Nicolas de Loverdo

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 Nicolas de Loverdo
Nicolas de Loverdo
Le général Nicolas de Loverdo.

Naissance
Kontogennada (Grèce)
Décès (à 63 ans)
Ancien 1er arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la Grèce Grèce
Naturalisé Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Expédition d'Espagne
Conquête de l'Algérie
Distinctions Comte de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Hommages Son nom est inscrit du côté sud de l’Arc de triomphe de l'Étoile, 29e colonne.

Nicolas Michielacato, comte de Loverdo, né le [1],[2]dans le village de Kontogennada, dans le dème de Palikí de l'île Ionnienne de Céphalonie, mort le à Paris, est un général d'origine grecque, naturalisé français de la Révolution et de l’Empire.

Il est le fils du comte vénitien Georges Loverdo, gouverneur d'Ithaque, et de Rubina Cimara.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de la noblesse vénitienne installée à Céphalonie depuis le XVe siècle, après avoir terminé ses études primaires dans l'Ile, il est envoyé à Venise afin de continuer sa préparation en vue de son admission à l’Université de Padoue où son père a l’intention de lui faire étudier le droit. Le fils, cependant, montre plus d’intérêt pour les études politiques, les mathématiques et les sciences. Diplômé de mathématiques et de science politique à l'université de Padoue[1]. En 1791, il part pour Paris où les développements politiques le conduisent vers de nouveaux champs d’activité.

Le jeune Nicolas adopte avec enthousiasme les nouvelles idées démocratiques et s’engage dans l’armée. Il entre à l'école d'artillerie de Valence en mars 1792[1]. Il est nommé aspirant et affecté au 4e régiment d'artillerie de Grenoble le 17 septembre 1792.

L’adjudant-major Loverdo sert sous Napoléon dans la 13e Armée des Alpes. Le , à la bataille de Modène, il est sérieusement blessé à la tête et est obligé de se retirer du service actif durant sa convalescence.

Après la paix de Campo-Formio en 1797, lorsque les Îles Ioniennes sont cédées à la République française, Loverdo sert dans l’État-major du Général Gentily qui a reçu le commandement militaire et civil pour Corfou. Là, il est versé, hors-cadre, dans l’administration civile et devient le premier conseiller au Sénat. Il est rapidement promu au rang de conseiller principal (Segretario in Capo) auprès du gouvernement central de Corfou.

C'est aux environs de cette époque que la dénommée « Société Patriotique » est créée par un certain nombre de penseurs et d’érudits. Ses membres se réunissaient pour écouter des conférences sur différents sujets politiques. À une de ces rencontres, le jeune Loverdo lit un texte mettant en avant le fait que « le gouvernement d’un seul homme ou d’une oligarchie détruit les droits des hommes et sape une nation de son énergie. » Le texte est publié durant la 6e année de la République, dans une série d’essais politiques éditée par la société, bien qu’il n’y a aucune indication de l’endroit où il est imprimé.

Cependant, les gouvernements monarchiques unissent leurs forces pour frapper un grand coup contre la France, et c’est ainsi qu’en la flotte russo-turque fait son apparition dans la Mer Ionienne et que commence le siège de la ville de Corfou. Les instincts martiaux de Loverdo reviennent au premier plan : il démissionne de l’administration civile et se réengage comme capitaine, organisant et entraînant 2 compagnies de fusiliers grecs fortes de 200 hommes. Les compagnies sont levées à ses frais et servent sous ses ordres à la défense du " Neocastro " de Corfou. C'est cette action qui lui gagnent les louanges de l’inspecteur général Dubois-Crancé qui écrit que Loverdo " exécute ses obligations civiles et militaires avec grand zèle, avec une remarquable force physique et intelligence ; son dévouement au service de la France est enviable". Après la chute de Corfou le , l’amiral russe Fiodor Fiodorovitch Ouchakov invite Loverdo à occuper un poste dans le nouveau gouvernement, mais rien ne peut l’amener à abandonner le drapeau français.

