Otto Freundlich

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Otto Freundlich, né le à Stolp, (Allemagne) et mort le au camp de concentration de Lublin-Majdanek, (Pologne), est un sculpteur et un peintre constructiviste juif-allemand de Poméranie.

Bronze coulé de la sculpture Ascension à Münster

Biographie

Otto Freundlich est né le 10 juillet 1878 à Stolp en Allemagne, aujourd'hui Słupsk en Pologne. A l'âge de 19 ans, il interrompt ses études pour suivre une formation commerciale à Hambourg avant de passer son baccalauréat à Bützow. Après l'obtention de celui-ci, il se consacre à des études d'Histoire de l’Art, de Philosophie et de Littérature à Berlin. Il avait d'abord commencé des études de dentiste en 1904 à Munich mais au bout d'un an, il renonça à satisfaire les exigences familiales pour se tourner vers la littérature. C’est le début de sa correspondance avec l’écrivain, éditeur et compositeur Herwarth Walden et avec le cercle de ce dernier, l’association Verein für Kunst. Il s’intéresse à la composition musicale et lit Théorie des sensations du son comme fondement physiologique pour la théorie de la musique (1863) d’Hermann von Helmholtz.

Entre juin et août 1905, il traverse les Alpes à pied pour se rendre à Florence où il demeure jusqu'en novembre de cette même année. En janvier 1906, il revient à Munich puis retourne à Florence en octobre où il séjourne jusqu'en janvier 1907. Là, il réalisera la sculpture Männluche Maske. Il rentre étudier à Berlin dans des écoles d'art privées avant d'aller faire un séjour à Paris en 1908 où il loue un atelier au Bateau-Lavoir. Picasso est son voisin d’atelier. Il se lie avec ce dernier ainsi qu'avec Braque, Apollinaire et les cercles de Montmartre. Puis, en juillet, il retourne à Munich avec l’idée de fonder une école d’art et publie des articles. En 1909, il fait son deuxième séjour à Paris à Montparnasse et à Montmartre où la galerie de Clovis Sagot lui organise une exposition. Enfin, il séjourne pour la première fois dans une colonie d’artistes à Fleury-en-Bière dans la forêt de Fontainebleau. En janvier 1910, Freundlich est à Berlin où il s’installe dans un atelier et devient membre de la Berliner Secession et de sa revue. À l’automne, il est de retour à Paris, rue des Abbesses, où il demeure principalement jusqu’au printemps 1914.

À l’occasion de sa participation à la Neue Sezession (Berlin) en 1911, Freundlich fait la connaissance de Karl Schmidt-Rottluff et se lie d’amitié avec l’historien Wilhelm Niemeyer avec lequel il correspond jusqu’en 1930. Il noue des contacts avec l’historienne d’art de Hambourg, Rosa Schapire, et le collectionneur Josef Feinhals de Cologne qui, comme Niemeyer, compte parmi ses premiers collectionneurs. Il réalise à cette époque ses premières œuvres non figuratives. Le peintre et écrivain Hans Richter écrit : « Il a été le tout premier peintre et sculpteur abstrait allemand qui réalisait, déjà avant 1912, année où je l’ai rencontré, ce qui n’était pas figuratif avec des proportions démesurées ou au contraire en feuillets minutieusement calligraphiés… ». À Fleury-en-Bière, il se lie avec le couple d’artistes néerlandais Otto et Adya van Rees. Cette dernière réalise des tapisseries à partir de compositions de Freundlich. L’été de l'année suivante, il participe avec des sculptures et une peinture à l’exposition la Sonderbundausstellung que Niemeyer a contribué à réunir à Cologne. Il montre sa grande composition abstraite[1] à Amsterdam dans le cadre d’une exposition organisée par Conrad Kikkert. Ce dernier vient de réunir autour de lui, à Paris, un groupe d’artistes Freundlich, Piet Mondrian, Petrus Alma, Otto van Rees et Jan F. van Deene. Durant l’été, il fait la connaissance de Brancusi, Modigliani et Amadeo de Souza Cardoso. En novembre, il commence à travailler à sa sculpture Der neue Mensch[2] qui sera reçue en donation en 1930 par le Museum für Kunst und Gewerbe de Hambourg de la collectionneuse Olga Solmitz.

