Neuilly-sur-Seine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Neuilly sur Seine)

Neuilly-sur-Seine
Neuilly-sur-Seine
L'hôtel de ville.
Blason de Neuilly-sur-Seine
Blason
Neuilly-sur-Seine
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Ouest La Défense
Maire
Mandat
Jean-Christophe Fromantin (DVD)
2020-2026
Code postal 92200
Code commune 92051
Démographie
Gentilé Neuilléens
Population
municipale
59 267 hab. (2021 en diminution de 2,7 % par rapport à 2015)
Densité 15 889 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 17″ nord, 2° 16′ 07″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 39 m
Superficie 3,73 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Neuilly-sur-Seine
(bureau centralisateur)
Législatives 6e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Neuilly-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Neuilly-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Voir sur la carte topographique des Hauts-de-Seine
Neuilly-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Neuilly-sur-Seine
Liens
Site web neuillysurseine.fr
Ancien logo de la ville de Neuilly-sur-Seine.

Neuilly-sur-Seine (/nø.ji.syʁ.sɛn/[1]) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, en région Île-de-France.

Elle est limitrophe de la ville de Paris au nord-ouest, sur la rive droite de la Seine. Commune aisée, elle est, avec le 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements de Paris, généralement comptée comme l'une des cinq zones résidentielles dont le niveau de vie médian des résidents et les prix de l'immobilier sont les plus élevés de France[2],[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est délimitée à l'est et au sud par Paris (de l'est au sud : porte de Villiers, porte des Ternes, porte Maillot, bois de Boulogne), à l'ouest par la Seine (quartier de La Défense, sur les communes de Courbevoie et Puteaux) et au nord par la commune de Levallois-Perret (rue de Villiers).

Elle englobe une grande partie de l'île de la Jatte (à l'exception de sa pointe nord rattachée à Levallois-Perret), et l'extrémité nord-est de l'île de Puteaux, dont la partie neuilléenne est aussi connue sous le nom de l'île du Pont.

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Neuilly-sur-Seine
Courbevoie Levallois-Perret
Puteaux Neuilly-sur-Seine
Paris (bois de Boulogne) Paris

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 373 hectares ; l'altitude varie de 27 à 39 mètres[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 645 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Transports et voies de communication[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Boulevard Bineau.

La commune est traversée par la route nationale 13 et par deux routes départementales, la D 908 et la D 1.

La nationale 13 prend à Neuilly le nom d'avenue Charles-de-Gaulle, anciennement avenue de Neuilly. Elle constitue un prolongement, vers la Défense et l'ouest de l'agglomération parisienne, de l'avenue des Champs-Élysées et de l'avenue de la Grande-Armée à Paris ; en 2006, elle connaissait un trafic de près de 160 000 véhicules par jour[11]. Elle a été partiellement enterrée en 1992 à l'occasion du prolongement de la ligne no 1 du métro pour faciliter la circulation automobile. Le projet d'enfouissement total a été abandonné pour être remplacé par le projet des allées de Neuilly, dont les travaux ont commencé en 2019.

La D 908 (boulevard Bineau), également très fréquentée, joint la porte de Champerret à l'île de la Jatte, Courbevoie (avenue de Verdun) et La Garenne-Colombes (rond-point de l'Europe).

La D 1 correspond au quai de Seine, rive droite, entre le bois de Boulogne et Levallois-Perret.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La circulation à vélo est en développement, avec notamment l'arrivée du système Vélib' à Neuilly-sur-Seine en 2009, l'aménagement de premières pistes cyclables sur l'axe Peretti-Roule en 2010-2014[12] puis sur l'avenue Charles-de-Gaulle en 2020-2022. La pandémie de Covid-19 a conduit à la création d'une piste temporaire sur le pont de Neuilly, avançant ainsi la réalisation du projet départemental d'axe vert majeur.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne 1 du métro aux stations Porte Maillot, Les Sablons et Pont de Neuilly et par la ligne C du RER à la gare de Neuilly - Porte Maillot. Le RER C dessert la gare à hauteur de 8 trains par heure (7 à 8 minutes) en heures de pointe, d'un train tous les quarts d'heure en heures creuses et le dimanche et d'un train toutes les demi-heures en soirée. Ces trains viennent de Pontoise ou Montigny - Beauchamp et vont soit à Pont de Rungis - Aéroport d'Orly soit à Massy - Palaiseau.

Cette gare sera desservie à l'horizon 2024/2025 par la ligne E du RER et la ligne 3b du tramway d'Île-de-France.

La commune est aussi desservie par le réseau de bus RATP en journée et le Noctilien la nuit. à la station Pont de Neuilly il existe un important terminus pour les lignes de banlieue.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Neuilly-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[16] et quelque 11 000 000 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L’Insee découpe la commune en quatre « grands quartiers » soit Saint-James – Madrid, Charles Laffitte, Plaine des Sablons, Parc de Neuilly, eux-mêmes découpés en 26 îlots regroupés pour l'information statistique[21].

Compte tenu de l'histoire de la commune, il n'y a pas de véritable centre-ville à Neuilly, mais des quartiers différenciés. On peut distinguer par exemple le quartier de la place du marché-Sablonville, le quartier de Bagatelle-Saint-James, le quartier du pont, les alentours de la rue Louis-Philippe, les alentours de la rue des Huissiers et le quartier de l'île de la Jatte.

La municipalité découpe la commune en onze quartiers, dont trois au sud de l'avenue Charles-de-Gaulle (Bagatelle, Dulud-Laffitte, Longchamp) et huit au nord[22] :

  1. Bagatelle
  2. Borghèse-Hugo
  3. Duc d'Orléans
  4. Dulud-Laffitte
  5. Gouraud
  6. Jatte
  7. Longchamp
  8. Peretti
  9. Perronet-Chézy
  10. Sablons
  11. Saussaye

Le secteur le plus prisé est le pourtour du Bois de Boulogne, et dans une mesure moindre ceux de Saint-James et du Parc. Le secteur le plus recherché par ses facilités (commerces, écoles) reste le voisinage de l'avenue du Roule. L'île de la Jatte, secteur anciennement industriel, a pris ces dernières années de la valeur malgré son enclavement. Ses commerces se sont développés dans les années 2010.

Jusqu'à 2020, aucune zone piétonne n'a été réalisée sur la commune mais de nombreuses avenues sont bordées de larges trottoirs plantés d'arbres souvent partagés entre piétons et cyclistes. Le projet des Allées de Neuilly prévoit l'aménagement de pistes cyclables le long de la traversée de Neuilly par l'avenue Charles-de-Gaulle.

Trois voies ont été aménagées en voie à 30 km/h : la rue des Huissiers, une section de la rue Madeleine-Michelis et une section de la rue de Longchamp. Un début de récupération des trottoirs ayant permis le stationnement automobile dans les années 1960-1970 a été mis en œuvre sur l'avenue du Roule entre 2010 et 2014 par la construction d'un parking souterrain suivie de la végétalisation des trottoirs et suppression de nombreuses places de parking en surface[12].

Habitat[modifier | modifier le code]

Logements[23] Nombre en 2016 % en 2016 nombre en 2011 % en 2011
Total 35 110 100 % 35 053 100 %
Résidences principales 28 830 82,1 % 29 655 84,6 %
→ Dont HLM 1 595 5,5 % 1 275 4,3 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
2 749 7,8 % 2 952 8,4 %
Logements vacants[Note 3] 3 531 10,1 % 2 447 7,0 %
Dont :
→ maisons 885 2,5 % 1020 2,9 %
→ appartements 33 190 94,5 % 32 477 92,6 %

L'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) y suscite régulièrement polémique. Le journal Neuilly Indépendant a publié en mai 2007 les informations suivantes : « La ville de Neuilly s'est acquittée de ses engagements en matière de logements sociaux. Les réalisations et les projets en cours lui permettent de ne pas payer la pénalité au titre de la loi SRU. Le nombre de logements sociaux sur la ville va passer de 391 en 2001, à 1 165 en 2007 puis 1344 en 2008 ».

En 2008, le maire est auditionné par la commission départementale à la suite du constat de carence dont la ville est l'objet en matière de logements sociaux[24]. L'amende à laquelle est astreinte la ville de Neuilly se monte à 123 000 euros[25], car l'article 55 de la loi SRU (rénovation urbaine) impose de disposer de 20 % logements sociaux. « Neuilly ne compte que 3,2 % de logements sociaux. Il en manque donc 5 134 pour respecter la loi SRU qui en impose 20 %. Nous lui avons demandé comment il compte respecter cette loi », revendique l'association DAL (Droit au logement). Le maire se défend en évoquant la construction de 150 logements sociaux à Neuilly depuis son élection, et en ne recensant qu'un millier de dossiers de personnes en situation difficile[26].

En 2022, le taux de logements sociaux à Neuilly s'élève à 6,5 %, loin des 25 % prévu par la loi. La ville paie, chaque année, 6,3 millions d'euros de pénalités. Elle devrait, pour atteindre le seuil voulu, construire 7 000 HLM, mais seuls 30 à 40 logements sociaux sont livrés chaque année[27]. En 2023, le taux de logements sociaux à Neuilly s'élève à 6,8 %[28].

