Néris-les-Bains

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Néris-les-Bains
Néris-les-Bains
Les thermes et casino.
Blason de Néris-les-Bains
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Montluçon
Intercommunalité Communauté de communes Commentry Montmarault Néris Communauté
Maire
Mandat
Alain Chapy
2020-2026
Code postal 03310
Code commune 03195
Démographie
Gentilé Nérisiens [1]
Population
municipale
2 514 hab. (2021 en diminution de 5,28 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 17′ 19″ nord, 2° 39′ 44″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 441 m
Superficie 33,13 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montluçon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montluçon-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Néris-les-Bains
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Néris-les-Bains
Liens
Site web ville-neris-les-bains.fr

Néris-les-Bains [neʁi le bɛ̃] est une commune française située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à huit kilomètres au sud-est de Montluçon.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

À 352 mètres d'altitude, le bourg se situe sur les premiers contreforts du Massif central et plus particulièrement du plateau des Combrailles (ou Combraille).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Néris-les-Bains se situe sur la route départementale 2144, qui relie Clermont-Ferrand à Bourges par Montluçon et qui reprend le tracé de l'ancienne voie romaine.

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

La commune se situe sur le parcours de la ligne Montluçon - Gouttières. La gare de Chamblet était appelée gare de Chamblet - Néris.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 820 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Durdat-Larequille à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Néris-les-Bains est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Néris-les-Bains, une unité urbaine monocommunale[11] de 2 553 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (31,6 %), forêts (21,5 %), zones urbanisées (6,3 %), terres arables (2,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[16].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Néris vient du nom du dieu gaulois Nérios[17], divinité personnifiant la source thermale (latinisé en Nérius).

Son nom est Naris en marchois, dialecte qui est traditionnellement parlé dans la région de Montluçon[18]. La commune fait, en effet, partie du Croissant[19], une zone linguistique où se rejoignent et se mélangent la langue d'oc et et la langue d'oïl (berrichon)[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

L'époque gauloise : Neriomagos[modifier | modifier le code]

À cette époque, Néris s'appelle Neriomagos (nom qui vient du nom du dieu Nerios, divinité personnifiant la source thermale) en langue gauloise. C'est alors une bourgade au commerce florissant, au carrefour de deux axes de passage.

La colonisation romaine : Aquae Nerii[modifier | modifier le code]

Carte représentant la civitas des Bituriges Cubes. Le site antique de Néris-les-Bains apparaît en bas à droite sous son toponyme protohistorique : Neriomagus.

Nerios est latinisé en Nerius, Neriomagos devient Aquae Nerii (« les eaux de Nérius »). Les eaux sont utilisées dans un but thérapeutique et deux établissements thermaux luxueux sont créés. De nombreux monuments sont construits : temples, thermes, villas… La 8e légion Augusta y est stationnée vers la fin du Ier siècle et un théâtre-amphithéâtre est construit pour offrir aux soldats et aux habitants jeux du cirque et représentations théâtrales[21]. Il reste de nombreux vestiges de cet âge d'or : villa de Cheberne, camp romain des Chaudes, mausolée[22].

La ville gallo-romaine couvre environ 200 ha. Elle est particulièrement dense sur le plateau nord-est, probablement parce que la voie reliant Lyon à Poitiers y passe. Lorsque la source est captée (pour les thermes), la vallée est asséchée. Au Bas-Empire les thermes sont détruits et la vallée reprend son ancien parcours[23].

Yves Menez (1989) a établi un inventaire des formes de céramique fumigée à partir de l'abondant mobilier céramique recueilli lors des fouilles de Néris, conjointement à celui recueilli sur le site de Châteaumeillant (Cher) Ces 102 formes répertoriées sont subséquemment utilisées dans la typologie de ces céramiques fumigées (« formes Menez »)[24].

Invasions germaniques et époque mérovingienne[modifier | modifier le code]

Vers 275 après Jésus-Christ, les invasions germaniques détruisent une partie de la ville et la population s'enfuit, laissant des trésors monétaires non récupérés. Au IVe siècle, les thermes et les habitations sont en partie réaménagés et occupés à nouveau.

