Nicolas Ancion

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Nicolas Ancion
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Nicolas Ancion en 2015.
Naissance (52 ans)
Liège, Drapeau de la Belgique Belgique
Activité principale
écrivain
Distinctions
Prix Rossel des Jeunes 2009
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
roman, poésie, théâtre, littérature jeunesse

Œuvres principales

  • Quatrième étage
  • L'Homme qui valait 35 milliards
  • La Cravate de Simenon

Nicolas Ancion, né le à Liège, est un écrivain belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nicolas Ancion naît à Liège en Belgique, le , de parents marionnettistes professionnels.

Il étudie la littérature à l'université de Liège et se lance dans l'écriture de théâtre et de nouvelles. Il est récompensé en 1989 et 1991 par le prix international Jeunes Auteurs puis publie en 1995 son premier roman, Ciel bleu trop bleu aux Éditions de l'Hèbe, en Suisse. Viendront ensuite une série de romans et de recueils de poésie qui lui vaudront de nombreux prix en Belgique et à l'étranger. En 2009, il remporte le prix Rossel des jeunes pour son roman L'homme qui valait 35 milliards[1], dans lequel il raconte l'enlèvement de Lakshmi Mittal, patron du groupe sidérurgique ArcelorMittal. Le roman a été adapté à la scène en 2012 et sera porté au cinéma en 2016.

Lors de la Foire du Livre de Bruxelles en , il se fait enfermer pendant 24h, du 3 au , pour écrire un polar en direct, dont le manuscrit est consultable en temps réel sur le web. Ce roman, qui prend pour décor la crise traversée par les magasins Carrefour en Belgique s'intitule Une très petite surface[2]. En 2013, du 29 au , il réitère la performance à New York : il écrit en 24h un roman intitulé Courir jusqu'à New York. Cette fois encore, le manuscrit est consultable en ligne pendant l'écriture même[3],[4]. Une version remaniée de ce texte a été publiée dans la collection Mondes en VF aux éditions Didier, sous le titre New York 24h chrono. En 2013 également il parraine la première édition du festival Les Parlantes. En automne 2014, c'est à Hanoi et Ho-Chi-Minh-ville qu'il renouvelle la performance[5]. Les 7-, il repart pour un tour dans le train du Ringbahn de Berlin, cette fois avec six autres écrivains, tournant autour de la capitale allemande pendant 24h et ne sortant du train que pour aller recharger son ordinateur[6].

Nicolas Ancion est également critique de bandes dessinées, traducteur et auteur de littérature jeunesse.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans, nouvelles, recueils de poésie[modifier | modifier le code]

