Oskar Gröning

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Oskar Gröning (né en 1921) fut un SS-Untercharführer (sergent) allemand au camp de concentration d’Auschwitz.

Né en Basse-Saxe, il perdit sa mère alors qu’il était âgé de quatre ans. Il reçut de son père, un ouvrier qualifié du textile, une éducation stricte. Durant sa jeunesse, il fit partie de divers mouvements de jeunesse nationalistes, y compris la Hitlerjugend, à laquelle il s’affilia en 1933 lors de l’accession des nazis au pouvoir, car il était convaincu que le nazisme était avantageux pour l’Allemagne. Après ses études, il obtint un travail comme employé de banque stagiaire, mais enthousiasmé par les succès militaires de l’Allemagne en Pologne et en France, il entra à la Waffen-SS. Son rôle dans l’administration des salaires lui permettait d’accéder tant aux aspects administratif que militaire qu’il voulait obtenir de son travail, mais en 1942, les SS ordonnèrent que les emplois de bureau soient réservés aux vétérans blessés et que des tâches plus stimulantes soient accordées aux personnes valides employées à des tâches administratives.

Sa carrière dans la SS atteignit ainsi son point d’orgue : son affectation à Auschwitz. Ses responsabilités y comprenaient le triage et le comptage de l’argent volé aux prisonniers exterminés ainsi que la garde des autres prisonniers internés dans le camp avant qu’ils ne soient dépouillés de leurs biens. Au cours de son séjour au camp il fut le témoin de l’intégralité du processus d’extermination mis en place par les nazis. Après avoir été transféré du camp vers une unité d’active en 1944, il fut capturé par les troupes britanniques le 10 juin 1945 lorsque son unité se rendit. Après avoir été temporairement détenu dans un ancien camp de concentration, il fut transféré en 1946 en Angleterre en tant que travailleur forcé. Il retourna ensuite en Allemagne pour y vivre une vie relativement normale, préférant passer sous silence son passé à Auschwitz. Il se décida toutefois à en faire publiquement état lorsqu’il fut mis au courant de l’existence du négationnisme. Depuis lors il a ouvertement critiqué ceux qui nient les événements dont il fut le témoin.

Jeunesse

Gröning naquit en Basse-Saxe et était le fils d’un ouvrier textile qualifié qui faisait montre d’un conservatisme strict[1]. Sa mère décéda alors qu’il était âgé de quatre ans[2]. Son père, fièrement nationaliste, se joignit au Stahlhelm après la défaite de l’Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale et le dépit qu’il éprouvait face à la façon dont était traité son pays à la suite du traité de Versailles s’accrut lorsque son entreprise textile tomba en faillite en 1929 en raison d’un capital insuffisant[1].

Gröning était fasciné par les uniformes militaires et un des premiers souvenirs dont il se rappelle et la contemplation de photographies de son grand-père sur son cheval et jouant de la trompette alors qu’il servait dans un régiment d’élite du Duché de Brunswick[1].

Enfance

Selon Gröning son enfance fut marquée par la discipline, l’obéissance et l’autorité[1]. Il s’affilia au Scharnhorst, l’organisation de jeunesse du Stahlhelm en 1930 et, par la suite, la Hitlerjugend une fois que Hitler fut arrivé au pouvoir en 1933[3]. Influencé par les valeurs familiales il pensait que le nazisme était avantageux pour l’Allemagne et croyait que les nazis « étaient les personnes qui voulaient le meilleur pour l’Allemagne et faisaient quelque chose pour y arriver »[4]. Il participa à l’autodafé de livres écrits par des Juifs et par d’autres auteurs considérés comme dégénérés par les nazis en pensant qu’il aidait l’Allemagne à se libérer d’une culture étrangère et considérait que le national socialisme avait un effet positif sur l’économie, notamment en réduisant le chômage[4].

