Novi Sad

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Modèle:Unicode cyrillique

Novi Sad
Нови Сад
Blason de Novi Sad
Héraldique
Drapeau de Novi Sad
Drapeau
Novi Sad
La place de la Liberté à Novi Sad
Administration
Pays Drapeau de la Serbie Serbie
Province Voïvodine
Région Bačka
District Bačka méridionale
Ville Novi Sad
Code postal 21 000
Démographie
Population 231 798 hab. (2011[1])
Densité 1 791 hab./km2
Population de l'agglomération 341 625 hab. (2011[1])
Géographie
Coordonnées 45° 15′ 06″ nord, 19° 50′ 13″ est
Altitude 80 m
Superficie 12 940 ha = 129,4 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Serbie
Voir sur la carte topographique de Serbie
Novi Sad
Géolocalisation sur la carte : Serbie
Voir sur la carte administrative de Serbie
Novi Sad
Liens
Site web Site de Novi Sad
Municipalité de Novi Sad
Administration
Maire
Mandat
Мilоš Vučеvić (SNS)
2012-2016
Démographie
Population 335 701 hab. (2011)
Densité 480 hab./km2
Géographie
Superficie 69 900 ha = 699 km2
Liens
Site web Site officiel
Vue de Novi Sad depuis la citadelle de Petrovaradin

Novi Sad, en serbe cyrillique Нови Сад, est une ville et une municipalité de Serbie, situées dans la province autonome de Voïvodine. Elles font partie du district de Bačka méridionale. Novi Sad est la capitale de la Voïvodine. Au recensement de 2011, la ville intra muros comptait 231,798[1] habitants et son territoire métropolitain, appelé Ville de Novi Sad (Град Нови Сад et Grad Novi Sad), 341,625[1].

Par sa population, Novi Sad est la deuxième plus grande ville de Serbie après Belgrade[2]. La ville est située aux confins des régions de la Bačka et de la Syrmie. Depuis sa fondation en 1694, elle est devenue l'un des centres les plus importants de la culture serbe, ce qui lui a valu le surnom d'« Athènes serbe ». Novi Sad est aujourd'hui un important centre économique et financier du pays.

Nom de la ville

En serbe, le nom de Novi Sad signifie « le nouveau sillon ». Comme la ville est située à un carrefour de peuples et de cultures, elle est connue sous différents noms dans différentes langues. Aujourd'hui, le nom officiel de Novi Sad, tel qu'il est utilisé par les autorités locales est celui de Град Нови Сад en serbe cyrillique. En hongrois, elle porte le nom de Újvidék, en slovaque celui de Nový Sad. En rusyn, elle s'appelle Город Нови Сад, en allemand Neusatz (an der Donau), en latin Neoplantae et en bulgare du Banat Mlada Loza.

L'expression Grad Novi Sad, en alphabet latin, en français Ville de Novi Sad, renvoie à l'une des quatre subdivisions administratives officielles de la Serbie ; les trois autres Villes sont Belgrade, Kragujevac et Nis. Dans un sens plus restreint, le nom de Novi Sad se réfère à la municipalité de Novi Sad, c'est-à-dire à l'une des deux municipalités qui composent la Ville de Novi Sad ; la seconde municipalité de la Ville est celle Petrovaradin). Novi Sad peut aussi désigner la zone urbaine de la Ville de Novi Sad, qui outre la vieille cité de Novi Sad inclut également les villes de Sremska Kamenica et de Petrovaradin. Novi Sad peut aussi, au sens le plus restreint du terme, désigner le cœur historique ancien de la zone urbaine de Novi Sad, c'est-à-dire la ville de Novi Sad (ville avec une minuscule), en excluant Sremska Kamenica et Petrovaradin).

Géographie

Vue satellitaire de Novi Sad

Novi Sad est située dans la province autonome de Voïvodine. Avec ses alentours, Novi Sad forme un ensemble appelé Ville de Novi Sad, qui couvre une superficie de 699 km²[3],[4]. Mais Novi Sad, au sens restreint du terme, couvre une superficie de 129,7 km²[4]. La ville est située sur les rives du Danube et sur une petite section du canal Danube-Tisa-Danube.

Le territoire de la municipalité est séparé en deux parties : l'une est située dans la région de la Bačka, l'autre dans la région de Syrmie. Le Danube constitue une limite naturelle entre les deux ensembles. La partie située dans la Bačka se trouve dans une des parties les plus méridionales de la plaine pannonienne, tandis que la partie située en Syrmie est située sur les pentes du massif montagneux de la Fruška gora (un horst).

Climat

Novi Sad jouit d'un climat continental modéré. L'automne y est plus long que le printemps, avec des périodes bien ensoleillées. L'hiver est plutôt clément, avec, en moyenne, 22 jours affichant une température inférieure à 0 °C. Janvier est le mois le plus froid de l'année, avec une température moyenne de -−1,9 °C. Le printemps est généralement court et pluvieux et l'été s'installe souvent rapidement. La température la plus basse enregistrée à Novi Sad fut de -−30,7 °C, le  ; la température la plus élevée jamais enregistrée fut de 41,5 °C, le [5].

