Noël Gaussail

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Noël Gaussail
Image illustrative de l’article Noël Gaussail
Noël Gaussail, évêque d'Oran, en 1884.
Biographie
Nom de naissance Noël-Mathieu-Marie-Victor Gaussail
Naissance
Beaupuy (France)
Ordination sacerdotale
Décès (à 73 ans)
Perpignan
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
par Charles Martial Lavigerie
Dernier titre ou fonction Évêque de Perpignan-Elne
Évêque de Perpignan-Elne
Évêque d'Oran

Blason
Armes : Ecartelé, aux 1 et 4 de gueules à un pélican avec sa piété d'argent ; au 2 et 3 d'azur à une clé contournée d'argent en pal accostée et surmontée de 3 cigales d'or ; sur le tout une croix (estrée) brochant d'or. Devise : Aperiet caelum.
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Noël-Mathieu-Marie-Victor Gaussail, né le à Beaupuy (Tarn-et-Garonne)[Note 1] et mort le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est un évêque catholique français. Il est évêque d'Oran puis de Perpignan.

Biographie[modifier | modifier le code]

Prêtre[modifier | modifier le code]

Noël Gaussail fait ses études au petit et au grand séminaire de Toulouse et est ordonné prêtre le . C'est à l'initiative de Billard, missionnaire du Calvaire, chargé par Louis-Antoine-Augustin Pavy, archevêque d'Alger, de recruter des prêtres pour son Église, que le jeune Gaussail se rend en Afrique du Nord.

Nommé successivement vicaire à Notre-Dame des Victoires d'Alger () puis curé à Hussein-Dey, banlieue d'Alger (), il devient, la même année, curé de Mascara, alors importante subdivision militaire.

En l'évêque d'Alger le nomme curé-archiprêtre de Philippeville (actuellement Skikda), en Algérie. Il y exerce son ministère durant une vingtaine d'années.

Évêque d'Oran[modifier | modifier le code]

Son zèle pastoral le fait remarquer par le cardinal Charles Martial Lavigerie qui lui propose l'évêché d'Oran. Sa nomination à ce siège est avalisée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Cultes, Félix Martin-Feuillée, le , en remplacement de Pierre-Marie-Étienne-Gustave Ardin, transféré au siège de La Rochelle.

Noël Gaussail reste deux années seulement à Oran. Il y appelle les Petites Sœurs des pauvres. De même, sous son épiscopat, l'abbé Cata, vicaire à Oran, fait venir d'Espagne les sœurs thérésiennes pour s'occuper des orphelines des immigrés espagnols.

Évêque de Perpignan[modifier | modifier le code]

Gaussail est transféré sur le siège épiscopal de Perpignan, le et est intronisé le suivant. C'est durant son épiscopat que se tient un synode diocésain (-) qui fixe la discipline ecclésiastique dans le diocèse. Il est aussi à l'initiative de la restauration du maître-autel de la cathédrale dont il supporte seul les frais. Il fait également paraître un catéchisme en catalan en .

Il meurt à Perpignan, dans son palais épiscopal, dans la nuit du au à minuit vingt. Ses obsèques ont lieu le [1]. Son caveau se trouve dans la chapelle du Saint-Sacrement de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan.

Gaussail jouissait de l'estime générale du clergé d'Algérie. Il avait un frère qui était curé de la paroisse Saint-Exupère de Toulouse.

Armes[modifier | modifier le code]

Écartelé : au 1er et 4ème, de gueules au pélican d'argent sur son aire au naturel, nourrissant ses petits du second émail, au nombre de trois; au 2ème et au 3ème, d'azur à une clef d'argent accompagnée de trois abeilles d'or posées 1 et 2; à la croix d'or brochant sur l'écartelé[2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La Semaine religieuse du diocèse de Tulle, , n° 6, p. 91.
  • Jean Capeille, « Gaussail (Noël-Mathieu-Marie-Victor) », dans Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Perpignan, (lire en ligne).
  • Bruno Segondy, « Gaussail (Noël, Mathieu, Marie, Victor) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il est dit né à Cadours (Haute-Garonne) où son père était employé, dans La Semaine religieuse du diocèse de Tulle du , n° 6, p. 91.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Fabricio Cárdenas, « Mort de Monseigneur Gaussail à Perpignan en 1899 », Vieux papiers des Pyrénées-Orientales,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p. 169-170. Consultable sur Gallica.