Une seconde vague d'invasions détruit à nouveau la ville, dont les ruines sont utilisées comme carrière de pierres par la population mérovingienne. Des blocs de pierre appartenant aux bâtiments publics sont ainsi utilisés pour les sarcophages maintenant exposés sous la pyramide de la place de l'Église.

À l’époque mérovingienne, elle conserve une certaine importance : son école est une des rares citées par Grégoire de Tours[25].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Saint Patrocle évangélise Néris au VIe siècle et y construit une église et un couvent. L'église romane actuelle date du XIe siècle ou XIIe siècle. Elle est construite au même endroit que la basilique primitive du VIe siècle, elle-même érigée sur les ruines d'un monument romain.

Le roi carolingien Pépin Ier d’Aquitaine, le petit-fils de Charlemagne, séjourne à Néris en 835 et 838.

Sous le règne du seigneur Archambaud III de Bourbon dit le Jeune (ou du Montet), Néris est incorporée à la seigneurie de Bourbon (qui deviendra le Bourbonnais) dans la première moitié du XIe siècle. Elle faisait partie précédemment du Berry médiéval.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La renommée des thermes de Néris grandit. Rabelais les évoque dans Pantagruel (ce qui vaut au collège de Néris le nom de collège François-Rabelais), et Nicolas de Nicolay, géographe du roi Charles IX de France, cite les « Baings de Nérys » en 1569.

Révolution et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le nouvel âge d'or de Néris commence quand la dauphine Marie Thérèse de France, duchesse d'Angoulême, pose la première pierre du nouvel établissement thermal[26] dans la première moitié du XIXe siècle. La source est à nouveau captée, la vallée asséchée comme aux premiers siècles de notre ère mais cette fois le vallon thermal est remblayé pour y créer une promenade et le parc du casino[23]. Les hôtels, le casino (inauguré en 1898) et le théâtre sont construits[26]. Parmi les curistes célèbres, on trouve Chateaubriand[27], Musset, Lamartine, l'impératrice Eugénie

À cette époque, l'on commence aussi des fouilles archéologiques qui permettent de découvrir l'infrastructure de l'Aquae Nerii romaine.

La vie mondaine bat son plein, des fêtes grandioses sont organisées.

Au début du siècle, une intéressante controverse juridique opposant le maire de Néris et le préfet de l'Allier donne lieu à un arrêt du Conseil d’État clarifiant les liens hiérarchiques entre différentes autorités de police administrative. Le préfet avait en effet signé un arrêté le 8 août 1893 interdisant les jeux d'argent dans tous les lieux publics du département de l'Allier. Le 24 mai 1901, le maire de la ville prend un second arrêté, plus rigoureux interdisant de manière absolue tous les jeux d'argent et de hasard. Le préfet prononce l'annulation de l'arrêté municipal en soulignant son illégalité au vu de l'arrêté préfectoral, qui ne réservait un pouvoir d'intervention qu'à l'autorité supérieure, en l'espèce le Ministre de l'Intérieur[28]. La question était donc de savoir si l'intervention administrative d'un échelon hiérarchique supérieur (le préfet) entrainait le dessaisissement de l'autorité inférieure (le maire)[29]. Le conseil d’État a réglé la question par son arrêt du 18 avril 1902 (« Commune de Néris-les-bains ») en donnant tort au préfet : il souligne que les pouvoirs municipaux de police administrative sont mis en œuvre sous la surveillance et non sous l'autorité du préfet, et qu'il est loisible au maire de prendre de nouvelles dispositions, sous réserve que celles-ci aggravent la règle établie par l'autorité supérieure et soient justifiées par des motifs propres à la localité[29].

Néris devient « ville-hôpital » lors de la Première Guerre mondiale ; on y soigne les blessés de guerre.[réf. nécessaire]

À la fin de la guerre, les thermes sont à nouveau florissants.

