Nicolas Castellanos Franco

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Nicolás Castellanos, O.S.A.
Image illustrative de l’article Nicolas Castellanos Franco
Biographie
Nom de naissance Nicolás Antonio Castellanos Franco
Naissance (89 ans)
Mansilla del Páramo, Espagne
Ordre religieux Augustins
Ordination sacerdotale
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Dernier titre ou fonction 112ième évêque de Palencia

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Nicolás Antonio Castellanos Franco, O.S.A. (né le à Mansilla del Páramo, Leon) est un évêque et missionnaire espagnol établi en Bolivie. Connu pour avoir sollicité l'autorisation de renoncer à la charge de son diocèse de Palencia en 1991 pour partir aux missions ; la reconnaissance de son apostolat, en Bolivie, lui a valu l'obtention du prix Princesse des Asturies à la Concorde en 1998.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né sur une terre de paysans et d'éleveurs, adolescent, Nicolas entre dans l'ordre de Saint-Augustin, où il prononce ses premiers vœux à Palencia le . Après avoir fait ses études ecclésiastiques, à Burgos, au monastère de Sainte Maríe de la Vigne, il est ordonné prêtre le . En 1973, il est élu provincial des Augustins. Lors de son second mandat en tant que provincial, en juillet 1978, il est nommé évêque de Palencia, recevant l'ordination épiscopale le 30 septembre de la même année, des mains du nonce apostolique Mgr Luigi Dadaglio[1]. En tant qu'évêque, il se distingue par son esprit ouvert, jovial et familier. A Palencia, il fera le choix de ne pas s'installer au palais épiscopal mais dans un simple appartement en location. Son extraordinaire capacité pour mémoriser les visages et les noms lui ont valu la sympathie des gens de son diocèse bien que son style peu orthodoxe, pour certains, lui a aussi fait des ennemis.

En 1991 il surprend tout le monde en demandant au Pape l'autorisation de renoncer à sa charge d'évêque; ce qui lui sera accordé le 4 septembre par Jean-Paul II. Il part, alors, comme missionnaire à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, emmenant avec lui un nombre considérable de laïques et de prêtres ouvriers. C'est l'amorce du Projet Hommes Nouveaux dont le but est d'améliorer les conditions de vie des quartiers les plus défavorisés de cette ville bolivienne. Au fil des ans, les projets fleuriront. D'une attention aux femmes et aux enfants par la création de logements sociaux, de cantines, de centres scolaires jusqu'à un hôpital. Le tout est conjugué avec de fréquentes visites en Espagne où il prononce des conférences et cherche des fonds.

La reconnaissance de son travail a fait l'objet de divers prix en Espagne et en Bolivie, le plus prestigieux étant le Prix Princesse des Asturies à la Concorde, concédé en 1998 et partagé avec Vicente Ferrer, Joaquín Sanz Gadea et Muhammad Yunus.

En 1998, décoré de la Médaille du Mérite Municipal par l'honorable Conseil Municipal de Santa Cruz de la Sierra. en 1999, nommé "Leones de l'année". en 2001, l'Association Espagnole des Fabricants de Jouets lui donne le prix du Travail humanitaire en faveur des enfants pauvres. en 2002, la Communauté de Castille et Leon lui concède le Prix aux Valeurs Humaines. En 2006, le Gouvernement espagnol de Rodríguez Zapatero le décore de la Médaille d'Or du Travail[2].

En 2007, il publie son livre Memoria, profecía y liberación hacía el reino[3].

En 2010, la télévision espagnole lui consacre un reportage de son émission "En Portada". On y retrace la vie de Mgr Castellanos et son projet en Bolivie. Ce reportage de la Radio Télévision Espagnole obtient le prix de la Télévision de Manos Unidas[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Du plan 3000, un des quartiers les plus pauvres de la ville de Santa Cruz, il préside la fondation Hommes Nouveaux - Hombres Nuevos.

La fondation s'occupe de gérer 15 collèges où sont scolarisés 15 000 enfants, une école universitaire de théâtre, d'informatique et de tourisme, un programme de bourses pour 500 universitaires et elle s'occupe de l'unique hospital présent dans la zone du plan 3000. À cela s'ajoutent 5 cantines scolaires, un programme de suivi de santé pour enfants dans les écoles, 2 centres de jour pour les enfants, un foyer pour aveugles et un vivier de microentreprises. Entre les constructions faites par la fondation, on peut citer la ville de la joie, avec sa zone de détente avec piscine, son école de sport, la place du briquet et son université ; la perforation de puits d'eau, la construction de logements sociaux et d'églises. Le programme d'animation socio-culturelle, au fil des ans, a réussi à créer une fanfare et un orchestre symphonique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. El País «Nicolás Castellanos Franco»
  2. Diario de León «La autora leonesa Josefina Aldecoa recibe la Medalla de Oro al Trabajo»
  3. (es) Nicolas Castellanos, Memoria, profecía y liberación hacía el reino, Ed. Paulinas España, , 432 p. (ISBN 978-84-96567-41-2 et 84-96567-41-9, OCLC 433465930).
  4. (es) Premio para el reportaje de En Portada "Nueva misión", sur RTVE.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Hacia una tierra en Libertad, Hombres Nuevos. 1992-2007, Fundación Hombres Nuevos.

Liens externes[modifier | modifier le code]