonne et 9 dans le Val-de-Marne[12] ;
  • la « forêt de la Léchelle et de Coubert » (2 069,22 ha), couvrant 9 communes du département[13] ;
  • les « forêts d'Armainvilliers et de Ferrières » (5 682,94 ha), couvrant 12 communes du département[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ozoir-la-Ferrière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[18] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 46 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[23].

Quartiers[modifier | modifier le code]

Les quartiers incluent ceux d'Anne Frank, Archevêché, la Gare, Belle-Croix, Armainvilliers, Brêche-aux-Loups, Vieux Village, Doutre, Résidence Vincennes, Clos de la Vigne, Poirier et Notre-Dame.

Occupation des sols simplifiée[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 59,03 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 7,61  % d'espaces ouverts artificialisés et 33,36 % d'espaces construits artificialisés[24].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 8 223 dont 65,9 % de maisons et 32,6 % d'appartements.

Parmi ces logements, 94,1 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants[Note 5].

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 68,3 % contre 30,2 % de locataires[25] dont, 12,8 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 1,5 % logés gratuitement.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Oratorium en 855, Horeor en 1166, Oroher en 1188, Oreor au XIIe siècle, Oreoir en 1216, Ourrouer en 1280, Ouzoir en 1312[26]

Le nom d'Ozoir provient du latin oratorium (oratoire)[26] par un phénomène de zêtacisme[27].

la-Ferrière : ce nom doit probablement son origine aux minerais de fer. Des fouilles archéologiques ont permis d'établir que l'immense forêt sur laquelle est située la commune abritait autrefois des forges de fer (des Ferrières).Imbert, évêque de Paris, parlait dans une charte de 1050, d’une église située « In Silva Ferrariensi » (« la forêt ferrière »)[28]. Les bûcherons se réunissaient là pour l’office du dimanche. Cette chapelle, érigée sous le vocable de Sant Pierre, marqua l’emplacement d’une localité qui prit le nom de Horeor. La déformation de l’appellation d’origine nous amène à l’orthographe actuelle d’Ozoir-la-Ferrière. De Horeor en 1166 on passe à Oroir la Ferrière en 1312. La prononciation brioise tendant à effacer le R au profit du Z. Il est noté dans une monographie consacrée à la commune écrite en 1889 par l’instituteur E. Millard : « On retrouve dans le voisinage de l’Église, en creusant le sol, une grande quantité de scories de fer ».

Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom d'Ozoir-la-Raison[29].

Histoire[modifier | modifier le code]

Dans le bois de Monthéty ou Monthély, (à l'époque sur le territoire de la paroisse de Lésigny), Maurice de Sully, évêque de Paris, créa en 1167 l’abbaye de Monthéty. Son existence fut éphémère : quelques décennies plus tard elle avait disparu ; ses terres et biens, ainsi que la gestion spirituelle et temporelle de la chapelle dédiée à la Vierge Marie revinrent à l’abbaye d’Hyverneau, ou d'Hiverneau, toute proche.

La poursuite d’un culte dans cette chapelle de Monthéty fit se créer peu à peu un pèlerinage. Plus tard, en raison du grand nombre de fidèles attirés sur les lieux, à la requête des religieux d'Hivernaux, abbaye voisine, aujourd'hui détruite, une foire s’installe en 1512[30]. Cette foire considérable de bestiaux, se tient le et dure deux jours. Elle durera jusqu’au XXe siècle, la foire aux bestiaux étant peu à peu complétée par une fête foraine et populaire. Objet d'un litige entre les communes de Lésigny et Ozoir-la-Ferrière, la gestion de la foire revint à cette dernière.

Au XXe siècle, la Monthéty était devenue une simple grande fête foraine mais fort réputée ; dans les années 1930, elle fut déplacée de l’autre côté de la RN 4 puis disparut une dizaine d'années après la Seconde Guerre mondiale.

« La Monthéty » subsiste dans la mémoire populaire, dans les écrits des historiens locaux. Le lieu, laissé à l'abandon, a été autrefois défiguré par une décharge, l'emplacement de l'ancien champ de foire est encore visible ainsi que l'ancienne route menant à Lésigny, bordée d'arbres centenaires.

En 1674, Ozoir-la-Ferrière compte parmi les terres et seigneuries réunies en un duché de Saint-Cloud.

La ville d’Ozoir-la-Ferrière, comme une bonne partie des communes situées à proximité des lignes de chemin de fer venant de Paris, a vu sa population considérablement augmenter depuis la fin de la Grande Guerre. Elle passe de 717 habitants en 1921 à 1 544 en 1936. Mais cette population s’installe essentiellement dans le lotissement de l’Archevêché, à proximité de la gare et donc éloigné du bourg rural d’origine. Créé par la Société Générale Foncière (SGF), il a rapidement été loti à partir de 1927. Une association syndicale s’est d’ailleurs constituée et devient rapidement un des syndicats de lotissement les mieux organisés du département avec conseillers à disposition des membres, journal interne, négociation de prix avec les entrepreneurs en bâtiment.