En 1930, la ligne de chemin de fer de Montluçon à Gouttières via Néris entre en service, avec la construction de la gare de Néris-les-Bains, aux pierres de grès rose et au toit multicolore, œuvre de Louis Brachet[30],[31]

La bourgeoisie et les milieux politiques fréquentent les thermes : la famille Poincaré, Léon Blum

La Seconde Guerre mondiale ainsi que les avancées sociales qui l'ont précédée (sécurité sociale et congés payés) donnent à la ville un nouveau visage et une nouvelle clientèle.

Les thermes sont modernisés et la ville se dote d'un golf, d'un musée archéologique et d'une piscine. Elle s'ouvre de plus en plus au tourisme de santé et met en valeur son patrimoine.

Le succès du casino et des thermes de Néris lui permettent d'investir : création d'une salle socio-culturelle près de la gare, d'un gymnase…

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[32].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1871 1873 Paul Rambourg   Maître de forges,
député de l'Allier (1857-1863)
1873 1881 Michel Boissier   Notaire,
sénateur de l'Allier (1903-1912)
1881 1907      
1907 1931 Ernest Décloux   Député de l'Allier (1919-1924)
1931 1945      
1945 1959 Henri Limoges    
1959 1971 Jean Desriot    
1971 1977 Maxime Chatron    
1977 1995 Henri Yermia PS  
1995 2014 Jean-Claude De Pin UMP  
2014 En cours
(au 8 juillet 2020)
Alain Chapy[33] DVD Retraité cadre de banque
Réélu en 2020

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Néris-les-Bains est jumelée avec la ville de Wadersloh, en Allemagne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés Nérisiens[34].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

En 2021, la commune comptait 2 514 habitants[Note 3], en diminution de 5,28 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1321 1521 0711 0971 3921 3791 4321 7601 769
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9332 0002 1802 0802 1902 3832 8032 5882 723
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8213 0673 0753 0703 2763 3773 4444 3444 595
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 9972 9172 8362 9242 8312 7082 7262 7282 588
2017 2021 - - - - - - -
2 5532 514-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations et festivités[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La principale ressource économique de la commune est le tourisme grâce au thermalisme. Les thermes de Néris-les-Bains exploitent depuis 1 400 ans l'eau issue de terres volcaniques[39].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

Église Saint-Georges où on voit un vestige de mur romain du Haut-Empire (basilique ?) dans le mur gouttereau nord et en façade.

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Le musée de la civilisation gallo-romaine a été ouvert en 1995 et installé dans la Maison du patrimoine, maison du XVe siècle située derrière l'église. Ce musée expose les objets antiques découverts sur le site : fragments d'architecture, inscriptions latines, statuettes, céramique gallo-romaine, verrerie, bronzes, etc.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Outre les maires cités ci-dessus, plusieurs personnalités sont nées ou mortes dans la commune, ou y ont résidé :

  • Maurice Prou (1861-1930), historien du droit et des institutions et numismate. Il avait travaillé sur Néris (fouilles en 1921 ; classement des monnaies conservées au musée ; publication de L’Église de Néris en 1922, en collaboration avec F. Deshoulières)[42]. Il est mort dans la commune où il était en cure.
  • André Curvale (1904-1973), aviateur français, pilote de chasse et pilote d'essai. Il est né à Néris-les-Bains.
  • Alexandre Ganesco (1910-1979), peintre. Il a longtemps vécu à Néris.
  • Marcel Flichy (1915-1990), contre-amiral, grand-officier de la Légion d'honneur, il a été le dernier commandant de la marine à voile en baie d'Along en 1946. Il a commandé la Capricieuse, le Forbin, puis le croiseur de Grasse. Il fait partie du dernier état-major particulier du général de Gaulle, président de la République, et a été le dernier commandant supérieur interarmes de l'Afrique de l'Ouest et commandant supérieur de l'Atlantique Sud. Il est né à Néris-les-Bains.
  • Lise Bourdin (1925), actrice. Elle est née à Néris-les-Bains.
  • Louis Moulinet (1925-2006), syndicaliste et homme politique. Il a passé une partie de son enfance à Néris-les-Bains.
  • Pierre Miquel (1930-2007), historien et romancier, a vécu à Néris-les-Bains.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