  • Ciel bleu trop bleu, roman, préface de Jean-Marie Klinkenberg, L'Hèbe, 1995 (prix Jeunes Talents de la Province de Liège)
  • Ces chers vieux monstres, poésie, Éditions Unimuse, 1997
  • Le Cahier gonflable, roman, L'Hèbe/les éperonniers, 1997
  • Écrivain cherche place concierge, roman, Luc Pire, 1998 (réédition Pocket 2010)
  • 39 doigts et 4 oreilles, poèmes illustrés par Frédéric Hainaut, Les éperonniers, 1998
  • Quatrième étage, roman, Luc Pire, 2000 (prix des lycéens 2001 - réédition Pocket 2010)
  • Les ours n’ont pas de problème de parking, nouvelles, Le Grand Miroir, 2001 (réédition chez Pocket 2009 et Espace Nord en 2014)
  • Le Dortoir, poésie, Éditions le Fram, 2004 réédité chez Espace Nord en 2014
  • Haute Pression, roman, Le Grand Miroir, 2004
  • Le garçon qui avait mangé un bus, roman, Averbode, 2004 réédité chez Mijade en 2012
  • Dans la cité Volta, roman, CFC, 2005
  • Métro, boulot, dodo, poésie, L’arbre à paroles, 2006
  • Carrière solo, roman, Labor, 2006
  • Le poète fait sa pub, Bookleg, poésie, Maelström, 2006 (prix Gros Sel 2006)
  • Nous sommes tous des playmobiles, nouvelles, Le Grand Miroir, 2007 (prix Franz de Wever - réédition Pocket 2008), traduit en néerlandais et publié en 2009 par les éditions Vrijdag à Anvers
  • Le garçon qui avait avalé son lecteur mp3, roman, Averbode, 2008
  • Retrouver ses facultés, petites proses illustrées par Pierre Kroll, Éditions de l'ULG, 2009
  • L'Homme qui valait 35 milliards, roman, Luc Pire - Le Grand Miroir, 2009 - (prix Victor-Rossel des jeunes 2009 - réédition Pocket 2011)
  • J'arrête quand je veux, roman, Jourdan jeunesse, 2010 (réédition Mijade 2020)
  • L'homme qui refusait de mourir, roman illustré par Patrice Killoffer, Dis Voir, 2010
  • Momies et Compagnie, roman jeunesse illustré par Bruno Tatti, Graine 2, 2011 (rééditions Livre de Poche Jeunesse 2019)
  • Le Fabuleux Voyage de Ferdinand, album jeunesse illustré par Annette Boisnard, Mijade, 2011
  • La Cravate de Simenon, roman, Didier FLE, « Mondes en VF », 2012[7]
  • Le Pape a disparu, roman, Onlit Editions, 2012[8]
  • New York, 24h chrono, roman, Didier FLE, « Mondes en VF », 2014
  • En mille morceaux, roman, Mijade, 2015
  • L'Ours intérieur, roman, L'hèbe, 2015
  • Invisibles et remuants, roman, MaelstrÖm RéEvolution, 2015
  • Un été cathare, roman, Editions du Cabardès, 2017
  • Le livre à lire dans les salles d'attente, L'hèbe, 2018.
  • Le livre le plus nul de la bibliothèque, Mijade, 2019.

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • 1993 : Les Bâtisseurs d'empire ou Le Schmürz de Boris Vian, (mise en scène) avec Philippe Derlet, Jean-François Noville, Renaud Riga... au Théâtre de la Place à Liège
  • 1993 : Y laisser des plumes, d'après Henri Michaux et Fernando Arrabal (mise en scène)
  • 1999 : Ultima Forsam, mis en scène par Alain Wattieu au Théâtre de la Place avec Sandrine Bergot, Élise Collard, Renaud Riga...
  • 2002 : À quoi pense-t-on quand on est seul ?, mis en scène par Jean-François Noville avec Alberto Martinez-Guinaldo
  • 2004 : Grand Hôtel, mis en scène par Élisabeth Ancion, avec Ingrid Heiderscheidt
  • 2012 : L'homme qui valait 35 milliards (d'après le roman) au Mamac - Musée d'Art moderne et d'Art contemporain (Liège)
  • 2015 : Blockbuster, Théâtre de Liège, collectif Mensuel
  • 2019 : Sabordage, Théâtre de Liège, collectif Mensuel

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Serge Delaive remporte le prix Rossel 2009 », dans Le Soir, 2 décembre 2009.
  2. « Pari tenu pour Nicolas Ancion », dans Le Soir, 5 mars 2010.
  3. « Nicolas Ancion romancier de fond», dans L'Indépendant, 1er juin 2013
  4. « Il a écrit un polar en 24h », dans L'avenir, 1er juin 2013
  5. Phuong Nguyen, « Nicolas Ancion: « J’écris comme un enfant qui joue » », sur vovworld.vn, .
  6. Alexia Robin, « Littérature : le tour de Berlin en 24h »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur vivreaberlin.com.
  7. La cravate de Simenon sur le site de l'éditeur.
  8. Le Pape a disparu sur le site de l'éditeur.

Liens externes[modifier | modifier le code]