Après l’école

Gröning quitta l’école avec d’excellentes notes et commença un stage d’employé de banque alors qu’il était âgé de dix-sept ans. Toutefois la guerre fut déclarée peu après qu’il a été engagé et huit des trente employés furent mobilisés dans la Wehrmacht[4] Ceci permit aux autres stagiaires d’entamer très rapidement une carrière bancaire mais, nonobstant ces opportunités, Gröning et ses collègues, enthousiasmés par les victoires rapides de l’Allemagne en France et en Pologne souhaitèrent s’engager[4].

Carrière dans la SS

Gröning souhaitait s’engager dans une unité militaire d’élite et jeta son dévolu sur la SS[5]. À l’insu de son père il s’engagea au sein de la SS dans un hôtel où les SS recrutaient. Selon Gröning son père fut désappointé d’apprendre son engagement lorsqu’il revint à la maison[6].

Oskar Gröning se décrit lui-même comme un « bureaucrate » et se satisfaisait de son rôle de salarié dans l’administration SS, qui lui garantissait à la fois les aspects militaire et administratif qu’il attendait d’une carrière[6].

Auschwitz

Arrivée

Gröning travailla comme comptable pendant un an jusqu’en 1942. À cette date la SS décida que les emplois administratifs devaient être réservés aux vétérans blessés et que les membres aptes au service exerçant des emplois de bureau devaient se voir attribuer des tâches plus stimulantes[6]. Gröning et environ 22 de ses collègues partirent à Berlin où ils firent rapport à l’un des bureaux économiques de la SS[6]. Plusieurs officiers SS de haut rang leur firent un exposé au cours duquel leur fut rappelé le serment de loyauté qu’ils avaient prêté et où il leur fut dit qu’ils pourraient le matérialiser en effectuant une tâche difficile[6]. Cette tâche était couverte par le sceau du secret et tant Gröning que ses camarades eurent à signer une déclaration selon laquelle ils n’en révéleraient rien à leurs familles et amis ou aux autres hommes de leurs unités[6]. Cela fait, ils furent séparés en petits groupes et emmenés vers différentes gares de chemin de fer où ils embarquèrent à bord d’un train en direction de Katowice avec l’ordre de se présenter au commandant d’Auschwitz, un endroit dont Gröning n’avait jamais entendu parler auparavant[6].

À leur arrivée au camp on leur alloua des couchettes provisoires dans les baraques réservées aux SS et ils furent chaleureusement accueillis par leurs camarades qui leur procurèrent de quoi manger[7]. Rees fut surpris de l’abondance de la nourriture disponible en plus des rations habituellement dévolues aux SS et son groupe s’enquit de savoir quel genre d’endroit était Auschwitz[7]. Il leur fut toutefois répondu qu’ils devaient le découvrir par eux-mêmes car Auschwitz était un camp de concentration d’un type spécial. Sur ces entrefaites, quelqu’un entra dans le baraquement et cria "Transpor!", ce qui amena trois ou quatre hommes à quitter la pièce[7].

Le jour suivant, Gröning et les autres arrivés firent rapport au bâtiment central de l’administration SS, où ils furent interrogés sur leur formation avant la guerre[7]. Un des officiers déclara que les compétences de Gröning en matière bancaire seraient utiles en l’emmena vers des baraquements où était conservé l’argent des détenus[7]. Gröning raconte qu’on lui expliqua que lorsque les prisonniers étaient enregistrés à leur arrivée au camp, leur argent était déposé à cet endroit et leur était restitué lorsqu’ils quittaient le camp[7].

Toutefois, il devint clair qu’Auschwitz n’était pas seulement un camp d’internement normal où les SS recevaient des rations supérieures à la moyenne, mais aussi qu’il était utilisé pour une fonction additionnelle[7]. Ainsi Gröning appris que l’argent subtilisé aux Juifs ne leur était en fait pas restitué[7]. Lorsqu’il chercha à obtenir davantage d’informations, ses collègues lui confirmèrent que les Juifs étaient exterminés, et que c’était en effet le cas pour ceux faisant partie du transport arrivé la nuit précédente[7].

Tâches

Les responsabilités de Gröning incluaient le tri et le comptage de la multitude de devises prises aux déportés arrivés au camp et leur expédition à Berlin, ainsi qu’à assister à la sélection – non en vue de décider qui serait tué, mais pour garder les possessions des arrivants jusqu’à ce qu’elles soient triées[8]. Il déclara avoir été surpris d’apprendre l’existence du processus d’extermination[9], mais plus tard accepta sa participation à celui-ci, déclarant que son travail devint une "routine" après quelques mois[8].

