Orgères (Ille-et-Vilaine)

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Orgères
Orgères (Ille-et-Vilaine)
Église Saint-Martin d'Orgères.
Image illustrative de l’article Orgères (Ille-et-Vilaine)
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
Yannick Cochaud (DVD)
2020-2026
Code postal 35230
Code commune 35208
Démographie
Gentilé Orgerois
Population
municipale
5 471 hab. (2021 en augmentation de 28,49 % par rapport à 2015en augmentation de 28,49 % par rapport à 2015)
Densité 335 hab./km2
Population
agglomération
395 710 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 56″ nord, 1° 40′ 06″ ouest
Altitude Min. 26 m
Max. 111 m
Superficie 16,32 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Orgères
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Janzé
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.orgeres.fr

Orgères est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Orgères est située à 15 km au sud de Rennes et à 90 km au nord de Nantes.

La commune fait partie de Rennes Métropole ainsi que de l'aire urbaine de Rennes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte d’Orgères.
Communes limitrophes d’Orgères
Pont-Péan Saint-Erblon
Laillé Orgères Bourgbarré
Chanteloup

La commune d'Orgères se trouve à proximité de :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

En matière géologique, le territoire communal se divise en deux. La plus grande partie se situe sur le bassin de Rennes tandis que la partie sud-ouest intègre le massif de Paimpont et le plissement de Bain-de-Bretagne. Le sol du bassin de rennes est un sol faiblement argiluvié, parfois hydromorphe, issu de limon et surtout de schiste tendre. Au sud-ouest, le sol est peu profond sur le versant mais profond, fréquemment argiluvié sur les plateaux et versants à pente faible, issu de schiste dur.

Selon l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), le centre-bourg culmine à 60 m de haut mais le point le plus élevé de la commune culmine à 112 m au lieu-dit l'Hermitière tandis que le point le plus bas se situe à 27 m le long du ruisseau de la Blanchetais. Du Nord en direction du sud, le relief ne cesse de monter.

Selon Corine Land Cover, la superficie totale de la commune est de 1 678 ha, dont 353 ha de terres artificialisées, 1 275 ha de terres agricoles et 150 ha de forêt et milieux semi-naturels.

Le Bois de Pouez de 355,73 hectares se trouve à l'extrémité sud de la commune.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune d'Orgères n'est pas traversée par de grands cours d'eau. Elle se situe entre la Seiche et le Semnon, deux affluents de la Vilaine.

Au nord, le ruisseau de Bodin se jette dans la rivière de l'Ise. Il prend sa source à l'est du bourg et passe par Beaulieu, le pré de Claret et la Basse Lande.

À l'ouest, le ruisseau des Hamonais fait office de limite entre les communes d'Orgères et de Laillé.

Au sud, le ruisseau de la Blanchetais prend sa source à la limite entre Orgères et Crevin et coule en direction du bourg pour se jeter dans le Tellé. Il traverse la Lande du Ruisseau, le Paty Garel, la Lande des Deux-Monts, le Noyer et la Blanchetais.

Au sud-est, le ruisseau des Coniaux se jette dans le Grand Étang de Beauvais après avoir traversé le Patis Colin et la Refoulée.

À l'extrême sud-est, le ruisseau de la Halleraie fait office de limite entre Orgères et Bourgbarré.

La commune se situe dans le bassin versant de la Vilaine.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 691,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route nationale à 4 voies route nationale 137 dite « Route des Estuaires » sur cette partie, mise en service en , et qui a considérablement raccourci le temps de trajet jusqu'à Rennes. Elle se situe à l'ouest d'Orgères mais traverse la commune au sud-ouest à l'Hermitière. Le bourg est traversé par la D 39 qui relie Laillé à Bourgbarré et par la D 286 qui fait la jonction entre la D 36 et la D 41, cette dernière reliant Laillé à Chanteloup en passant par la sud d'Orgères.

La commune est desservie par les bus du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) via la ligne 74 (61 les dimanches et jours fériés et les vendredis et samedis soir).