Un vent du sud-est appelé Kochava, venu des Carpates, apporte souvent un temps clair et sec. Il souffle surtout en automne et en hiver, à des intervalles de deux ou trois jours. La vitesse moyenne de ce vent est de 25 à 43 km/h, avec des pointes occasionnelles à 130 km/h. En hiver, accompagné d'une tempête de neige, il peut former des congères. Il peut également faire descendre la température à -−30 °C.

Mois Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Dec Année
Températures maximales moyennes (°C) 2,5 5,7 11,5 17,2 22,5 25,2 27,2 27,2 23,7 18 10,3 4,5
16,3
Températures minimales moyennes (°C) -4,4 -2,3 1,2 5,8 10,6 13,6 14,7 14,2 11,2 6,3 2,2 -1,9
5,9
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 38 35 41 47 57 82 61 55 36 35 46 44
577
Source: Service hydrométéorologique de la République de Serbie

Histoire

Des origines à l'occupation turque : Petrovaradin

La forteresse de Petrovaradin, dominant le Danube

Dans la région de l'actuel Novi Sad, les archéologues ont mis au jour des vestiges d'occupation humaine remontant à l'Âge de la pierre (vers 4 500 avant J.C.). À cette époque un village était situé sur la rive droite du Danube à l'emplacement de Petrovaradin.

Au IVe siècle av. J.C., cette région fut habitée par les Celtes, qui y construisirent une première forteresse. Puis, au Ier siècle, la ville fut conquise par les Romains, qui y édifièrent une forteresse plus importante à laquelle ils donnèrent le nom de Cusum. La ville et sa région furent alors intégrée dans la province de Pannonie. Au Ve siècle de notre ère, Cusum fut détruite lors de l'invasion des Huns.

À la fin du Ve siècle, les Byzantins rebâtirent la ville, qui fut alors connue sous son ancien nom latin de Cusum et sous son nom grec de Petrikon. La ville fut ensuite conquise par les Ostrogoths, les Gépides, les Avars, les Francs et les Bulgares. Puis elle passa à nouveau sous le contrôle de l'Empire byzantin.

Au XIIe siècle, la ville fut conquise par le Royaume de Hongrie ; dans des documents datés de 1237, la ville est mentionnée pour la première fois sous le nom de Pétervárad. En 1526, les Ottomans s'emparèrent de la ville et lui donnèrent le nom de Varadin. Pendant la présence turque, Petrovaradin comptait 200 foyers et trois mosquées. La ville possédait également un quartier chrétien qui comptait 35 foyers habités par des Serbes[6].

En 1687, elle entra dans les possessions des Habsbourg et fut connue sous le nom de Peterwardein.

Du XVIIe au XIXe siècle

Avant la fondation de Novi Sad, plusieurs localités existaient sur la rive gauche du Danube à l'emplacement de la ville actuelle. En 1237, plusieurs d'entre elles étaient mentionnées : Vašaroš-Varad (Varadinci), Mrtvaljoš, Sent-Marton, Bakša (Bakšić), Sajlovo I, Sajlovo II, Bivalo (Bivaljoš), Rivica et Čenej[7]. Sur le plan étymologique, ces noms, d'origine slaves, montrent que ces localités étaient habitées par des populations slaves. Par exemple, Bivalo (Bivaljoš) était une localité importante, remontant aux Ve et VIe siècles[7]. Pendant la période ottomane, ces villages étaient peuplés par des Serbes. Aux XVIe et XVIIe siècles, deux autres villages existaient sur le territoire de la ville actuelle : Bistrica et Kamendin. En 1590, le secteur de l'actuel Novi Sad comptait 105 foyers, tous habités par des Serbes. En revanche, les documents ottomans ne mentionnent que ceux des habitants qui payaient l'impôt ; de se fait, le nombre d'habitants qui vivaient dans le secteur était plus élevés, englobant notamment les hommes qui servaient dans l'armée turque[8].

Plan de Novi Sad (Ratzen Stadt) en 1745

Au début de la période autrichienne, les habitants de religion orthodoxe étaient interdits de résidence à Petrovaradin, si bien que les Serbes étaient dans l'impossibilité de construire leurs maisons dans la ville. De ce fait, en 1694, une nouvelle localité fut fondée sur la rive gauche du Danube qui porta le nom de Ratzen Stadt, la « ville des Serbes » ; elle porta également le nom de Petrovaradinski Šanac. En 1718, les habitants du village d'Almaš vinrent s'installer à Petrovaradinski Šanac, où ils fondèrent Almaški Kraj, le « quartier d'Almaš ».