C’est pourquoi il fait la traversée pour Ancône avec ses compagnies grecques et rejoint l’armée italienne comme capitaine d’artillerie sous les ordres du Général Debelle. Il combat à l’aile gauche de l’arrière-garde à la bataille de Nioni et est blessé à la cuisse gauche. Avant même que sa blessure soit guérie, il retourne dans l’action à Marengo où il est promu au rang de lieutenant-major.

Impressionné par les remarquables capacités de Loverdo, le colonel Guériot écrit une lettre de recommandation au premier consul Bonaparte, proposant un poste ministériel pour le jeune homme, une position où il pourrait utiliser ses très larges connaissances de la politique. Suivant les directives de Guériot, cette lettre de recommandation est présentée à Bonaparte par son collègue Rulhière. Loverdo écrit un rapport à Bonaparte dans lequel il propose la réoccupation par la France des îles grecques, afin de maintenir son influence en Égypte et protéger son commerce en Méditerranée orientale.

Il est possible que ce soit à l’issue de ce rapport que 3 mois après le Traité de Lunéville, Bonaparte donne les ordres pour que des renforts soient envoyés à Tarente afin de reconquérir les îles Ioniennes et pour Loverdo d’aller à Ferrare où il doit superviser le transport de l’artillerie et autres fournitures pour Tarente.

Loverdo se jette avec un grand zèle dans la tâche de rassembler, depuis Turin, Alexandrie, et Mantoue, de grandes quantités d’armes à feu. Il fait tout son possible pour qu’elles soient transportées d’abord à Ancone puis à Tarente. Les Britanniques essaient en vain de les intercepter, mais Loverdo est plus malin qu’eux : quelques fois, se cachant parmi les Iles du Po où les Anglais le recherchent avec de petits bateaux, d’autres fois attendant que le mauvais temps force l’escadre anglaise à se tenir éloignée de la côte. Une grande quantité de fusils et de munitions ont déjà été transportés à Ancone et à Tarente lorsque arrivent les nouvelles du commencement des négociations avec Londres : l’opération est annulée et les approvisionnements renvoyés dans les entrepôts. Loverdo a l’ordre de se présenter chez le général Seroux, chargé de l’artillerie pour l’armée de l’Italie du Sud. Après un séjour de quelque temps, il est envoyé à l’île d'Elbe, en mission secrète, où il reste jusqu’à la signature de la paix. Après avoir accompli sa mission il revient auprès du général Seroux.

Cependant aux environs de cette époque, il apprend que son père a eu une attaque et par conséquent – sa propre santé étant défaillante – il demande la permission de retourner dans sa Céphalonie natale, dès lors que les hostilités auraient cessé, pour une période de récupération. Avant de quitter le casernement il demande une attestation écrite de ses services à la fois du général Seroux et du général Lacombe-Saint-Michel. Les deux hommes sont heureux d’accéder à sa requête.

La paix libère l’Égypte du contrôle de la France et de l’Angleterre, mais Napoléon a encore des plans pour l’Orient. C’est pourquoi, alors qu’Horace Sébastiani fait du " tourisme " en Égypte et sur la côte syrienne, Loverdo, juste arrivé à Corfou, reçoit du représentant de la République française dans les Îles Ioniennes (Alexandre Romieux) une enveloppe envoyée par Murat contenant les instructions secrètes du Premier Consul.

Les instructions sont qu’il longe les côtes d’Albanie, Akarnanie, Aitolia, Épire et le Péloponnèse, forme les chefs locaux et leur explique les plans militaires nécessaires. Après avoir achevé cette mission secrète, il envoie ses observations au Premier Consul et revient en Céphalonie où il trouve son père se remettant de son attaque. C’est pourquoi il envoie sa demande pour rejoindre l’armée française en Italie.

Cependant, le gouvernement des Îles Ioniennes propose qu’il assume le poste d’inspecteur général de l’artillerie et du corps des ingénieurs. Loverdo décline l’offre, et ce au moment même de l’arrivée à Zakynthos (Zante) de Sebastiani, de qui pousse le gouvernement à suspecter le rôle joué par 2 officiers français. Dans l’intervalle de nouvelles instructions secrètes sont arrivées, lui ordonnant de retourner en Grèce et de conduire des négociations secrètes avec Samuel, chef des Souliotes, Zacharias, chef des « klephtes » du Péloponnèse et Zannetakis, bey du Magne. Heureux à la perspective de voir son pays libéré, Loverdo s’active pour conduire sa seconde mission.