Néanmoins, son travail bureaucratique ne put lui permettre d’ignorer entièrement les actes relatifs au processus d’extermination: dès son premier jour au camp, Gröning vit que des enfants cachés dans le train ainsi que ceux, incapables de marcher, qui restaient au milieu des débris et des déchets après la sélection furent abattus[10]. Gröning entendit et vit également d'autre choses : « … un bébé pleurait. L’enfant gisait sur la rampe, emmailloté dans des vêtements. Une mère l’avait abandonné, peut-être parce qu’elle savait que les femmes accompagnées d’enfants étaient envoyées immédiatement à la chambre à gaz. Je vis un autre soldat SS attraper le bébé par les jambes. Les pleurs l’avaient énervé. Il frappa la tête du bébé contre le flanc d’acier d’un camion jusqu’à ce que le silence se fit »[2].

Une photo aérienne de Birkenau montre un convoi arrivé récemment sur la voie qui se terminait dans le camp, construite en mai 1944. Le processus de sélection est terminé et les personnes destinées à être gazées sont conduites au Crematorium II, comme le montrent les portes ouvertes dans l'enceinte du complexe.

Après avoir été témoin de cela, Gröning alla trouver son supérieur pour lui expliquer qu’il ne se sentait plus capable de travailler à Auschwitz, déclarant que si l’extermination des Juifs était nécessaire, « alors il fallait du moins que cela se fasse dans un certain cadre » [10]. L’officier refusa la requête[10].

Une nuit, vers la fin de 1942, Gröning et ses camarades de baraque dans le camp SS à la lisière de Birkenau furent réveillés par une alarme[11]. On leur expliqua qu’un certain nombres de Juifs qu’on amenait à la chambre à gaz s’étaient échappés et se cachaient dans les bois. On leur ordonna de prendre des armes et de fouiller les bois[12]. Lorsque son groupe arriva à la zone d’extermination du camp, ils virent une ferme en face de laquelle se trouvaient des SS ainsi que les corps de sept ou huit prisonniers qui avaient été abattus après avoir été pris[12]. Les SS dirent à Gröning et ses camarades qu’ils pouvaient rentrer chez eux mais ils décidèrent de rester, choisissant au contraire de rester dans l’ombre des arbres.

Ils purent alors observer un SS revêtir un masque à gaz et vider un seau de Zyklon B dans une ouverture du mur de la ferme. Gröning raconte que le bruissement provenant de l’intérieur « tourna aux hurlements » pendant une minute, puis le silence se fit[12]. Plus tard, un de ses compagnons lui montra les corps incinérés dans un puits, où un kapo lui expliqua les détails de l’incinération, comme par exemple le fait que les gaz qui se développaient dans le corps semblaient faire se mouvoir les cadavres[12].

La tranquillité relative que son travail procurait à Gröning s’en trouva une nouvelle fois rompue et une fois de plus il se plaignit à son chef[13]. Ce dernier, un Untersturmführer SS l’écouta, puis lui rappela le devoir que lui-même et ses camarades avaient accepté. Il retourna ainsi à son travail en veillant toutefois à organiser sa vie à Auschwitz de telle façon qu’il n’aurait pas à être confronté aux aspects les plus désagréables du camp[14].

Après Auschwitz

Angleterre

Le demande de Gröning d’être transféré à une unité combattante finit par aboutir et en 1944 il fut incorporé en Ardenne à une unité SS combattante[15]. Il y fut blessé et envoyé dans un hôpital de campagne avant de rejoindre son unité, qui allait finalement se rendre aux Britanniques le 10 juin 1945[15].