Au recensement de 1720, la population de Ratzen Stadt comptait 112 foyers serbes, 14 foyers allemands et 5 foyers hongrois. En 1748, la localité prit officiellement son nom actuel de Novi Sad (Neoplanta en latin) et devint une « ville royale libre ». En 1780, Novi Sad comptait 2 000 foyers, dont 1 144 serbes.

La cathédrale catholique de Novi Sad, 1895

Aux XVIIIe et XIXe siècles, Novi Sad fut la plus grande ville peuplée par des Serbes. C'est ainsi qu'en 1817 Vuk Stefanović Karadžić, le grand réformateur de la langue serbe écrivait que Novi Sad était « la plus grande municipalité serbe du monde ». La ville devient alors un important centre culturel et politique pour tous les Serbes, ce qui lui valut le surnom d'« Athènes serbe » (Srpska Atina). Selon le recensement de 1843, Novi Sad comptait 17 332 habitants, dont 9 675 Chrétiens orthodoxes, 5 724 Catholiques, 1 032 Protestants, 727 Juifs et 30 membres de l'Église arménienne. Les Serbes représentaient la plus grande ppartie de la population et les Allemands constituaient la seconde communauté dans la ville.

Pendant la Révolution de 1848-1849, Novi Sad fit partie de la Voïvodine de Serbie, une région autonome au sein de l'Empire d'Autriche. En 1849, l'armée hongroise, basée dans la forteresse de Petrovaradin bombarda la ville et causa de nombreux dommages et de nombreuses pertes : au recensement de 1850, la ville ne comptait plus que 7 182 habitants.

Entre 1849 et 1860, la ville fit partie d'un domaine impérial autrichien connu sous le nom de Voïvodat de Serbie et du Banat de Tamiš. Après la suppression de cette province, elle fut intégrée dans le comté de Bacsensis-Bodrogiensis. Après 1867, Novi Sad fut intégrée au Royaume de Hongrie, à l'intérieur de l'Empire d'Autriche-Hongrie. À cette époque, le gouvernement hongrois appliqua une politique de magyarisation qui modifia la structure démographique de la ville. Selon le recensement de 1880, 41,2 % des habitants parlaient serbe et 25,9 % hongrois. Jusqu'en 1910, la pourcentage de locuteurs serbes décrut pour atteindre 34,52 %, tandis que, parallèlement, le pourcentage de locuteurs hongrois montait à 39,72 %. À cette époque, Novi Sad possédait une communauté juive comptant 2 326 membres, parlant pour la plupart hongrois.

Après la Première Guerre mondiale

Novi Sad en 1920

Le , le Conseil national serbe et le Conseil de Sauvegarde furent établis à Novi Sad. Le 6 novembre, le Conseil national serbe donna l'ordre à la division du Danube, une division de l'armée serbe qui était déjà entrée en Syrmie, de se rendre dans la région de la Bačka. Le 8 novembre, les derniers soldats austro-hongrois évacuèrent la ville, qui passa entièrement sous le contrôle du Conseil national serbe et du Conseil de sauvegarde.

Les troupes serbes entrèrent à Novi Sad le et, le , l'Assemblée de Voïvodine, composée de 757 députés (578 Serbes, 84 Bunjevcis, 62 Slovaques, 21 Ruthènes, 6 Allemands, 3 Šokci, 2 Croates et 1 Hongrois) proclama le rattachement de la province au Royaume de Serbie. À partir du , Novi Sad fit partie du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.

Selon le recensement de 1921, la ville comptait 39 122, dont 16 071 Serbes, 13 065 Hongrois, 6 486 Allemands, 2 663 Juifs, 1 294 Slovaques, 672 Russes et 613 Slovènes[9]. En 1929, Novi Sad devint la capitale de la Banovine du Danube, une province du Royaume de Yougoslavie nouvellement créé.

En 1941, le Royaume de Yougoslavie fut envahi puis démembré par les puissances de l'Axe. La partie septentrionale du pays, dont Novi Sad, fut annexée par la Hongrie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, environ 5 000 habitants de la ville furent tués et d'autres furent déplacés. Lors d'un seul raid qui eut lieu en 1942, la gendarmerie hongroise tua 1 246 personnes, parmi lesquelles ont comptait 809 Juifs, 375 Serbes, 18 Hongrois, 15 Russes et 2 Ruthènes. Leurs corps furent jetés dans les eaux du Danube[10]). Pendant la guerre, Novi Sad connut un mouvement de résistance contre les autorités de l'Axe particulièrement active[11]. Les Partisans de Tito, venus de Syrmie et de la Bačka, entrèrent dans la ville le .

Après la guerre, Novi Sad fit partie de la nouvelle République fédérative socialiste de Yougoslavie ; la ville devint la capitale de la province de Voïvodine. La ville s'industrialisa rapidement et elle vit sa population plus que doubler entre la fin de la guerre et la chute de la Yougoslavie communiste.

Après 1992, Novi Sad fit partie de la République fédérale de Yougoslavie, qui, en 2003, devint la Serbie-Monténégro. Depuis 2006, Novi Sad fait partie de la Serbie indépendante.

