Nicolas de Saint-Saturnin
Cet article est une ébauche concernant un cardinal français.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Nicolas de Saint-Saturnin | |
| |
| Biographie | |
|---|---|
| Naissance | Saint-Saturnin  France
|
| Ordre religieux | Ordre des Prêcheurs |
| Décès | Avignon France
|
| Cardinal de l'Église catholique | |
| Créé cardinal |
par le antipape Clément VII |
| Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de Ss. Silvestro e Martino ai Monti |
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
modifier  |
|
Nicolas de Saint-Saturnin (né à Saint-Saturnin en Auvergne, et mort le à Avignon) est un pseudo-cardinal français du XIVe siècle créé par l'antipape d'Avignon Clément VII. Il est membre de l'ordre des dominicains.
Biographie[modifier | modifier le code]
Antoine Aubery, dans son Histoire générale des cardinaux (1642), le dit originaire de Clairmont.
Il prit l'habit au Couvent des Jacobins de Clermont et y enseigna la théologie.
Nicolas de Saint-Saturnin est provincial de son ordre en France durant neuf années. Il est nommé maître du Sacré palais apostolique en 1375. Il décline la promotion de cardinal par Urbain VI et joint l'obédience d'Avignon.
L'antipape Clément VII le crée cardinal lors du consistoire du [1], avec le titre de Saint-Martin-aux-Monts. En 1381 il est nommé chancelier de l'université de Paris.
Il rédige son testament le vingtième jour de décembre 1381[2] et meurt à Avignon le 23 janvier 1382.
Tombeau à l’Église des Jacobins[modifier | modifier le code]
Il est enterré dans l’Église des Jacobins de Clermont, selon ses souhaits. Son tombeau est, d'après Duchesne :
« enchassé dans le mur, sous la seconde volée de voûtes du chœur, au dessus de la porte qui donne entrée en la Chapelle de la Magdeleine vers le grand Autel, sur lequel est la représentation en marbre blanc, revestue des habits de l'Ordre, la Mithre en teste, appuyée sur un coussin de pierre, les mains posées l'une sur l'autre, & couchées sur l'estomach, les pieds arrestez sur deux petits chiens, pour dénoter la fidélité avec laquelle il avait vescu dans l'Eglise[3].»
Dans cette même église se trouve un tableau le représentant mains jointes en prière.
Armes[modifier | modifier le code]
François Duchesne en 1699 décrivait les armes de Nicolas de Saint-Saturnin :
D'azur à une fleur de lys d'or, posée en chœur, accompagnée de trois estoiles de mesme, deux en chef, & une en pointe[4].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la religion :
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jean Savaron, Les origines de la ville de Clairmont, Roanne, Horvath, , 629 p. (lire en ligne), p. 234
- François Duchesne, Histoire de tous les cardinaux français de naissance, ou qui ont été promus au cardinalat par l'expresse recommandation de nos rois..., Paris, Charles Osmont, , 722-[10], p. 659
- François Duchesne, Histoire de tous les cardinaux français de naissance, ou qui ont été promus au cardinalat par l'expresse recommandation de nos rois, Paris, Charles Osmont, , 722-[10], p. 660
- François Duchesne, Histoire de tous les cardinaux français de naissance, ou qui ont été promus au cardinalat par l'expresse recommandation de nos rois..., Paris, Charles Osmont, , 722-[10], p. 658