Il se rendit compte que déclarer « son implication dans le camp de concentration d’Auschwitz aurait été une réponse négative » et ainsi s’efforça de ne pas attirer l’attention sur ce fait. Sur le formulaire qui lui avait été remis par les Britanniques, il écrivit qu’il avait travaillé pour le SS-Wirtsshafts-Verwaltungshauptamt[15]. Il le fit parce que « le vainqueur a toujours raison » et parce que se produisirent à Auschwitz des choses qui « n’étaient pas toujours conformes aux droits de l’homme »[15].

Gröning et ses collègues furent emprisonnés dans un ancien camp de concentration nazi[15]. Il fut par la suite envoyé en tant que travailleur forcé en Angleterre où il bénéficia d’une « vie très confortable »[15]. Il bénéficia d’une bonne nourriture et gagna de l’argent, voyageant à travers les Middlands et l’Écosse où il donna durant quatre mois des concerts, chantant des hymnes allemands et des chansons populaires anglaises à des audiences britanniques reconnaissantes[16]

Retour en Allemagne

Gröning fut relâché et retourna en Allemagne en 1947[16] ou 1948[2]. Après avoir retrouvé sa femme il lui dit: « Fais nous à tous deux une faveur : ne pose pas de questions »[2]. Il lui fut impossible de recouvrer son travail à la banque en raison de son passé dans la SS, de sorte qu’il obtint un travail dans une fabrique de verre, où il allait accéder à un poste de responsabilités[16]. Il devint chef du personnel et fut nommé juge honoraire pour des affaires du tribunal du travail[17].

Après son retour en Allemagne, Gröning vécut avec ses beaux-parents[2]. Lors d’un repas, ils firent « une remarque stupide à propos d’Auschwitz », impliquant qu’il soit un « meurtrier réel ou possible », ce qui, selon les dires de Gröning, le fit exploser ; frappant la table du poing il s’écria : « ce mot et ce lien ne doivent plus jamais être mentionnés en ma présence sans quoi je m’en irai »[15]. Selon Gröning, cette exigence fut respectée[15].

Vues sur le négationnisme de la shoah

Gröning mena une vie normale et bourgeoise après la guerre. Collectionneur de timbres assidu, un jour qu’il assistait à la réunion annuelle de son cercle philatéliste, plus de quarante ans après la guerre, il engagea une conversation sur la politique avec son voisin[18]. Ce dernier lui déclara qu’il était « terrible » que la négation de l’holocauste soit illégale en Allemagne et se mit à expliquer à Gröning comment il était impossible de brûler autant de corps et que les quantités de gaz qui étaient supposées avoir été utilisées auraient dû tuer tout organisme vivant dans le voisinage[18].

Gröning ne rétorqua rien[Quand ?] à ces déclarations[18], se bornant à répondre « je connais un peu plus de choses à ce sujet, nous devrions en discuter à l’occasion »[2]. Son interlocuteur lui recommanda un pamphlet rédigé par le négationniste Thies Christophersen[2]. Gröning en obtint une copie et l’envoya par la poste à Christopersen, après y avoir inclus son propre commentaire, qui comprenait ces mots :

« J’ai tout vu, les chambres à gaz, les crémations, le processus de sélection. Un million et demi de Juifs ont été assassinés à Auschwitz. J’y étais »[2].

Gröning commença alors à recevoir des appels téléphoniques d’étrangers qui essaient de lui expliquer qu’Auschwitz n’était pas réellement un endroit où on exterminait des êtres humains dans des chambres à gaz[18].

Il devint évident que ses commentaires condamnant le négationnisme de la Shoah avaient été imprimés dans une revue néo-nazie et que la plupart des appels et lettres anonymes émanaient de « gens qui essaient de prouver que j’avais vu de mes propres yeux, que j’avais vécu à Auschwitz, était une grosse, grosse erreur, une grosse hallucination de ma part car cela ne s’était pas produit »[18].

En réponse à ces commentaires, Gröning décida de parler ouvertement de son expérience et de dénoncer publiquement les personnes qui soutenaient que les événements auxquels il avait assisté n’avaient jamais eu lieu[18]. Il déclara que son message aux négationnistes est le suivant :

« Je souhaiterais que vous me croyez. J’ai vu les chambres à gaz. J’ai vu les crématoires. J’ai vu les feux ouverts. Je me suis trouvé sur la rampe lorsque les sélections avaient lieu. Je voudrais que vous croyez que ces atrocités se sont produites car j’y étais »[19].

