Nesmy

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Nesmy
Nesmy
L'Yon et le moulin de Rambourg.
Blason de Nesmy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité La Roche-sur-Yon-Agglomération
Maire
Mandat
Thierry Ganachaud
2020-2026
Code postal 85310
Code commune 85160
Démographie
Gentilé Nesmysien
Population
municipale
3 012 hab. (2021 en augmentation de 6,36 % par rapport à 2015)
Densité 122 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 35′ 32″ nord, 1° 24′ 09″ ouest
Altitude 60 m
Min. 32 m
Max. 79 m
Superficie 24,62 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nesmy
(ville isolée)
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Roche-sur-Yon-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Nesmy
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Nesmy
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Nesmy
Liens
Site web Site officiel

Nesmy (prononcé [nɛmi]) est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire municipal de Nesmy s’étend sur 2 462 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 60 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 32 et 79 mètres[1],[2].

Commune située à 30 km de l'océan Atlantique, à 10 km de La Roche-sur-Yon, chef-lieu du département de la Vendée, et à 3 h 30 de Paris par l'autoroute A87 (Paris - Les Sables-d'Olonne).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de La Roche-sur-Yon à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 885,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Nesmy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nesmy, une unité urbaine monocommunale[12] de 2 883 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,7 %), terres arables (31,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), zones urbanisées (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Liste des seigneurs successifs et des propriétaires du château de Nesmy[modifier | modifier le code]

Liste des seigneurs successifs et des propriétaires du Château de Nesmy[18],[19]
Période Identité Étiquette Qualité
  1050 Ascelin   Féodal de Nesmy
1050   Pontius   Fils du précédent
1075   Hugues de Bolliac   épousa Maxantia, fille de Pontius, il est qualifié de comte
1094 avant 1112 Jean de Bolliac de Nesmy   Fils cadet du précédent
1112   Hugues de Nesmy   Fils du précédent, épousa la fille de Pierre Meschinot
1140   Jean II de Nesmy   Fils du précédent
1140 1175 Hugues Claristie   Gendre du précédent, Jean II de Nesmy
1175   Réginald (Primaudi) Primaut   Gendre du précédent, épousa Pétronille Claristie
1223   N. Charuyau   Gendre du précédent, épousa
1250   Charuyau II   Fils du précédent
après 1250   N. de Sainte Flaive   Gendre du précédent
  avant 1350 Jeanne de Sainte Flaive   Fille du précédent, dame de Nesmy, décède en 1398
    Gehudin Chabot   Epoux de la précédente, seigneur de Nesmy et de Pressigny
    Tristan Chabot   Fils du précédent (époux de Jeanne de Rezay)
    Germain Chabot   Frère du précédent
  après 1485 Léon Chabot   Frère du précédent, marié à Catherine Chenin, elle-même mariée ensuite à Henri Bonnet
avant 1500   Catherine Chabot   Fille des précédents, mariée en 1500 à Guy Mauclerc
    Léon Mauclerc   Fils des précédents, épousa Antoinette de Volvire
    Catherine Mauclerc   Fille des précédents, épousa le baron de Ris-Chauvron
avant 1585   Clair Boutaud   Epoux d'Anne du Fou
    Nicolas d'Espaigne   Gendre du précédent, épousa Lea Boutaud
avant 1589   Marie Mauclerc   Petite-fille de Catherine Mauclerc, épouse Jacques de Saint-Savin, puis le seigneur de Lussac, gérance de la seigneurie dévolue à Issac Chabot, seigneur du Chaigneau
1596 1625 Isaac Chabot   Descendant à la 5e génération de Tristan Chabot, épousa Crispe Tinguy des Oudairies, puis en 1620 Eléonor (alias Jeanne) Bodin de la Barre des Cousteaux. I acheta Nesmy à sa cousine Marie Mauclerc
1625 1640 Benjamin Tinguy   Beau-frère du précédent, vente opérée le 20 octobre 1625, épousa Anne Bertrand
1640 1680 Abraham Tinguy   Fils du précédent, épousa Suzanne Bodin puis Marie Bejarry
1680   Charles Tinguy   Fils du précédent, épousa Israélite Henriette Maucler, dame de Saulnay, puis Jeanne-Suzane Gourjault
    Pierre-Benjamin Tinguy   Fils du précédent, épousa Marie-Anne Cicoteau
1745 1783 Charles-Louis Tinguy   Fils du précédent, épousa Marie-Anne-Elisabeth de Montsorbier
    Louis-Ferdinand de Tinguy de Nesmy   Fils du précédent, épouse en 1801 Henriette de Sallo
    Charles-Louis de Tinguy de Nesmy   Fils du précédent, épouse en 1836 Mathilde-Sophie Locquet de Grandville
    Charles-Albert de Tinguy   Fils du précédent, épouse en 1863 Mathilde de Moulins de Rochefort
    Edouard-Henri de Monti de Rezé   Fils du gendre (Henri de Monti de Rezé) de la sœur (Mathilde de Tinguy, épouse Francisque de Saint-Meleuc) du précédent , épouse en 1883 Marie-Thérèse de Saint Meleuc
    Hugues et Marc d'Orfeuille   Fils de Jean d'Orfeuille, époux d'Yvonne de Monti de Rezé, sœur du précédent
2006   André et Elisabeth Chapelle   Filleule de Marc d'Orfeuille