Le lieu-dit « L'Hermitière » ainsi que la « ZA de L'Hermitière » sont desservis par la ligne 235 en correspondance avec la ligne 79 à l'arrêt Mouton Blanc à Pont-Péan.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Orgères est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Orgères, une unité urbaine monocommunale[11] de 4 729 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,8 %), terres arables (25 %), prairies (17 %), zones urbanisées (12,6 %), forêts (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Orgères et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1],[I 2].

Le logement à Orgères en 2017
Orgères Ille-et-Vilaine
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 2 079 546 440
Part des résidences principales (en %) 89,7 86,2
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 6,9
Part des logements vacants (en %) 9,6 6,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 72,1 59,8

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune d'Orgères est urbanisée essentiellement sur le centre-bourg, qui se situe plutôt au nord et au centre. Depuis 1975, ce centre-bourg n'a pas cessé de s'agrandir. L'urbanisation s'est d'abord faite le long de la rue de Rennes en direction du nord. Dans les années 1990-2000, l'urbanisation s'étale vers le sud, le lotissement du Coteaux notamment, et le long de la route de Laillé. Dans les années 2000-2010, le centre-bourg s'agrandit vers l'est et le nord, au lieu-dit La Haye Longue. La commune se dote d'un collège, ce qui témoigne du dynamisme démographique de la commune et des communes environnantes.

À l'image de l'urbanisation bretonne, le mitage est important car très ancien. On trouve de l'habitat dispersé sur tout le territoire de la commune, notamment aux lieux-dits la Roussaie, la Cochardière, la Plardière, le Pâtis, le Commun, la Mandonais, le Bas-Serrière, la Moisonnais, le Chatenay, La Rochelle, Lourme, le Télégraphe, la Guibertière, la Planche, la Frogerais, Lourmel, l'Hermitière, la Corbière, la Plessette et le Plessix.

Deux zones d'activités se situent sur le territoire de la commune : au nord-est, la zone d'Orgerblon et au sud-ouest, la zone de l'Hermitière.

Orgères dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019[17]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Selon le Plan local d'urbanisme (PLU) de la commune, il existe plusieurs projets d'aménagement urbain. La ZAC Centre Bourg, qui visait à la réalisation de petits immeubles urbains et au développement d'activités commerciales, s'est achevée en 2013. Le quartier résidentiel « La Vignette » qui est achevé également, était destiné à prolonger le bourg vers l'est. Le quartier résidentiel « La Haye Longue » première tranche, achevé, prolonge l'urbanisation en direction du nord, de même que « La Haye Longue » deuxième tranche, en cours d'achèvement. « Les Cassouers », situés à l'ouest du bourg, quartier résidentiel avec une résidence communautaire, est achevé depuis 2013.

Les projets d'aménagement en cours sont destinés à urbaniser le bourg vers l'est et l'ouest afin de lui donner une forme plus arrondi. Le principal projet reste la ZAC « Les Prairies d'Orgères ». Il s'étend sur 45 ha, dont 12 ha d'espace vert, et pourra accueillir plus de 1 000 logements supplémentaires d'ici quinze ans. À l'est, un autre quartier résidentiel est en projet : « Les Ormes Blanches », entre les RD 39 et 286. Sur une surface de 6,5 ha, il est destiné à accueillir plus de 125 logements. Les communes d'Orgères et Saint-Erblon ont souhaité développer un projet en commun, la ZAC « Orgerblon », à la charnière des deux communes. Sur cette ZAC à vocation principalement économique, existe un programme d'habitat. Tous les projets résidentiels visent à mêler des habitats collectifs, semi-collectifs et maisons individuelles.

Les nouveaux quartiers résidentiels à l'ouest et au nord devront être délimités dans le futur par une voie de contournement reliant les routes de Laillé, de Pont-Péan et de Saint-Erblon, doublé d'une piste cyclable.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Orgiariae en 1148[18], Orgeria en 1181, De Orgeriis en 1516[19].

Le toponyme serait issu du latin hordeum, « orge », suffixé de -aria, soit « lieu planté d'orge ».

La commune a pour nom Orjèrr en gallo[20].

La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est An Heizeg[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Il semble qu'Orgères soit habitée depuis l'époque gauloise car des habitats gaulois ont été découverts lors de fouilles archéologiques effectuées par l'INRAP en 2012. Ces fouilles ont surtout mis en évidence une forge qui aurait fonctionné aux Ier et IIe siècles de notre ère. Cette forge, qui a fonctionné une cinquantaine d'années, était surtout une forge de service, destinée à réparer divers outils.

