No Woman, No Cry

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No Woman, No Cry

Chanson de Bob Marley and the Wailers
extrait de l'album Natty Dread
Sortie
Enregistré 1974
Island Studio
Genre Reggae
Auteur-compositeur Crédité à Vincent Ford
Producteur Chris Blackwell et les Wailers
Label Tuff Gong
Island Records

No Woman, No Cry est une chanson de Bob Marley, crédité sous le nom de Vincent Ford. Elle figure sur l'album Natty Dread (1974), mais c'est la version de l'album Live!, sortie en single en août 1975 qui reste la plus célèbre.

Bob Marley a peut-être écrit la chanson[1],[2] ou la mélodie[3] mais aurait donné les crédits de la chanson à son ami d'enfance Vincent Ford (1940-2008) afin d'assurer la survie de sa soupe populaire, se situant à Trenchtown, le ghetto où Marley a grandi[4]. Une autre version veut qu'il ait crédité son ami d'enfance afin de ne pas verser de droits d'auteur à Danny Sims, propriétaire de Cayman Music avec qui il avait signé un contrat en 1968. Il est à noter que trois autres chansons Crazy Baldheads, Roots Rock Reggae et Positive Vibration ont été créditées à Vincent Ford.

Le titre provient d’une expression jamaïcaine, « no woman, nuh cry » qui en créole jamaïcain signifie : « femme, ne pleure pas » (et non, comme beaucoup de francophones le pensent, « Pas de femme, pas de larmes »)[5] . La chanson est en partie inspirée de l'époque où Bob Marley passait son temps dans la cour (« yard ») de Vincent Ford avec Rita Anderson (qui deviendra Rita Marley sa femme) et quelques amis dans le ghetto de Trenchtown. Dans une interview du 24 juillet 2012, Rita Marley a confirmé cette version : « Dans cette chanson, Bob raconte notre vie à Trenchtown. Nous ne possédions rien, excepté nos pieds pour marcher. »

Cette chanson a été reprise notamment par Byron Lee, Joe Cocker, Boney M, les Fugees, Jimmy Cliff, Derrick Morgan, Johnny Clarke, Ken Boothe, Tapper Zukie, Rancid, Sean Kingston, Londonbeat, Gilberto Gil, Dubmatique, Joss Stone, Joan Baez, I Muvrini, Xavier Rudd, Yeshe.

Le défunt chanteur français Joe Dassin l'a par ailleurs adapté, en conservant l'air et en modifiant les paroles. Les paroles « Si tu penses à moi » remplacent « No woman no cry » au moment du refrain. Cette version a aussi été interprétée en espagnol.

Le magazine Rolling Stone l'a classé trente-septième plus grande chanson de tous les temps[6].

Notes et références

  1. « No, Woman, No Cry 'songwriter' dies », BBC (1er janvier 2009).
  2. (en) « In pictures: The legacy of Bob Marley », BBC (consulté le ).
  3. (en) Patrick Humphries, « No Woman No Cry », BBC Radio 2, BBC, (consulté le ).
  4. http://www.rollingstone.com/news/story/6595882/no_woman_no_cry.
  5. Dawes, Kwame. Bob Marley: Lyrical Genius. London: Sanctuary, 2002 (ISBN 1-86074-433-8), p. 119.
  6. http://www.rollingstone.com/news/coverstory/500songs.