Pourcentage de logements sociaux à Neuilly-sur-Seine (2008-2023)

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Allées de Neuilly[modifier | modifier le code]

Les « Allées de Neuilly » forment un projet d'urbanisme d'un coût de 54 millions d'euros[29] lancé par l'actuel maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin[30]. Les travaux pour cette reconfiguration de la partie neuilléenne de l'axe historique de Paris ont débuté en 2019. Elle s’inscrit dans la nouvelle configuration du Grand Paris dont l’objectif est de modifier les perspectives de déplacements en Île-de-France. Sa réalisation doit s'étaler de 2019 à 2024.

Il s'agit de réinvestir les dix hectares des contre-allées, soit plus de deux kilomètres, entre la porte Maillot et le quartier d'affaires de La Défense. Son objet est d'offrir des lieux de promenade et de « convivialité », ainsi que de restaurer les liens entre le nord et le sud de la ville. Le projet est censé permettre l’amélioration du cadre de vie des habitants et des personnes fréquentant quotidiennement l'avenue, ainsi qu’accroître l’attractivité économique et créer une plus-value pour le commerce de proximité.

Les opposants à ce projet ont plaidé vainement pour un enfouissement partiel de la circulation, argumentant que le projet ne sert à rien tant qu'il n'est pas touché à l'avenue bordée par ces allées, « l’autoroute urbaine la plus fréquentée et la plus polluée de France », l'avenue Charles-de-Gaulle. Le maire a toujours refusé un référendum à ce sujet, car ce projet d'enfouissement serait selon lui compliqué techniquement et coûterait plus d'un milliard d'euros[29].

Arrivée du RER E et du tramway à Porte Maillot[modifier | modifier le code]

(RER)(E) : Neuilly - Porte Maillot (prévue pour 2022)[Passage à actualiser]

(T)(3b) : Porte Maillot

La commune de Neuilly-sur-Seine verra sa desserte améliorée, par l'arrivée du RER E et du tramway ligne 3b, et renforcera le caractère multimodal de la Porte Maillot, en plus de la ligne 1 du métro et de la branche Pontoise du RER C.

Neuilly sera traversée par le prolongement occidental d'Éole, le RER E, de son terminus actuel d'Haussmann - Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie, en passant par la Défense. La ligne E du RER desservira Neuilly-sur-Seine, via une gare nouvelle en cours de construction, sous la place de la Porte Maillot[31]. La gare nouvelle du RER E sera en correspondance avec la branche Pontoise de la ligne C du RER et sa gare de Neuilly - Porte Maillot, et le métro ligne 1 avec sa station de la Porte Maillot. Le RER E permettra à Neuilly d'avoir d'une liaison directe avec les quartiers des grandes gares parisiennes de Paris-Saint-Lazare, et celle de Gare de Nord/Gare de l'Est. La mise en service du RER E à Neuilly - Porte Maillot est prévue pour 2022[Passage à actualiser], dans le cadre de son prolongement partiel jusqu'à Nanterre-La-Folie, et 2024 pour son prolongement complet jusqu'à Mantes-la-Jolie.

Le tramway ligne 3b desservira Neuilly-sur-Seine à la Porte Maillot, par son prolongement jusqu'à la Porte Dauphine[32], depuis son terminus actuel de la Porte d'Asnières. Il sera en correspondance avec le métro ligne 1, le RER C et le RER E prolongé. Il remplacera le bus PC. Il permettra d'avoir une liaison avec d'autres quartiers parisiens comme celui des Batignolles et la tour du Tribunal de Paris, et autres portes de Paris, comme celui de Saint-Ouen, et la Porte de Clignancourt.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les plus anciens actes mentionnant ce village fondé par des moines de l’abbaye de Saint-Denis au XIIe siècle nomment ce lieu « Lulliacum » ou « Lugniacum » en latin, et « Nully » ou « Lugny » en français[33],[34],[35].

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Le pôle principal de Neuilly-sur-Seine est à l'origine le village de Villiers-la-Garenne. Il est fait mention du village de Villare dès le IXe siècle. La paroisse de Villiers est probablement un démembrement de celle de Clichy. Il s’agit d’une garenne dépendant de l'abbaye de Saint-Denis[36].

À l'époque romaine, l'actuel centre de Neuilly n'est qu'un simple gué. Habité par quelques pêcheurs, le gué se transformera plus tard en port : Lulliacum, Portum de Lulliaco (1222), Lugniacum (1224) – ce qui étymologiquement signifie lieu appartenant à Lullius ou Lugnius[Note 4]. Ce port est un écart de Villiers-la-Garenne. Le nom se transforme ensuite en port de Luny, port de Nully (1346) puis Neuilly. L'importance stratégique du pont établi à cet endroit sur la Seine est telle, qu'on dénomme le lieu Pont-Neuilly, et qu'il prend de l'importance, éclipsant l'ancien bourg de Villiers-la-Garenne[Note 5],[Note 6].

Quartier du pont[modifier | modifier le code]

Plan de Neuilly et de ses environs extrait de l'atlas de Trudaine, fin du XVIIIe siècle (Archives nationales).
Le château de Madrid.

Le nom de Portum Lulliaco apparaît pour la première fois sur une charte de l'abbaye de Saint-Denis.

En 1140, les moines établissent un bac qui permettait le passage de la Seine, probablement un peu au nord de l'avenue Charles-de-Gaulle actuelle. Un village se forme autour de leur ancienne ferme appelée Nully en 1316. Nully devient un lieu de passage entre Paris et la Normandie. Un pont en bois est construit à la suite de la chute du bac du carrosse d'Henri IV et de Marie de Médicis en .

En 1772, sous Louis XV, un pont en pierre de 219 mètres de long est construit par Jean-Rodolphe Perronet[37] (une statue de ce dernier se dresse jusqu'en 2023 au pied du pont sur la pointe orientale de l'île de Puteaux). Le pont se trouve cette fois-ci dans l'axe historique et non plus dans le prolongement de l'actuelle rue du Pont[38].

En 1942, un pont métallique réalisé par Louis-Alexandre Lévy le remplace, l'actuel pont de Neuilly. En 1992, le pont est élargi pour permettre le passage en surface du pont du prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à La Défense.

Quartier de Bagatelle-St James-Madrid[modifier | modifier le code]

Le cabinet de curiosités du parc de la folie Saint-James, rue du Général-Henrion-Bertier.
La folie Saint-James dans le parc Saint-James.

François Ier, à son retour d'Espagne, en 1529, y fait construire le château de Boulogne, en bordure de la forêt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est la partie qui subsiste aujourd'hui) qui, sous Louis XIII, prit le nom de château de Madrid.

Il est démoli en 1793, pendant la Révolution. Il était situé approximativement autour du 31, boulevard du Commandant-Charcot. Aucun vestige n'en demeure. Seules quelques voies de circulation en conservent le nom, comme l'allée, la villa ou l'avenue de Madrid.

En 1777, Claude Baudard de Vaudésir de Saint Gemmes (il anglicisera son nom de Saint Gemmes, propriété lui appartenant près d'Angers, en Saint-James) trésorier général de la marine de Louis XV, qui sera révoqué pour détournement de fonds, fait construire et aménager un domaine planté d'arbres et d'arborescences recherchées, la folie Saint-James (du latin Folia). Dans ce parc est construit le lycée de la Folie-Saint-James dans les années 1950, modernisé en 2007.

En 1815, il y a à Neuilly plusieurs engagements entre les Anglais et les Français : les premiers, unis aux Prussiens, attaquèrent le pont, mais, défendu par les Français, ce dernier fut conservé intact, et ce ne est qu'en vertu de l'article VIII de la convention du 3 juillet, que le pont et le village passèrent au pouvoir des ennemis[39].

Le 6 juillet, Wellington vient à Neuilly, où il établit son quartier-général à la folie Saint-James et en repart le 8, pour venir à Paris[40].

Une pompe à feu y fournit par jour 5 000 m3 d’eau à Paris dans les années 1870[41].

Plaine des Sablons[modifier | modifier le code]

Le centre culturel Louis-de-Broglie.

C'est en 1786 à Neuilly, sous Louis XVI, que l'apothicaire Antoine Parmentier tente les premières cultures de la pomme de terre dans la plaine des Sablons[42].

À la Révolution, « port Neuilly » devient une commune ; le , Nicolas Jean Delaizement est élu premier maire de la commune. La municipalité tient sa première réunion dans l'église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite de 1827 à 1831). En 1809, la mairie est transférée rue de Madrid (actuellement rue du Château) puis en 1836[43] dans le quartier de Sablonville, place Parmentier, dans un nouveau bâtiment, qui accueille également la justice de paix. En 1886, la municipalité déménage dans un nouvel édifice, l'actuel hôtel de ville. Le bâtiment de la place Parmentier est reconstruit en 1897 pour n'accueillir que la justice de paix, ainsi qu'une école maternelle. Devenu une bibliothèque puis une MJC, il est renommé en 1992 centre culturel Louis-de-Broglie, ce scientifique ayant vécu dans le quartier, rue Perronet[44]. Après restauration en 2023, le site est renommé « espace Parmentier »[42].