Il écrivit également des mémoires d'un total de 87 pages à l'intention de sa famille[2],[18].

Commentaires contemporains

Gröning refuse de se considérer lui-même comme coupable de quelque crime que ce soit, insistant sur le fait qu’il n’a pas été directement impliqué dans les massacres[17]. Il décrit son implication dans la machine d’extermination comme un involontaire « petit rouage dans le mécanisme », ce qui lui a donné en retour une culpabilité involontaire[2]. Citant ses comparutions en vue de témoigner contre un membre de la SS accusé d’avoir assassiné des prisonniers à Auschwitz, il déclare également être considéré innocent aux yeux de la loi, soulignant le fait qu’il s’exprima en qualité de témoin et non d’accusé[2].

Bien que Gröning demanda à quitter Auschwitz après avoir assisté aux tueries, Laurence Rees écrit que ce ne le fut qu’en raison de son implication pratique, et que Gröning n’avait pas d’objections sur le principe même de l’extermination des Juifs[1]. En raison de toute la propagande nazie à laquelle il avait été soumis, il pensait en effet qu’il était justifié que les ennemis de l’Allemagne soient détruits, ce qui fit que les moyens employés pour les détruire (comme les chambres à gaz) le laissèrent indifférents[2]. Pour cette raison, il déclare que les sentiments qu’il éprouvait en voyant des gens dont il savait qu’ils n’avaient plus que quelques heures à vivre avant d’être gazés étaient « très ambigus »[1]. Il explique que les enfants étaient assassinés parce que, bien que les enfants eux-mêmes ne soient pas l’ennemi, le danger était le sang qui circulait dans leurs veines, qui pouvait avoir pour conséquence qu’en devenant adultes, ils pouvaient devenir des Juifs dangereux[1]. Rees attribue à l’éducation ultra-nationaliste reçue par Gröning le fait qu’il fut capable de justifier l’extermination de femmes et d’enfants sans défense[1]. Gröning dit que les horreurs de la chambre à gaz finirent par l’atteindre lorsqu’il entendit les hurlements[20]. Rees écrit que Gröning décrit son séjour à Auschwitz comme s’il parlait d’un autre Oskar Gröning à Auschwitz et, par conséquent, le Gröning d’après la guerre s’exprime plus franchement à propos de son temps à Auschwitz en différenciant le Gröning qui contribua à la gestion d’un camp d’extermination du Gröning moderne qui condamne l’idéologie nazie[21].

Gröning dit que les hurlements de ceux qui périssaient dans les chambres à gaz ne l’ont jamais quitté et qu’il n’est jamais retourné à Auschwitz en raison de la honte qu’il éprouve[20]. Il explique qu’il se sent coupable à l’égard du peuple juif et pour avoir été membre de l’organisation qui commis les crimes contre eux, bien qu’il « n’a pas lui-même été un des exécutants[20]. Il demande le pardon de dieu et du peuple juif[20].

Références

  1. a b c d e f g et h Rees,p.139
  2. a b c d e f g h i j k et l Geyer, Matthias, Der Spiegel An SS Officer Remembers: The Bookkeeper from Auschwitz Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Geyer » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  3. Rees,p.139-140
  4. a b c et d Rees,p.140
  5. Rees,p.140-141
  6. a b c d e f et g Rees,p.141
  7. a b c d e f g h et i Rees,p.142 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Rees 142 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  8. a et b Rees,p.165
  9. Rees,p.143
  10. a b et c Rees,p.138
  11. Rees,p.166-167
  12. a b c et d Rees,p.167
  13. Rees,p.167-168
  14. Rees,p.168
  15. a b c d e f g et h Rees,p.287
  16. a b et c Rees,p.287-288
  17. a et b Rees,p.298
  18. a b c d e f et g Rees,p.300
  19. Rees,p.301
  20. a b c et d Hall, Allan, 27 janvier 2005, The Age, Auschwitz guard's nightmares
  21. Rees,p.144

Bibliographie