Le saint patron de la paroisse est Martin. Au pays de Bretagne, les fidèles que Martin avait convertis formèrent une pieuse colonie à l'extrémité des landes d'Orgères, la place où se dressait la cellule de saint Martin est aujourd'hui un hameau nommé « l'Hermitière », une oasis de verdure, dans lequel les arbres cachent les maisons.

La paroisse semble remonter au XIe siècle. L'église a été construite aux XVe et XVIIIe siècles, sauf la tour (1844). On rapporte que les carrières d'Orgères ont fourni des matériaux pour les fortifications de Rennes au XVe siècle.

Parmi les hommes célèbres de la commune figure le curé Vaneau, député des États-Généraux en 1789.

Le château d'Orgères, à 600 m au nord-ouest du bourg et à l'ouest de la route, comprenait au XVIIIe siècle une vaste construction avec un dôme central et deux pavillons, mais il a été en partie incendié au début du XIXe siècle et se compose aujourd'hui de deux bâtiments accolés d'inégale hauteur. Le moins haut est ce qui reste de l'ancien château.

La seigneurie d'Orgères fut érigée en châtellenie en 1640 et en baronnie en 1664 et 1774. Elle relevait originairement de la seigneurie de Bourgbarré, puis directement du roi depuis 1640. La tradition conserve le souvenir d'un combat livré entre les républicains et des chouans à la cour d'Orgères, près du château.

De nombreuses demeures conservent des souvenirs historiques comme l'ancien manoir de Serrière qui relevait de la seigneurie de Châteauloger en Saint-Erblon.

Du manoir du Noyer (en partie démoli en 1806), il reste une petite fenêtre à bancs et une cheminée dont le linteau de bois est sculpté d'un écusson en pointe.

L'ancien manoir de l'Ourme ; l'ancien manoir de Châtenay ; l'ancienne maison de la Guibertière ; l'ancien manoir du Plessis.

L'ancien manoir de Bouharée. Il a été restauré au XVIIIe siècle et conserve une tourelle ronde. On prétend qu'il y a eu à Bouharée une colonie romaine. L'ancienne chapelle de l'Hermitière, elle était encore desservie au XVIIIe siècle. On conserve sa cloche dans le village de l'Hermitière et on la sonne quand un des habitants vient à mourir.

Le hameau de la Douve : à l'est de celui-ci motte circulaire fossoyée haute de 2 m et d'un diamètre de 25 m à la base[21] appelé le château, entouré d'une douve de 3 mètres de largeur constamment remplie.

Vers Chanteloup, à l'est de l'ancien manoir de Châtenay, motte fossoyée haute de 8 m. En 1397 elle était la possession des Montgermont[22].

Une ligne de tramway des TIV (Transports d'Ille-et-Vilaine) allant de Rennes au Grand-Fougeray en passant par Chartres, Noyal-sur-Seiche, Pont-Péan, Orgères, Chanteloup, Le Sel, Saulnières, Pancé, Bain et La Dominelais fut construite à partir de 1909[23] ; mise en service en 1910, la ligne était longue de 64 km ; elle ferma en 1937 ; les tramways y circulaient à environ 25 km/h[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Orgères appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Janzé depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune a appartenu aux cantons suivants : Rennes-Sud-Ouest (1833-1973), Rennes-VIII (1973-1982) et Bruz (1982-2015).

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Frédéric Mathieu (LFI-NUPES). Sous le Second Empire, elle appartenait à la circonscription de Rennes, sous la IIIe République à la deuxième circonscription de Rennes, de 1958 à 1986 à la 2e circonscription (Rennes-Sud) et de 1986 à 2010 à la 4e circonscription (Redon).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Le , la commune intègre Rennes Métropole (anciennement Rennes District). Avant cette date, Orgères était ce qu'on appelle une commune isolée, c'est-à-dire n'appartenant à aucune structure intercommunale.

Orgères fait aussi partie du Pays de Rennes.

Institutions judiciaires[modifier | modifier le code]

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 à 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[25].