En 1982, la ville est le théâtre de meurtres : un pervers sexuel, Serge Leclerc, appelé « le monstre d'Ozoir-la-Ferrière » ou le « tueur au verrou » commet une série de meurtres[31].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1994 dans l'arrondissement de Torcy du département de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie de 1793 à 1975 du canton de Tournan-en-Brie, année où elle intègre le canton de Roissy-en-Brie[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton d'Ozoir-la-Ferrière

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription de Seine-et-Marne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Ozoir-la-Ferrière est le siège de la communauté de communes Les Portes Briardes Entre Villes et Forêts, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2010 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UMP-UDI du maire sortant Jean Francois Oneto remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 720 voix (61,41 %, 29 conseillers municipaux élus dont 15 communautaires), devançant respectivement les listes menées respectivement par[32] :
- Dominique Lebreton (DVD, 1 589 voix, 20,67 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Isabelle Cros (PS-PCF-EELV, 1 377 voix, 17,91 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 44,04 % des électeurs se sont abstenus. Le recours formé par Dominique Lebreton en raison de la diffusion tardive d'un tract par la liste de Jean Francois Oneto[33] est rejeté par le tribunal administratif de Melun en octobre 2014[34],[35].

Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste LR menée par le maire sortant Jean-François Oneto remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 2 397 voix (40,22 %, 25 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant de 106 voix la liste LREM/Agir menée par Jean-Pierre Bariant — qui bénéficiait de la fusion de la liste du premier tour menée par Joseph Garcia  — qui a obtenu 2 291 voix (38,44 %, 7 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), suivie par la liste DVC menée par Bruno Wittmayer (1 271 voix, 21,32 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires)[36],[37].

Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 58,03 % des électeurs se sont abstenus[37].

Jean-Pierre Bariant a contesté les résultats de l'élection. Le Tribunal administratif de Melun a rejeté ses arguments en mars 2021 et confirmé les résultats de juin 2020[38],[39].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1848 1865 Théodore Charles Guittard (1802-1865)   Instituteur
1865 1881 Louis Augustin Gérard   Marchand de bois
1881 1882 Pierre Auguste Henry    
1882 1884 Louis Augustin Gérard   Marchand de bois
1884 1887 Pierre Auguste Henry   Décédé en fonction
1887 1917 Eugène Alexis Arluison
(1845-1917)
  Décédé en fonction
1917 1940 Albert Euvrard
(1866-1950)
  Régisseur à la ferme d'Armainvilliers
1940 1945 Auguste Alphonse Hudier
(1881-1964)
   
1945 1947 Georges Cognet
(1883-1948)
SFIO Garçon de café puis voyageur-représentant
Conseiller général de Tournan-en-Brie (1945 → 1949)
octobre 1947 mai 1953 Robert Pouillez   Entrepreneur
mai 1953 mars 1977 Henri Beaudelet
(1911-1979)
SFIO puis PS Instituteur
Conseiller général de Tournan-en-Brie (1955 → 1961)
Maire de Roussac (1977 → 1979)
mars 1977 mars 1983 Jean-Yves Le Car PS Instituteur
mars 1983 juin 1995 Jacques Giraud[Note 7]
(1917-1999)
UDF Architecte à la Banque de France
juin 1995 mars 2001 Jacques Loyer PS Directeur commercial
mars 2001[40] En cours Jean-François Oneto[41]
(1950- )
DL puis
UMPLR
Chef d'entreprise
Conseiller général de Roissy-en-Brie (2011 → 2015)
Conseiller départemental d'Ozoir-la-Ferrière (2015 → )
Vice-président du conseil départemental de Seine-et-Marne (2015 → 2017[42])
Président de la CC Les Portes Briardes (2010 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[43]

Jumelages et parrainages[modifier | modifier le code]

La ville est jumelée à Swords (Drapeau de l'Irlande Irlande) depuis 1991 et à Esposende (Drapeau du Portugal Portugal) depuis 1997.

La commune parraine la ville de Rebkong (Drapeau du Tibet Tibet) depuis 2017.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Ozoiriens. Ils sont aussi encore appelés Ozophoriciens (rapport à Ozoir et à la Ferrière). Le nom d'origine est Ozophoriciens pour distinguer les habitants de ceux d'Ozoir-le-Breuil (Eure-et-Loir) et des communes de France nommées Ouzouer.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 20 692 habitants[Note 9], en augmentation de 2,76 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
576613661672644571583584608
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
623696709665652702724751843
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8018518137177211 0171 5441 5502 050
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 0264 73911 77813 71919 03120 70720 15220 12320 196
2021 - - - - - - - -
20 692--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

La densité de population d'Ozoir-la-Ferrière est de 1 328,1 hab./km2. Le nombre de logements d'Ozoir-la-Ferrière a été estimé à 7 815 en 2007. Ces logements d'Ozoir-la-Ferrière se composent de 7 299 résidences principales, 211 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 305 logements vacants[2].

