Nicolas Briançon

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Nicolas Briançon
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Nicolas Briançon
Naissance (61 ans)
Chambéry
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Acteur
Metteur en scène

Nicolas Briançon, né le à Chambéry (Savoie), est un acteur et metteur en scène français.

Enfance[modifier | modifier le code]

Né dans une famille dont le père est magistrat, Nicolas Briançon est très loin du monde artistique car ses parents ne vont que très rarement au théâtre, ou au concert.

C’est à 13 ans que son père l’emmène assister à la projection du film qu'Ingmar Bergman a réalisé de l’opéra de Mozart : La Flûte enchantée.

Il s’intéresse alors à l’opéra et découvre la scène au Grand Théâtre de Bordeaux et là, sur les conseils de Gabriel Bacquier, il commence à y suivre des cours de théâtre. Il participe à un stage de théâtre au festival d'Orange où la rencontre avec Jean Darnel et Michel Bouquet sera décisive.

Ils seront ses professeurs. Il participe très jeune à l'aventure des Baladins en Agenais aux côtés de Muriel Robin, Elie Semoun, Nicolas Marié, Bernard Fau, Annie Grégorio, Eric Laugerias, Dominique Daguier...

Il est le frère de Pierre Briançon.

Carrière[modifier | modifier le code]

À la suite d'une formation au cours Jean Darnel, Nicolas Briançon commence sa carrière dans des mises en scène de Roger Louret (l'Avare, le Cid) et de Jean Marais (Bacchus, La Machine infernale)[1]. Au théâtre, il fait ses premiers pas en 1987 à la Comédie Française dans Turcaret de Lesage aux côtés de Roland Bertin, Muriel Mayette et Catherine Salviat. Puis il joue dans une pièce de Jean Cocteau avec Jean Marais au théâtre des Bouffes Parisiens. C’est le début d’une longue série de rôles et de mises en scène. Il est metteur en scène pour Jacques et son maître de Milan Kundera[2], Futur conditionnel de Xavier Daugreilh, Antigone de Jean Anouilh avec Barbara Schulz et Robert Hossein au théâtre Marigny et qui rencontrera un immense succès, le Manège de Florian Zeller, La Guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux, Pygmalion de George Bernard Shaw, La Nuit des rois de William Shakespeare, Le Pain de ménage de Jules Renard, Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare[3], Volpone de Ben Jonson[4], Le canard à l’orange de William Douglas-Home[5] entre autres. Il obtient en 2015, le Molière de la mise en scène pour Voyages avec ma tante de Graham Greene.

Au cinéma, après des débuts dans un court métrage de Noémie Lvovsky, il tourne dans des films de Valeria Bruni Tedeschi, Sophie Marceau, Cédric Kahn, Cédric Klapisch, Sophie Fillières, Maïwenn, Olivier Assayas, Nicolas Bedos. À la télévision, il est l’interprète de plusieurs téléfilms et séries (Carlos, Engrenages[6], Maison Close).

Outre ses activités de comédien et de metteur en scène, il a dirigé le Festival Jean Marais de Golfe Juan de 1990 à 1992. Le Festival de Bonaguil de 1995 à 2005 et le Festival d'Anjou de 2004 à 2019, où il a succédé à Francis Perrin et Jean-Claude Brialy[7].

Il donne de nombreux stages (Cinemasterclass, CieSaudade, NBproductions…), après s’être occupé d’une promotion des cours Aquaviva et avoir enseigné deux ans à L’Essad (parmi ses élèves Anne Charrier, Audrey Dana, Nader Boussandel…). C’est une part très importante de sa vie professionnelle qu’il ne cesse d’explorer.[réf. nécessaire]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Doublage[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Metteur en scène[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

  • Molières 2019 : nomination au Molière du metteur en scène dans un spectacle de théâtre privé pour Le Canard à l'orange[18]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Festival d'anjou, L'avant scène Théâtre - 15 Janvier 2019 - n° 1456, , 127 p., p. 7
  2. Tristane Banon, « Nicolas Briançon : "J’ai un nombre incalculable de salauds à mon répertoire…" », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. https://www.lefigaro.fr/theatre/2011/09/26/03003-20110926ARTFIG00842--le-songe-d-une-nuit-d-ete-shakespeare-en-chapeau-melon-et-bottes-de-cuir.php
  4. https://www.lefigaro.fr/theatre/2012/06/20/03003-20120620ARTFIG00364-nicolas-briancon-au-nom-de-la-troupe.php
  5. « « Le Canard à l’orange » : le chef-d’œuvre du théâtre de boulevard anglais », sur France tv & vous (consulté le )
  6. a b c d e f g et h https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=95881.html
  7. « Nicolas Briançon : podcasts et actualités », sur Radio France (consulté le ).
  8. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=258203.html
  9. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=267882.html
  10. C'est par hasard que Marais fit la rencontre du jeune Nicolas Briançon qui devint non seulement son interprète pour un second rôle, mais aussi son assistant dans Bacchus puis dans La Machine infernale en 1989 et son metteur en scène dans Les Chevaliers de la Table ronde en 1995 - Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimé, Éditions de La Maule, 2013, page 227
  11. Mise en scène : Nicolas Briançon. Distribution : Brigitte Bémol (Ariane), Sandrine Thibaud (Phèdre), Patrick Andrieu (Thésée) & Nicolas Briançon (Dionysos). Création au Festival de Bonaguil le 19 août 1996, puis au Théâtre de Poche des Baladins en Agenais du 22 août au 7 septembre.
  12. https://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2011/04/12/03013-20110412ARTFIG00543-nicolas-briancon-adepte-de-la-rue-des-martyrs.php
  13. Sophie Berthier, « Nicolas Briançon : “J'ai encore du mal à attacher une importance folle au cinéma” », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. https://www.lefigaro.fr/theatre/2017/10/13/03003-20171013ARTFIG00008--le-plein-de-culture-si-sacha-guitry-nous-etait-conte.php
  15. Sophie Jouve, « "Jacques et son Maître" : Nicolas Briançon donne tout son éclat à la pièce de Kundera d’après Diderot », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  16. https://www.lefigaro.fr/theatre/2010/03/30/03003-20100330ARTFIG00443-la-nuit-des-rois-favori-des-molieres-.php
  17. https://www.lefigaro.fr/theatre/mademoiselle-else-ou-le-plaisir-retrouve-du-theatre-20200920
  18. https://www.lefigaro.fr/culture/notre-critique-d-amis-d-enfance-du-theatre-comme-au-cinema-sur-france-2-20220705

Liens externes[modifier | modifier le code]