Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vallée des Baux-de-Provence
Image illustrative de l’article Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence
Oliveraie près des Baux-de-Provence

Appellations Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence
Type appellation AOC
Année
Pays Drapeau de la France France
Région mère Provence
Similaire Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC,
Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC
Localisation Bouches-du-Rhône
Région voisine Huile d'olive de Provence AOC
Saison deux saisons sèches (hiver et été)
deux saisons pluvieuses (automne et printemps)
Climat méditerranéen sous influence du mistral
Jours soleil 2 700 à 2 900 h/an
Sol calcaire
Superficie totale 150 000 ha
Superficie plantée 2 000 ha
Exploitations 1 853 oléiculteurs
3 confiseurs
Variété Grossane
Type production olives piquées au sel fin
olives en saumure
Production 10 tonnes
Densité 24 m2 / arbre avec 4 mètres minimum entre les arbres
Rendement 6 tonnes / ha maximum ; butoir : 8 tonnes / ha

Les olives noires de la vallée des Baux-de-Provence sont protégées par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le et paru au Journal officiel n° 199, le [1].

Production[modifier | modifier le code]

Elle s'étend sur les communes d'Arles, Aureille, Les Baux-de-Provence, Eygalières, Eyguières, Fontvieille, Lamanon, Maussane-les-Alpilles, Mouriès, Paradou, Saint-Martin-de-Crau, Orgon, Saint-Étienne-du-Grès, Saint-Rémy-de-Provence, Sénas et Tarascon[1].

Les oliveraies de la vallée des Baux-de-Provence sont implantées sur des sols calcaires, d’un PH eau voisin de 8.5, peu colorés ou caillouteux. On trouve cependant des sols moins caillouteux et plus profonds, sur lesquels des oliviers plus exigeants en humidité ont été plantés[1].

La seule variété admise est la grossane, qui doit être récoltée directement sur l’olivier. Son calibre doit permettre de comptabiliser 35 fruits maximum à l’hectogramme[1].

Son aire géographique couvre 150 000 hectares avec une surface en production de 2 000 hectares. Cette zone est cultivée par 1 853 oléiculteurs qui apportent leur récolte (10 tonnes) à 3 confiseurs[1].

La densité de plantation doit être de 24 m2 par arbre avec 4 mètres minimum entre les arbres. Ce qui implique un rendement de 6 tonnes par hectare avec un maximum butoir de 8 tonnes par hectare pour des oliviers âgés de 5 ans minimum ayant subi au moins une taille tous les deux ans. L'irrigation est possible jusqu’à la date de véraison de chaque variété, Quant à la récolte, sa date est fixée chaque année par arrêté préfectoral. La livraison se fait aux confiseurs, qui se situent obligatoirement à l'intérieur de l'aire de production, en caisse à claire voie et ne doit pas excéder 48 heures maximum après la récolte[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]