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École Belle-Croix
  • École Sainte-Thérèse
  • Maternelle La Mare Detmond
  • École de la Brèche aux Loups
  • École Anne-Frank
  • École Gruet
  • École Plume Vert
  • Lemon École
  • Collège Marie-Laurencin
  • Collège Gérard-Philipe
  • Collège Sainte-Thérèse
  • Lycée professionnel Lino-Ventura
  • Lycée Sainte-Thérèse

La commune dispose également d'un conservatoire de musique situé dans la ferme Pereire : le conservatoire Maurice-Ravel.

Événements[modifier | modifier le code]

Gymnase de la Brèche-aux-Loups.

La commune d'Ozoir-la-Ferrière accueille plusieurs événements. Ils incluent notamment l'accueil de l'équipe du Brésil de football pour la Coupe du monde de football 1998, les Jeux Olympiques de Seine-et-Marne en , la brocante des particuliers chaque 1er mai (600 exposants), la fête des sports, la patinoire (place Arluison, mi-décembre → mi-janvier) et Ozoir les pieds dans le sable (juillet-août). Depuis 2015, c'est aussi à Ozoir-la-Ferrière qu'est organisé le Girl Ink Tattoo Show, première convention de tatoueuses en France[46].

Médias[modifier | modifier le code]

Actualités[modifier | modifier le code]

Une émission sur M6 intitulée Le chef contre-attaque a fait un reportage dans le collège Marie Laurencin mettant en scène les élèves d'une classe de 3e apprenant à cuisiner pour concocter un repas pour trois ministres[47].

Gaétan Zampa, célèbre parrain du milieu marseillais des années 1970, était très lié à une boite de nuit d'Ozoir-la-Ferrière lorsqu'il était installé en région parisienne au début des années 1980[48].

En 2016, la commune est au centre d'une affaire immobilière concernant l'attribution de permis de construire à la société France Pierre[49],[50].

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie de la commune est principalement rattachée à la zone industrielle et commerciale et au marché tenu chaque mercredi et samedi matin sur la place Horizon.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 42 886 , ce qui plaçait Ozoir-la-Ferrière au 1 352e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[51].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La ferme Pereire.
L'église Saints-Pierre-et-Paul - cloche de l'église sonnant la demie :

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

  • Mosquée d'Ozoir - ACCMO[52].
  • Église protestante évangélique.
  • Église Saints-Pierre-et-Paul, chapelle de la vierge (XIIIe – XIVe siècle).
  • Ancienne chapelle orthodoxe désaffectée (fondée par la communauté des Russes Blancs après 1917) puis transformée en maison d'habitation.

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Joseph Ange d'Hautpoul (1754-1807), général de division posséda le château de la Doutre.
  • Roger Nicolas (1919-1977), chansonnier humoriste français. Il a passé son enfance à Ozoir-la-Ferrière, son père en était le chef de gare. Il est enterré dans le cimetière d'Ozoir et son nom a été donné à la place devant la gare RER pour commémorer son souvenir[57].
  • Mano Solo (1963-2010), chanteur a grandi dans la ville[58].
  • Michel Jazy (1936), athlète y a habité.
  • Christian Ragot (1933), designer français y réside.
  • Wojtek Siudmak (1942), artiste peintre, citoyen d'honneur de la commune.
  • Thierry Frémont (1962), acteur y est né.
  • Xavier Dulong de Rosnay (1982), l'un des deux membres du groupe Justice (qui a par ailleurs étudié au collège Sainte-Thérèse) [réf. nécessaire].
  • Yvonne Schach-Duc, artiste, graveur, scientifique (1933-2009) qui a résidé dans la commune de 1969 à 1999.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes d'Ozoir-la-Ferrière

Les armes d'Ozoir-la-Ferrière peuvent se blasonner ainsi :
D'azur à trois fleurs de lis d'or

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Ozoir-la-Ferrière », p. 1311–1312
  • Construire la ville. L'urbanisme en Seine-et-Marne au XXe siècle, Archives départementales de Seine-et-Marne, coll. "Mémoire et Documents", 2007 (en vente aux Archives départementales)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  7. La Maison de la petite enfance de la commune porte le nom de ce maire
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Zones ZNIEFF d'Ozoir-la-Ferrière » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Le Ru de la Menagerie ».
  2. a et b « Ville d'Ozoir-la-Ferrière », sur Cartes France (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Plessis-les-Nonains (F4842000) ».
  4. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 29 octobre 2018
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  43. Jérôme Lemonnier, « Seine-et-Marne. Jean-François Oneto réélu maire d'Ozoir-la-Ferrière malgré un recours : Le 3 juillet, Jean-François Oneto a été intronisé à la suite de sa victoire lors du 2d  tour des élections municipales. Une installation boycottée par une partie de l'opposition », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après avoir remporté le second tour des élections municipales pour tout juste 106 d’écart, l’homme s’est vu décerner un quatrième mandat successif à la tête d’Ozoir-la-Ferrière par les nouveaux conseillers municipaux ».
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