En 1913, Guillaume Apollinaire écrit pour la revue Der Sturm en février, son article « La peinture moderne » dans lequel il cite Freundlich parmi les « peintres allemands les plus intéressants ». En mars, il s’installe dans le quartier de Montparnasse. Deux tapisseries réalisées par Adya van Rees à partir de ses compositions sont exposées dans le cadre du premier Salon d’automne de Berlin (Erster Deutscher Herbstsalon) qui se tient à la galerie Der Sturm d’Herwarth Walden. De mars à juillet 1914, il séjourne dans l’atelier de restauration de la tour nord de la cathédrale de Chartres. Cette expérience sera essentielle pour la naissance de son esthétique. Il écrira à Schmidt-Rottluff : « J’ai été pendant cinq mois prisonnier du monde à Chartres et j’en suis ressorti marqué à toujours… ». Tandis qu’à son ami Souza Cardoso, à qui il adresse plusieurs cartes postales, il évoque le principe créatif fondamental, à ses yeux, de « déconstruction ». Début août, au début de la guerre, il rentre en Allemagne.

Il passe la guerre dans les services de santé, publie de nombreux articles, se lie d’amitié avec Raoul Hausmann, Hannah Höch et les cercles dadaïstes de Berlin. Il change souvent d’adresse. Il peint, dessine et réalise ses premières gravures[3]. Il s’intéresse à l’art du vitrail et à l’art monumental. En 1916, il épouse la pianiste Dore Leeser avec qui il aura un fils, Berthold qui décédera en février 1922. Il participe avec des gravures et des textes à la revue Die Aktion. Il fait partie du comité artistique consultatif du Arbeitsrat für Kunst et participe à la fondation du Novembergruppe. En février 1918, il divorce. Juste après la guerre, il fait paraître dans Die Aktion et Der Einzige une publicité pour son école d’art à Berlin. Sa mosaïque Die Geburt des Menschen[4], commande de Josef Feinhals, est exposée à la galerie Fritz Gurlitt de Berlin et à l’exposition de novembre du Kölner Kunstverein. Il organise avec Max Ernst et Johannes Baargeld la première exposition dadaïste de Cologne et participe aux revues dadaïstes ou expressionnistes Bulletin D, Der Ventilator, Die Erde, Das Tribunal, Der Storm. Il réalise les dessins Die Zeichen qui seront publiés en album à Cologne l’année suivante[5].

Au début des années 20, Walter Gropius tente sans succès de lui obtenir un poste de professeur au Bauhaus. Avec Otto Dix, Raoul Hausmann, Hannah Höch et d’autres, il critique l’évolution du Novembergruppe. De janvier 1921 à fin 1922, il réside principalement à Berlin. Il participe à la Grosse Berliner Kunstausstellung dans la section Novembergruppe. Il réalise une sculpture pour le caveau de son collectionneur et mécène berlinois, Julius Wissinger[6]. Dans le même temps, Freundlich adhère à Berlin au groupe d’artistes anarchistes Kommune (Raoul Hausmann, Hedwig Hausmann, Tristan Rémy, Ludwig Hilbersheimer, Margaret et Stanislas Kubicki) avec qui il participe à l’Internationaler Kongress fortschrittlicher Künstler à Düsseldorf puis à l’Internationale Ausstellung revolutionärer Künstler organisée par l’Arbeiter-Kunst-Ausstellung à Berlin. En juin 1923, il se marie une seconde fois. L'année suivante,il rend visite au conservateur du Museum für Kunst und Gewerbe de Hambourg. En août, il retourne brièvement à Paris et participe au Salon des indépendants. Il réalise un grand vitrail qui sera exposé à Berlin en septembre de la même année. En février ou mars 1925, il est de retour à Paris où il s’installe 7 rue Belloni puis rue Bonaparte. Il assiste à la Sorbonne aux conférences de l’architecte viennois Adolf Loos. En juin, il rend visite au créateur de films abstraits Viking Eggeling quelques semaines avant la disparition de ce dernier.

Max Sauerlandt, directeur du Museum für Kunst und Gewerbe de Hambourg s’engage à lui acheter le vitrail fabriqué pour le collectionneur Johannes Bredt de Münster en 1926. Il fait la connaissance de Hedwig Muschg qui le soutiendra jusqu’à sa mort. En décembre, il se rend à Chartres, en compagnie des frères Bram (1895-1981) et Geer van Velde. En avril et en juillet 1927, il se rend à Berlin. Freundlich réalise Fragments de figure à l’ensemble des plans, (Ill.p. 22) œuvre qui préfigure partiellement la syntaxe de ses œuvres des années 1930. En mai 1928, il commence sa sculpture monumentale, Ascension, qu’il termine l’été 1929 et montre à l’exposition Abstrakte Kunst und Surrealismus au Kunsthaus de Zurich (pp. 32 et 33).