En 1999, pendant la guerre du Kosovo, Novi Sad fut gravement endommagée par les bombardements de l'OTAN. Ses trois ponts (Pont Varadinski, Pont de la liberté) sur le Danube furent détruits, ainsi que les voies de communication, le système d'alimentation en eau et les installations électriques. Des quartiers résidentiels furent touchés. La raffinerie de pétrole de la ville fut bombardée quotidiennement, ce qui provoqua d'importants dommages écologiques.

Depuis la chute du régime de Slobodan Milošević, en octobre 2000, l'activité économique de Novi Sad a repris.

Organisation de l'espace urbain

Le Boulevard de la Libération à Novi Sad

Au recensement de 2002, le secteur urbain de Novi Sad comptait 216 583 habitants[2]. Ce secteur est divisé en trois parties : la ville de Novi Sad proprement dite (191 405 habitants) située sur la rive gauche du Danube, Petrovaradin (13 973 habitants) et Sremska Kamenica (11 205 habitants). Ces deux dernières localités sont, elles, situées sur la rive droite du Danube. La zone métropolitaine de Novi Sad, appelée aussi Ville de Novi Sad, englobe Futog, Veternik, Bukovac et Ledinci ; en 2002, ce grand ensemble comptait 259 017 habitants[2].

Novi Sad se présente comme une ville typique d'Europe centrale. Peu de bâtiments antérieurs au XIXe siècle subsistent actuellement, notamment en raison des destructions subies par la ville lors de la révolution de 1848-1849. De fait, c'est l'architecture du XIXe siècle qui domine dans le centre ville. Autour de ce centre ancien, on trouve de nombreuses petites maisons mais elles sont progressivement remplacées par des immeubles de plusieurs étages.

Pendant la période communiste, de nouveaux quartiers ont été construits autour du cœur de la ville, avec de larges rues et des bâtiments en hauteur. En revanche, peu d'immeubles ont été édifiés dans le style soviétique ; une cinquantaine d'immeubles font plus de 10 étages ; la plupart des autres sont des immeubles résidentiels de 3 à 6 étages. Entre 1962 et 1964, un nouveau boulevard, aujourd'hui appelé Bulevar oslobođenja (« Boulevard de la Libération »), a été ouvert dans l'habitat ancien, suivi par d'autres artères qui constituent avec lui un réseau de voies de communication orthogonal. De ce fait, malgré le triplement de la population depuis les années 1950 et malgré la multiplication du nombre de véhicules automobiles dans les années récentes, les problèmes de circulation restent très modérés dans la ville.

Quartiers de Novi Sad

Carte de la zone urbaine de Novi Sad avec indication des quartiers

Les quartiers les plus anciens de la ville sont Stari Grad (« la vieille ville »), Rotkvarija, Podbara et Salajka ; autrefois séparés, ils ont été réunis en 1694, lors de la fondation de la ville. Sremska Kamenica et Petrovaradin, sur la rive droite du Danube, étaient autrefois des villes à part entière, mais aujourd'hui elles font partie de la zone urbaine de Novi Sad. Liman (divisé en quatre parties numérotées de I à IV) et Novo Naselje sont des quartiers construits dans les années 1960, 1970 et 1980, avec des immeubles modernes et de larges avenues ; construits pour accueillir des populations autrefois rurales, ils ont remplacé des champs et des forêts qui entouraient la ville. De nombreuses maisons anciennes, dans les quartiers de Rotkvarija et de Bulevar, ont cédé la place à des immeubles de plusieurs étages dans les années 1950 et 1960. De la même manière, des quartiers comme celui de Grbavica ont complètement changé d'aspect.

Des quartiers résidentiels, avec des maisons individuelles, ont été construits à l'écart du centre ancien. Telep, au sud-est de la ville, est le plus ancien de ces quartiers. Klisa, au nord, Adice, Veternička Rampa et Veternik, à l'ouest, ont connu un développement important au cours des dix dernières années, notamment à la suite de l'arrivée de nombreux réfugiés après les guerres de Yougoslavie.

Localités de la municipalité de Novi Sad

Outre la partie urbaine de la Ville de Novi Sad, qui englobe Novi Sad proprement dite, Petrovaradin et Sremska Kamenica, la municipalité compte 13 localités supplémentaires. Parmi ces localités, une seule, Futog, est officiellement classée parmi les « localités urbaines », c'est-à-dire parmi les villes de Serbie ; les autres sont officiellement considérées comme des « villages ». Outre Futog, qui compte 18 582 habitants, Veternik, avec 18 626 habitants est la localité la plus importante de la municipalité ; avec l'expansion démographique des années 1990, ces deux localités ont fini par former une continuité avec Novi Sad. Le village le plus isolé et le moins peuplé de la municipalité est Stari Ledinci (823 habitants). Ledinci, Stari Ledinci et Bukovac sont situés sur les pentes du massif de la Fruška gora.

