Nia Segamain

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Nia Segamain
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Activité
Père
Enfant

Nia Segamain, fils de Adamair, est selon les légendes médiévales et la tradition pseudo-historique irlandaise un Ard ri Erenn.

Origine[modifier | modifier le code]

Son nom signifie « fils de la sœur ou champion de Segamon »[1], et il est peut-être apparenté à Ségomon, une ancienne divinité celtique que les Romains avaient identifié avec Mars et Hercule[2].

Un autre personnage nommé « Nia Segamain » apparait également au début de la généalogie des Eóganachta, et cette présence est parfois interprétée comme une preuve des origines gauloises de ces dynasties[3].

Geoffrey Keating indique que sa mère est une déesse des bois Flidais du Tuatha Dé Danann, dont les pouvoirs magiques avait fait que les cervidés sauvages avaient donné du lait comme les bovins domestiques au cours de son règne[4].

Règne[modifier | modifier le code]

Nia Segamain prend le pouvoir après avoir tué son prédécesseur Conall Collamrach. Il règne 7 ans jusqu'à ce qu'il soit tué par Énna Aignech, fils de Óengus Tuirmech Temrach et cousin de son prédécesseur. Son fils Finnat Már deviendra à son tour Haut roi.

Chronologie[modifier | modifier le code]

Le Lebor Gabála Érenn synchronise son règne avec celui Ptoléme VIII Physcon en Égypte Ptolémaïque (145-116 av . J.-C.[5] La chronologie de Keating Foras Feasa ar Éirinn date son règne de 226-219 av J.-C. et les Annales des quatre maîtres de 320-313 av. J.-C.[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionary of the Irish Language, Compact Edition, Royal Irish Academy, 1990, p. 478
  2. James MacKillop, Dictionary of Celtic Mythology, Oxford University Press, 1998, p.  337.
  3. Francis John Byrne, Irish Kings and High-Kings, Four Courts Press, 2nd revised edition, 2001.
  4. Geoffrey Keating, Foras Feasa ar Éirinn 1.30
  5. R. A. Stewart Macalister (ed. & trans.), Lebor Gabála Érenn: The Book of the Taking of Ireland Part V, Irish Texts Society, 1956, p. 287-289
  6. Annales des quatre maîtres M4880-4887.

Source[modifier | modifier le code]