En 1930, il publie dans A bis Z son essai, hommage à Wilhelm Niemeyer. Il participe à l’exposition Cercle et Carré, Galerie 23 (Paris). Sa sculpture Der neue Mensch entre par donation dans les collections du Museum für Kunst und Gewerbe de Hambourg. L’été, il séjourne pendant plusieurs mois à Auvers avec le couple van Doesburg et y réalise notamment une grande composition aujourd’hui dans la collection du musée de Pontoise (p. 62). Il s’adresse à Paul Klee avec l’espoir d’obtenir un poste au Bauhaus, probablement sur les conseils de Jeanne Kosnick-Kloss qui devient, à cette époque, sa compagne. Il écrit un texte à l’occasion des 40 ans de la disparition de Van Gogh (Uli Bohnen, p. 165-166). Peu après, il devient membre du Salon des indépendants et membre du Comité directeur d’Abstraction-Création. C'est aussi l'année de sa deuxième exposition personnelle à la galerie Becker und Newman à Cologne. Il écrit notamment un texte pour les 50 ans de Picasso (Ibid. p. 178 et s.). En 1933, Freundlich réalise sa deuxième sculpture monumentale (pp. 34 et 35) et peint la composition Mon ciel est rouge qui se trouve maintenant dans les collections du musée national d’Art moderne de Paris (p. 70). Avec Jeanne Kosnick-Kloss, il devient membre de l’Association des Ecrivains et Artistes révolutionnaires (AEAR) proche du parti communiste, probablement à l’invitation de son ami Tristan Rémy. Le 11 avril, le Bauhaus est fermé par les nazis.

En 1934, Abstraction-Création organise une exposition spéciale pour lui et Hans Herni, mais Freundlich quitte cette association en novembre. Il participe aux Salon des Indépendants. Il tente d’obtenir la nationalité française avec le soutien notamment de Georges Braque mais ne peut réunir la somme nécessaire. L'année suivante Freundlich participe au Salon de l’Art mural et au Salon des Indépendants. Il réalise la grande gouache Hommage aux peuples de couleur aujourd’hui dans les collections du musée national d’Art moderne de Paris (p. 75). En 1936, il fonde son académie privée Le Mur et écrit Sculptures-Montagnes qui préfigure son dernier grand projet de sculpture architecturale, Le Phare des sept arts (p. 20). Il échange des œuvres avec Kurt Schwitters.En 1937, sa sculpture Der neue Mensch, acquise en 1930 par le musée de Hambourg, est reproduite par les nazis sur la couverture du catalogue de l’exposition itinérante Entartete « Kunst » (p. 114). Quatorze œuvres de Freundlich sont saisies dans des musées allemands et détruites. Pendant ce temps, Freundlich participe à de très nombreuses expositions : Konstruktivisten à Bâle, Xe Salon des artistes indépendants à Bordeaux, Unity of Artists à Chicago, Democracy and Cultural Development à Londres, au Congrès international de l’art indépendant à l’Exposition internationale de Paris… Le photographe Willy Maywald organise dans son studio à Paris une exposition d’œuvres de Jeanne Kosnick-Kloss et Otto Freundlich (p. 116). Il fait la connaissance de Gaston Chaissac qu’il va encourager à peindre. Peu après, il réalise la mosaïque Hommage aux peuples de couleur sous la forme d’un triptyque (p. 74). Willem Sandberg, futur directeur du Stedelijk Museum d’Amsterdam, qui prépare une exposition consacrée à l’art abstrait, lui rend visite. Pour son soixantième anniversaire, la galerie Jeanne Bucher-Myrbor organise une exposition de ses œuvres et de nombreux artistes signent un appel pour le soutenir, parmi lesquels : J. Adler, H. Arp, G. Braque, J. Cassou, A. Derain, R. et S. Delaunay, A. Gleizes, W. Gropius, F. Léger, Max Jacob, W. Kandinsky, J. Lipchitz, P. Picasso, S. Tauber-Arp, Max Ernst… Son hommage aux peuples de couleur rentrera à la suite d’une souscription dans les collections du musée national d’Art moderne de Paris (p. 75). Il participe à la première exposition des Réalités Nouvelles à la galerie Charpentier (Paris). La galerie René Breteau lui consacre une exposition individuelle. À partir de septembre, avec le début de la guerre, il est interné comme sujet allemand et transféré de camp en camp. Hedwig Muschg lui propose d’émigrer en Suisse mais il préfère rester en France.

