Nir-David

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Nir-David
Géographie
Pays
District
Sous-district
sous-district de Jezraël (en)
Conseil régional
Vallée de Beït-Shéan (en)
Coordonnées
Démographie
Population
663 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Histoire
Fondation
Identifiants
Site web
Localisation sur la carte d’Israël
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Nir-David est un kibboutz fondé en 1936. C'est un kibboutz laïc composé de 250 familles, dont la moyenne d'âge des membres est de 30 ans.

Nom du kibboutz[modifier | modifier le code]

À sa fondation il est nommé Tel-Amal, puis remplacé par Nir-David en souvenir de David Wolffsohn, second président du Congrès sioniste.

Création du kibboutz[modifier | modifier le code]

Le kibboutz Nir-David est fondé par des pionniers du mouvement de jeunesse Hashomer Hatzair, formés préalablement au kibboutz Beït-Alfa, le , deuxième soir de Hanoucca. Il est aussi le premier kibboutz de la vallée de Beït-Shéan à voir le jour dans le programme politique de Tour et Muraille.

Lors de la guerre de 1948, les kibboutzniks aident la brigade Golani à chasser les Palestinien de Beït Shéan. Des immigrés s'installent dans le kibboutz, dans les maisons dont les Arabes ont été chassés[1].

Le kibboutz a cessé d'élever les enfants en collectivité dans les années 1980, et a commencé à se privatiser à partir de 2009[1].

Depuis 2019, l'accès aux rives de la rivière Asi provoque un conflit entre les kibboutzniks et leurs voisins. L'accès à la rivière est privatisé sur un kilomètre, ce qui indigne les activistes qui estiment que les cours d'eau sont un bien public. La justice accorde aux activistes un accès limité à la rive droite. Selon Le Monde, cette dispute « reflète les divisions qui minent le pays »[1].

Activités du kibboutz[modifier | modifier le code]

  • culture de fleurs
  • pisciculture
  • poulailler de dindes
  • fabrique de matière plastique
  • usine de matériel de jardinage
  • chambres d'hôtes
  • restaurant
  • zoo (abritant entre autres autruches et koalas)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Louis Imbert, « En Israël, une guerre culturelle en slip de bain », Le Monde, no 24401,‎ , p. 5 (ISSN 0395-2037, lire en ligne).