Méligny-le-Petit

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Méligny-le-Petit
Méligny-le-Petit
La mairie.
Blason de Méligny-le-Petit
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Commercy
Intercommunalité Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs
Maire
Mandat
Christian Bouchot
2020-2026
Code postal 55190
Code commune 55331
Démographie
Gentilé Biquis [1]
Population
municipale
75 hab. (2021 en diminution de 9,64 % par rapport à 2015)
Densité 8,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 39′ 37″ nord, 5° 27′ 59″ est
Altitude 296 m
Min. 276 m
Max. 397 m
Superficie 8,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vaucouleurs
Législatives Première circonscription
Localisation
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Méligny-le-Petit
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Méligny-le-Petit

Méligny-le-Petit est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 069 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 021,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,2 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Méligny-le-Petit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), forêts (28,5 %), prairies (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (3,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Petit village du nom d'un propriétaire terrien, un certain Mélignus cité pour la première fois vers le IXe siècle.

Histoire[modifier | modifier le code]

Comme tous les autres villages de la Meuse, il a eu des vignes avant qu'elles ne soient au XXe siècle décimées par le phyloxéra.

Aujourd'hui, le village compte une soixantaine d'habitants (les biquis), quelques fermes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Jean Hanriquel    
mars 2008 mars 2014 Fabienne Martel    
mars 2014 En cours
(au 25 mai 2020)
Christian Bouchot[15]
Réélu pour le mandat 2020-2026
  Ancien agriculteur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 75 habitants[Note 3], en diminution de 9,64 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
355240232249264264264258245
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
222201202170154161137122126
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
126115109938077737172
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
697367737558637981
2021 - - - - - - - -
75--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église de l'Invention-de-Saint-Étienne possède un chœur est du XIIIe siècle, la nef lui est postérieure et le côté gauche a été ajouté plus tard.
  • Monument aux morts, plaque contre l'église.
  • Croix de chemin sculptées.
  • Parc de 6 éoliennes à la limite avec Marson-sur-Barboure dont la plus haute atteint 121 m. Un autre parc lui fait face sur la commune de Reffroy.
  • Petite fierté du village, ses cinq fontaines, toutes identiques, son lavoir et son gayoir[20], un gué dans le ruisseau pour laver les chevaux.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Méligny-le-Petit Blason
Tranché de sinople à la tête de chevreau arrachée d'argent, allumée et accornée d'or et d'or au soc de charrue de pourpre ; sur le tout une bande de gueules chargée d'une croix pommetée au pied fiché d'argent accompagnée de deux billettes d'or.
Détails
Le champ de sinople symbolise les prairies et la forêt, le champ d'or évoque les cultures de céréales. La tête de chevreau représente les « biquis », surnom familier des habitants du village. Le soc de charrue souligne la vocation essentiellement agricole de la commune. Il est de pourpre pour rappeler l'importance de la vigne au XIXe siècle. La croix pommetée indique que Meligny dépendait de la principauté de Commercy. Enfin, les billettes représentent les meurtrières de l'église fortifiée.
Ce blason a été composé par Robert Louis et adopté par la commune le 25 janvier 2007.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/meuse-55
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Méligny-le-Petit et Erneville-aux-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Erneville aux Bois_sapc », sur la commune d'Erneville-aux-Bois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Étymologie de gayoir p. 11 (le lieu où on allait égayer, c'est-à-dire laver les chevaux et autre bétail).