Niquero

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Niquero
Niquero
Une rue de Niquero
Administration
Pays Drapeau de Cuba Cuba
Province Granma
Municipalité Niquero
Démographie
Population 41 198 hab. (2022)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 20° 02′ 50″ nord, 77° 34′ 41″ ouest
Superficie 57 980 ha = 579,8 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Cuba
Voir sur la carte administrative de Cuba
Niquero

Niquero est une ville et une municipalité de Cuba dans la province de Granma.

Situation[modifier | modifier le code]

La municipalité est sur la côte sud de Cuba, à l'extrémité ouest de la province de Granma. Elle est aussi à l'extrémité de la péninsule qui ferme le sud-est du golfe de Guacanayabo, se terminant avec le cap Cruz séparant ce golfe de la mer des Caraïbes[1].

Son chef-lieu Niquero est sur la côte sud-est du golfe de Guacanayabo[1], à 138 km au sud-ouest de Bayamo la capitale de province de Granma, 225 km ouest de Santiago de Cuba et 822 km sud-est de La Havane[2].


Municipalité de Niquero dans la province de Granma

Municipalités voisines[modifier | modifier le code]

Niquero : « Attention, voitures attelées »

Divisions administratives[modifier | modifier le code]

La municipalité inclut huit consejos populares : Belic, Hondón, La Ricardo, Río Nuevo, Montero[n 1], Urbano Norte, Urbano Sur et Urbano Este[3].


Population[modifier | modifier le code]

En 2022 la population de la municipalité est estimée à 41 198 habitants. Pour une surface de 579,8 km2, la densité est de 71,06 habitants/km²[6].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1901, les communes de Niquero et Campechuela sont supprimées et leurs territoires intégrés à Manzanillo. En 1912 Campechuela est restauré, et Niquero l'est aussi en 1916[7].

Environnement[modifier | modifier le code]

Une grande partie du parc national Desembarco del Granma se trouve dans le sud de son territoire[8],[1].

Sentier spéléo-archéologique Morlotte - Fustete[5]

Plusieurs chemins de randonnée sont présents :
Le sentier spéléo-archéologique Morlotte - Fustete, de 2 km, passe par des terrasses marines (avec par endroits des échelles en bois à franchir) et mène à la grotte du Fustete (cueva del Fustete, 5 km de longueur) et à l'Hoyo de Morlotte, cavité karstique circulaire de 77 m de profondeur[5].
Le sentier El Samuel (1,3 km) mène à la grotte Espelunca, qui a peut-être été utilisée comme lieu de cérémonies par les peuples précolombiens[5].
La Boca de Toro, de 6 km, passe par le belvédère naturel Farallón de Blanquizal et conduit à de hautes falaises dominant une vallée fluviale[5].
Un chemin de 18 km de Las Coloradas à Niqueron retrace les pas des révolutionnaires après leur débarquement en décembre 1956 ; il continue vers l'est jusqu’à Cinco Palmas[n 3] et se termine à la Comendancia de La Plata[n 4],[5].


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ne pas confondre Montero (Niquero) avec Arriete-Ciego Montero (en) (consejo popular de Palmira, province de Cienfuegos).
  2. La plaque que l'on aperçoit sur l'in des piliers est celle-ci : . Elle porte l'inscription : “¡Aquí no se rinde nadie, cojones !” (“Ici, personne ne se rend, bordel !”). L'endroit était un champ de canne à sucre où les révolutionnaires se sont fait surprendre. Ces mots ont, dit-on, été lancés par Camilo Cienfuegos et répétés par Juan Almeida pendant la déroute[5].
  3. « Trajet de Niquero à Cinco Palmas (Granma) », itinéraire sur carte, sur google.fr/maps.
  4. La Comandancia de la Plata est un camp de montagne des révolutionnaires de 1958 sur la municipalité de Bartolomé Masó. Voir « Comandancia de la Plata », carte, sur google.fr/maps.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Municipalité de Niquero », carte, sur openstreetmap.org.
  2. « Niquero », carte (les distances se trouvent avec l'outil "Directions"), sur google.fr/maps.
  3. ecured.cu.
  4. a et b Alegría de Pío (es) est à 23 km au sud de Niquero. Voir « Alegria del Pio », carte, sur openstreetmap.org.
  5. a b c d e et f « Alegría de Pío. Site historique », sur lonelyplanet.fr (consulté en ).
  6. (en) « Granma » > « Niquero », sur citypopulation.de (consulté en ).
  7. (es) « El Municipio de Manzanillo », sur guije.com (consulté en ).
  8. [Ruiz et al. 2019] (es) I. Ruiz-Plasencia, J. Hernández-Albernas et E. Ruiz-Rojas, chap. 3 (Región occidental) « Catálogo de las áreas protegidas de Cuba », dans I. Ruiz (ed.), Las áreas protegidas de Cuba (avec cartes sommaires pour chaque aire protégée), Centro Nacional de Áreas Protegidas, , 386 p. (lire en ligne [PDF] sur researchgate.net), p. 191-192.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Lien externe[modifier | modifier le code]