Au total, 23,7 % de la Ville de Novi Sad vit dans les faubourgs de la cité.

N°. Nom Population
(2002)[2]
N°. Nom Population
(2002)[2]
I Begeč 3 335 II Futog 18 582
III Veternik 18 626 IV Rumenka 5 729
V Kisač 5 471 VI Stepanovićevo 2 214
VII Čenej 2 115 VIII Kać 11 166
IX Budisava 3 825 X Kovilj 5 599
XI Bukovac 3 585 XII Stari Ledinci 823
XIII Ledinci 1 641
Carte de la Ville de Novi Sad, avec les localités périurbaines
  • Municipalité de Novi Sad
  • Municipalité de Petrovaradin
  • Zone urbaine de Novi Sad
  • Démographie

    Ville

    Évolution historique de la population dans la ville

    Évolution démographique
    1948 1953 1961 1971 1981 1991 2002 2011
    69 43176 752102 469141 375170 020179 626191 405[12]221 854[13]

    Répartition de la population dans la ville (2002)

    Municipalité

    Évolution démographique dans la municipalité

    Selon une estimation effectuée par les autorités locales en avril 2005, la population de la municipalité s'élevait à 333 895 habitants[15].

    Répartition de la population dans la municipalité (2002)


    Toutes les localités de la Ville de Novi Sad ont une majorité de peuplement serbe, à l'exception du village de Kisač qui est majoritairement habité par des Slovaques.

    Politique

    L'Hôtel de ville de Novi Sad

    Novi Sad est la capitale de la province autonome de Voïvodine et, de ce fait, elle héberge le gouvernement et l'Assemblée de la province. Depuis 2002, Novi Sad est soumis à un nouveau statut. La Ville de Novi Sad est divisée en 46 communautés locales, réunies dans deux municipalités urbaines, celle de Novi Sad et celle de Petrovaradin, séparées par le Danube.

    En tant que chef-lieu d'une municipalité, la ville possède également une assemblée municipale (pouvoir législatif), un maire et un gouvernement (pouvoir exécutif). Les membres de l'assemblée de la ville, ainsi que le maire, sont élus au suffrage direct, tous les quatre ans. L'assemblée compte 78 sièges. Le gouvernement municipal, quant à lui, compte 11 membres ; il est élu par l'assemblée, sur proposition du maire.

    Élections locales de 2004

    Aux élections locales de 2004, Maja Gojković, membre du Parti radical serbe, fut élue maire de Novi Sad ; à l'assemblée une coalition composée du Parti radical serbe, du Parti démocratique de Serbie et du Parti socialiste de Serbie, détint la majorité. Les sièges étaient répartis de la manière suivante[16] :

    Parti Sièges
    Parti radical serbe 34
    Parti démocratique 21
    Ensemble pour la Voïvodine 9
    Parti démocratique de Serbie 5
    G17 Plus 3
    Parti socialiste de Serbie 3
    Liste « Pour Novi Sad » 3

    Élections locales de 2008

    Aux élections locales serbes de 2008, les 78 sièges de l'Assemblée municipale étaient répartis de la manière suivante[17] :

    Parti Sièges
    Pour un Novi Sad européen 30
    Parti radical serbe 26
    Ensemble pour la Voïvodine 9
    Liste « Maja Gojković » 7
    Parti démocratique de Serbie 4
    Coalition hongroise 1

    Aux termes de ces élections, une alliance a été conclue entre la liste Pour un Novi Sad européen, expression locale de la liste Pour une Serbie européenne qui, aux élections législatives anticipées de mai 2008, était soutenue par le président Boris Tadić, Ensemble pour la Voïvodine et la Coalition hongroise. De ce fait, Igor Pavličić, membre du Parti démocratique a été élu maire de Novi Sad, remplaçant ainsi à la tête de la ville Maja Gojković, ancien membre du Parti radical serbe.

    Élections locales de 2012

    Aux élections locales serbes de 2012, les 78 sièges de l'Assemblée municipale étaient répartis de la manière suivante[18] :

    Parti Sièges
    Un choix pour un meilleur Novi Sad 18
    Donnons de l'élan à Novi Sad (Parti progressiste serbe etc.) 15
    Ligue des sociaux-démocrates de Voïvodine - « Novi Sad, notre maison » 15
    Parti socialiste de Serbie - Parti des retraités unis de Serbie - Serbie unie 7
    Parti démocratique rom 6
    Parti démocratique de Serbie 5
    Dveri za život Novog Sada 5
    Parti radical serbe 5
    Alliance des Magyars de Voïvodine 1
    Aucune des réponses proposées 1

    Culture

    La Matica srpska

    Au XIXe siècle, Novi Sad fut la capitale de la culture serbe et elle reçut le surnom d'Athènes serbe[réf. nécessaire]. À cette époque, presque tous les intellectuels serbes, romanciers, poètes, juristes etc. ont vécu dans la ville. Parmi eux, on peut citer Vuk Stefanović Karadžić, le grand réformateur de la langue serbe, Mika Antić, Đura Jakšić, ainsi que beaucoup d'autres. La Matica srpska, fondée en 1826 à Budapest fut transférée à Novi Sad en 1864 ; entre 1967 et 1976, cette institution culturelle, la plus ancienne de Serbie, a publié un Vocabulaire de la langue littéraire serbe standard en six volumes[19]. Le Théâtre national serbe, créé en 1861, est le plus ancien théâtre professionnel du pays ; c'est de lui que naquit le Théâtre national de Belgrade en 1869.