Relâché en février 1940, il rentre à Paris mais est de nouveau interné vers la mi-mai. Libéré le 20 juin, il se réfugie avec Jeanne Kosnick-Kloss à Saint-Paul-de-Fenouillet dans les Pyrénées-Orientales. Il commence la rédaction d’Ideen und Bilder (pp. 39/61) sur lequel il travaillera jusqu’en 1942. Les tentatives pour permettre à Freundlich de quitter la France pour les États-Unis échouent. Il écrit aussi sa biographie et refait de mémoire des œuvres anciennes perdues ou détruites. En 1942, il est caché par une famille de paysans à Saint-Martin-de-Fenouillet mais il est dénoncé et arrêté le 23 février 1943. Emmené au camp de Gurs dans les Pyrénées-Atlantiques puis au camp de regroupement de Drancy. Déporté le 4 mars, il disparaît, à son arrivée le 9 mars en Pologne, au camp d’extermination de Sobibor (Lublin-Maïdanek).

Bibliographie

Expositions personnelles (sélection)

—1924 Berlin, Graphisches Kabinett Nierendorf (avec Sandor Bartnyk).

--1925 Paris, atelier d’Otto Freundlich, 7, rue Belloni (Paris XVe).

--1928 Cologne, galerie Dr. Becker und Newman.

--1931 Cologne, galerie Dr. Becker und Newman.

--1937 Paris, studio Maywald (avec Jeanne Kosnick-Kloss).

--1938 Paris, galerie Jeanne Bucher-Myrbor (à l’occasion de son 60e anniversaire).

--1939 Paris, galerie René Breteau.

--1952 Paris, galerie Colette Allendy.

--1954 Paris, galerie Rive droite. Catalogue : texte de René Massat.

--1958 Paris, galerie Saint-Germain, rétrospective pour son 80e anniversaire (avec Jeanne Kosnick-Kloss).

--1960 Cologne, Wallraf-Richartz-Museum. Catalogue : texte de Günter Aust. --1962 Paris, galerie Claude Bernard. Deux sculptures monumentales. Catalogue : textes de René Drouin et Otto Freundlich.

--1968 Paris, Goethe-Institut (avec Jeanne Kosnick-Kloss).

--1969 Pontoise, musée Tavet-Delacour, La donation Freundlich (Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss).

--1978 Jérusalem, Israel Museum, Hommage à Otto Freundlich. Catalogue : textes de Yona Fischer, entretien entre Edda Maillet, René Drouin et Paul Kaniel, écrits et correspondance d’Otto Freundlich.

--1979 Bonn, Rheinisches Landesmuseum ; Braunschweig, Kunstverein ; Berlin, Berliner Kunstverein, rétrospective. Catalogue raisonné sous la direction de Joachim Heusinger von Waldegg.

--1982 Pontoise, musée Tavet-Delacour, Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss, œuvres retrouvées.

--1982 Münster, Westfalisches Landesmuseum für Kunst und Kultur Geschichte, Otto Freundlich, Leben und Werk (à l’occasion de l’achat par la ville de la sculpture Ascension).

--1985 Bruxelles, Goethe-Institut, La Donation Freundlich au musée de Pontoise.

--1985 Böblingen, galerie municipale Contact, La Donation Freundlich au musée de Pontoise.

--1988 Rochechouart, musée départemental d’Art contemporain. Catalogue : textes d’Alain Bonfand, Christophe Duvivier, Edda Maillet, Jérôme Serri, Guy Tosatto, éditions La Différence.

--1990 Zurich, galerie et éditions István Schlégl.

--1991 Hambourg, Hamburger Kunsthalle, Otto Freundlich zum Gedächtnis.

--1993 Pontoise, musée Tavet-Delacour, Otto Freundlich et ses amis. Catalogue : textes de Jérôme Serri, Christophe Duvivier (50e anniversaire de sa disparition).

--1994 Regensburg, Museum Ostdeutsche Galerie ; Osnabrück, Kunsthalle Dominikanerkirche, Otto Freundlich, ein Wegbereiter der abstrakten Kunst. Catalogue : textes d’Uli Bohnen, Suzanne Deicher, Lorenz Dittmann, Christophe Duvivier, Erich Franz, Joachim Heusinger von Waldegg, Gerhard Leistner, Karena Lügte, Thorsten Rodiek, Rita Wildegans.

--2001 Münster, Westfälischen Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte ; Vaduz, Kunstmuseum Liechtenstein, Otto Freundlich – Kräfte der Farbe. Catalogue : textes de Nicola Assmann, Erich Franz, Joachim Heusinger von Waldegg, Friedmann Malsch.

