Nismes
Nismes | |||||
L'église Saint-Lambert et le pont sur l'Eau Noire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Philippeville | ||||
Commune | Viroinval | ||||
Code postal | 5670 | ||||
Zone téléphonique | 060 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nismois(e) | ||||
Population | 1 793 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 04′ 29″ nord, 4° 32′ 54″ est | ||||
Superficie | 2 471 ha = 24,71 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
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Liens | |||||
Site officiel | http://www.viroinval.be | ||||
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Nismes (en wallon Nîme) est une section de la commune de Viroinval située en Région wallonne dans la province de Namur. Elle y abrite le siège administratif de la commune. Elle est bornée au nord par Dourbes; à l'est par Olloy et Oignies; au sud, elle touche à Couvin, et à l'ouest, à Petigny et à Frasnes-lez-Couvin. Les habitants sont surnommés les Crayas, appellation wallonne du mâchefer, en souvenir de l’extraction du fer, d’où aussi le lieu-dit Fondry (fonderie).
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situé dans la vallée de l'Eau Noire, le village de Nismes est surtout connu pour ses réserves naturelles et ses curiosités géologiques de la région calcaire de la Calestienne comme le Fondry des Chiens, le Fondry Matricolo et la Roche Trouée. Il existe un petit train touristique pour un circuit d'une heure au travers des différentes régions de l'entité.
Un bras de l'Eau Noire, après la traversée des grottes de Neptune, réapparait près du centre de Nismes, à la grotte du Pont d’Avignon pour rejoindre le bras principal de l'Eau Noire. Cette réapparition d'eau n'est autre qu'une résurgence (prouvée par l'utilisation d'un colorant).
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Le village de Nismes possède plusieurs hameaux et lieux-dits :
- Sainte-Anne,
- Saint-Joseph,
- Pont Polet,
- Regniessart,
- Inzèvaux,
- Tienne del Batieulle,
- Petit Breumont,
- Grand Breumont,
- Tienne Morainy,
- Les Abannets,
- Les Gréats,
- Tienne du Fourneau,
- Tienne du Boulîs,
- Chalaine,
- Coubry,
- Tienne,
- Montagne aux Buis,
- Tienne des Tanneurs,
- Roche à Lomme,
- Revers des Hesses,
- Roche aux Faucons,
- Haut Champ,
- Trois Champs,
- Baterage,
- Ternia d'Honte,
- Les Nobuissons,
- Croix Jean Lambert,
- Fond des Tournelles,
- Le Bossu,
- Fond Coco.
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
- Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Histoire[modifier | modifier le code]
Nismes est un des plus anciens habitats de la région, on y a découvert des vestiges antérieurs au magdalénien (paléolithique supérieur), des tombes et des retranchements gallo-romains et mérovingiens.
Avec Couvin et Frasnes, le village fait partie du domaine de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés à Paris; cédés au roi de France, Robert le Pieux, ces villages sont compris en 996 dans la dot de sa sœur Hedwige, qui épouse le comte de Hainaut Regnier IV. Cent ans plus tard, le comte Baudouin, partant en croisade, vend Couvin et ses dépendances à Otbert, au prince-évêque de Liège. Désormais et jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, Nismes va dépendre de la châtellenie de Couvin.
Son château, détruit peu après 1096, est reconstruit en 1148 par Henri de Leyen, prince-évêque. Il sera détruit définitivement en 1554 par les troupes d’Henri II, roi de France. Au XVe siècle, Nismes est le siège d’une foire et compte des bourgeois[1].
En , Nismes est un des dix cantons municipaux du district de Couvin, réuni à la France dans le cadre du département des Ardennes; il comprend les deux Dourbes, Fagnolle ou Ligne, et Olloy[2].
Le vers 2 h 15, un bombardier britannique, de retour d'un bombardement de Stuttgart, est abattu au-dessus du bois de Nismes. Les 7 hommes d'équipage sont tués. Le , une stèle a été dressée à Regniessart en souvenir de ces braves.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des bourgmestres[modifier | modifier le code]
Jumelage[modifier | modifier le code]
Châtillon-en-Vendelais (France).
Économie[modifier | modifier le code]
Les bois importants fournissaient du travail à nombre d’habitants : bûcherons, sabotiers, fauldeurs ou charbonniers de bois, préparateurs d’écorces de chêne. L’industrie du fer est importante : extraction et forgerie. Vers 1830, un haut fourneau était actionné par l’Eau Noire. Au début du XXe siècle, on exploite des carrières de pierre et la saboterie occupe 200 sabotiers. Pendant un siècle, le rail a desservi la localité.
