Muséum d'histoire naturelle de La Rochelle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 14 janvier 2015 à 11:43 et modifiée en dernier par Jerome66 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Côté jardin.
Muséum d'Histoire naturelle de La Rochelle
Informations générales
Surface
2300 m²
Visiteurs par an
71 251 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
Collections
Bâtiment
Architectes
Claude Masse, Nicolas Marie Potain, Gilles Nassivet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Protection
Localisation
Pays
Région
Commune
Adresse
28, rue Albert Ier
Coordonnées
Localisation sur la carte de la Charente-Maritime
voir sur la carte de la Charente-Maritime
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de La Rochelle
voir sur la carte de La Rochelle

Le muséum d'histoire naturelle de La Rochelle est un musée d'histoire naturelle français situé dans la ville de La Rochelle, en Charente-Maritime. Il est installé dans l'ancien palais du gouverneur d'Aunis. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 27 octobre 2003[1]'[2].

Histoire

Situé depuis 1832 dans l’ancien Hôtel du gouvernement, donné à la ville par Napoléon lors de son passage en 1808 et renommé « muséum Lafaille », le muséum a rouvert le après dix ans de travaux qui ont coûté 14,4 millions d'euros d'investissement, mais ont permis de créer des réserves climatisées, de réaménager le jardin et surtout de doubler la surface d'exposition (2 300 m2) par rapport à celle qui existait autrefois, en l'augmentant aussi d'un auditorium pour les conférences.

Le muséum en images

Modèle:Message galerie

Collections

La girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali: « Zarafa » dans le film de Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie.

Le muséum offre 2 300 m2 d'exposition répartis sur deux domaines, histoire naturelle et ethnographie, très bien représentés par des collections de première importance en raison de la qualité des anciennes collectes dont certaines proviennent de marins du XIXe siècle et d'explorateurs de la région, tandis que d'autres proviennent de grandes collections comme celle d'André Breton:

Bibliothèque

Une bibliothèque dédiée aux sciences naturelles et à l'ethnographie comprend plus de 45 000 titres. En principe cet espace est accessible à tous, mais consulter le site du musée :[11].