Le , la Convention crée par décret l'École de Mars, qui a pour but de dispenser une éducation révolutionnaire et de former les futurs soldats de la République. Elle est située dans la plaine des Sablons à Neuilly, où plus de 3 000 élèves, âgés de 16 à 17 ans, s'y retrouvent en juillet 1794, pour recevoir une éducation militaire assez rude.

Après la chute de Robespierre, l'École de Mars est dissoute dès le . Une rue en rappelle le souvenir depuis 1908[45].

Le , une partie des armées confédérées y fut passée en revue par les empereurs de Russie, d'Autriche et le roi de Prusse.

Quartier du Parc[modifier | modifier le code]

Le château de Neuilly construit à partir de 1751 et modifié par la suite par Joachim Murat qui l'acheta en 1802, est la résidence favorite du roi Louis-Philippe et de sa famille de 1830 à 1848.

Le , le prince héritier duc d'Orléans meurt d'une chute de voiture en se rendant à Neuilly. Une chapelle commémorative de style byzantin - devenue l'église Notre-Dame-de-Compassion - est élevée à cet endroit. Lors du percement du boulevard périphérique, la chapelle a été déplacée de son emplacement originel. Neuilly a récupéré, après l'indépendance de l'Algérie, la statue équestre du Prince qui se trouvait à Alger. Elle a été remontée au milieu du carrefour Inkermann-Victor-Hugo. Le château de Neuilly fut incendié lors de la Révolution de 1848. Ne subsiste qu'une des ailes, située au 52, boulevard d'Argenson, occupée aujourd’hui par la congrégation des sœurs Saint-Thomas de Villeneuve. Les noms de plusieurs rues de Neuilly (rue Louis-Philippe, rue d'Orléans, rue de Chartres, rue de l'Amiral-de-Joinville, etc.) rappellent les liens de la ville avec la famille d'Orléans. Le parc du château fut loti au Second Empire.

Sous le Second Empire[modifier | modifier le code]

La construction de l'enceinte de Thiers entre 1841 et 1844 isole le hameau des Ternes (Thernes) – qui s'étend jusqu'à la place de l'Étoile, délimité à l'est par les avenues Kléber et Wagram actuelles – du reste de la commune de Neuilly. En 1859, ce territoire est détaché de la commune de Neuilly pour être inclus dans le nouveau Paris d'Haussmann et constituer le quartier des Ternes.

En 1866, les environs de la porte de Champerret et l'ancien village de Villiers seront également détachés pour constituer une partie de la nouvelle commune de Levallois-Perret.

Les funérailles de Victor Noir, en 1870, attirent à Neuilly cent mille personnes. Cette manifestation est un prélude à la chute du Second Empire.

Sous la IIIe République[modifier | modifier le code]

L'ancien aérodrome de Neuilly, réservé aux aérostats.

Les combats de la Commune sont violents à Neuilly et les bombardements — principalement des Versaillais — détruisent une grande partie des habitations (cinq cents maisons) où les fédérés s'étaient retranchés.

Les années 1870 à 1890 voient la construction de nombreux bâtiments de Neuilly : en 1876 est construite, boulevard Bineau, une église anglicane, reprise depuis 1949 par les adventistes[46] ; la synagogue de la rue Jacques-Dulud, œuvre d'Émile Ullmann, est inaugurée en 1878 (l'agrandissement sur la rue Ancelle est réalisé en 1937) ; la mairie actuelle, œuvre de Victor Dutocq et Charles Simonet (à partir des plans de Gaspard André)[47] est inaugurée en 1886. La construction de l'église Saint-Pierre, œuvre d'Alfred Dauvergne continuée par son fils Louis Dauvergne, débute en 1887.

La commune a le privilège d'accueillir dès la fin du XIXe siècle une des activités les plus florissantes du moment : la parfumerie. En 1880, les repreneurs de la parfumerie de Jean-François Houbigant déplacent la production, jusque-là faite au 19, rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans une modeste usine au 141, avenue du Roule. Dans le temps et la prospérité, cette dernière s'agrandit avec de vastes laboratoires et ateliers munis des perfectionnements les plus modernes. Elle perdure jusqu'au début des années 1970, où elle est détruite pour cause d'insalubrité. La parfumerie Rigaud s'installe rue des Huissiers, la parfumerie Delettrez au 31, avenue du Roule.

Bras de Seine du côté de Neuilly,
Stanislas Lépine, 1878–1882,
collection privée, vente 2008.

Durant la crue de la Seine de 1910, Neuilly est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le 29 janvier, le quotidien Le Journal écrit : « On fait des distributions d'eau potable dans les rues au moyen de tonneaux d'arrosage. Une vingtaine de boulangers ayant leurs fournils envahis ont été obligés de fermer leur boutique »[48].

Le musicien autrichien Gustav Mahler a été transporté dans un état désespéré au retour de New York dans la clinique du docteur Defaut en mai 1911, où il resta quelques jours. Son état devenant de plus en plus désespéré, Carl Moll et sa femme Alma le transfèrent à Vienne selon ses dernières volontés, pour y mourir le 18 mai suivant.

Le 21 mars 1915, durant la Première Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées d'un ballon dirigeable allemand Zeppelin qui explosent boulevard Victor-Hugo et entre l'île de la Jatte et la rue Chauveau[49],[50].

Le lycée Pasteur, boulevard d'Inkermann, œuvre de style néo-Louis XIII de Gustave Umbdenstock, est achevé en 1914, mais n'ouvre ses portes aux élèves et aux professeurs qu'en 1919. Le bâtiment sert d'hôpital à l'Ambulance américaine pendant la Première Guerre mondiale[51].

Prolongement du traité de Versailles, le traité de Neuilly entre les Alliés et la Bulgarie est signé, le , dans la salle des fêtes de la mairie.

En 1929, la commune de Neuilly-sur-Seine cède à la ville de Paris sa part du Bois de Boulogne et une bande hectométrique le long du 17e arrondissement.

Guerres mondiales[modifier | modifier le code]

Affiche apposée sur les murs de Neuilly par le maire Edmond Bloud, le 12 juin 1940.

Comme partout en France, de nombreux Neuilléens sont victimes des deux guerres mondiales, par exemple Édouard Nortier, maire et député, mort en novembre 1914 pour la Première, le rabbin de Neuilly Robert Meyers et son épouse Suzanne Bauer déportés en 1943 et Madeleine Michelis, jeune professeur de lettres et résistante durant la Seconde.

Au début de l'Occupation en 1940, et bien que les Allemands aient réquisitionné de nombreux bâtiments à Neuilly et tenté de faire partir les édiles, Edmond Bloud les en dissuade dans leur propre langue et empêche ainsi la réquisition de la mairie et de l'hôpital de Neuilly, qu'il avait fait construire en 1935. En raison de ces actes de résistance, il est révoqué en 1942 par le gouvernement de Vichy (qui nomme Max Roger), mais est réhabilité en 1945 jusqu'à l'élection d'Achille Peretti en 1947. Edmond Bloud meurt le , matin de la Pentecôte, dans sa maison du passage Saint-Ferdinand. En 1949, son petit-fils Denis Bloud âgé de 8 ans inaugure la rue Edmond-Bloud, qui longe l’hôtel de ville de Neuilly.

Au 5, avenue Philippe-le-Boucher, une plaque rappelle que les 16 et 17 juillet 1944 y sont arrêtés 21 résistants du réseau Corvette, qui sont déportés. Seul en reviendra Georges-Henri Pescadère, peintre graphiste occupant des lieux[52].

Au 67, rue Édouard-Nortier, une autre plaque rappelle les noms des dix-sept enfants juifs âgés de 2 à 11 ans, abrités dans une ancienne clinique tenue par des sœurs, déportés et assassinés à la suite d'une rafle par les nazis le [53].

Le 19 août 1944, durant les combats de la Libération, la mairie est le lieu de fusillades, devant et à l'intérieur, entre Allemands et FFI. Un char allemand tire un fumigène dans le bureau du maire et un obus explosif détruit le portail en fer forgé. La salle des fêtes sert à entreposer les tués et à recueillir les blessés. Durant les tirs, un résistant écrit sur un mur « Souvenir du Groupe Liberté. Honneur à nos morts et blessés. Vive la France », inscription depuis conservée sous une plaque de verre. Les traces de chenilles d'un char sont également visibles sur les marches du perron de la mairie. Devant l'arrivée de renforts allemands, certains résistants se cachent pendant une journée dans la cheminée monumentale. Retrouvant le contrôle de la mairie, les Allemands y découvrent 12 cadavres de résistants et 62 blessés. Trente hommes sont envoyés à la forteresse du Mont-Valérien pour être exécutés (ils serviront finalement de monnaie d'échange contre des prisonniers allemands incarcérés à la préfecture de police)[54]. La 2e division blindée du général Leclerc perd trois hommes à Neuilly[55] lors des combats pour la libération de Paris. Des plaques commémoratives se trouvent dans et à l'extérieur de la mairie, de même que plusieurs dans les rues de Neuilly, rendant hommage aux morts des combats de la Libération[54].