Petite fille de Marie-Antoinette d'Albignac, née d'Orfeuille, tante des précédents

On retient de cette longue liste, qui s'étend sur presque mille ans, que le château de Nesmy n'a jamais été vendu, si ce n'est en 1596, de manière interne à la famille qui l'occupe.

Histoire du château[modifier | modifier le code]

Le château de Nesmy, situé sur un promontoire, donne sur une terrasse (XVIe siècle) surplombant l'ancien étang du château (XIe siècle). Il a été bâti directement sur le roc. Ce dernier séparait jadis les bâtiments seigneuriaux du prieuré créé par les moines de Talmont. De quelle époque date-t-il? Entre les fondations du Xe siècle et le toit dont la restauration s'est achevée en 2008, il faut distinguer plusieurs strates dans la construction du domaine.

Au Moyen Âge, la terre et la seigneurie de Nesmy formaient une châtelainerie avec droit de haute et basse justice. Ses éléments les plus anciens datent du Xe siècle : le château a été édifié sur les fondations d'un très ancien domaine appartenant aux Ascelin. Les descendants de cette famille, cités plus haut, sont mentionnés dans le cartulaire de Sainte-Croix de Talmont, dont 68 des 536 chartes, rédigées entre 1049 et 1254, concernent les seigneurs de Nesmy.

Au XVIIIe siècle, le château de Nesmy présente l'apparence d'un logis vendéen typique. Ses fenêtres à meneaux (dont des fragments ont été retrouvés en 2007 à l'occasion de travaux de terrassements) viennent d'être remplacées par de hautes ouvertures cintrées en granit. Du bâtiment actuel sont seulement présents le corps central et les deux tours rondes, à moins que ces dernières aient été rajoutées plus tard.

La Révolution survient, et avec elle les troubles des années 1793 et suivantes. Le , le comte de Tinguy est défenseur de Noirmoutiers. Faisant confiance à la parole du général bleu Haxo, qui promet la vie sauve aux Vendéens il se rend. Trois autres généraux républicains, Turreau, Prieur et Bourbotte sont présents. Ils n'ont rien promis. Le seigneur de Nesmy sera massacré avec les autres défenseurs de l'île, dont le général d'Elbée. Nesmy voit passer les colonnes infernales, comme le rappelle la plaque apposée sur le mur de l'église paroissiale. Le au soir, 15 000 combattants vendéens dorment à Nesmy avant d'aller à La Tranche accueillir, pensent-ils, le comte d'Artois, futur Charles X. Ce dernier ne voudra finalement pas aller "chouanner", signant ainsi l'arrêt de mort de l'armée qui le servait. Les années passent, les grandes guerres de Vendée s'achèvent.

Au XIXe siècle, la vie reprend ses droits en Vendée. Charles et Mathilde de Tinguy entreprennent d'importants travaux d'aménagement et de restructuration tant du château que du parc.

Sous le contrôle de l'architecte Liberge, les dépendances sont transférées à leur emplacement actuel. Elles sont construites avec une forme de "H", et adoptent une architecture de type italien, avec des fenêtres basses et larges, dont les encadrement de calcaire remplacent le granit vendéen. Ces communs comportent une cour d'honneur et une cour intérieure, sur laquelle donnent différents locaux, notamment une buanderie, une boulangerie, trois écuries, une sellerie, un séchoir, des greniers à fourrage, un abri à charrettes... De son côté, le pépiniériste-paysagiste angevin André Leroy (auteur du Jardin du Mail à Angers), transforme le parc et les jardins. Ses plans, signés, ont été retrouvés en 2007 dans le château. Ils sont datés de 1842. Ils mettent fin à l'ancien aspect classique du domaine, qui devient un parc. Ses contours délimitent un ensemble de 45 hectares, clos d'une ceinture d'arbres, composée de bosquets aux essences précieuses telles que cyprès chauves, sequoias, pins laricio, ifs, êtres pourpres, etc. Un chemin, appelé Chemin des Dames, permet d'en faire le tour en calèche. Ce chemin privé existe toujours, de même que les savants dessins des bosquets voulus par Leroy.

