Médecine

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Examen d'un bébé par une pédiatre.

La médecine (du latin : medicina, qui signifie « art de guérir, remède, potion[1] ») est la science et la pratique (l'art) étudiant l'organisation du corps humain (anatomie), son fonctionnement normal (physiologie), et cherchant à restaurer la santé par le traitement (thérapie) et la prévention (prophylaxie) des pathologies.

La médecine contemporaine utilise les soins de santé, la recherche et les technologies biomédicales pour diagnostiquer et traiter les blessures et les maladies, habituellement à travers la prescription de médicaments, la chirurgie ou d'autres formes de thérapies. Depuis plusieurs décennies, le soulagement de la souffrance s'est également imposé comme un objectif médical à travers des solutions chimiques mais également par la relation médecin-patient.

Histoire

Préhistoire et antiquité

Il n'existe suffisamment pas de données fiables pour savoir le début de l'usage des plantes à des fins médicinales (phytothérapie). Avec le temps et l’accumulation d’essais et d’erreurs, une petite base de connaissances s’est constituée au sein des premières communautés tribales. Comme ces connaissances se sont développées au fil des générations, la culture tribale s’est transmise à des initiés. Ces « initiés » sont devenus ceux qu’on désigne aujourd'hui sous le nom de guérisseurs ou de shamans. Les premières traces écrites ayant trait à la médecine remontent au code d'Hammurabi au XVIIIe siècle av. J.-C.. Il s'agissait d'un code réglementant l'activité du médecin notamment ses honoraires et les risques qu'il encourait en cas de faute professionnelle. La constitution d'une bibliothèque médicale à Assurbanipal au VIIe siècle av. J.-C. marque le début de la formation médicale. En la dissociant de la magie, les savants de l'Antiquité grecque sont les fondateurs de la médecine occidentale. Les précurseurs sont Pythagore, Thalès de Milet, Empédocle d'Agrigente ou encore Démocrite qui bien que plus connus aujourd'hui pour leurs écrits en mathématiques ou en philosophie exercèrent également la profession de médecin.

Les données médicales contenues dans le Papyrus Edwin Smith[2] peuvent être datée du XXXe siècle av. J.-C.[3] Les premiers exemples connus d’interventions chirurgicales ont été réalisés en Égypte aux alentours du XXVIIIe siècle av. J.-C. (voir chirurgie). Imhotep sous la troisième dynastie est parfois considéré comme le fondateur de la médecine en Égypte antique et comme l'auteur originel du papyrus d’Edwin Smith qui énumère des médicaments, des maladies et des observations anatomiques. Le papyrus gynécologique Kahun[4] traite des maladies des femmes et des problèmes de conception. Nous sont parvenus trente-quatre observations détaillées avec le diagnostic et le traitement, certains d'entre eux étant fragmentaires[5]. Datant de 1800 avant J.-C., il s’agit du plus ancien texte médical, toutes catégories confondues. On sait que des établissements médicaux, désignés par l’expression Maisons de vie ont été fondés dans l’Égypte antique dès la première dynastie[6].

Les plus anciens textes Babyloniens sur la médecine remontent à l’époque de l’ancien empire babylonien dans la première moitié du IIe millénaire av. J.-C. Cependant, le texte babylonien le plus complet dans le domaine de la médecine est le Manuel de diagnostic écrit par Esagil-kin-apli le médecin de Borsippa[7]., sous le règne du roi babylonien Adad-ALPA-iddina (1069-1046 avant JC)[8].

Hippocrate, est considéré comme le père de la médecine moderne[9],[10], et ses disciples ont été les premiers à décrire de nombreuses maladies. On lui attribue la première description des doigts en baguette de tambour, un signe important pour le diagnostic de la bronchopathie chronique obstructive, du cancer du poumon et des cardiopathies cyanogènes congénitales. Pour cette raison, le symptôme des doigts en baguette de tambour est parfois appelé hippocratisme digital [11]. Hippocrate a également été le premier médecin à décrire la face hippocratique. Shakespeare fait une allusion célèbre à cette description dans sa relation de la mort de Falstaff dans Henry V , acte II, scène III[12],[13].