Depuis 1945[modifier | modifier le code]

L'avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine durant la « la Manif pour tous » du 24 mars 2013.

Les mandats d'Achille Peretti voient dans les années 1950 et 1960 la construction de plusieurs groupes scolaires dont le lycée de la Folie-Saint-James.

Le , Chapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du chah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi, est la cible d'une tentative d'assassinat à son domicile du boulevard Bineau. Il en réchappe, mais deux personnes sont tuées[56].

Le , une prise d'otages dans une classe de maternelle à l'école de la rue de la Ferme devient un événement national.

La campagne pour l'élection présidentielle de 2007 attire l'attention à plus d'un titre sur Neuilly-sur-Seine. Le candidat UMP qui est finalement élu, Nicolas Sarkozy, a été maire, député et conseiller général de Neuilly et y est électeur. Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot y est employé de La Poste. Enfin et surtout, l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) y suscite la polémique (voir la section Habitat).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[57], la commune fait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre, après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, la commune est rattachée depuis 1986 à la sixième circonscription des Hauts-de-Seine qui regroupe les cantons de Neuilly-Nord, Neuilly-Sud et Puteaux.

De 1801 à 1967, la commune est le chef-lieu du canton de Neuilly-sur-Seine du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle est divisée en deux cantons : le canton de Neuilly-sur-Seine-Nord et celui de Neuilly-sur-Seine-Sud[58]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue désormais le canton de Neuilly-sur-Seine.

Neuilly-sur-Seine relève du tribunal d'instance de Courbevoie, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal de grande instance de Nanterre, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[59].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[60].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense[61].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections municipales de 2008

Louis-Charles Bary (UMP, ex UDF) succède en 2002 à Nicolas Sarkozy dont il est l'adjoint depuis de longues années. En 2008, il ne se représente pas. L'UMP impose un candidat, David Martinon, diplomate, porte-parole de Nicolas Sarkozy à l'Élysée[62]. Cette nomination est qualifiée de parachutage par une partie importante des militants UMP locaux[63]. Son principal adversaire est le candidat classé « divers droite » Jean-Christophe Fromantin, président et cofondateur de la société Export Entreprises, père de 4 enfants, qui profite de la division puisque la moitié de son équipe est composée de membres de l'UMP. Le dimanche 10 février 2008, Jean Sarkozy, fils du président de la République, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard se désolidarisent de David Martinon. Le lundi 11, ce dernier annonce qu'il retire sa candidature. Le mardi 12, l'UMP fait savoir qu'elle accorde son investiture à Jean-Christophe Fromantin, mais Arnaud Teullé annonce à son tour qu'il conduira une liste dissidente. Quant à Jean Sarkozy, il se présente à l'élection cantonale de Neuilly-sud qui se tient le même jour, qu'il emporte dès le premier tour, avec 52 % des suffrages, devenant le benjamin du conseil général des Hauts-de-Seine. Le premier tour des municipales est agité[64] : pour la première fois depuis la première élection d'Achille Peretti, en 1947, un second tour a lieu, qui oppose la liste de Jean-Christophe Fromantin (62 % des voix) et celle d'Arnaud Teullé (38 %), les autres listes étant éliminées, notamment celle arrivée en troisième place menée par Lucienne Buton (d) (Parti socialiste) qui constituait depuis des décennies le groupe d'opposition municipale, qui avait recueilli 8 %[65].

Élections municipales de 2014

Lors des élections municipales de 2014, la liste menée par Jean-Christophe Fromantin recueille 13 536 voix (67 % des suffrages), ce qui lui donne 42 sièges sur 49. Deux listes divers droite menées par Bernard Lepidi (18 %) et Franck Keller (8 %) disposent de 6 sièges et la liste d'union de la gauche et des écologistes menée par Marie Brannens (d) (7 %) reprend un siège.

Élections municipales de 2020

Lors du scrutin de 2020, l'abstention atteint 64 % (contre 46 % en 2014) et la liste menée par Jean-Christophe Fromantin obtient 7 883 voix (42 % de moins qu'en 2014), soit 60 % des suffrages et 41 sièges sur 49. Celle présentée par Florence Maurin-Fournier et Constance Le Grip soutenue par Les Républicains, avec 1 931 voix (15 %) obtient 4 sièges. La liste centriste LREM-MoDem de Jean-François Rouzières recueille 1 284 suffrages (10 %) et 2 élus. La liste écologiste de Thierry Hubert (d) (EÉLV) obtient 1 élu avec 753 voix (6 %). Anthony Dodeman (LR dissident) obtient 669 suffrages (5 %) et 1 siège. Les deux autres listes (Union de la gauche et divers droite de Bernard Lepidi), avec chacune 2 % des suffrages n'ont aucun siège.

Contestés, les résultats de l'élection sont maintenus par le tribunal administratif de Cergy[66].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Six maires se sont succédé depuis la Libération :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Eugène Van der Meersch
Décédé en 1967
  Résistant FFI / Libération-Nord, Président du Comité de libération nationale de Neuilly, ultérieurement conseiller général RPF et député gaulliste du Nord
1945 1947 Charles Metman[Note 7]décédé en 1952   Conseiller municipal depuis 1935, conservateur au Musée des Arts décoratifs depuis 1920 et au musée Nissim-de-Camondo depuis 1936
1947 avril 1983[67] Achille Peretti[Note 8],[68] RPF, URAS, RS, UNR, UNR - UDT, UD-Ve, UDR, RPR Compagnon de la Libération, commissaire de police puis préfet. Ancien conseiller général d'Ajaccio-1 (1945 → 1951) Conseilller général de Neuilly-sur-Seine-Sud (1970 → 1976) Député de la Seine puis des Hauts-de-Seine (6e circ.) (1958 → 1977) Président de l'Assemblée nationale (1969 → 1973) Membre du Conseil constitutionnel (1977 → 1983) Mort en fonction
1983[69] 2002 Nicolas Sarkozy RPR puis UMP Avocat Député des Hauts-de-Seine 6e circ.) (1988 → 2002 et de mars à juillet 2005) Ministre à plusieurs reprises. Président du Conseil général des Hauts-de-Seine (2004 → 2007). Président de la République (2007 → 2012)
2002 2008[70] Louis-Charles Bary[71] UMP Chef d'entreprise, ancien vice-président du CNPF Conseiller général de Neuilly-sur-Seine-Sud (1976 → 2008), Vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine [1982 → 2008).
2008[72] En cours
(au 2 février 2023)
Jean-Christophe Fromantin[73] DVD (TEM) Chef d'entreprise, Député des Hauts-de-Seine (6e circ.) (2012 → 2017),Conseiller général de Neuilly-sur-Seine-Nord (2011 → 2012), Conseiller départemental de Neuilly-sur-Seine (2021 → ) Vice-président de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[74]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 1er janvier 2013, Neuilly-sur-Seine est jumelée avec :

Anciens jumelages :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

La commune de Neuilly-sur-Seine a atteint sa population maximale lors du recensement de 1962 avec 72 773 habitants avant de se stabiliser autour de 60 000 habitants.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[79],[Note 9].

En 2021, la commune comptait 59 267 habitants[Note 10], en diminution de 2,7 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4771 5732 1622 7445 5997 6549 49313 06315 894
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
23 58313 21617 54516 27720 78125 23526 59629 44432 730
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
37 49341 14544 61651 59052 43353 49156 93860 17266 095
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
72 77370 99565 98364 17061 76859 84861 47161 79760 580
2021 - - - - - - - -
59 267--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[80].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,0 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 27 036 hommes pour 32 904 femmes, soit un taux de 54,89 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[81]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
3,0 
8,1 
75-89 ans
10,2 
15,3 
60-74 ans
17,1 
20,0 
45-59 ans
20,1 
18,0 
30-44 ans
17,6 
18,4 
15-29 ans
16,7 
18,5 
0-14 ans
15,2 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2020 en pourcentage[82]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,4 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,1 
15-29 ans
18,8 
20,1 
0-14 ans
17,5 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Neuilly-sur-Seine est située depuis la création de celle-ci dans l'académie de Versailles (auparavant dans l'académie de Paris).

Institution Notre-Dame-de-Sainte-Croix.
Collège Sainte-Marie.
Enseignement public
Lycée espagnol Luis-Buñuel (en)

La ville administre 8 écoles maternelles et 9 écoles élémentaires communales[83].

Le département gère 3 collèges et la région Île-de-France 3 lycées :

Il existe un établissement étranger, qui dépend du ministère espagnol de l'Éducation :

Enseignement privé

Neuilly-sur-Seine compte six établissements privés confessionnels catholiques :

Vie universitaire

Le CELSA (grande école en sciences de l'information et de la communication, rattachée à Sorbonne Université) est situé à Neuilly-sur-Seine, au 77, rue de Villiers.