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

  1. a et b « Muséum d'histoire naturelle », notice no PA17000061, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Hôtel Jouin de la Tremblaye, puis du Gouvernement ; évêché ; actuellement musées Lafaille et Fleuriau - Dossier inventaire », notice no IA17000081, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Disques de coquille (tridacne) recouverts d'une fine rondelle découpée dans de l'écaille de tortue. Semblables aux onements portés dans l'Archipel des Salomon. Bibl. : Sylviane Jacquemin, Rao Polynésies, Paris, Éditions Parenthèses / Réunion des Musées Nationaux, (ISBN 2-86364-501-3), p. 75. Page 47. Bibl. : Éric Lancrenon & Didier Zanette., Tridacna gigas : Objets de prestige en Mélanésie, de la pérode Lapita aux chasseurs de têtes, et jusqu'à nos jour., Tahiti, Au Vent des Îles, , p. 149 et suivantes , en particulier p.153 Îles de l'Amirauté. Les chefs de clan réglaient les différents à l'intérieur du clan, participaient aux cérémonies consacrées aux défunts. Ce signe était porté dans ces occasions. : Frank Herremann, dir. Océanie : Signes de rites, symboles d'autorité, 2009, p.111 n°103, bibliographie.
  4. Ref. similaire : Base Joconde des Musées de France
  5. Bibl. : Jacqueline Delange; préf. par Michel Leiris, Arts et peuples de l'Afrique Noire: introduction à l'analyse des créations plastiques, Paris, Éditions Gallimard, 1967/1979 n° 93.
  6. [1] : Mémoire d'Afrique: Sao, Esthétique, Histoire... Voir aussi: Jacques Kerchache, Jean-Louis Paudrat, Lucien Stéphan, L'art africain, Paris, Citadelles & Mazenod, (ISBN 978-2-85088-441-2), p. 595 Page 520.
  7. « Ce mannequin renferme les reliques d'un sage ou d'un chef réputé pour sa justice et pour la prospérité qu'il a apporté au village. » : Citation tirée du cartel du muséum.
  8. Population bembe ou bemba... : [2] Notice sur la population bembe ou bemba.
  9. Bibl. : Jacqueline Delange; préf. par Michel Leiris, Arts et peuples de l'Afrique Noire: introduction à l'analyse des créations plastiques, Paris, Éditions Gallimard, 1967/1979 n° 379.
  10. Cf: Dr. Stephen-Chauvet, 1935, L'île de Pâques et ses mystères . Pages 58 sq., fig 116 - 141. Cependant l'exemplaire du Muséum de La Rochelle n'y figure pas : « Vers 1860 les Rapanui ne semblaient pas [faire l'objet de cultes] (R. Roussel), mais ils y tenaient beaucoup (A. Pinart) et, lors des grandes cérémonies, à Mataveri et au Koro (Routledge), ils les exhibaient, suspendues à leur cou, grâce à une cordelette qui passait soit dans un trou situé au niveau de la nuque, soit autour du cou de ces statues. Taillées dans une espèce de mimosa elles étaient cousues dans de petits sacs "d'étoffe de toile ou de coton" (A. Pinart). Balesteros avait trouvé, dans presque toutes les huttes , des statuettes , de pierre ou de bois, "qui gardaient la porte contre l'entrée de toute influence maléfique". » (Stephen-Chauvet p. 58. Bibliographie p. 83.) Aucune mention de La Dorade, en 1860, dans les pages consacrées à l'"Historique", p. 10 sq. Idem version en ligne  : L'île de Pâques et ses mystères (Easter Island and its Mysteries), on-line translation by Ann Altman . Voir aussi : Bois sculptés de l'île de Pâques, Catherine et Michel Orliac, éditions Parenthèses / éditions Louise Leiris. 1995, ISBN 2-86364-505-6 : p. 39 : Ces statues représenteraient sans ambigüité les akuaku (esprits): [d'où , pour certains exemplaires, leur] ambivalence sexuelle [et leur caractère] bicéphale. Repro. d'une vue rapprochée de notre exemplaire. Autres vues sur Citadelles/Mazenod, L'art océanien , Kaeppler, Kaufmann et Newton 1993, n°295, 296. Frank Herremann, dir. Océanie : Signes de rites, symboles d'autorité, 2009, pp.156-159, bibliographie.
  11. [3] : Dr. Jean Torlais, Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, 1961 : histoire du cabinet Lafaille. [4] : Site du muséum : la page correspondante à l'histoire du muséum, [5] : Tribal Art: Muséum d'Histoire Naturelle Clément Lafaille.
  12. Paléontologie : Plusieurs ensembles de fossiles provenant de la région de La Rochelle ont été obtenus grâce au concours de membres de l'association Quartier Libre 17 [6]. Le club a édité en 2009 un fascicule sur les "Fossiles de la Pointe du Chay-Angoulins". Ils y sont présentés par famille et on retrouve la plupart d'entre eux dans les vitrines du muséum. Quant au célèbre ptérodactyle, trouvé au XIXe siècle, (un adulte de 58 cm. d'envergure acheté entre 1872 et 1884 à un marchand parisien) il a fait l'objet d'une publication récente signée Romain Vullo, Jean-François Heil (précédent conservateur du muséum) et Michèle Dunand, avec de bonnes représentations de l'animal sur ce site : [7] et : Annales de Paléontologie, n° 98, 2012, pp.63-69. Voir aussi l'agenda du muséum d'octobre-décembre 2012, page 9 : [8].
  13. [9] Kimuntu : Origine des collections d'ethnographie.
  14. À ce propos : Préhistoire et Protohistoire du Sénégal
  15. [10] la statue Rongo de Mangareva

Articles connexes

Liens externes