Plus tard il retourne à Corfou et en 1804 revint à Otrante. Cette période marque le commencement de l’étape purement française de la carrière de Loverdo.

Au commencement, il est attaché à Murat qui est chargé de conduire des négociations avec Ali Pacha. Mais aussitôt que les opérations militaires recommencent, Loverdo envoie une demande, par l’intermédiaire de Murat, au chef des forces françaises en Italie Masséna, afin de rejoindre son armée. Masséna non seulement l’accueille avec plaisir, mais également le nomme adjudant-major, lui envoyant la lettre suivante :

" Étant donné les témoignages que j’ai entendu, major, de votre noblesse de caractère et le désir que vous avez exprimé de prendre un poste dans l’armée d’Italie, par la présente, je vous nomme parmi mes adjudants-majors. Je prends grand plaisir à avoir des officiers instruits et honorables dans mon entourage et je suis confiant que vous serez digne d’une telle position.
Vous pouvez présenter cette lettre au service du ministère de la guerre aussitôt que la permission pour votre départ sera accordée, faites hâte de me rejoindre. "

Comme adjudant-major du maréchal Masséna, Loverdo est présent à toutes les campagnes dans lesquelles le brave général est impliqué. Il est avec lui en 1806 lors du siège de Gaëte près de Naples et durant la campagne de Calabre. Il suit le général en Pologne où après avoir combattu bravement il est promu au rang de major le . Après la paix de Tilsitt, il revient à Paris et est récompensé de ses services par sa nomination dans l’ordre de la Légion d’Honneur et une rente de 500 francs par an sur le fond milanais de Napoléon.

Quand la décision est prise de lancer la campagne d’Espagne en 1808, Masséna, qui a perdu un œil, est incapable de prendre le commandement des troupes ; Loverdo est désigné pour mener la campagne avec le rang de major. Il se met en route, emportant un certificat plus qu’élogieux de ses services, de Masséna ainsi que la lettre servant d’introduction au maréchal Lannes, envoyée de Paris par Masséna le 1er décembre :

" Le major Loverdo, mon adjudant-major, a reçu l’ordre de vous rejoindre pour la campagne d’Espagne. J’ai un profond (énorme) respect pour cet officier, ses capacités, sa bravoure et son expérience ; Cela me chagrine de le voir me quitter mais je dois au moins faire ce que je peux pour être sûr qu’il sera bien reçu par d’autres. Donc, mon cher maréchal, je suis heureux de vous l’envoyer rejoindre votre état-major et confiant qu’il justifiera la faveur que je lui ai montrée et confirmera tous les témoignages de ses capacités que je vous adresse. Je l’ai avisé de vous porter cette lettre de ma part et pour assurer qu’il n’y a personne d’autre qui vous respecte plus que je le fais.
Avec mes plus chauds compliments. Masséna "

Dans les combats sanglants de la campagne d’Espagne, Loverdo combattit avec une ardeur digne de ses ancêtres grecs.

Durant le siège de Saragosse, lui parvient l’ordre de rejoindre le corps de réserve à Augsbourg (Allemagne) sous le commandement de Masséna. Le corps de réserve doit faire partie du 4e corps de la Grande Armée.

En 1809 il combat à Essling et à Wagram où il a deux chevaux tués et lui-même blessé deux fois à la poitrine. Il gagne une autre promotion : il lui est attribué la croix de la Légion de l’Empire et fait chevalier avec une rente de 2 000 francs. Après la conclusion de la paix, il passe un temps pour sa convalescence avant d’être envoyé au Portugal comme sous-chef à l’état-major de Masséna.