En 1860, les travaux prennent une impulsion nouvelle, toujours à l'appel de la famille de Tinguy : Guillerot, architecte yonnais, modernise le château. Deux tours carrées ou pavillons, surmontés de petits clochetons, sont rajoutés. Ils donnent sur la terrasse du XVe qui surplombe l'étang. La chaussée qui borde cette pièce d'eau, en formant la digue de soutènement, est datée du XIe siècle. Les toits du bâtiment central sont surélevés. Ils reçoivent le fronton encadré de martiales échauguettes sur lesquelles veillent deux statues-lansquenets, le visage tourné vers le lointain - et les chouettes qui veulent bien y habiter. L'aménagement du parc se poursuit. L'abbé Sirrot, historien de référence du canton l'attribue dans son ouvrage de 1964, à Bühler. Cet architecte paysagiste de renom crée un canal et trois nouveaux étangs dans les prairies humides du parc. Des "cônes de vue" sont aménagés, qui donnent vers des points remarquables du parc (belvédère de Belle-Croix, qui donne son nom à la paroisse, pavillon du garde chasse). Ils sont destinés à être appréciés depuis la terrasse du château. C'est à cette époque que le château de Nesmy acquiert sa physionomie actuelle.

En guise de conclusion, nous citerons donc les trois éléments majeurs qui font l'originalité et le charme du parc du château aujourd'hui :

- Son réseau hydrologique.

- Ses cônes de vue.

- Sa proximité avec le centre bourg.

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Parti : au premier, d'azur à la croix alésée pattée d'argent ; au second, d'or au pot d'une anse de gueules ; le tout sommé d'un chef de sinople chargé de trois tours d'or, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable.

Explications :

La Croix blanche sur fond bleu provient des armoiries de l’Abbaye de Ste Croix de Talmont et représente les quatre routes départementales qui convergent vers le centre bourg.

Le Pot rouge sur fond jaune évoque évidemment les célèbres poteries et tuileries de NESMY.

La partie supérieure verte est aussi originaire des armes de l’Abbaye de Talmont mais elle symbolise aussi les cours d’eau l’Yon et le Graon formant les frontières naturelles de la commune et les paysages de verdure.

Les trois tours rappellent les 3 châtellenies importantes de l’ancienne paroisse (”NESMY-en-grève” – La Vergne – La Domangère), aissé d’un listel portant la devise :

NESMY Hier et Aujourd’hui

pour exprimer l’évolution de la commune depuis l’époque Gallo-Romaine jusqu’à l’époque moderne actuelle :

Texte héraldique du site officiel de la Mairie de Nesmy :

"Parti au 1 d’azur à la croix pattée d’argent, au deux d’or à la poterie de gueule ansée de même et au chef cousu de sinople chargé de 3 tours alignées d’or, ouvertes et éclairées de sable. Sommé d’une couronne crénelée et abaissé d’un listel portant la devise : Nesmy hier aujourd’hui pour exprimer l’évolution de la commune depuis l’époque gallo-romaine à l’époque moderne".

Devise[modifier | modifier le code]

La devise de Nesmy : Nesmy hier aujourd'hui.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[20]
Période Identité Étiquette Qualité
1943 1965 Alphonse Papin    
[21]
(démission)
Albert Bocquier   Négociant en grains
[22],[23] Gérard Rivoisy DVD Retraité agricole
8e vice-président de La Roche-Agglo
Réélu en 1983, 1989, 1995, 2001, 2008[24]et 2014
[25] En cours Thierry Ganachaud SE-DVD Chef de projet robotique
6e vice-président de La Roche-Agglo (2020 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 3 012 habitants[Note 3], en augmentation de 6,36 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 0068458711 0431 0721 1291 1901 2731 291
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 3281 3811 4501 4501 4711 4541 4861 4901 445
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 3891 3371 2571 2641 2651 2361 1911 2971 306
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
1 2411 3901 7901 9631 9762 3182 3662 7442 883
2021 - - - - - - - -
3 012--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 51,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 22 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 24,6 %, plus de 60 ans = 14,7 %) ;
  • 48,9 % de femmes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 13,7 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 18,9 %).
Pyramide des âges à Nesmy en 2007 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,2 
4,2 
75 à 89 ans
7,0 
10,3 
60 à 74 ans
11,7 
24,6 
45 à 59 ans
23,4 
22,5 
30 à 44 ans
21,9 
16,1 
15 à 29 ans
13,7 
22,0 
0 à 14 ans
22,1 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,2 
7,3 
75 à 89 ans
10,6 
14,9 
60 à 74 ans
15,7 
20,9 
45 à 59 ans
20,2 
20,4 
30 à 44 ans
19,3 
17,3 
15 à 29 ans
15,5 
18,9 
0 à 14 ans
17,4 