Moyen Âge

La plupart des connaissances sur la médecine hébraïque de l’antiquité au cours du Ier millénaire av. J.-C. proviennent de la Torah, c'est-à-dire des cinq livres de Moïse qui contiennent diverses lois relatives à la santé et à différents rituels, tels que l'isolement des personnes infectées (Lévitique 13:45-46), le lavage des mains après avoir manipulé un cadavre (Livre des Nombres 19:11-19) et l’enfouissement des excréments à l’extérieur du campement (Deutéronome 23:12-13). Bien que le respect de ces lois soit susceptible d’entraîner certains avantages pour la santé, la religion juive avait institué ces rituels et ces interdictions uniquement pour obéir à la volonté de Dieu. Max Neuberger, dans son Histoire de la médecine écrit : « Les commandements ont pour objet la prévention et le contrôle des épidémies, l’éradication des maladies vénériennes et de la prostitution, les soins d’hygiène corporelle, les bains, la nourriture, le logement et l'habillement, la réglementation du travail, la vie sexuelle, la discipline du peuple, etc. Beaucoup de ces commandement, tels que le repos du Sabbat, la circoncision, les lois concernant les denrées alimentaires (interdiction du sang et de la viande de porc), les mesures concernant les menstruations et les suites de couches des femmes et des personnes souffrant de gonorrhée, l'isolement des lépreux et l'hygiène du campement sont, compte tenu des conditions climatiques, étonnement rationnelles[14] ».

La traduction dans les années 830-870 de 129 œuvres du médecin de l'Antiquité grecque Galien en arabe par Hunayn ibn Ishaq et ses assistants et, en particulier, l'insistance de Galien sur une approche rationnelle et systématique de la médecine, ont servi de modèle à la médecine islamique qui s’est propagée rapidement à travers l’Empire arabe. Qusta ibn Luqa joua aussi un rôle important dans la traduction et la transmission des textes grecs. Les médecins musulmans ont mis en place certains des premiers hôpitaux qui se sont par la suite développés en Europe à la suite des croisades, en s’inspirant des hôpitaux du Moyen-Orient[15].

En Europe occidentale, l'effondrement de l'autorité de l’empire romain a conduit à l’interruption de toute pratique médicale organisée. La médecine était exercée localement, alors que le rôle de la médecine traditionnelle augmentait, avec ce qui restait des connaissances médicales de l'antiquité. Les connaissances médicales ont été préservées et mises en pratique dans de nombreuses institutions monastiques qui s’étaient souvent adjoint un hôpital. Une médecine professionnelle organisée est réapparue, avec la fondation de l’école de médecine de Salerne en Italie au XIe siècle qui, en coopération avec le monastère du Mont Cassin, a traduit de nombreux ouvrages byzantins et arabes.

XIXe siècle et XXe siècle

Laennec - Théobald Chartran.

Au XIXe siècle, Karl August Wunderlich publie Das Verhalten der Eigenwärme in Krankheiten, qui établit que la fièvre est seulement un symptôme et met fin au credo d'une maladie infectieuse jusqu'alors nommée « fièvre intermittente ». En 1881 Theodor Billroth réalise la première gastrectomie, il révolutionne la chirurgie du pharynx et de l'estomac. En utilisant l'analyse statistique, le médecin Pierre-Charles Alexandre Louis (17871872) montre que l'utilisation des saignées chez les malades atteints de pneumonie n'est pas bénéfique mais néfaste[16]. Ceci esquisse la notion d'étude randomisée en double aveugle.

Le , Aloïs Alzheimer décrit le tableau clinique de la maladie qui porte son nom. Il n'existe toujours aucun traitement connu à ce jour. Les traitements médicaux font des progrès spectaculaires avec l'invention de nouvelles classes de médicaments. Felix Hoffmann dépose le brevet de l'aspirine le . En 1909, le Nobel de médecine Paul Ehrlich invente la première chimiothérapie en créant un traitement à base d'arsenic contre la syphilis. En 1921 Frederick Banting de l'université de Toronto isole l'insuline et invente un traitement du diabète sucré. Le premier antibiotique date de 1928 avec la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming.

Processus médical

Les étapes de l'acte médical sont formées de :

  • l'étiologie est l'étude des causes de la maladie ;
  • la pathogénie ou pathogenèse en est l'étude du mécanisme causal ;
  • la physiopathologie est l'étude des modifications des grandes fonctions au cours des maladies ;
  • la sémiologie en est l'étude de l'ensemble des signes apparents. Elle est apparentée à ce qui est nommée la clinique, opposée à la para-clinique qui sont les résultats des examens complémentaires. Face à la complexité croissante des techniques d'imagerie, il s'est développé une sémiologie des examens complémentaires ;
  • le diagnostic est l'identification de la maladie ;
  • le diagnostic différentiel est la description des maladies comportant des signes proches et qui peuvent être confondues ;
  • la thérapeutique est le traitement de la maladie ;
  • le pronostic est l'anticipation de l'évolution de celle-ci ;
  • la psychologie est la partie de la philosophie qui traite de l’âme, de ses facultés et de ses opérations. La psychologie du patient est un élément important de la réussite du processus médical. Comme le dit dès 1963 l'historien de la médecine Jean Starobinski, « une médecine vraiment complète ne se borne pas à cet aspect technique ; s'il accomplit pleinement son métier, le médecin établit avec son patient une relation qui satisfera les besoins affectifs de ce dernier. L'acte médical comporte donc un double aspect : d'une part les problèmes du corps et de la maladie font l'objet d'une connaissance qui n'est pas différente de celle que nous prenons du reste de la nature - et l'organisme du patient est alors considéré comme une « chose » vivante capable de réagir conformément à des lois générales ; d'autre part, le rapport thérapeutique s'établit entre deux personnes, dans le contexte d'une histoire personnelle - et la médecine devient alors cette fois un art du dialogue, où le patient s'offre comme un interlocuteur et comme une conscience alarmée »[17]. Georges Canguilhem écrivait lui que « l’acte médicochirurgical n’est pas qu’un acte scientifique, car l’homme malade n’est pas seulement un problème physiologique à résoudre, il est surtout une détresse à secourir ».

Branches

La médecine se trouve à la jonction de la science et de la technique. Comme l'explique l'historien de la médecine Jean Starobinski, « La médecine actuelle est cette science appliquée par laquelle nous agissons, directement ou indirectement, sur les processus qui se déroulent dans le corps humain. Elle est un savoir transformé en pouvoir. La médecine théorique (biophysique, biochimie, physiologie, physiopathologie, microbiologie, pharmacologie…) établit les bases expérimentales et rationnelles d'une technique dont l'application est confiée au « praticien » »[17].

Sciences fondamentales

Spécialités et compétences

Par pratique

Par type de patient

  • L'andrologie : médecine de l'homme, prise en charge des maladies spécifiques du sexe masculin ;
  • la gynécologie : spécialité médicochirurgicale, dont l'activité variée inclut notamment la médecine de la femme, le suivi gynéco-obstétrical et les cancers des organes génitaux féminins ainsi que des seins ;
  • l'obstétrique : médecine de la femme enceinte. À noter la pratique médicale à part entière des sages-femmes, qui se consacrent à la surveillance de la grossesse normale ;
  • la médecine fœtale : médecine du fœtus grâce à l'apparition de méthodes d'explorations de la vie intra-utérine (échographie, Doppler, amniocentèse) ;
  • la médecine légale : recherche des causes de la mort sur un cadavre (autopsie) et rédaction d'un rapport pour la Justice ;
  • la pédiatrie : médecine des enfants, domaine très large et englobant généralement la génétique clinique ;
  • la néonatologie : médecine et réanimation des nouveau-nés et des prématurés ;
  • la gériatrie : médecine des personnes âgées ;
  • la médecine des gens de mer : médecine des marins et travailleurs de la mer.

Par organe

Par affection

Types de chirurgie

Divers

Société

Institutions médicales

Institutions

Professions médicales et paramédicales

Une profession de la santé est une profession dans laquelle une personne exerce ses compétences ou son jugement ou fournit un service lié au maintien ou l'amélioration de la santé des individus, ou au traitement ou soins des individus blessés, malades, souffrant d'un handicap ou d'une infirmité. Des exemples de profession peuvent notamment inclure : médecin, pharmacien, chirurgien-dentiste, sage-femme, masseur-kinésithérapeute, infirmier, podologue, aide-soignant, ambulancier, et Attaché de Recherche Clinique.

Études médicales et paramédicales

Chaque profession possède son propre cursus de formation. En plus des études permettant d'exercer la profession de médecin dont l'organisation varie selon les pays, on trouve donc notamment les études en soins infirmiers, et les études de pharmacie.

Délimitations

La délimitation de ce qui est médecine et de ce qui ne l'est pas est source de débat.