En 1812 il est nommé colonel au 59e régiment de ligne où il se montre un adepte ardent de la discipline militaire, exécutant toutes ses obligations avec une irréprochable ponctualité, comme le général Clauzel l’atteste. Le il est gravement blessé lors de la défense de la colline d’Echalar contre les assauts répétés des Britanniques. Il prend quatre mois de permission pour guérir de sa blessure. Étant encore en permission, il est récompensé de sa bravoure par Napoléon qui le promeut au grade de général de brigade le , le fait d’abord baron et ensuite par décret du , comte de l'Empire.

Le ministre de la guerre demande s’il peut avancer son départ pour prendre le commandement que lui a confié l’Empereur, mais son médecin Monsieur Dupuytren exprime l’opinion que se serait désastreux pour sa santé de partir immédiatement. Finalement, un ordre direct émane de l’Empereur d’avoir à se présenter sans autres excuses ni délais pour prendre en charge la région du Tarn-et-Garonne et le commandement de la 3e brigade de la 2e division (général Travott) du corps de réserve de l’armée des Pyrénées à Montauban. Il file pour Montauban le .

Là, une situation difficile l’attend. La récente conscription avait provoqué la colère contre Napoléon. Loverdo s’assure que la discipline règne sous son propre commandement. Il envoie ses troupes construire des fortifications sur la rive droite de la Garonne et reste en contact constant par messager avec le camp principal de Castelnaudary et avec Toulouse.

Cependant les développements politiques commencent maintenant à survenir avec la même rapidité que l’avance ennemie. À Montauban la population se montre ouvertement en faveur des Bourbons ; un grand nombre de ceux qui hébergent des soldats avec un billet de logement jettent leurs affaires dans la rue ; beaucoup portent un mouchoir blanc à leur bras droit ; d’autres hissent des drapeaux blancs ; d’autres manifestent devant chez Loverdo criant " à bas les Bonapartistes ! À bas le Général ! " Loverdo tente de calmer la colère des mécontents tout en ordonnant à ses troupes de ne pas tirer sur les partisans des Bourbons mais de se préparer à combattre jusqu’à la mort contre les Anglais.

Le lui est apportée une lettre en provenance du camp anglais lui offrant une forte somme en or ou en livres-sterling s’il déserte. Il écrit immédiatement au maréchal Soult, recommandant que le messager qui a apporté la lettre soit passé en cour martiale.

Éventuellement il apparait que ce courrier a été payé 5 francs par un capitaine anglais pour délivrer la missive. Il est emprisonné mais relaxé après l’arrivée du Duc d’Angoulême le . Loverdo résolut de mourir au combat et de défendre jusqu’au dernier homme les rives de la Garonne. Mais le , Napoléon abdique et délie l’armée de son serment. Les nouvelles sont apportées à Montauban par courriers envoyés par le ministre de la guerre. Le toute la population locale se déclare contre Napoléon. Officiers et hommes de troupe abandonnent leurs postes. Les gens de la région se déversent dans la ville et demandent de pouvoir traverser jusqu’au camp anglais afin de leur vendre des provisions.

Dans l’impossibilité de communiquer avec Soult depuis que Toulouse a été occupé, Loverdo demande à rencontrer le général Wellington pour discuter d’un cessez-le-feu. La requête est accordée et Loverdo informe ses supérieurs qui approuvèrent son initiative. Peu de temps après, Marmont ordonne la cessation des hostilités contre les alliés, tandis que le commandant en chef Gazza ordonne à l’armée de prêter serment aux Bourbons. Étant donné le changement dans le climat politique, Loverdo lui-même n’a d’autre choix que de prêter serment.

Quelque temps plus tard, le Duc d’Angoulême arrive dans la ville, accompagné de deux maréchaux et donne à Loverdo le commandement de la 6e division de l’armée française. Dans cette position, il a à s’investir pour arrêter les mutineries fomentées par l’or anglais (car ils sont encore inquiets de la supériorité numérique de l’armée française) dans les 28e, 103e et 100e régiments.