--2005 Kaiserslautern, Museum Pfalzgalerie (avec Martin Noël). Catalogue : textes de Brita E. Buhlmann, Heinz Höfchen, Joachim Heusinger von Waldegg (“Ansichtssache : Präsentations und Standortprobleme einiger Plastiken Otto Freundlichs”), écrits d’Otto Freundlich.

--2007 Bonn, August Macke Haus, Otto Freundlich und die rheinische Kunstszene. Catalogue : préface de Klara Drenker-Nagels ; textes de Joachim Heusinger von Waldegg ; lettres d’Otto Freundlich à Herwarth Walden, Wilhelm Niemeyer, Friedja Schugt-Maus, Sella Hasse.

--2007 Munich, Pinakothek der Moderne in München, Otto Freundlich – Bilder einer sozialen Utopie.

--2008 Slupsk, Muzeum Pomorza Oerodkowego W S£upsku, Otto Freundlich – 1878-1943 – Artysta ze Słupska. Catalogue : textes de Christophe Duvivier, Joachim Heusinger von Waldegg. (S£upsk, autrefois Stolp, ville natale d’Otto Freundlich).

--2009 Pontoise, Musée Tavet-Delacour, Otto Freundlich (1878-1943) – Rétrospective. Catalogue aux éditions Somogy : textes de Christophe Duvivier, Joachim Heusinger von Waldegg.

Catalogue raisonné [Wvz.]

Heusinger von Waldegg (Joachim), catalogue raisonné publié à l’occasion des expositions rétrospectives de Bonn, Braunschweig et Berlin, 1979.

Écrits d’Otto Freundlich

Aust (Günter), Otto Freundlich 1878-1943 – Aus Briefen und Aufsätzen, galerie der Spiegel, Cologne, 1958.

Bohnen (Uli), Otto Freundlich, Schriften, 1982.

Monographies (sélection)

Aust (Günter), Otto Freundlich 1878-1943, Dumont-Schauberg, Cologne, 1960.

Deicher (Suzanne), Abstraktion und Begehren. Otto Freundlichs Konstruktion eines Umbewußten der Kunst, in Die weibliche und die männliche Linie. Das imaginäre Geschlecht der moderner Kunst von Klimt bis Mondrian, 1993.

Heusinger von Waldegg (Joachim), Otto Freundlich, Ascension – Anweisung zur Utopie, Fischer Kunststück, Frankfurt/M, 1987.

Heusinger von Waldegg (Joachim), Otto Freundlich, Mon ciel est rouge, 1933. Zum Realitätscharakter ungegenständlicher Malerei, in Pantheon XLVI, 1988.

Heusinger von Waldegg (Joachim), Otto Freundlichs Modell eines “Leuchtturm der sieben Künste”. Ein utopisches Denkmal in : Mythen – Symbole – Metamorphosen in der Kunst seit 1800. Festschrift für Christa Lichtenstern zum 60. Geburtstag, Hrsg. Helga und J. Adolf Schmoll gen. Eisenwerth und Regina Maria Hillert, 2004.

Heusinger von Waldegg (Joachim), Otto Freundlich – Leuchtturm der sieben Künste – Ein utopisches Denkmal ; Otto Freundlich – Le Phare des sept arts. Un monument utopique, publié en allemand, français et polonais avec une préface de Cornelieke Lagerwaard par le Stadtmuseum St. Wendel et l’Association Strasse des Friedens Strasse der Skulpturen in Europa – Otto Freundlich Gesellschaft e.V, St. Wendel, à l’occasion de l’exposition itinérante présentée par le Stadtmuseum St. Wendel, le centre culturel de Rossignol-Tintigny et le Centre mondial de la paix de Verdun, 2007.

Lügte (Karena), « In der Malerei wird die Materie zum Geist, Otto Freundlich zwischen Jugendstil, Expressionismus und Konstruktivismus », 1997.

Mettay (Joël), Le Pas perdu – à la recherche d’Otto Freundlich, éditions L’Aphélie, 1993 (traduction en allemand sous le titre Die verlorene Spur – Auf der Suche nach Otto Freundlich, 2005).

Mettay (Joël) et Maillet (Edda), Otto Freundlich et la France – un amour trahi, éditions Mare Nostrum, 2004.

Notes et références

  1. p.13
  2. p.114
  3. p. 13 et 43
  4. Illustration p. 15
  5. p. 45
  6. p. 115

Articles annexes

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