Médecine « moderne » occidentale

La plus grande partie de cet article traite de la médecine telle qu'elle s'est développée à partir de l'époque moderne, et pratiquée à partir du XIXe. Les innovations majeures apportées par la médecine occidentale à partir du XIXe siècle (anesthésie et asepsie puis vaccination et antibiotiques au XXe siècle), ses succès, ainsi que sa diffusion à travers le monde par le biais notamment de la colonisation par l'Occident vont inciter à poser, dans la première moitié du XXe siècle, la médecine scientifique occidentale comme modèle de médecine unique au niveau mondial[réf. nécessaire]. L'établissement d'une médecine internationale conventionnelle explique l'usage de l'expression encore utilisée de « médecine non-conventionnelle » pour désigner les autres médecines.

Ce développement historique, géographique et technique implique le rejet par les institutions hors de la définition de la médecine : des médecines occidentales anciennes, notamment la médecine médiévale traitée d'« obscurantiste », et des médecines traditionnelles non occidentales, y compris la plus structurée d'entre toutes, la médecine chinoise[réf. nécessaire]. Cependant, à la fin du XXe siècle, certaines limites rencontrées par la médecine « moderne » (résistance aux antibiotiques à la suite d'usages abusifs, effets secondaires chimiques, échec face à certains virus, etc.) ont amené à reconsidérer la place de médecines alternatives[réf. nécessaire]. Ce revirement s'est traduit par le développement en Occident, à échelle réduite face à la médecine scientifique moderne, de médecines alternatives, « douces », traditionnelles ou étrangères, telles que l'homéopathie, la phytothérapie, l'acupunctureetc.

Les critiques émises vis-à-vis de la médecine moderne en Occident sont son organisation très lourde avec des spécialisations nécessitant des études très longues pour les futurs praticiens, le fait que le patient ne se sent pas pris en compte globalement comme un être humain avec son environnement personnel, la technicité excessive de cette médecine suréquipée en matériel médical et souvent jargonneuse, et finalement un coût très important pour la collectivité.

Médecine médiévale occidentale

Certains chercheurs réhabilitent de même certains aspects de la médecine médiévale occidentale. Ainsi l'historien de la médecine Roger Dachez qui met en valeur l'aspect préventif et la vision globale qu'avait de la médecine le Moyen Âge[18].

Médecines non occidentales

De même, toujours à la fin du XXe siècle, notamment sous l'effet de la mondialisation, les médecines traditionnelles ou non occidentales ont vu leur place reconnue au sein de la médecine mondiale : en 2002, l'organisation mondiale de la santé a ainsi mis en place sa première stratégie globale en matière de médecine traditionnelle[19].

On identifie ainsi, à côté de la médecine occidentale, d'autres types de médecines, dites « alternatives » incluant : médecine chinoise, médecine tibétaine traditionnelle, médecine traditionnelle, et médecine non-conventionnelle.

Bilan

Grands succès

Les succès de la médecine, particulièrement de la médecine occidentale depuis le XIXe siècle, se mesure notamment par l'allongement de la durée de la vie, la réduction de la mortalité infantile, et l'éradication ou la capacité technique d'éradication de très anciennes épidémies (tuberculose, peste, lèpreetc.). Ces progrès se poursuivent comme avec les succès de nouvelles thérapies (ou actes chirurgicaux) sur des pathologies considérées encore incurables il y a une quinzaine d'années (comme certains cancers et maladies auto-immunes).

Limites et perspectives

La médecine n'est pas une science exacte, et l'acte médical peut parfois affecter la personne humaine de manière négative, par exemple via :

  • des « effets secondaires » ou indésirables de médicaments ou traitements, qui devront pour certains (Distilbène par exemple) être supportés par plusieurs générations. La recherche de ces effets se fait par pharmacovigilance ;
  • l'antibiorésistance est due à la sélection de souches bactériennes résistantes à divers antibiotiques à cause d'un usage non raisonné de ces derniers ;
  • les maladies nosocomiales peuvent apparaître en hôpital à cause de la concentration de malades. La forte pression exercée par les traitements ainsi que par les désinfectants et antiseptiques sur ce « pot pourri » de germes amène à long terme à l’émergence d'agents infectieux résistants qui pourront infecter facilement les malades déjà affaiblis ;
  • les résultats de maladresses, d'erreurs médicales, de défauts d'organisation, de prises excessives de médicaments ou de traitements inadaptés. Un trouble ou une maladie est dite iatrogène lorsqu'elle est provoquée par un acte médical ou par les médicaments, même en l’absence d’erreur du médecin, du soignant, du pharmacien ou tout autre personne intervenant dans le soin. En France, 4 % des hospitalisations sont consécutives à des soins, et 40 % de ces cas seraient évitables[20]. Ces problèmes comprennent une partie des maladies nosocomiales dont les plus fréquentes sont les infections nosocomiales.

