Neaufles-Saint-Martin
Neaufles-Saint-Martin | |
Croix Percée | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Andelys |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Fondrille 2014-2020 |
Code postal | 27830 |
Code commune | 27426 |
Démographie | |
Population municipale |
1 195 hab. (2014) |
Densité | 132 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 16′ 41″ nord, 1° 43′ 26″ est |
Altitude | Min. 41 m Max. 101 m |
Superficie | 9,07 km2 |
Élections | |
Départementales | Gisors |
Localisation | |
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Neaufles-Saint-Martin est une commune française située dans le département de l'Eure en région Haute-Normandie.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Nelpha en 855, Nialfa en 872, Nielfam en 1028 - 1033[1].
Histoire
En 856, Charles le Chauve réunit à Neaufles les grands du royaume afin d'organiser une riposte aux attaques vikings. Le château était alors déjà existant, probablement en bois.
Neaufles est situé au bord de la Lévrière (affluent de l'Epte, rivière choisie en 911 dans le traité de Saint Clair sur Epte comme limite de la Normandie. Ces nouvelles frontières font de Neaufles une place stratégique dans l'organisation des défenses, l'Epte voyant progressivement ses rives se couvrir de châteaux (neufs ou reconstruits)...
Du nord au sud :
- côté normand : Gournay-en-Bray (76), Neuf-Marché (76), Gisors (27), Neaufles-Saint-Martin (27), Dangu (27), Château-sur-Epte (27), Baudémont (27) et Gasny (27)
- côté français : Gerberoy (60), Trie-Château (60), Chaumont-en-Vexin (60), Courcelles (60), Boury-en-Vexin (60), Saint-Clair-sur-Epte (95) et La Roche-Guyon (95).
Le château est ainsi reconstruit en 1097 par Robert de Bellême, pour Guillaume le Roux (calcaire et silex).
En 1196, la signature du traité de Gaillon rend Gisors et le Vexin normand à la couronne de France. C'est ensuite sous le règne d'Henri IV que le château de Neaufles fut démantelé, seul le donjon subsistant (la fameuse "Tour", dite Tour de la Reine Blanche, en mémoire à la reine Blanche de Navarre, seconde épouse du roi Philippe VI de France, qui y est décédée le 5 octobre 1398).
La tour fut malheureusement à nouveau dégradée sous Mazarin (en 1647), qui avait organisé le grand arasement de toutes les forteresses qui auraient pu nuire à la souveraineté royale. Les restes que l'on peut en voir mesurent une vingtaine de mètres de hauteur pour 13,60 mètres de diamètre, avec de puissants murs épais de près de trois mètres.
La légende veut que cette tour soit reliée par un souterrain au fameux château de Gisors. Cette légende est renforcée par la présence sur la commune d'une "croix monumentale" en calcaire, dite "croix percée", sculptée au milieu du XIIe siècle.
Aujourd'hui, la base de la Tour est très endommagée, par les recherches de l'hypothétique souterrain ou par la récupération des pierres de construction. Située dans un pâturage privé, la Tour est interdite d'accès.
Héraldique
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 195 habitants, en augmentation de 1,36 % par rapport à 2009 (Eure : 2,59 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
- La Croix Percée, croix de chemin inscrite aux Monuments Historiques le 8 mai 1926. Cette croix romane pourrait dater du XIe siècle.
- Des vestiges de château fort des IXe, XIe et XIIe siècles, motte, fossé et donjon sont inscrits aux Monuments Historiques depuis 1926.
Personnalités liées à la commune
- Georges Darling (1899-1943), né à Neaufles-Saint-Martin.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 149
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .