Niños del carretón

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Les Enfants à la charrette

Niños del carretón
Les Enfants à la charrette
Artiste
Date
Type
Technique
Dimensions (H × L)
145,4 × 94 cm
Mouvement
No d’inventaire
Gassier-Wilson : 129
Localisation

Niños del carretón (« Les Enfants à la charrette[1] ») est un tableau de Francisco de Goya réalisé en 1779, qui fait partie de la troisième série de cartons pour tapisserie destinée à la chambre du Prince des Asturies au Palais du Pardo.

Contexte de l'œuvre[modifier | modifier le code]

Tous les tableaux de la troisième série sont destinés à la chambre du Prince des Asturies, c'est-à-dire de celui qui allait devenir Charles IV et de son épouse Marie Louise de Parme, au palais du Pardo. Le tableau fut livré à la Fabrique royale de tapisserie en 1779.

Il fut considéré perdu jusqu'en 1869, lorsque la toile fut découverte dans le sous-sol du Palais royal de Madrid par Gregorio Cruzada Villaamil, et fut remise au musée du Prado en 1870 par les ordonnances du et du , où elle est exposée dans la salle 92. La toile est citée pour la première fois dans le catalogue du musée du Prado en 1876[2].

La série était composée de La Feria de Madrid, El Cacharrero, El Militar y la señora, La Acerolera, Muchachos jugando a soldados, Niños del carretón et El Juego de pelota a pala.

Analyse[modifier | modifier le code]

Le tableau montre une ambiance madrilène festive, comme pour Le Marchand de vaisselle et La Vendeuse de cenelle. Goya exploite les thèmes enfantins comme pour Enfants jouant aux soldats et les Garçons cueillant des fruits. Il représente ici deux enfants sur un chariot jouant de la musique.

Le tableau est organisé par des fonds parallèles, un tronc d’arbre séparant les divers espaces. Les effets de lumière sont réduits à des coups de pinceaux légers sur les vêtements des enfants, sont, ici encore, une référence à Velázquez.

Postérité[modifier | modifier le code]

La toile fut volée en 2006 par Steve Lee Olson, lors de son transfert à New York pour une exposition et fut récupérée par la police peu après[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Rita de Angelis (trad. de l'italien par Simone Darses), Tout l'œuvre peint de Goya, Paris, Flammarion, , 144 p. (ISBN 2-08-011202-3), p. 95
  2. Collectif Prado 1996, p. 303-304
  3. (es) « Confesó el ladrón de un Goya », sur clarin.com, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Gregorio Cruzada Villaamil, Los tapices de Goya, Rivadeneyra, , 148 p. (OCLC 27205287)
  • (es) V. de Sambricio, Tapices de Goya, Madrid, Patrimonio Nacional, , p. 111, 227
  • (es) José Manuel Arnaiz, Francisco de Goya : cartones y tapices, Madrid, Espasa Calpe, , p. 60, 93, 101, 269
  • (es) Janis Tomlinson, Francisco de Goya : los cartones para tapices y los comienzos de su carrera en la corte de Madrid, Madrid, Cátedra, , 302 p. (ISBN 978-84-376-0392-6), p. 117-119
  • (es) Valeriano Bozal, Francisco Goya : vida y obra, vol. 1, TF Editores & Interactiva, (ISBN 978-84-96209-39-8)
  • Jean Laurent, Catalogue illustré des tableaux du Musée du Prado à Madrid, Madrid, J. Laurent et Cie,
  • (es) Francisco de Goya, Mercedes Águeda (dir.) et Xabier de Salas (dir.), Cartas a Martín Zapater, Tres Cantos, Istmo, , 384 p. (ISBN 978-84-7090-399-1, lire en ligne), p. 72
  • (es) Juan J. Luna et al, Goya, 250 aniversario, Madrid, Musée du Prado, , 436 p. (ISBN 84-87317-48-0 et 84-87317-49-9)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]