De nombreux progrès sont annoncés ou espérés dans les années à venir, en matière de santé-environnement, d'épidémiologie, d'allongement de la durée de vie, si ce n'est de la durée de vie en bonne santé. La médecine prédictive, le clonage, les cellules-souches posent des questions nouvelles en termes de bioéthique.

Des défauts d'anticipation font que, par exemple en France, en 2025, alors que la population aura augmenté (et la population âgée plus encore), le nombre de médecins aura diminué de 10 % et la densité médicale de 15 %, à la suite du non-remplacement des médecins baby-boomers induit par les quotas d’accès aux études de médecine dans les années 1970 à 1990. La médecine libérale devrait perdre 17 % de ses effectifs, et le secteur salarié 8 %, sauf en milieu hospitalier où le ministère envisage une hausse de 4 % ; 13 % des généralistes auront disparu, contre 7 % pour les spécialistes (ophtalmologistes, oto-rhino-laryngologistes et psychiatres surtout). En outre la féminisation de la profession devrait induire une augmentation du temps partiel et un déficit de postes pour les urgences, les gardes, le travail de nuit et les domaines médicaux à horaires étendus. La faible « densité médicale » augmentera aussi le coût des soins, l’impact des déplacements en termes de pollution (et secondairement de santé) et pourrait diminuer l'efficience médicale (une moindre densité médicale augmente la mortalité), d'autant plus que les patients sont plus pauvres[21].

Notes et références

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « médecine » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. (en) J. H. Breasted, The Edwin Smith Surgical Papyrus, University of Chicago Press, 1930
  3. (en) Medicine in Ancient Egypt 1
  4. (en) Griffith, F. Ll. The Petrie Papyri: Hieratic Papyri from Kahun and Gurob
  5. The Kahun Gynaecological Papyrus
  6. (en) Medicine in Ancient Egypt by Sameh M. Arab, MD
  7. (en) H. F. J. Horstmanshoff, Marten Stol, Cornelis Tilburg (2004), Magic and Rationality in Ancient Near Eastern and Graeco-Roman Medicine, p. 99, Éditions Brill, ISBN 90-04-13666-5.
  8. (en) Marten Stol (1993), Epilepsy in Babylonia, p. 55, Éditions Brill, ISBN 90-72371-63-1.
  9. Hippocrates: The "Greek Miracle" in Medicine
  10. The Father of Modern Medicine: Hippocrates
  11. (Schwartz, Richards et Goyal 2012)
  12. (Singer et Underwood 1962, 40)
  13. (Margotta 1968, 70)
  14. (en) Neuburger: History of Medicine, Oxford University Press, 1910, Vol. I, p. 38
  15. (cf. A. Zahoor and Z. Haq (1997), Quotations From Famous Historians of Science, Cyberistan.
  16. Le Quotidien du Médecin : toute l'information et la formation médicale continue des médecins généralistes et spécialistes
  17. a et b Jean Starobinski : Histoire de la médecine, Ed. : Rencontre-ENI, 1963
  18. Roger Dachez (professeur d’histoire de la médecine à Paris-VII, président de l’Institut Alfred-Fournier) « Une vision médiévale de la santé : le regimen sanitatis » Revue des deux Mondes, mai 2005.
  19. Stratégie de l'OMS en médecines traditionnelles en 2003.
  20. [1].
  21. Observatoire national des professions de santé, Rapport annuel 2005, La Documentation française, cité par Le rapport Prospective géostratégique à l’horizon des trente prochaines années, Chapitre santé, Ministère de la défense 2008

Voir aussi

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Bibliographie

  • (en) Robert A. Schwartz, Gregory M Richards et Supriya Goyal, « Clubbing of the Nails », Medscape Reference,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Charles Singer et E. Ashworth Underwood, A Short History of Medicine, New York et Oxford, Oxford University Press,
  • (en) Roberto Margotta, The Story of Medicine, New York, Golden Press, .

Liens externes