Nikolaï Skobline

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Nikolaï Vladimirovitch Skobline
Николай Владимирович Скоблин
Nikolaï Skobline

Naissance
Décès 1937 ou 1938
Espagne
Origine Russe
Allégeance Empire russe
Armées blanches
Guépéou
Arme Armée impériale russe
Armées blanches
Grade Général major
Années de service 19111938
Conflits Première Guerre mondiale
Guerre civile russe
Distinctions Ordre de St-Georges IVe degré Ordre de Saint-Georges
Médaille de la première campagne du Kouban Médaille de la première campagne du Kouban
Ordre de Saint-Nicolas IIe classe Ordre de Saint-Nicolas le Thaumaturge

Nikolaï Vladimirovitch Skobline (russe : Николай Владимирович Скоблин ; - 1938 ?) est un militaire russe. Général des Armées blanches durant la guerre civile russe, il devint ensuite un agent double du NKVD. Il fut l'époux de Nadejda Plevitskaïa (1882–1940).

La guerre civile[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre civile russe, Skobline est officier réputé pour sa bravoure et sa férocité du régiment d'assaut de Kornilov. Les bolchéviques pris par ses hommes étaient pendus ou abattus sur le champ. Le , à l'âge de 26 ans, il est promu général-major.

L'exil[modifier | modifier le code]

Après la guerre civile, Skobline réside en France. Il s'est lié avec la Plevitzkaïa (Nadejda Plevitskaïa), diva qu'il a faite prisonnière en 1917 à Koursk, où son mari et manager Plevitzi a été tué. Skobline finit par la suivre, en gérant les recettes de ses spectacles[1].

En 1930 ou 1931, il est recruté par le Guépéou et est mêlé à l'enlèvement du responsable de l'Union générale des combattants russes, Ievgueni Miller[2].

Il décède en 1937 ou 1938 en Espagne sous les bombes de l'aviation franquiste. D'après le livre d'historien Boris Volodarsky (en) Stalin's Agent: The Life and Death of Alexander Orlov, il aurait été assassiné à Barcelone par les agents du NKVD, ce dont atteste une lettre codée d'Alexandre Orlov adressée à Nikolaï Iejov avant sa fuite[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. F. Pottecher, Mémoires, p.108
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, troisième édition, 1963, supplément, 1972, « Boulevard de Montmorency », p. 95.
  3. (en)Boris Volodarsky, Stalin's Agent: The Life and Death of Alexander Orlov, Oxford University Press, , 269-271 p. (ISBN 9780199656585, lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Ross, De Koutiepov à Miller. Le combat des Russes blancs, éditions des Syrtes, 2017, 440 p.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]