Saboterie[modifier | modifier le code]
La localité de Nismes a connu durant la première moitié du XXe siècle une très grande prospérité grâce aux activités liées à l'exploitation de la forêt et la transformation du bois. C'est dans ce cadre-là qu'une multitude de sabotiers ont œuvré dans le village et ont participé à la qualité de ses habitants. La production mécanique de sabots en fit chuter le prix tout en augmentant le nombre de pièces disponibles. Ces entreprises étaient florissantes jusqu'en 1935-1940. À cette période, les gens préféraient des galoches chaussures faites d'une semelle en bois et d'un dessus en cuir un peu plus chères mais plus résistantes. Quand, vers les années cinquante, la chaussure tout en cuir s'est démocratisée, les usines de sabots ont toutes cessé progressivement leurs activités. Le passé des industries sabotières marque encore le paysage de Nismes par la présence de quelques cheminées des anciennes fabriques et par les petits ateliers qui restent visibles le long de I'Eau Noire, et dont bon nombre d'entre eux-on peut le regretter ont été transformés en garage ou en commerce[3].
Scierie[modifier | modifier le code]
Le village de Nismes possède encore deux scieries : Scierie du Fourneau et Scierie Saint-Joseph.
Commerces[modifier | modifier le code]
Nismes possède des petits commerce dans le centre comme par exemple cafés, épiceries, etc.
Culture[modifier | modifier le code]
- Centre Culturel des Fagnes Espoir et Fraternité.
- Boite à Cultures Action Sud.
- Cinéma : Ciné Chaplin.
- Nombreuses œuvres artistiques dans le parc communal.
Musée[modifier | modifier le code]
- Musée du Petit Format d'Art Contemporain.
Folklore[modifier | modifier le code]
- Marche Saint-Lambert, 2ème week-end de septembre.
Evénements[modifier | modifier le code]
- Marché Terroir et Artisanat, 1er et 3e samedis du mois de mars à novembre.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune de Nismes se blasonnent ainsi
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Patrimoine[modifier | modifier le code]
Religieux[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Lambert. Edifice néo-classique construit 1829 par l'architecte Jean Kuypers.
- Ancienne église Saint-Lambert. Edifice désinfecté en 1845 au profit de la nouvelle église au centre du village, puits démolis en 1890[6]. L'ancienne église a été bâtie en 1606.
- Chapelle Sainte-Thérèse. Edifice néo-classique du XVIIe siècle autrefois dédiée à Saint-Michel. Cette chapelle se situe à côté du château communal.
- Chapelle Saint-Roch. Construite en 1627 par le Curé Jean Noël.
- Chapelle Saint-Joseph. Edifice construit au XVIIe siècle.
Civils[modifier | modifier le code]
- Le château Licot. Construit par la famille Licot de Nismes vers 1860. En 1923, achat du domaine par la Commune et restauration en 1964. Aujourd'hui c'est la maison communale de Viroinval.
- Le château du Pont d'Avignon détruite en 1554 lors des guerres de Charles Quint. Le château s'appel du nom d'un ancien seigneur.
- La maison des Baillis. Résidence des baillis de la châtellenie de Couvin. Implanter au pied du château et de l'ancienne église.
- Grand pont. Reconstruit en 1845 comprenant quatre arches surbaissée, le tablier fut élargie au XXe siècle.
- Scierie du Fourneau. Non loin de l'Eau Noire, à l'emplacement d'un fourneau acheté en 1745 à Charles-Raymond de Baillet par le maître de forges Michel Licot, bâtiments transformés en scierie vers 1870[7].
- Ancienne ferme Bivort. Propriété de la famille du même nom, située sur le domaine de la Maladrerie d'antan[8].
- Château Bivort. Demeure dont certaines étapes de construction peuvent sans doute être rattachées à Jeanne-Thérèse Baillet qui épouse Nicolas Gaye en 1680, puis à son gendre Michel Delhalle, maître de forges et ardoisier. Passe dans la famille Bivort en 1771[9].
- Anciens ateliers des sabotiers qui longe l'Eau Noire.
Tourismes[modifier | modifier le code]
Nismes possède la l'Office du Tourisme de Viroinval.