    Le Théâtre national serbe de Novi Sad

    Aujourd'hui, Novi Sad est le deuxième centre culturel le plus important de Serbie après Belgrade. Novi Sad est une ville de festivals. Depuis 2000, elle accueille le festival EXIT[20], le plus grand festival estival du pays ; elle organise aussi le festival de théâtre d'avant-garde Infant (en serbe : Интернационални фестивал алтернативног и новог театра) et Internacionalni festival alternativnog i novog teatra, « Festival international du théâtre alternatif et nouveau »)[21], le festival de littérature pour enfants appelé Zmajeve dečje igre (« Les Jeux d'enfant de Zmaj »), qui chaque année décerne un prix[22], ou encore le Sterijino pozorje et un festival de jazz[23]. Outre le Théâtre national serbe, la ville compte d'autres salles comme le Théâtre de la jeunesse (en serbe : Позориште младих et Pozorište mladih)[24], le Centre culturel de Novi Sad (Културни центар Новог Сада et Kulturni centar Novog Sada), en abrégé KCNS)[25] et le Théâtre de Novi Sad (en serbe : Новосадско позориште et Novosadsko pozorište, en hongrois : Újvidéki színház), qui présente la particularité d'offrir un répertoire en hongrois[26]. La synagogue de Novi Sad accueille également de nombreux événements culturels. Parmi les autres institutions culturelles de la ville, on peut signaler l'imprimerie de l'Académie serbe des sciences et des arts, la Bibliothèque de la Matica sprska les Archives de Novi Sad et l'Azbukum, qui est un Centre pour la langue et la culture serbes[27]. La ville est également le siège de l'Académie des sciences et des arts de Voïvodine et des Archives de la Voïvodine, qui rassemblent de nombreux documents.

    Sur le plan de la présence culturelle internationale, Novi Sad dispose notamment d'un Centre culturel français, inauguré le et situé en face de la Matica sprska[28], et d'un American Corner, inauguré le [29].

    Musées

    Novi Sad possède quelques musées et de nombreuses galeries publiques ou privées. Le plus célèbre musée de la ville est le Musée de Voïvodine, fondé par la Matica srpska en 1847, qui abrite une collection permanente consacrée à la culture serbe et à la vie en Voïvodine à travers l'histoire. Le Musée municipal de Novi Sad, situé au sommet de la forteresse de Petrovaradin présente une collection consacrée à l'histoire de la forteresse.

    La Galerie de la Matica srpska est la plus prestigieuse des galeries de Novi Sad. Parmi les autres galeries, on peut signaler la Fondation Rajko Mamuzić[30] et la Fondation Pavle Beljanski, qui présente une des plus importantes collections d'art serbe des années 1900 à 1970[31].

    Architecture

    Tourisme

    Sport

    Le Centre sportif SPENS, construit en 1981

    Le sport a commencé à se développé à Novi Sad en 1790, avec l' Association des tireurs d'élite de la Ville, mais il prit surtout son essor après la création de l' Association municipale de culture physique en 1959 et plus encore à partir de 1981, quand le Centre sportif SPENS fut construit. Aujourd'hui, il existe dans la ville environ 220 associations sportives[32]. De ce fait, Novi Sad est la deuxième ville sportive de Serbie après Belgrade.

    Le sport le plus populaire de la ville est le football. On trouve ainsi de nombreux terrains qui lui sont affectés, à Novi Sad et jusque dans les plus petites localités des faubourgs. Le club le plus célèbre est le FK Vojvodina Novi Sad qui, fondé en 1914, participe au championnat de Serbie de football, mais la ville possède également des clubs moins importants, jouant en deuxième ou troisième ligue, comme le FK Novi Sad, le FK Kabel, le FK Mladost ou le FK Slavija Novi Sad. La ville dispose aussi de club de basket-ball, comme le KK Novi Sad et le KK Vojvodina, qui participent à la Naša Sinalko Liga (championnat de Serbie de basket-ball), ou encore le ŽKK Vojvodina, section féminine du KK Vojvodina. D'autres sports sont également représentés, comme le volley-ball, avec le Vojvodina Novi Sad, ou le hockey sur glace, avec le HK Novi Sad et le HK Vojvodina Novi Sad.

    Parmi les installations les plus importantes de Novi Sad, on peut signaler le Stade Karađorđe et le Centre sportif SPENS.

