On a volé la cuisse de Jupiter

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On a volé la cuisse de Jupiter

Réalisation Philippe de Broca
Scénario Michel Audiard[1]
Philippe de Broca
Musique Georges Hatzinassios
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Ariane
Mondex Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Aventure comédie
Durée 102 minutes[1]
Sortie 1980

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

On a volé la cuisse de Jupiter est un film d'aventure comique français coécrit et réalisé par Philippe de Broca, sorti en 1980. Il s'agit de la suite de Tendre Poulet (1978).

Synopsis[modifier | modifier le code]

Lise Tanquerelle (Annie Girardot) et Antoine Lemercier (Philippe Noiret) passent leur voyage de noces en Grèce. Ils y font la rencontre de Charles-Hubert Pochet (Francis Perrin), jeune archéologue qui, avec sa femme Agnès (Catherine Alric), fait bientôt une grande découverte : les hanches et les fesses d'une statue d'Aphrodite. La pièce est dérobée. Lorsque le voleur est retrouvé mort, c'est Charles-Hubert Pochet qui est accusé de meurtre avec la complicité d'Antoine Lemercier.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Acteurs non crédités :

Production[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

L'un des monastères des Météores sur la route provençale de Météore-Kallithéa.

Le tournage a lieu en Grèce, du au [2], précisément à Athènes dont l'acropole ; à Pélekas et à Sidari sur l'île de Corfou ; à Parga sur la côte ouest ; à Livadiá dans la Béotie et à l'un des monastères des Météores sur la route provençale de Météore-Kallithéa[3].

Quant aux scènes d'ouverture, elles ont été tournées à Paris[1], précisément dans la rue Bréa du 6e arrondissement, où la commissaire Tanquerelle (Annie Girardot) attrape les mafieux, et à la place Jules-Joffrin du 18e arrondissement[4] pour le mariage de Lise Tanquerelle et Antoine Lemercier (Philippe Noiret).

Annie Girardot vit le tournage dans ce cadre idyllique comme des vacances, d'autant plus qu'il s'agit du seul film qu'elle tourne cette année-là, après des années de tournages ininterrompus[5].

Musique[modifier | modifier le code]

On a volé la cuisse de Jupiter

Album de Georges Hatzinassios
Sortie 1981
Durée 36:17
Format LP
Label Déesse

La bande originale du film est composée par Georges Hatzinassios (el), éditée en disque 33 tours par Déesse et sortie en 1981[6].

No Titre Durée
1. Générique 2:10
2. Valse en l´air 2:04
3. Meteora 1:35
4. Petit village 3:14
5. Thème A et C 6:15
6. Thème B 2:32
7. Sirtaki Parga 3:03
8. En dansant 3:57
9. Piano Bar 1:57
10. Suspense 1:53
11. Taverne 2:31
12. Camion 2:49
13. Le Port 2:17
36:17

Accueil[modifier | modifier le code]

Sortie et box-office[modifier | modifier le code]

Le film est projeté dans vingt-neuf salles parisiennes, le . La première semaine compte 130 803 entrées et, durant treize semaines en fin d'exclusivité, 472 580 entrées au total[2].

Quant à la France entière, il compte 1 598 584 entrées[7].

Critique[modifier | modifier le code]

Jacques Siclier souligne dans le journal Le Monde du que « Philippe de Broca a retrouvé un peu de la veine de L'Homme de Rio (1963) dans cette comédie farfelue avec courses-poursuites, beaux paysages, intrigue à rebondissements, exploits acrobatiques. Une mise en scène bien rythmée, un humour fracassant (mais sans surprises) peuvent en assurer le succès commercial. Annie Girardot, Philippe Noiret, Francis Perrin et Catherine Alric sont drôles mais à leurs performances comiques, qui semblent avoir été programmées sur ordinateur, on peut préférer les numéros parodiques de Marc Dudicourt en policier grec, et de Roger Carel en conservateur de musée d'Athènes »[8].

Autour du film[modifier | modifier le code]

L'équipe du film n'était pas la première à tourner dans l'un des Monastères des Météores : ils ont servi de décor pour Tintin et le Mystère de la Toison d'or (1961), pour Intervention Delta (Sky Riders de Douglas Hickox (1975) et (plus précisément dans le monastère d'Agía Triáda des Météores) pour le onzième film de la série James Bond, Rien que pour vos yeux de John Glen (1980).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « On a volé la cuisse de Jupiter », sur Philippedebroca.com (consulté le ).
  2. a et b « On a volé la cuisse de Jupiter : Tournage », sur Ciné-Ressources (consulté le ).
  3. « On a volé la cuisse de Jupiter », sur LieuxTournage (consulté le ).
  4. « On a volé la cuisse de Jupiter », sur LieuxTournage (consulté le ).
  5. [vidéo] Gros plan sur Annie Girardot (1980) sur YouTube, Spécial Cinéma, 4 mars 1980, Les archives de la RTS.
  6. (en) « On a volé la cuisse de Jupiter », sur Discogs (consulté le ).
  7. « On a volé la cuisse de Jupiter : Fiche technique », sur Allociné (consulté le ).
  8. « On a volé la cuisse de Jupiter de Philippe de Broca », sur Le Monde, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Documents[modifier | modifier le code]

  • « On a volé la cuisse de Jupiter », Première, no 33,‎ .
  • Emmanuel Decaux, « On a volé la cuisse de Jupiter », Cinématographe, no 56,‎ , p. 47.
  • « On a volé la cuisse de Jupiter », Première, no 36,‎ .
  • Christian Bosséno, « On a volé la cuisse de Jupiter », La Revue du cinéma, no 348,‎ , p. 44.
  • Bruno Duval, « On a volé la cuisse de Jupiter », Cinéma, no 255,‎ , p. 97.
  • « On a volé la cuisse de Jupiter », Jeune Cinéma, no 126,‎ .
  • Gilles Gressard, « On a volé la cuisse de Jupiter, de A à Z », Positif, no 229,‎ , p. 78.
  • André Cornand, « On a volé la cuisse de Jupiter », La Revue du cinéma, no saison 80,‎ , p. 303.
  • « On a volé la cuisse de Jupiter », La Revue du cinéma, no 378,‎ , p. 13.

Liens externes[modifier | modifier le code]