Économie[modifier | modifier le code]

Nesmy comprend la zone d'activités du Chaillot qui est située tout près de l'échangeur () de l'autoroute A87 (Paris - Les Sables-d'Olonne) qui passe au sud de La Roche-sur-Yon (la « Contournante Sud » de La Roche-sur -on). Elle est depuis de la compétence de La Roche-sur-Yon Agglomération.

Participent également à l'économie : La Vieille Poterie de Nesmy, le golf de La Domangère, les campings, ses nombreux artisans et commerçants, notamment en centre bourg avec l'Espace Clemenceau (créé en 1999-2001), l'agriculture bocagère, etc.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La roue à aubes du moulin de Rambourg.

Nesmy est réputée pour ses poteries et tuileries, une tradition artisanale. Dans ce bocage où les sentiers de randonnées sont nombreux, on peut également visiter :

  • Le moulin de Rambourg, un moulin à eau (visites[31] avec un guide l'été ou sur rendez-vous[32] ) avec sa fameuse roue.
  • La rivière : l'Yon et ses randonnées[33]
  • Les aires de loisirs
  • Le golf de La Domangère[32], de renommée internationale
  • La Vieille Poterie[34] de Nesmy
  • Le château de Nesmy[35], son parc historique et ses étangs. Accueil des groupes sur rendez-vous[36].
  • L'église Saint-Pierre.

Évènements[modifier | modifier le code]

  • Le 1er mai a eu lieu à Nesmy la course du semi-marathon[37] jusqu'en 2008.
  • Le Marché de Nesmy, un marché de proximité (de à début 2014) a eu lieu tous les troisièmes dimanches de chaque mois en centre bourg de Nesmy.
  • Le a lieu à Nesmy le feu d'artifice et divers concerts, près du moulin de Rambourg, sauf depuis 2012 : la Fête Nationale y est célébrée à l'aire de loisirs de la Vallée Verte, près du centre bourg de Nesmy.
  • Depuis 2013, au mois de juin, une des courses cyclistes du challenge Thomas-Voeckler a lieu chaque année à Nesmy.

Les Virades de l'Espoir[modifier | modifier le code]

Les Virades de l'Espoir ont eu lieu en 2005, 2006 et 2007. Nesmy a participé avec l'association Vaincre la mucoviscidose Vendée[38] à la lutte contre cette maladie génétique.

La troisième et dernière édition des Virades à Nesmy s'est déroulée le à la salle Henri-Laborit avec un grand succès et une foule nombreuse.

L'édition 2013 des Virades, pour les environs de Nesmy, a eu lieu à La Chaize-le-Vicomte et l'édition 2014 au Poiré-sur-Vie.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Henri de Tingy de Nesmy[39], chassa le loup dans la région de Ploërmel et au-delà jusqu'en Vendée ; il en aurait tué peut-être 2 000[40].
  • Abel Betou, né à Nesmy, ses mémoires intitulées : Péripéties d’un jeune paysan vendéen au service du Gotha et des stars (Éditions Pays et Terroirs, Cholet, mai 2007).[réf. incomplète]
  • Henri Laborit (1914-1995) : savant, artiste, ami de Gilbert Prouteau.
  • Gérard Potier : artiste, comédien-conteur, originaire de Nesmy.
  • Gilbert Prouteau (1917-2012)[41] : écrivain né à Nesmy.

Jumelages[modifier | modifier le code]

  • Burggen (Drapeau de Bavière Bavière) et Nesmy (Vendée) sont deux communes jumelées depuis 1993[42].
  • Le jumelage avec Drapeau de l'Allemagne Burggen (Allemagne) permet des rencontres régulières, dont en à Burggen. En , les Amis de Burggen sont venus à Nesmy. En , ce sont des Nesmysiens qui ont fait un séjour à Burggen.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Commune 28033 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « Nesmy », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Nesmy et La Roche-sur-Yon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « La Roche-sur-Yon », sur la commune de La Roche-sur-Yon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « La Roche-sur-Yon », sur la commune de La Roche-sur-Yon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Nesmy », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
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