Des classes préparatoires aux grandes écoles existent dans quatre lycées : lycée Pasteur, lycée La Folie-Saint-James, Sainte-Croix et Sainte-Marie.

Culture[modifier | modifier le code]

Salles de spectacle
Théâtre des Sablons, ancien hospice Sainte-Anne.
Cinéma
La seule salle de cinéma publique en exploitation est la salle dite Le Village, incluse dans un centre comprenant une salle de théâtre du même nom. Elle est construite à l'emplacement du cinéma nommé antérieurement Le Chézy. Construit en pierre et béton, et décoré en façade de frontons et bas-reliefs, l'édifice est inauguré le 17 février 1928 avec une représentation de Faust. Dès le début des années 1930 l'intérieur est transformé et aménagé par l'architecte Charles Siclis afin de permettre l'exploitation cinématographique. Le cinéma-théâtre Le Village a été entièrement rénové entre 1992 et 1994, seule la façade Art déco a été conservée. La société Parafrance Films a exploité en gérance le cinéma une dizaine d'années de 1980 à 1990. À sa réouverture en 1994, le cinéma a fonctionné en association loi de 1901. Depuis le 1er janvier 2006 la mairie de Neuilly-sur-Seine a repris l'exploitation de son cinéma municipal en régie directe et s'est équipée le 13 septembre 2011 de deux salles numériques projection 3D : la salle 1 « Michèle-Morgan » de 263 places et la salle 2 « Darry-Cowl » de 237 places. Depuis 2021, les films projetés sont choisis directement par les habitants, grâce a une plateforme de vote électronique utilisant la blockchain, développée par l'association Electis[93].
Les deux autres salles traditionnelles au XXe siècle étaient Le Trianon (à l'angle de la rue Ybry et de la rue du Pont) et Le Régent (113, avenue de Neuilly, aujourd'hui avenue Charles-de-Gaulle)
Il existe également des salles de projection privées, notamment dans l'immeuble de la Gaumont et celui de la chaîne de télévision M6.
Théâtre et autres arts de la scène
Outre la scène du Village citée ci-dessus, Neuilly-sur-Seine dispose des salles suivantes :
  • Théâtre de Neuilly (salle municipale construite dans les années 1960 sous le nom Salle de Neuilly)
  • Théâtre Saint-Pierre (salle paroissiale construite dans les années 1930 sous le nom Salle Saint-Pierre)
  • Théâtre des Sablons (centre culturel installé dans la maison de retraite Sainte-Anne, 70 avenue du Roule[94]), en service à partir de janvier 2013[95] : salle de spectacle de 600 places équipée d’un gradinage escamotable et d’un plateau de scène entièrement amovible, salle d'exposition de 520 m2, auditorium de 130 places dans l’ancienne chapelle, 2 salles d'activités de 200 m2, une école de musique, etc[96].
  • Le Théâtre du petit Parmentier[97] est implanté dans la Maison des Jeunes et de la Culture[98] (Centre culturel Louis-de-Broglie).
Bibliothèque / Médiathèque
La médiathèque municipale est installée sur un site principal, situé rue de Longchamp, et une annexe au 16, place du Marché[99] après la fermeture en 2016 du second site sis 5 bis, villa Émile-Bergerat.

Santé[modifier | modifier le code]

Façade de la clinique Sainte-Isabelle, boulevard du Château.
Centre hospitalier Rives-de-Seine

Incendié durant la révolution de 1848, le château de Neuilly voit une partie de son parc loti en 1852. En 1860, le terrain est affecté à l'institution Notre-Dame-des-Arts, sise 34, boulevard Bourdon, qui dépend de la congrégation des sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve. En 1930, la ville de Neuilly en fait l'acquisition et achète un terrain contigu où se trouvait l'usine de pompes à huile et à essence Lamblin. Les travaux de construction ont lieu en 1933-1935. L'hôpital peut accueillir 150 patients, dans le bâtiment principal de sept étages et dans cinq pavillons. Moderne et tirant partie de la lumière du soleil, il propose de nombreuses spécialités et innovations techniques[101],[102].

Sports[modifier | modifier le code]

Le stade Monclar.

Aviron[modifier | modifier le code]

Le Cercle nautique de France est l’un des plus anciens clubs d’aviron en France. Il se considère aujourd’hui comme l’un des plus dynamiques[103]

Son emplacement privilégié sur l'île du Pont à Neuilly permet à ses adhérents de ramer aux portes de Paris et au pied du quartier d’affaires de La Défense[103].

Football[modifier | modifier le code]

L'Olympique de Neuilly[104],[105] a été fondé en 1990[106]. Le club de football a notamment évolué en promotion d'honneur, accueillant des joueurs comme l'international nigérien Bachibou Koita ou l'espoir congolais Harrison Manzala[107].

Rugby[modifier | modifier le code]

Le Rugby Club Paris Neuilly[108],[109] a été fondé en 1987 par des jeunes du Lycée Pasteur. Le club a évolué par le passé en division Honneur et a même joué un match (perdu) de montée en 3e division. Aujourd’hui, il évolue en Régionale 2[110] et compte 400 membres actifs, des Seniors au baby rugby. Son école de rugby[111],[112] est labellisée 1 étoile par la Fédération Française de Rugby[113].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Durant 120 ans de 1815 à 1935 à Neuilly-sur-Seine est organisée une célèbre fête foraine : la fête à Neu-Neu. Elle est supprimée en 1936.

En 2008 la Foire d'automne, une grande fête foraine qui était installée sur la pelouse de Mortemart derrière l'hippodrome d'Auteuil, est déplacée porte de la Muette et baptisée Fête au Bois puisqu'installée au bois de Boulogne[114]. En 2010 elle reprend le nom ancien de Fête à Neu-Neu[115].

Médias[modifier | modifier le code]

Plusieurs publications locales, diffusées à la fois en version papier et électronique, existent ou ont existé :

  • Neuilly Journal indépendant, mensuel d'information sur la vie citoyenne et culturelle de Neuilly, créé en 1888 sous le nom de Neuilly Journal[116], longtemps dirigé par Renée Michelangeli-Peretti, fille de l'ancien maire Achille Peretti et conseillère municipale jusqu'en 2014, ayant un tirage de 32 500 en mai 2017.
  • Neuilly Magazine, mensuel d'information d'actualités locales, municipales et culturelles. Créé en 2016, il est diffusé à 33 000 exemplaires chez l'habitant[117].
  • La Voix de Saint-Pierre (avril 1946 - décembre 1974), devenu La Voix de Saint-Pierre et Saint-Jacques (depuis janvier 1975), mensuel paroissial puis interparoissial catholique[118]
  • Vivre à Neuilly[119] est le bulletin municipal publié de 2008 à 2012 ; il est remplacé depuis 2014 par la lettre électronique Neuilly Actualité[120]
  • Neuilly92[121], journal créé en septembre 2008 par Jean Sarkozy et Marie-Cécile Ménard en régie publicitaire chez Conseil Marketing Publicité (CMP)[122], dont la parution semble suspendue depuis décembre 2010[121]
  • J'm Neuilly, créé en mars 2013[123] autour de Bernard Lepidi, ancien candidat divers droite apparenté CNIP (ex-UMP) opposé au maire divers droite Jean-Christophe Fromantin.

Il faut ajouter de janvier à mars 2011 un média exclusivement électronique :

  • MCM News, lettre d'information électronique publiée par Marie-Cécile Ménard, alors conseillère générale[124]

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Neuilléens disposent de lieux de culte juif, catholiques, orthodoxe et protestants.

Culte israélite

Des offices juifs sont célébrés depuis 1869 à Neuilly et la synagogue de Neuilly y existe depuis 1878[125].

Culte catholique
Église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly-sur-Seine donnant avenue Charles-de-Gaulle.

Depuis janvier 2010, la commune de Neuilly-sur-Seine, qui constituait auparavant un doyenné, fait partie - avec Courbevoie et Levallois-Perret du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[126].

Au sein de la ville de Neuilly-sur-Seine, les lieux de culte relèvent de quatre paroisses[127].

Les lieux de culte correspondant sont :

Les paroisses Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Isabelle ont le même curé, de même que les paroisses Saint-Pierre et Saint-Jacques[133].

Par ailleurs des lieux de culte existent également au sein des communautés religieuses installées à Neuilly[134] :

Culte orthodoxe
  • Fondée en 2020 et rattachée au vicariat Sainte-Marie-de-Paris-et-Saint-Alexis-d’Ugine, regroupant des paroisses de tradition russe au sein de la métropole orthodoxe grecque de France, cette dernière elle-même rattachée canoniquement au patriarcat œcuménique de Constantinople[135], la paroisse Saint-apôtre-et-évangéliste-Matthieu a ses liturgies célébrées dans la chapelle de l’Annonciation (située au 158, avenue Charles-de-Gaulle), mise à disposition par le diocèse catholique de Nanterre[136].
Culte protestant
Temple protestant de Neuilly.
Église adventiste du 7e jour.