Bien que le nouveau gouvernement soit obligé de réduire l’effectif de l’armée par économie, Loverdo est gardé et nommé gouverneur des Basses Alpes. Toutefois, au même moment Louis XVIII qui se souvient que Loverdo a été le dernier officier à prêter serment de loyauté aux Bourbons, refuse d’admettre son fils à l’École royale.

Durant les Cent-Jours, Loverdo reste loyal aux Bourbons et est détenu à la prison de Grenoble. Après la défaite finale de Napoléon, il est promu le au rang de lieutenant-général et reçoit le commandement de la 8e division. Le , il devient finalement citoyen français et résident officiel à Paris. Durant la Restauration il occupe divers postes et reçoit de nombreuses distinctions.

En 1823 il prend part à l'expédition d'Espagne en tant que commandant de la 3e division dans le 2e corps du général Molitor et est décoré par la France ainsi que par Ferdinand VII d'Espagne et le Tsar.


Le plan d’occupation d’Alger :Loverdo conçoit le plan original d'occupation de la ville d'Alger dont il estime le coût à 55 million de francs-or. Président de la nouvelle commission, Loverdo formule les conditions suivantes :

  1. que l’ennemi devrait être attaqué simultanément par terre et par mer
  2. que 40 000 hommes seraient nécessaires, 4 000 chevaux et 130 canons (de campagne, de siège et de montagne) avec les artilleurs nécessaires et des ingénieurs
  3. qu’à part des bateaux de transport, il faudrait 36 navires de combat (frégates, de ligne et vapeurs) aussi bien que de plus petits
  4. il détermina également la quantité précise des équipements et rations pour chaque soldat, et stipula que les vivres et l’eau devraient être adaptés au climat africain
  5. l’expédition devrait appareiller depuis Toulon et Marseille. La date était fixée à la fin avril
  6. le corps expéditionnaire débarquerait sur le rivage de Sidi Ferruch. Loverdo planifiait aussi la meilleure méthode de débarquement.
  7. le coût total de la campagne était calculé à 23 895 168 francs.

Au siège d’Alger, Loverdo combat héroïquement avec la 2e division. Il mène ses hommes pour repousser l’attaque surprise des Algériens alors que le reste de l’armée continuait à débarquer. Malheureusement, le second fils de Bourmont est mortellement blessé dans cette attaque. Ainsi cet évènement ajouté au ressentiment de Bourmont, Auguste comte Chauisnes, rend difficile la position de Loverdo. Il est accusé d’avoir participé au pillage du palais du Bey d’Alger. Il réplique que lorsque le 6e régiment de sa division entre dans le palais, l’état-major de Bourmont est déjà sur place, ce qui n’empêche pas les reproches du ministre de la guerre qui finalement le met à la retraite à son retour à Paris.

Loverdo meurt le à Paris laissant deux fils. L’un d’eux Alexandre devait suivre les traces de son père, s’élevant au grade de major. Le nom du général Loverdo est inscrit au côté sud de l’arc de Triomphe, 29e colonne.

Sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Jean Tulard, Dictionnaire Napoléon, Fayard, , 1977 p. (ISBN 9782213604855), Tome 2 - page 223
  2. « Léonore (Base de données de la Légion d'honneur) », sur Base de données Léonore (consulté le )
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux de la Révolution et de l'Empire, Georges Saffroy éditeurs, Paris 1934.
  • Père Anthimos Mazarakis : Biographies des grecs renommés de Céphalonie – Venise – Phenix 1843
  • Girolano Dandolo : La Caduta dell republica de Venezia (la chute de la République de Venise) – Venise 1857
  • Daniel Grand : Photographies de l’Arc de Triomphe et liste des différents échelons occupés par Loverdo.

Notes géographiques[modifier | modifier le code]

  • Kontogennada est à environ 35 km de la ville de Lexurion, rivale d'Argostoli. Lexurion se trouve à la place de l’ancienne cité (paleis = la vieille) qui fut détruite par les Romains. La province prit le nom de Pali.
  • Akarnania en Aitolia, à l’ouest de la Grèce, entre la mer Ionienne, l’Épire et le golfe de Lépante
  • Mani : un territoire dans le Péloponnèse, au sud de Sparte.

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