De gueules à la fontaine d’or jaillissant d’argent, à l’intérieur d’un portique aussi d’or.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Jacques Moret, « Néris (Neriomagus) », dans Notes pour servir à l'histoire des paroisses bourbonnaises, t. 1 Les origines. Le Moyen Âge. La féodalité, Moulins, Imprimerie bourbonnaise, (lire en ligne), p. 37-42, 99-100, 108-110, 113-114, 180-185, 286, 434-435, 450-452

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Allier », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Néris-les-Bains et Durdat-Larequille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Durdat-Larequille », sur la commune de Durdat-Larequille - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Durdat-Larequille », sur la commune de Durdat-Larequille - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Néris-les-Bains », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France, Larousse, 1963 (BNF 33159244) ; réédition Librairie Guénégaud, 1989, (BNF 37370106), p. 492.
  18. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume (collectif), Patois et chansons de nos grands-pères Marchois (Haute-Vienne, Creuse, pays de Montluçon), Paris, Éditions CPE, 2010.
  19. Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl », Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires,‎ (lire en ligne).
  20. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
  21. Michel Desnoyers, « Néris-les-Bains, ville thermale gallo-romaine », in André Pelletier, La Médecine en Gaule : villes d'eaux, sanctuaires des eaux, Paris, Picard, 1985.
  22. En Auvergne, découverte exceptionnelle de vestiges d’un mystérieux mausolée antique orné d’un homme sirène, connaissancedesarts.com, 9 janvier 2023
  23. a et b [Menez 1989] Yves Menez, « Les céramiques fumigées ("Terra Nigra") du Bourbonnais. Étude des collections de Néris-les-Bains et Châteaumeillant », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 28, no 2,‎ , p. 117-178 (lire en ligne [sur persee]), p. 118.
  24. Menez 1989.
  25. Godefroid Kurth, Études Franques, vol. 1, Paris, Honoré Champion, , 356 p. (lire en ligne), « Étude critique sur le Liber Historia Francorum », p. 9
  26. a et b [Delmont 2002] Patrick Delmont, Néris-les-Bains : LES ANNÉES « BELLE ÉPOQUE » 1880-1930, éd. CREER, 01/06/2002pages totales= 175, 175 p. (ISBN 978-2-909797-74-8, présentation en ligne).
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  28. « Conseil D’État, du 18 avril 1902, 04749, publié au recueil Lebon », sur Légifrance (consulté le ).
  29. a et b Martine Lombard, Droit Administratif, Paris, Dalloz, , 671 p. (ISBN 978-2-247-16927-6), p. 364.
  30. [Malleret] Maurice Malleret, « La voie ferrée Montluçon-Gouttières & la voie piétonne de Montluçon à Néris-les-Bains (conférence de Jacques Vigné) » (compte-rendu de la séance mensuelle du 11 mars 2006), Lettre des amis de Montluçon, société d'histoire et d'archéologie, no 106,‎ (lire en ligne [sur amis-de-montlucon.com], consulté le ), p. 2.
  31. Jacques Vigné, « La ligne ferroviaire de Montluçon à Gouttières par Néris-les-Bains », Bulletin des Amis de Montluçon, Montluçon, Les Amis de Montluçon. Société d'Histoire et d'Archéologie,‎ , p. 97-112 (ISSN 1140-7425)
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  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Site des thermes de Néris-les-Bains.
  40. Site culture.gouv.fr, base Mistral : fiche 00093244 lire (consulté le 6 août 2011).
  41. Nadine-Josette Chaline (avec la collaboration de Daniel Moulinet), Gardiens de la mémoire. Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans l'Allier, Yzeure, 2008. (ISBN 2-9518027-3-0)
  42. Georges Rougeron, Les Bourbonnais à l'Institut de France (An IV - 1965), Moulins, Imprimeries réunies, , pp. 29-30.