Le bâtiment est construit à l'emplacement de l'ancien parc du château de Neuilly, divisé et loti à partir de 1853. En 1876, une souscription est lancée par la directrice de « Mission Home », un organisme accueillant des Anglaises sans emploi ni famille. Les architectes Leroux et Bitner sont chargés des travaux, après avoir effectué un séjour à Londres pour s'imprégner de l'architecture anglaise, notamment de style anglo-normand. Le prince de Galles et son épouse assistent à la pose la première pierre le 10 juillet 1878. Comme le veut la tradition anglicane, le clocher se situe sur un côté de la façade. Plusieurs vitraux d'époque sont conservées, notamment celui du chœur, signé « Roussel de Beauvais, 1878 », figurant Jésus avec des enfants. En 1949, l'Église adventiste rachète l'édifice, qui rouvre l'année suivante dédié à ce nouveau culte[138].

Économie[modifier | modifier le code]

Siège du groupe M6.
Restaurant La Coupole d'or.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2009, on comptait 7 442 redevables de l'Impôt de solidarité sur la fortune[139]. En 2009 également, la commune était — avec un coefficient de Gini de 0,517 — la commune la plus inégalitaire de France devant Paris (0,49) d'après le magazine Alternatives économiques[140].

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 55 786 , ce qui plaçait Neuilly-sur-Seine au 92e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[141].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2020, les types d'activité de la population de 15 à 64 ans à Neuilly se répartissaient ainsi : Actifs ayant un emploi, 69 % ; Chômeurs, 7 % ; Retraités, 2 % ; Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés, 15 % ; Autres inactifs, 7 %[142].

Le « 5bis Bergerat » regroupe des associations, des créateurs d’entreprises ainsi qu'un « espace emploi »[143].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La ville compte plusieurs sièges sociaux et grands immeubles de bureaux, comme ceux de Turner Broadcasting System France, Viacom International Media Networks France, FIDAL, Firmenich, Gaumont, Havas, JCDecaux, Juniper, groupe M6 et ses filiales telles M6 et RTL, Chanel, Sephora, PricewaterhouseCoopers, Thales, UGC, Groupe Henner[réf. nécessaire]

Neuilly comptait plus de 48 000 emplois en 2009[144].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Temple de l'Amour sur l'île de la Jatte.

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[145], parmi lesquels :

  • des lieux de culte :
    • L'église paroissiale Saint-Jacques, située 167, boulevard Bineau, a été construite en 1936. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[146]. Elle comporte un grand-orgue Bernard-Aubertin de 2006, l'organiste titulaire est Boris Lefeivre
    • L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, située 158, avenue Charles-de-Gaulle, a été reconstruite entre 1831 et 1870. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[147]. Elle comporte un orgue de chœur Mutin-Cavaillé-Coll de 1865, et un grand-orgue Abbey relevé en 1913 par la firme Mutin-Cavaillé-Coll, l'organiste titulaire de la Paroisse est le compositeur Olivier d'Ormesson, également directeur du Conservatoire de Neuilly[148].
    • L'église paroissiale Saint-Pierre, située 90, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a été construite entre 1883 et 1914. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[149]. Elle comporte un grand-orgue Mutin-Cavaillé-Coll de 1898, l'organiste titulaire est Philippe Sauvage.
    • L'ancienne église anglicane, actuellement Église adventiste du septième jour, située 33, boulevard Victor-Hugo, a été construite en 1876. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[150].
    • La synagogue, située 12, rue Ancelle, a été construite en 1878. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[151].
  • des hôtels particuliers et des vestiges de châteaux :
    • La folie Saint-James : cette propriété située 34, avenue de Madrid, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [152].
    • L'ancien hôtel Lambiotte (1934), situé 6-8, boulevard du Château, et 4, rue Sylvie : œuvre de l'architecte Pierre Barbe, les façades et la toiture en ont été inscrits au titre des Monuments historiques le 11 juillet 1984[153].
    • Fabrique de jardin (temple de jardin) dite Temple de l'Amour, située à la pointe amont de l'île de la Jatte, construite en 1773. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [154].
    • L'ancien hôtel Thouret, situé 68, boulevard Bourdon : ce bâtiment (pour sa façade et sa toiture) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [155].
    • Le château de Neuilly, actuellement couvent des sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, situé 52, boulevard d'Argenson. Du château détruit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile nord, dite pavillon de Madame-Adélaïde. Cette aile est acquise en 1907 par les sœurs de saint Thomas de Villeneuve. Ces dernières font appel à l'architecte Maurice Humbert, qui surélève l'aile et construit une chapelle ainsi qu'un bâtiment rattaché à l'hôpital municipal en s'appuyant sur les ruines du château. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[156].
  • L'hôtel de ville, situé 96, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a été construit entre 1882 et 1886 par l'architecte Jean Bréasson. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[157],[158].
  • Statue équestre du duc d'Orléans installée à l'origine à Alger, démontée lors de l'indépendance de l'Algérie et réinstallée en 1981 sur le rond-point Chauveau renommé place du Duc-d'Orléans.
  • La plus ancienne maison de Neuilly, construite en 1754, est située 21 rue Beffroy[159].

Parcs et squares[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Il faut rappeler que plusieurs cliniques ou maternités étaient établies à Neuilly aux XIXe et XXe siècles, et que nombreuses sont les personnes nées à Neuilly, qui n'y ont jamais séjourné.

Parmi les personnalités décédées à Neuilly-sur-Seine, nombreuses sont celles qui sont mortes à l'hôpital américain, mais qui n'ont pas de lien particulier avec la commune. Au cimetière ancien reposent de nombreuses personnalités artistiques et scientifiques.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

The Paris Boys Choir - Les Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Neuilly-sur-Seine

De gueules, au pont d'or maçonné de sable, au navire équipé d'argent flottant et voguant sur onde de même avec mâture formant N brochant en partie sur l'arche du pont, au chef d'azur chargé de trois fleurs parmentières d'or[170].

La devise de la ville est : præteritis egregia quotidie florescit ce qui peut se traduire par : déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante.

Neuilly dans les arts[modifier | modifier le code]

