Nikolaï Ogarev

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Nikolaï Ogarev
Nikolaï Ogarev en 1830
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
GreenwichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Université impériale de Moscou (1755-1917) (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
House of Ogarev (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Platon Ogarew (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Elisabeth Baskakow (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Kolokol, Obshcheye veche (d), Pod sud! (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Instrument
Genre artistique

Nikolaï Platonovitch Ogarev ou Ogariov (en russe : Никола́й Плато́нович Огарёв), né le 24 novembre 1813 ( dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, mort le 31 mai 1877 ( dans le calendrier grégorien) à Greenwich, est un poète socialiste russe, journaliste, activiste politique, et philosophe matérialiste, ami des Herzen et collaborateur du Kolokol (La Cloche).

Biographie[modifier | modifier le code]

Au cours de ses études à Moscou, il organise, notamment avec Alexandre Herzen et Michel Bakounine, un groupe d'étudiants révolutionnaires. Avec d'autres membres de son groupe, il est arrêté en , officiellement pour avoir chanté des chansons diffamatoires[1], et passe neuf mois en prison.

À partir de 1856, il devient un émigré politique. Il réside désormais principalement à Londres et Genève. Il publie à Londres quelques vers dont les Russes, grands amateurs de lectures défendues, se montrent friands et qui, aux yeux de quelques critiques exaltés, le rendent supérieur à Nikolaï Nekrassov.

Avec Alexandre Herzen, il publie à Londres le Kolokol, qui est l'un des journaux révolutionnaires russes les plus influents. À Genève, il fait partie des proches de Bakounine et des idées décabristes. Il fut l'un des rares contacts amicaux de Fiodor Dostoïevski durant son séjour à Genève en 1867-1868.

Dans ses meilleurs morceaux : « L'humour », « Nocturne », « Le Monologue », « Journée d'hiver », il montre un bizarre mélange de pessimisme byronien et d'optimisme également peu motivés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Alexandre Herzen, Passé et Méditation, tome 1, p. 212, L'Âge d'Homme, Lausanne, 1974.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arthur Lehning, Introduction à Michel Bakounine, Œuvres complètes, volume 5, Relations avec Serge Netchaïev, Ivrea, 1977.
  • K. Waliszewski, Littérature russe, Paris, A. Colin, 1900
  • M. Mervaud, Socialisme et liberté, La pensée et l'action de Nicolas Ogarev (1813-1877), Paris-Rouen, 1984.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]