NGC 2685

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NGC 2685
Image illustrative de l’article NGC 2685
La galaxie lenticulaire NGC 2685.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Grande Ourse
Ascension droite (α) 08h 55m 34,7s[1]
Déclinaison (δ) 58° 44′ 04″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,3[2]
12,1 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 13,95 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 4,6 × 2,5[2]
Décalage vers le rouge 0,002945 ± 0,000013[1]
Angle de position 38°[2]

Localisation dans la constellation : Grande Ourse

(Voir situation dans la constellation : Grande Ourse)
Astrométrie
Vitesse radiale 883 ± 4 km/s [1]
Distance 14,79 ± 1,04 Mpc (∼48,2 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie lenticulaire
Type de galaxie (R)SB0^+ pec[1],[3], SB0-a[2]
Dimensions environ 18,98 kpc (∼61 900 al)[1],[a]
Découverte
Découvreur(s) Wilhelm Tempel[3]
Date [3]
Désignation(s) ARP 336
PGC 25065
UGC 4666
MCG 10-13-39
CGCG 288-12
PRC A-3
IRAS 08517+5855[2]
Liste des galaxies lenticulaires

NGC 2685 est une galaxie lenticulaire à anneau polaire située dans la constellation de la Grande Ourse. Elle est aussi connue sous le nom de galaxie de l'Hélice[4]. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 003 ± 9 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 14,8 ± 1,0 Mpc (∼48,3 millions d'al)[1]. NGC 2685 a été découverte par l'astronome allemand Wilhelm Tempel en 1882.

NGC 2685 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique (R)SB0+ pec/PRG dans son atlas des galaxies[5],[6].

La galaxie NGC 2685 présente une large raie HI et c'est une galaxie active de type Seyfert 2 dont le noyau très brillant occupe un espace restreint (RET, retired nucleus en anglais)[1].

Cette galaxie dont la taille est d'environ 50 000 années-lumière présente un anneau fait de poussière, de gaz et d'étoiles qui est perpendiculaire au plan de son disque. Les propriétés observées de la galaxie suggèrent que cet anneau est remarquablement stable et âgé. On pense que cette configuration très rare proviendrait de la collision entre deux galaxies[4]. Selon Allan Sandage, NGC 2685 est peut-être la galaxie la plus particulière du catalogue Shapley-Ames[7].

À ce jour, huit mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 13,050 ± 2,613 Mpc (∼42,6 millions d'al)[8], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Puisque cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local, il est probable que cette valeur soit plus près de la distance réelle de NGC 2685. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.

Trou noir supermassif[modifier | modifier le code]

Selon une étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 2685 serait comprise entre 1,6 et 11 millions de [9].

Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 2685 serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 0,01 /an et de 0,11 /an [10].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Diamètre dans la bande POSS1 103a-O.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) « Results for object NGC 2685 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 2600 à 2699 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 2685 » (consulté le ).
  4. a et b (en) « Polar Ring Galaxy NGC 2685 » (consulté le )
  5. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 2685
  6. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 2685 » (consulté le )
  7. Sidney Van den Bergh, Galaxy Morphology and Classification, Cambridge University Press, , 3 p. (ISBN 978-0-521-62335-3, lire en ligne)
  8. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 2685 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  9. A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692#1,‎ , p. 856-868 (DOI 10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)
  10. Aleksandar M. Diamond-Stanic et Rieke, « The Relationship between Black Hole Growth and Star Formation in Seyfert Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 746, no 2,‎ , p. 14 pages (DOI 10.1088/0004-637X/746/2/168, Bibcode 2012ApJ...746..168D, lire en ligne [PDF])

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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