Cinéma
Littérature
Musique

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fernand Bournon : Villiers-la-Garenne et Neuilly, les Ternes, château de Madrid, la porte Maillot, Bagatelle, Sablonville, Sainte-James , 1895, Paris, Librairie Honoré Champion, 20 pages ;
  • Georges Darney, Neuilly (sur Seine) : monographie, 1900, Auxerre, imprimerie Lanier, 254 pages, lire en ligne ;
  • Département de la Seine - État des communes à la fin du XIXe siècle - Neuilly sur Seine - Notice historique et renseignements administratifs, 1904, Montévrain, imprimerie de l'école d'Alembert, 242 pages, lire en ligne ;
  • Pierre Coulomb, Histoires de Neuilly, Maurice Gonon, .
  • Pierre Coulomb (préf. prince Louis de Broglie), Neuilly des origines à nos jours, Courbevoie, Maurice Gonon, .
  • Pierre Coulomb, Neuilly, Société d'éditions de Neuilly, .
  • Georges d'Heylli, Journal d'un habitant de Neuilly pendant la Commune : Le château, les habitants, les ruines, Collection XIX, .
  • Hubert C. Raffard, Petit dictionnaire historique des rues de Neuilly, Paris, le Livre d'histoire-Lorisse, , 290 p. (ISBN 2-84373-031-7, OCLC 470279032).
  • Adeline Fleury et Pauline Revenaz, Neuilly, village people, Paris, Éditions du Moment, , 301 p. (ISBN 978-2-35417-008-0, OCLC 176929206).
  • Jean-François Minne, Hold-Up sur la mairie de Neuilly, Pascal Galodé éditeurs, juin 2008.
  • L'hebdomadaire Le Monde 2 () a publié un dossier sur la « capitale de la bourgeoisie », à la suite de l'élection législative partielle de son ancien maire, Nicolas Sarkozy, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine.
  • L'hebdomadaire Marianne (no 514, du 24 février au ) a publié un reportage sur « La fracture sociale, vue de Neuilly ».
  • Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, Paris, Le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 216 p. (ISBN 2-84435-133-6) Document utilisé pour la rédaction de l’article (1re édition : Arrault, Tours, 1923)
  • M. L'abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris, Paris, Prault Père, Quai de Gêvres, , 433 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Fabien Texier, Neuilly-sur-Seine il y a 100 ans en cartes postales anciennes, éditions Patrimoine Médias, 2013 (ISBN 978-2-36459-029-8).
  • Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 1, éd. Bibliothèque européenne, 1975.
  • Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 2, éd. Bibliothèque européenne, 1990.
  • Pierre Flageollet, Vie et histoire de Neuillysur-Seine, éd. Hervas, 1997.
  • Jill et André Chambrin, Neuilly-sur-Seine, coll. « Mémoire en images », éditions Alan Sutton (ISBN 2-910444-42-2).
  • J.-J. Chaplin et S. Chaye, Neuilly-sur-Seine, Paris, 1955.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  4. (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 17
  5. (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 7-8
  6. M. l'Abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique De Paris, 1754, p. 84-85
  7. Une rue de la commune porte le nom de ce maire
  8. Une avenue de la ville porte le nom de ce maire.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France standardisée retranscrite selon la norme API.
  2. Camille Martin, « L’évolution économique d’une commune rurale au XIX et au XXe siècle : Sainte-Feyre (Creuse), par Marie-Antoinette Carron. (Collection « Mémoires et documents », no 8). Une brochure de 74 pages, avec plusieurs vignettes et cartes — Ministère de l'Agriculture : Service d'études et de documentation; et Institut des études rhodaniennes de l'Université de Lyon, Paris et Lyon, 1954 », L'Actualité économique, vol. 31, no 1,‎ , p. 167 (ISSN 0001-771X et 1710-3991, DOI 10.7202/1002586ar, lire en ligne, consulté le ),
  3. « Les 80 communes où se concentrent les plus hauts revenus », sur Capital.fr, (consulté le ).
  4. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Neuilly-sur-Seine et Paris », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Projet de dénivellation et de couverture de la RN 13 à Neuilly-sur-Seine », (consulté le ).
  12. a et b « Aménagement de l'axe Peretti-Roule », sur le site de la mairie (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Neuilly-sur-Seine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. « Plan des quartiers sur le site de la ville » consulté le .
  23. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
  24. Ville de Neuilly-sur-Seine. La lettre du maire, septembre 2008
  25. Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, 12 septembre 2008
  26. « La caravane des mal-logés reçue par le maire de Neuilly-sur-Seine », Le Monde, .
  27. « Neuilly-sur-Seine donne le coup d'envoi de son « plus important programme de logement social » », sur Les Echos, (consulté le )
  28. Anne-Sophie Damecour, « Neuilly-sur-Seine : appartements haut de gamme et logements sociaux à la place de l’hôtel 4 étoiles », sur leparisien.fr, (consulté le )
  29. a et b David Livois, « Neuilly-sur-Seine : c’est parti pour 4 ans de chantier avenue Charles-de-Gaulle », sur Le Parisien, .
  30. « La reconquête de l'avenue Charles de Gaulle », sur site de la ville de Neuilly-sur-Seine.
  31. « Les travaux Eole dans ma gare de Porte Maillot », sur rer-eole.fr (consulté le ).
  32. « Tracé du prolongement du tram jusqu'à Porte Dauphine », sur tramway.paris.fr (consulté le ).
  33. Chronologie neuilléenne sur le site de la municipalité
  34. Noms des rues de Neuilly-sur-Seine
  35. État des communes à la fin du XIXe siècle, Neuilly-sur-Seine
  36. Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, t. 4, Paris, 1863-1870, 125-133 p. (lire en ligne).
  37. Vue du deceintrement du pont de Neully, fait en presence du roy, le , par Eustache de Saint-Far sur la base Joconde
  38. « Neuilly en chronologie », sur neuillysurseine.fr (consulté le ).
  39. Ermete Pierotti, Dictionnaire historique des environs de Paris.
  40. A. Girault de Saint Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France et de plus de 20,000 hameaux en dépendant illustré de 100 gravure, de costumes coloriés, pèlans et armes des villes etc ... : N-Z, Volume 3, Firmin-Didot (lire en ligne), page 34.
  41. Ermete Pierotti, Rapports militaires officiels du siége de Paris de 1870-1871, (lire en ligne), page 76.
  42. a et b « L'Espace Parmentier dévoile sa belle façade », neuillysurseine.fr, 25 octobre 2023.
  43. Neuilly, journal indépendant, no 1154, p. 17.
  44. « Ancienne Mairie (centre culturel Louis de Bröglie) », neuillysurseine.fr, consulté le 8 mai 2023.
  45. Neuilly, journal indépendant, no 1171, p. 14.
  46. a et b « site de l'église adventiste de Neuilly » (consulté le ).
  47. La mairie indique sur son site ces deux architectes comme auteurs de la mairie. Toutefois, on peut apprendre que ces deux architectes sont partis des plans de Gaspard André. Voir sur le site de l'université de Kyoto le projet initial et un extrait du livre « L'œuvre de Gaspard André »
  48. « Exposition : la grande crue de 1910 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hauts-de-seine.fr, (consulté le ).
  49. Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute sur Gallica.
  50. Excelsior du 22 mars 1915 : La visite des zeppelins sur Paris sur Gallica.
  51. « Lycée Pasteur », neuillysurseine.fr, consulté le 25 août 2023.
  52. « Georges-Henri Pescadère », Spectacles Sélection, no 329,‎ (lire en ligne).
  53. Limor Yagil, Chrétiens et Juifs sous Vichy, 1940-1944: sauvetage et désobéissance civile, Les Éditions du Cerf, (ISBN 2-204-07585-X, lire en ligne), p. 526.
  54. a et b « La prise de la Mairie de Neuilly sur Seine », sur Libération de Paris (consulté le ).
  55. Liste des victimes de la 2e DB tombées pour la libération de Paris
  56. Michel Desmoulin, « Heureux comme Dieu en France », (consulté le ).
  57. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  58. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  59. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le ).
  60. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  61. Décret n° 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Nanterre sur Légifrance.
  62. Nicolas Sarkozy intronise David Martinon comme son successeur à la mairie de Neuilly, Xavier Ternisien, Le Monde, 2 octobre 2007
  63. « Neuilly "scandalisée" par le parachutage de David Martinon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Libération, .
  64. La mairie en délire
  65. Résultats des élections municipales 2008 à Neuilly-sur-Seine.
  66. A.-S.D., « Municipales 2020 : les recours contre les élections à Asnières, Boulogne et Neuilly rejetés : Le tribunal administratif de Cergy (Val-d’Oise) a rendu ses décisions, ce jeudi, donnant raison aux listes élues au premier tour le 15 mars dernier », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. A. P., « M. Achille Peretti est mort Un compagnon », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. « Portrait de M. Achille Peretti : En fonction du 4 mars 1977 au 14 avril 1983 », Les membres du Conseil Constitutionnel, sur conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).
  69. « Retour en 1983 avec la première conquête de Nicolas Sarkozy qui, à la surprise générale, remporte à 28 ans le siège de maire à Neuilly, au nez et à la barbe de Charles Pasqua », Affaires sensibles, France Inter (consulté le ).
  70. Bruno Jeudy, « Neuilly tourne la page Sarkozy et se cherche un maire : Les panneaux électoraux ont fait leur réapparition dans les rues de Neuilly-sur-Seine. Dans la partie nord de cette ville où les habitants sont appelés, dimanche, à élire un successeur à Nicolas Sarko… », Le Parisien,‎ 29/9/2007 mis à jour le 14/10/2007 (lire en ligne, consulté le ) « Si l'issue de la cantonale partielle ne fait guère de doute, cette élection ouvre l'après-Sarkozy, dans une ville qu'il a dirigée pendant dix-neuf ans, avant de laisser son fauteuil de maire en 2002 à son premier adjoint Louis-Charles Bary. Âgé de 81 ans, celui-ci a déjà annoncé qu'il ne se représenterait pas l'an prochain ».
  71. Anne-Sophie Damecour, « Neuilly-sur-Seine : disparition de Louis-Charles Bary, l’ancien maire qui avait succédé à Nicolas Sarkozy : Il avait succédé à Nicolas Sarkozy en 2002 quand ce dernier avait été nommé ministre de l’Intérieur. Mais il n’avait pas souhaité se présenter aux municipales de 2008. Il est décédé dans la nuit du 1er février, à l’âge de 96 ans », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a été pendant 32 ans conseiller général des Hauts-de-Seine sur le canton de Neuilly-sur-Seine, pendant près de 20 ans premier adjoint au maire de Neuilly, avant de succéder à Nicolas Sarkozy en tant que premier magistrat de la ville en 2002, quand ce dernier a été nommé ministre de l’Intérieur du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Louis-Charles Bary est décédé dans la nuit de mercredi, à l’âge de 96 ans ».
  72. Christophe Joly, « Jean-Christophe Fromantin gagne la bataille de Neuilly », 20 minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  73. Anne-Sophie Damecour, « Entre deux échéances électorales, le maire de Neuilly Jean-Christophe Fromantin se lance dans une thèse : Le premier édile (DVD) de Neuilly-sur-Seine est désormais doctorant à Paris I-Panthéon-Sorbonne. Il travaille sur l’avenir des quartiers d’affaires, à travers le cas de Paris La Défense, dont il est administrateur. », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  74. Florence Hubin, « Deux soutiens supplémentaires pour le maire de Neuilly-sur-Seine : Jean-Christophe Fromantin (DVD) a été réélu pour un troisième mandat, avec notamment la voix de l’opposant LR Anthony Dodeman, ce mardi soir, lors du conseil municipal d’installation », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  75. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  76. Visite d'Achille Peretti à Hanau en janvier 1973.
  77. Inhaltsverzeichnis Konzept „Internationale Beziehungen der Stadt Hanau“, novembre 2013.
  78. http://www.harkis.com/article.php3?id_article=33.
  79. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  80. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  81. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Neuilly-sur-Seine (92051) », (consulté le ).
  82. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Hauts-de-Seine (92) », (consulté le ).
  83. Plus de 3 500 élèves sont scolarisés dans une école maternelle ou élémentaire publique de la Ville. sur le site de la ville de Neuilly-sur-Seine :
    • maternelle
    1. Achille-Peretti,
    2. Charcot B,
    3. école d'application Gorce-Franklin,
    4. Jacques-Dulud,
    5. Madeleine-Michelis B
    6. Poissonniers,
    7. Roule,
    8. Saussaye.
    • élémentaire
    1. Achille-Peretti,
    2. Charcot A,
    3. Charcot B,
    4. école d'application Gorce-Franklin,
    5. Huissiers,
    6. Madeleine-Michelis A,
    7. Madeleine-Michelis B,
    8. Poissonniers,
    9. Saussaye.
  84. http://clg-maurois-neuilly.ac-versailles.fr/.
  85. http://www.lyc-pasteur-neuilly.ac-versailles.fr/.
  86. http://www.lyc-st-james-neuilly.ac-versailles.fr/lycee/
  87. http://www.clg-gautier-neuilly.ac-versailles.fr/.
  88. http://www.lyc-kandinsky-neuilly.ac-versailles.fr/.
  89. http://www.education.gouv.fr/cid2809/inauguration-du-lycee-espagnol-de-neuilly-en-presence-de-juan-carlos-ier-roi-d-espagne.html.
  90. Site internet du groupe scolaire catholique interparoissial La Trinité en décembre 2019.
  91. lycée professionnel et UFA Georges-Guérin.
  92. École catholique américaine Marymount International School of Paris.
  93. Rémi Brancato, « À Neuilly-sur-Seine, la technologie blockchain pour inciter les habitants au vote électronique », France Inter,‎ (lire en ligne).
  94. « Ancienne maison de retraite Sainte-Anne (actuel théâtre des Sablons) », sur neuillysurseine.fr (consulté le ).
  95. http://www.vivreaneuilly.fr/?p=1461
  96. http://www.neuillysurseine.fr/centre-culturel-sainte-anne.
  97. http://www.mjcneuilly92.com/index.php?option=com_content&task=view&id=95&Itemid=104
  98. http://www.mjcneuilly92.com/
  99. http://lamediatheque.neuillysurseine.fr/.
  100. site hopital-courbevoie-neuilly-puteaux
  101. Panneau historique devant l'hôpital.
  102. « Hôpital communal », sur neuillysurseine.fr (consulté le ).
  103. a et b « Le cercle nautique de france (CNF) », Le club, sur cnfrance.fr (consulté le ).
  104. « Site de l'Olympique de Neuilly », sur olympiquedeneuilly.com, (consulté le ).
  105. « Les équipes - NEUILLY OLYMPIQUE - FFF », sur fff.fr (consulté le ).
  106. « Olympique de Neuilly - Et surtout garder en mémoire que le football est avant tout un Jeu ! », sur Olympique de Neuilly (consulté le ).
  107. « Seybou KOITA se moule dans le groupe de l’Amiens SC », sur Amiens SC Football, (consulté le ).
  108. « Site du RCPN »
  109. « Site officiel de Neuilly-sur-Seine »
  110. « Site officiel des compétitions de la FFR »
  111. « Le Parisien »
  112. « Le Parisien »
  113. « Site officiel de la FFR »
  114. « Ne l'appelez plus la Fête à Neu-Neu : La célèbre Foire d'automne se rapproche de la porte de la Muette et change de nom. La Fête au Bois ouvre ce soirâ?¦ mais sans Chaise électrique. », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  115. « La Fête à Neu-Neu reprend son nom », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  116. « Neuilly Journal : Qui sommes-nous ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Neuilly Journal.
  117. « Neuilly Magazine - Un journal haut de gamme à Neuilly », sur Neuilly Magazine (consulté le ).
  118. http://www.ville-neuillysurseine.fr/files/neuilly/decouvrir/archives/serie-Mi.pdf.
  119. « Vivre à Neuilly : (Archives) », (version du sur Internet Archive).
  120. Page de la lettre numérique municipale Neuilly Actualité.
  121. a et b http://www.neuilly92.fr/
  122. http://www.lepost.fr/article/2008/12/03/1345227_journal-local-25-photos-de-jean-sarkozy-sur-48-pages.html.
  123. http://jmneuilly.com/.
  124. http://www.mcmenard.fr/.
  125. « présentation de la synagogue de neuilly », sur Site de la synagogue de Neuilly (consulté le ).
  126. « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  127. « Paroisses de Neuilly-sur-Seine », sur Doyenné de Neuilly (consulté le ).
  128. « Paroisse Sainte Isabelle », sur Doyenné de Neuilly (consulté le ).
  129. a et b « Églises de Neuilly-sur-Seine », sur Evêché de Nanterre (consulté le ).
  130. « Paroisse Saint-Jacques », sur Doyenné de Neuilly (consulté le ).
  131. « Paroisse Saint-Jean-Baptiste », sur Doyenné de Neuilly (consulté le ).
  132. « Paroisse Saint-Pierre », sur Doyenné de Neuilly (consulté le ).
  133. « Les paroisses de Neuilly », sur Diocèse de Nanterre (consulté le ).
  134. « Les Communautés religieuses de Neuilly », sur Doyenné de Neuilly (consulté le ).
  135. Annuaire des paroisses du vicariat Sainte-Marie-de-Paris-et-Saint-Alexis-d’Ugine.
  136. La paroisse Saint-Matthieu.
  137. « Église réformée de Neuilly », sur erf-neuilly.com (consulté le ).
  138. Panneau historique devant l'église.
  139. « Données détaillées »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la direction générale des impôts (consulté le ).
  140. Louis Maurin, Les villes les plus inégalitaires de France, in le magazine Alternatives économiques no 307 de , [lire en ligne].
  141. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  142. « Dossier complet − Commune de Neuilly-sur-Seine (92051) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
  143. « 5Bis Bergerat », sur le site officiel de la ville de Neuilly (consulté le ).
  144. « Commune de Neuilly-sur-Seine (92051) : Résumé statistique », sur Insee (consulté le ).
  145. « Neuilly-sur-Seine », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  146. « Église paroissiale Saint-Jacques le Majeur », notice no IA00079689, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  147. « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00079690, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 27 juin 2009.
  148. Revue La voix de Neuilly, été 2012.
  149. « Église paroissiale Saint-Pierre », notice no IA00079688, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 27 juin 2009.
  150. « Église anglicane, actuellement Eglise adventiste du 7e Jour », notice no IA00079687, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 27 juin 2009.
  151. « Synagogue », notice no IA00079692, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 1er juillet 2009.
  152. a et b « Parc de la Folie Saint-James », notice no IA92000384, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  153. « Ancien hôtel Lambiotte », notice no PA00088128, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 28 octobre 2017.
  154. « Temple de la Réserve du Roi dit Temple de l'Amour, situé à la pointe sud de l'île de la Jatte », notice no PA00088132, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  155. « Hôtel Thouret (ancien) », notice no PA00088129, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  156. Notice no IA00079811, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 27 juin 2009.
  157. « Hôtel de ville », notice no IA00079694, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 27 juin 2009.
  158. J. Durupt, « Hôtel de ville de Neuilly », dans Le Génie civil, 2 janvier 1886, tome VIII, no 9, p. 133-134, planche IX, planche X.
  159. « Maison la plus ancienne de Neuilly », sur neuillysurseine.fr (consulté le ).
  160. Notice no IA92000500, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 27 juin 2009.
  161. Parcs et squares Site officiel de Neuilly-sur-Seine.
  162. Registre d'état-civil de Neuilly-sur-Seine, témoin son fils Félix Lafond et Adrien Enoch.
  163. « La plage de Saint Aubin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Musée Courbet d'Ornans (consulté le ).
  164. "Pays d'Auge", septembre/octobre 2012, 62e année, n°5 (ISSN 1149-3305).
  165. "Programme des expositions 2014 - Le Villare - Villers sur mer - Pierre Ucciani".
  166. Martine François, « Cordonnier Émilien Victor », sur CTHS (comité des travaux historiques et scientifiques), (consulté le ).
  167. Théo Dorangeon, « L’hôtel particulier du Brésilien, à Neuilly-sur-Seine, a été cambriolé dans la nuit de mercredi à jeudi pendant le match entre Paris et Montpellier. », sur Le Parisien, .
  168. « Petits chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly » sur podcast.rcf.fr.
  169. « Parcours de M. Léon Petit », sur monsite.com (consulté le ).
  170. « Les armoiries de la ville », neuillysurseine.fr, consulté le 14 janvier 2022.