    Des citoyens de Novi Sad ont participé aux premiers Jeux olympiques à Athènes en 1896. En 1996, onze sportifs de la ville participèrent aux JO d'Atlanta, où ils remportèrent 6 médailles[32].

    Novi Sad a accueilli le championnat du monde de tennis de table en 1981, la 29e Olympiade d'échecs en 1990, le championnat d'Europe et le championnat du monde de sambo, le championnat des Balkans et le championnat d'Europe de judo, le match de finale de la Coupe Saporta de basket-ball en 1987 et une finale de la Coupe d'Europe de volley-ball. Novi Sad a encore accueilli la ligue mondiale de volley-ball et, en 2005, a partiellement accueilli le championnat d'Europe de basket-ball.

    Économie

    Le bâtiment de la NIS, siège social de la Naftna industrija Srbije (Industrie pétrolière de Serbie)

    Novi Sad est le centre économique de la province de Voïvodine, la région agricole la plus fertile de Serbie. De ce fait, elle constitue l'un des centres économiques les plus importants du pays.

    Dans les années 1990, la ville, comme le reste de la Serbie, fut touchée par l'embargo commercial imposé au pays par la communauté internationale et par l'hyperinflation du dinar yougoslave. Ces difficultés entraînèrent le déclin ou la disparition de groupes industriels autrefois prospères, comme Novkabel (câbles électriques), Pobeda (métallurgie), Jugoalat (machines-outils), HINS (industrie chimique). Désormais, l'installation industrielle la plus importante de la ville est la raffinerie de pétrole, située au nord-est de la ville, près de la centrale thermique) de la ville et à proximité de la localité de Šangaj.

    En revanche, depuis 2001, l'économie de la ville a connu un important redressement qui s'accompagne d'un report des activités de l'industrie sur le secteur tertiaire. La privatisation d'entreprises autrefois propriétés de l'État a avancé à un rythme accéléré, puisqu'en 2007 95 % des sociétés étaient detenues par des capitaux privés. Les petites et moyennes entreprises assurent maintenant le développement de la ville[33]. En revanche, la ville abrite la Naftna industrija Srbije, une compagnie pétrolière détenue par l'État. La ville est également le siège de la bourse de commerce qui régule le marché du blé. Parmi les sociétés les plus importantes de Novi Sad, on peut citer la société BB Minaqua ; créée en 1989, elle est spécialisée dans la production d'eaux minérales et de boissons non alcoolisées. Sa gamme de produits inclut les marques Minaqua et Minaqua Life, qui distribuent des eaux gazeuses ou plates, Jodi, qui vend des boissons iodées à la pomme et à la cerise[34], ainsi que la marque Fructo[35] ; cette entreprise entre dans la composition du BELEXline, l'un des trois indices de la Bourse de Belgrade[36]. La ville est également le siège de la société Neoplanta, qui travaille dans le secteur agroalimentaire, produisant des jambons et des saucissons[37]. La société Albus opère dans le domaine de l'industrie chimique ; elle produit notamment des savons et des détergents à usage ménager[38]. La société Alas holding a, depuis 2007, son siège social à Novi Sad ; cette holding opère notamment, à travers ses quatre filiales, dans le domaine des matériaux[39]. Ces trois dernières entreprises entrent elles aussi dans la composition du BELEXline[36].

    Novi Sad est également le siège de la société Novosadski sajam, qui travaille dans le domaine de la communication évènementielle ; Elle organise notamment des foires et des expositions. La société a également créé Radio Sajam, une station de radio de la capitale de la Voïvodine. Occasionnellement, elle produit une émission de télévision intitulée Sajam InfoNet[40]. L'entreprise entre dans la composition du BELEXline, l'un des trois indices de la Bourse de Belgrade[36].

    Novi Sad est également un important centre financier. De nombreuses banques y possèdent leur siège social, comme la Vojvođanska Bank, la Erste Bank, la Crédit Agricole banka Srbija[41], la Kulska Bank, la Meridian Bank, la Razvojna banka Vojvodine Novi Sad, la NLB Continental Bank et la Panonska Bank[42]. La ville possède également la deuxième compagnie d'assurance de Serbie, avec la DDOR Novi Sad.

    À la fin de l'année 2005, le Bureau des statistique de Serbie a publié une liste des municipalités les plus développées du pays. La Ville de Novi Sad arrivait à la septième place pour le PNB, derrière quelques municipalités de Belgrade et derrière celle de Bečej ; elle se situait à 201,1 % au-dessus de la moyenne de la Serbie[43]. En mars 2007, le salaire brut moyen à Novi Sad s'élevait à 42 476 dinars serbes, soit environ 525 euros ou 715 dollars américains, ce qui constituait une des moyennes les plus élevées de Serbie. Le salaire net moyen, quant à lui, s'élevait à 30 352 dinars serbes (environ 375  ou 510 $[44]. La région de Novi Sad contribue pour environ 11 % au PIB du pays et le revenu moyen par p ersonne se situe à 60 % au-dessus de la moyenne nationale[33].