Conseil municipal actuel

Les 29 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :

Groupe Effectif Statut
« Orgères, un nouvel élan » (RN-DVD) 22 majorité
« Ensemble pour Orgères » (DVG) 7 minorité

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie d'Orgères
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
21 mars 1965 15 mars 1983 Pierre Marchand   Agriculteur retraité
Réélu en 1971 et 1977[26]
15 mars 1983[27] 21 mars 1989 Claude Orhant   Metteur pupitreur à Ouest-France
21 mars 1989 1er décembre 1999[28]
(décès)
Pierre Jeusset DVG Agent technique Citroën retraité
Réélu en 1995
22 janvier 2000[29] 16 mars 2001 Gabriel Rouault DVG Retraité de la marine, ancien premier adjoint
Maire par intérim de décembre 1999 à janvier 2000
16 mars 2001[30] 23 mai 2020 Daniel Dein PS Cadre administratif à l'URSSAF, maire honoraire (2020)
Réélu en 2008 et 2014
23 mai 2020[31] En cours Yannick Cochaud DVD Chef des ventes chez Heineken
Réélu en juin 2022

À la suite de la démission de plus d'un tiers des membres du conseil municipal[32], une élection municipale partielle est organisée le 12 juin 2022. Elle oppose les deux listes en concurrence lors du scrutin de 2020 : la liste du maire sortant intitulée « Orgères, un nouvel élan » et celle de l'opposition, « Ensemble pour Orgères », conduite par Erwan Moreau. À l'issue du premier tour, c'est la liste Cochaud qui remporte le scrutin avec 51,62 % des voix[33]. Yannick Cochaud est reconduit dans ses fonctions le 17 juin 2022[34].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

En 2021, la commune comptait 5 471 habitants[Note 3], en augmentation de 28,49 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1629841 1031 2021 1891 2261 2011 2391 228
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1981 2621 2591 1821 1781 2081 2101 2241 175
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1941 0691 045968979928926941886
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
9111 0641 7082 1752 5372 8813 5143 6054 059
2017 2021 - - - - - - -
4 7295 471-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin.
Collège Andrée-Récipon.

La commune ne compte aucun monument historique protégé mais dispose de plusieurs édifices d'intérêt patrimonial :

  • l'église Saint-Martin, dédiée à Martin de Tours[39] ;
  • le château d'Orgères[40] ;
  • le moulin de la chicane ;
  • ancien manoir de Bouharée ;
  • vestige de l'ancien télégraphe ;
  • plusieurs manoirs, fermes et maisons[41] ;
  • le bois de Pouez et ses sentiers pour les promeneurs.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Chiffres clés - Logement en 2017 à Orgères » (consulté le ).
  2. « Chiffres clés - Logement en 2017 en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Orgères et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rennes-Saint-Jacques » (commune de Saint-Jacques-de-la-Lande) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rennes-Saint-Jacques » (commune de Saint-Jacques-de-la-Lande) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 d'Orgères », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr
  18. a et b « Résultats concernant « Orgères » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
  19. Pouillé Historique de Rennes.
  20. « Fiche descriptive de la ville de Orgères », sur Geobreizh (consulté le ).
  21. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 864, Orgères - Douve (la).
  22. Salch 1987, p. 864, Orgères.
  23. « Tramway de Rennes au Grand-Fougeray », La Dépêche bretonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « TIV Rennes Le-Grand-Fougeray », sur e-monsite.com (consulté le ).
  25. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
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  27. « Orgères : M. Claude Orhant, élu maire », Ouest-France,‎ (archives du journal)
    « M. Claude Orhant [...] a été élu maire par 10 voix contre 8 à M. Pierre Jeusset et un bulletin nul. ».
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  29. « Gabriel Rouault, nouveau maire », Ouest-France,‎ (archives du journal)
  30. « Daniel Dein élu maire », Ouest-France,‎ (archives du journal)
    « Daniel Dein est élu maire avec 22 voix sur 23 votants. ».
  31. Pascal Simon, « REPORTAGE. Une installation inédite pour le nouveau maire d’Orgères », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  32. Maxime Arnoult, « Orgères. À deux mois des nouvelles élections, un conseil municipal sous tension », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
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