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Néo-banque

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Une néo-banque est une banque dont les services sont accessibles principalement en ligne[1],[2]. Les néo-banques sont généralement exclusivement accessibles depuis une application via un smartphone. Elles ne doivent pas être confondues avec les banques en ligne, qui n'ont pas d'agences bancaires mais disposent d'une licence bancaire et sont majoritairement détenues par des banques traditionnelles[3].

Principe

En France, bien que le mot « néo-banque » signifie stricto sensu « nouvelle banque », certains nouveaux acteurs se sont prétendus et/ou ont été considérés comme des « néo-banques » alors que le terme de « banque » est réservé à des établissements de crédit agréé par l'ACPR (Licence bancaire), comme l'a rappelé récemment cette même agence[4],[5]. Par exemple, C-zam en tant que marque de Carrefour banque était bien une néobanque disposant du réseaux des magasins éponymes tout comme Orange Bank[6] et Eko du Crédit agricole.

En Europe, le Royaume-Uni est le pionnier des néo-banques, avec Atom Bank, Monzo (en) ou encore Revolut[7]. Le finlandais Ferratum est spécialisé dans les micro-crédits outre la banque mobile. Ces acteurs ont la particularité de ne pas s'adosser sur des établissements bancaires existants.

Les « fausses néo-banques »

Certains nouveaux acteurs bancaires sont des établissements de paiement, sans licence bancaire. Cette limite ne leur permet pas d'accoler les mots « banque » ou « bank » à leurs noms, de proposer du crédit[2] ou de collecter directement les dépôts de leurs clients (les fonds sont alors stockés dans un compte dit de « cantonnement » au sein d’une banque régulée). Ces acteurs ne permettent pas non plus à leurs clients d'encaisser des chèques ni ne proposent de solutions d'épargne et d'investissement[8],[9],[10].

En France, il existe le Compte Nickel qui s'appuie sur le réseau de buralistes.

Le 30 juin 2020, la Société générale annonce le rachat de Shine, une néo-banque et service en ligne pour les auto-entrepeneurs et les micro-entreprises. L'acquisition de Shine aurait été conclue pour un prix voisin de 100 millions d'euros[11].[pertinence contestée]

Références

  1. Les néo-banques pullulent mais se cherchent encore, Aude Fredouelle, journaldunet.com, 17 octobre 2016
  2. a et b Orange Bank débarque après une multitude de « néobanques », Delphine Cuny, latribune.fr, 31 octobre 2017
  3. « Banque en ligne avec agence : comparatif et classement »
  4. « Néobanque : le régulateur siffle la fin de la récré »
  5. « Rappel des règles d’usage du terme « néobanque » », sur Banque de France, (consulté le )
  6. « Agrément d'Orange Bank »
  7. Banque digitale : quasi-gratuite, Revolut voit grand, Boris Cassel, leparisien.fr, 7 octobre 2017
  8. « Tout comprendre sur les Néobanques », sur Mon-Banquier.eu (consulté le )
  9. « Revolut - Avis et test complet - Néobanque », sur Mon-Banquier.eu (consulté le )
  10. « N26 - Avis et test complet - Néobanque », sur Mon-Banquier.eu (consulté le )
  11. Société générale, « SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ANNONCE L'ACQUISITION DE SHINE, LA NÉOBANQUE DES ENTREPRENEUR.E.S », sur Banque Société Générale,

Voir aussi

Article connexe

Vidéographie