    Médias

    Deux importants quotidiens paraissent à Novi Sad, le Dnevnik et le Građanski list, tous deux en langue serbe. Jusqu'en 2006, Magyar Szó, un journal en hongrois, avait son siège à Novi Sad, mais il a été transféré à Subotica. La ville possède plusieurs chaînes régionales publiques de télévision, comme la Radio Télévision de Voïvodine (RTV) et Apolo ; elle dispose également de quelques télévisions privées, comme Kanal 9, Panonija et Most. De nombreuses radios émettent depuis la ville, parmi lesquelles on peut citer Radio 021 et Radio As.

    Éducation

    Transports

    Transports en commun

    Entrée de la gare routière

    Dans la municipalité

    C'est le JGSP Novi Sad qui se charge des transports dans la ville. Novi Sad dispose d'autobus qui desservent la ville elle-même, mais aussi les villes proches telles que Petrovaradin ou Sremska Kamenica. 18 lignes d'autobus desservent uniquement la ville. 34 desservent la banlieue.

    En dehors de la municipalité

    Novi Sad dispose d'une gare ferroviaire et d'une gare routière localisées dans le même bâtiments situé au bout du Bulevar Oslobodjenja.

    Routes

    Novi Sad est desservie par les routes suivantes :

    • L'autoroute E-75.
    • Les routes 2, 7, 21-12, 22.1

    (source : Viamichelin)

    Personnalités

    De très nombreuses personnalités sont liées à Novi Sad, qu'elles en soient originaires ou qu'elles y aient vécu.

    Arts

    • Igor Antić (1962), artiste contemporain serbe. Né à Novi Sad, il vit à Paris.

    Littérature et poésie

    Peinture

    Théâtre et cinéma

    Musique

    Sciences

    • Albert Einstein, considéré comme un des plus grands savant du XXe siècle, a vécu à Novi Sad en 1905 et 1907, au 20 rue Kisačka, avec sa femme, Mileva Marić.
    • Mileva Marić (1875-1948), une mathématicienne serbe ; elle fut la première femme d'Albert Einstein ; elle est née à Titel et elle a vécu à Novi Sad.

    Politique et armée

    Sports

    Basket-ball

    Football

    Tennis

    Volley-ball

    Coopération internationale

    La ville est jumelée avec :

    Autres formes de partenariat :

    Notes et références

    1. a b c et d [1]
    2. a b c d et e Bureau des statistiques de la République de Serbie
    3. Data from Serbian Statistical Office
    4. a et b Le site officiel de Novi Sad indique une superficie de 702 km2 : cf. Situation géographique de Novi Sad
    5. Climat de Novi Sad
    6. Enciklopedija Novog Sada, knjiga 20, Novi Sad, 2002
    7. a et b Branko Ćurčin, Slana Bara nekad i sad, Novi Sad, 2002
    8. Đorđe Randelj, Novi Sad slobodan grad, Novi Sad, 1997
    9. Narodna enciklopedija, 1927
    10. (en) Nicholas Wood et Ivana Šekularac Hungarian Is Faced With Evidence of Role in ’42 Atrocity, The New York Times, 1er octobre 2006
    11. Milorad Grujić, Vodič kroz Novi Sad i okolinu, Novi Sad, 2004
    12. (sr) Population, analyse comparative de la population en 1948, 1953, 1961, 1971, 1981, 1991 et 2002, données par localités (Livre 9), Belgrade, Institut de statistique de la République de Serbie, (ISBN 86-84433-14-9)
    13. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées stats
    14. a et b Књига 1, Становништво, национална или етничка припадност, подаци по насељима, Републички завод за статистику, Београд, фебруар 2003, ISBN 86-84433-00-9
    15. Estimations - Site officiel de la municipalité de Novi Sad
    16. (sr) Résultats des élections municipales de 2004 - Novi Sad
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    33. a et b Chambre régionale de commerce de Novi Sad, données fondamentales
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    36. a b et c (sr) « BELEXline », sur http://www.belex.rs, Site officiel de la Bourse de Belgrade, (consulté le ) - Liste des entreprises du BELEXline Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « belex » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
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    38. (sr) « Proizvodni asortiman », sur http://albus.co.yu, Site officiel de Albus Novi Sad (consulté le )
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    40. (en) « Novosadski sajam a.d. Novi Sad », sur http://finance.google.com, Google finance (consulté le )
    41. (en) « Crédit Agricole banka Srbija Novi Sad », sur http://www.nbs.rs, Site de la Banque nationale de Serbie (consulté le )
    42. Banque nationale de Serbie - List of Banks operating in Serbia
    43. Municipalités de Serbie - Chiffres pour 2005 ISSN-1452-4856
    44. Bureau des statistiques de la République de Serbie, Salaires en Serbie en mars 2007

    Voir aussi

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    Articles connexes

    Liens externes

    Informations

    Données géographiques