Principaux attractions du village notamment le "Jardin d'O de Nismes" :
- un train touristique "L'Espérance",
- un minigolf dans le parc.
- promenades sur des barques,
- randonnées pédestres.
Le village est traversée par le train touristique des Trois Vallées de Mariembourg à Treignes.
Services[modifier | modifier le code]
- Maison de repos "Le Repos Trois Vallées", rue Ainseveau, poste de police de proximité de Viroinval, rue Saint-Roch, poste : Bpost, rue Saint-Roch.
Lieux publics[modifier | modifier le code]
Parc[modifier | modifier le code]
Le parc communale possède des sculptures.
Cimetières[modifier | modifier le code]
Nismes possède deux cimetières : Cimetière de Nismes, rue Saint-Antoine, Cimetière, rue du Fourneau.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Le village possède deux écoles une communale et une libre. Ecole communale de Nismes, école libre des 3 Vallées.
Sports[modifier | modifier le code]
Infrastructures[modifier | modifier le code]
- Stade Joseph Morelle.
- Des courts de tennis.
Clubs[modifier | modifier le code]
- Tennis : T. C. Nismes.
- Football : O. C. Nismes.
Galerie[modifier | modifier le code]
-
L'Eau Noire.
-
Le moulin électrique.
-
Le château du Pont d'Avignon.
-
La maison des Baillis.
-
Le château communal. (Château Licot).
-
Vestiges de l'ancienne église.
-
Le centre.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Pierre Bosseau (Nismes, - Zamora, ), militaire, marquis de Châteaufort[10].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Françoise Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal, 1980.
- André Lépine, Le rattachement à la France du district de Couvin en 1793, cahier du Musée de Cerfontaine no 246, , 31 p.
- Pierre Cattelain et al., Le patrimoine de Viroinval, Institut du Patrimoine wallon, coll. « Carnets du Patrimoine » (no 92), , 64 p. (ISBN 978-2-87522-081-3), p. 40
- Concédées par Arrêté Royal du 4 octobre 1962
- Max Servais, Armorial des Provinces et des Communes de Belgique - Complément 1955-1968, Bruxelles, Crédit Communal de Belgique,
- Ministère de la Communauté française Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 9, t. 2 : Province de Namur, Arrondissement de Philippeville (P-W), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 694 p. (ISBN 2-8021-0040-8), p. 435
- Ministère de la Communauté française Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 9, t. 2 : Province de Namur, Arrondissement de Philippeville (P-W), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 694 p. (ISBN 2-8021-0040-8), p. 430
- Ministère de la Communauté française Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 9, t. 2 : Province de Namur, Arrondissement de Philippeville (P-W), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 694 p. (ISBN 2-8021-0040-8), p. 432
- Ministère de la Communauté française Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 9, t. 2 : Province de Namur, Arrondissement de Philippeville (P-W), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 694 p. (ISBN 2-8021-0040-8), p. 437
- Général Guillaume, Biographie nationale de Belgique (lire sur Wikisource), « BOSSEAU, Pierre »
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Blondeau, « Histoire des cabanes abandonnées : I. Les lieux-dits de Nismes - A. Le grand bois B. Les tiennes et les champs II. Le village et les gens », Au Pays des Rièzes et des Sarts, nos 96 à 104,
- Paul Magotteaux et Colette Monier, Nismes - 1.591 extraits d’actes des anciennes cours et justice de 1531 à 1742, Wépion
- André Lépine, « La coopérative L’Espérance de Nismes en 1907 », Au Pays des Rièzes et des Sarts, no 113, , p. 25 à 30
- André Lépine (dir.) et al., « Notes d’histoire sur l’entité de Viroinval (1) », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 281, , p. 30
- André Lépine (dir.) et al., « Notes d’histoire sur l’entité de Viroinval (2) », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 377, , p. 40
- André Lépine (dir.) et al., « Notes d’histoire sur Nismes », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 461, , p. 29
- Itinéraire des gares rurales, vol. 4, Société royale belge de géographie, coll. « Hommes et paysages », , 45 p.
- André Lépine, « La ligne 132 en cartes postales anciennes », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 500,
- Jean-François Goffin et Auguste Soupart, « Généalogie Martin, de Nismes et environ », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 755,
- Françoise Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal,
- Guy Lapaille, Sylvain Hottiaux et Glen Turner, Le Short Stirling BF513 n'est pas rentré : The Short Stirling BF513 failed to return, Commune de Viroinval, , 40 p.