Musée international de la parfumerie

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Musées de Grasse
Informations générales
Type
Municipal
Musée d'art et d'industrie
Ouverture
1989
Surface
3 500 m2
Visiteurs par an
40 073 (2001)
36 421 (2002)
41 276 (2003)
33 747 (2004)
30 567 (2008)
90 134 (2009)
79 991 (2010)
93 590 (2011)
96 537 (2012)
92 231 (2013)
90 310 (2014)
103 217 (2015)
110 739 (2016)
120 498 (2017)
121 428 (2018)
116 886 (2019)[1]
76 324 (2021)[2]
Site web
Collections
Collections
50 000 objets
Photographies
Affiches publicitaires
Machines industrielles
Objets et produits cosmétiques
Bâtiment
Architecte
Frederic Jung
Localisation
Adresse
2 boulevard du Jeu de BallonVoir et modifier les données sur Wikidata
Grasse, Alpes-Maritimes
 France
Coordonnées
Carte

Le musée international de la parfumerie est un musée municipal labellisé « Musée de France »[3] situé à Grasse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur sur l'industrie[4] du parfum.

Le musée[modifier | modifier le code]

Missions du musée[modifier | modifier le code]

Les missions du musée se résument à[5] :

  • sauvegarder le patrimoine des odeurs, des arômes et des parfums
  • présenter au public l'utilisation des parfums au cours de l’histoire
  • présenter au public les techniques et savoir-faire de la création de parfums

Structure du musée[modifier | modifier le code]

Le musée international de la parfumerie (MIP) s'étend sur cinq bâtiments, sur sept niveaux et terrasses. Un morceau de rempart du XIVe siècle délimite la partie nord. Au sud, le pavillon d'entrée du musée correspond à une façade d'un ancien bâtiment du XIXe siècle de la parfumerie Hugues Aîné.

À l'intérieur, chaque étage correspond à une période chronologique : antiquité et moyen-âge, époque moderne, époque contemporaine. Le musée contient également une salle d’exposition, une salle de conférences, deux salles pédagogiques et des salles d’animation pour les ateliers[6]. Une serre existe au sein du musée et l'extérieur ouvre sur un petit jardin d'orangers.

Histoire du musée[modifier | modifier le code]

L'hôtel particulier de Pontevès[modifier | modifier le code]

Le premier bâtiment dans lequel loge le musée est un ancien hôtel particulier de Pontevès daté de 1778. Il correspond au bâtiment couleur ocre avec ses volets bleus. En 1793, il est confisqué dans le cadre de la loi des biens nationaux pour être le siège administratif départemental puis finalement être le siège du Directoire[7].

Après la première république, le bâtiment passe aux mains de plusieurs propriétaires privés. Par exemple, racheté par Pierre-Joseph Amic en 1802, on y fabriquait alors de l'huile d’olive[6].

1918 : les débuts[modifier | modifier le code]

Les débuts du musée actuel commencent en 1918 par un musée privé de François Carnot, fils du président Sadi Carnot, sur les arts décoratifs. Il rassemblait divers objets provençaux locaux[8] : mobilier, vaisselle, parfum...

Dès 1918, Georges Vindry y est nommé conservateur du Musée d'art et d'histoire à l'âge de 25 ans. Il deviendra archéologue et ethnographe de terrain durant son parcours. Et depuis le début, sa grande mission est de réfléchir à la création d'un musée de la parfumerie[9],[10].

Première moitié du XXe siècle : l'influence des industriels[modifier | modifier le code]

Dans la serre du musée international de la parfumerie, des dispositifs olfactifs sont disposés au public. Divers éléments du musée stimulent la sensorialité, du toucher aux odeurs.

Les collections de ce musée privé s’enrichissent doucement à partir de 1921. Doucement, car l'ambition à terme d'être un musée de la parfumerie ouvert à tout public, ici à Grasse, ne faisait pas l'unanimité à la fois du côté industriel et de la municipalité[6].

En effet, les influents industriels locaux, faisant référence dans la parfumerie à l'international, étaient défavorables. L'ouverture d'un musée aurait, selon eux, terni l'image des grands parfums et du monde de la parfumerie. Un musée ouvre au tout venant ce monde censé faire rêver, allant à l'encontre de l'image d'un luxe inaccessible[11].

L'ouverture d'un musée aurait aussi fait concurrence au commerce lucratif de pseudo-musées privés[10],[11]. Ces derniers mettaient en scène une industrie locale censée être en activité. Ils exposaient de vieilles machines, clairement non fonctionnelles, et des personnes mimant une production. En sortie, les pseudo-musées proposaient en vente divers parfums[11]. Ils ressemblaient, vulgairement, à un commerce avec une attraction en amont.

Seconde moitié du XXe siècle : entre mondialisation et identité locale[modifier | modifier le code]

Durant 50 ans, le conservateur Georges Vindry rassemble une collection de machines industrielles : des appareils d'extraction, d'emballages, de moules à savons, de flacons, d'étiquettes...[10] En 1978, le projet d'un musée public de la parfumerie pouvait enfin s'accomplir. En plus, la municipalité montre son intérêt en rachetant en 1976 le bâtiment qu'est l'ancien hôtel Pontevès[6],[7].

Aussi, l'idée d'un musée sur la parfumerie plaisait davantage pour ne pas perdre un héritage, puisque les parfumeries industrielles locales se faisaient une à une rachetées par des grands groupes mondialisés[6]. En effet, ce n'étaient pas tant à cause des avis défavorables des industriels dissouts, que le musée a pu se concrétiser, mais plus par une volonté d'inscrire le patrimoine locale. Avec l'effondrement de l'industrie locale, créer un musée permettait d'insister sur le rayonnement mondial industriel qu'a eu Grasse dans la parfumerie, tel un lieu de mémoire culturel et industriel[12].

La mémoire d'un savoir-faire[modifier | modifier le code]

Cette mémoire collective de la parfumerie préservée par le musée permet de pérenniser l'identité grassoise locale, pour reprendre les termes utilisés par les anthropologues Paul Rasse[13] et Chloé Rosati-Marzetti[7], elle-même grassoise d'ailleurs. Le musée international de la parfumerie n'est pas tant un musée rassemblant une collection encyclopédique qui tenterait de concurrencer avec les plus grands musées, mais davantage un musée en lien avec l'histoire locale : son artisanat, son industrie, sa culture, ses plantes cultivées. « Il tient alors un rôle de patrimonialisation et de communication sur l’économie phare de la ville »[14].

Grasse est à la parfumerie une page de son histoire, que la ville a réussi à imposer en ouvrant la première collection publique au monde consacrée à la parfumerie[15]. Et la consécration se réalise en 2018, lorsque les savoir-faire de la parfumerie de Grasse s'inscrivent au patrimoine de l'UNESCO[16].

De l'ouverture à aujourd'hui[modifier | modifier le code]

En , le musée international de la parfumerie est inauguré. Après l'extension de 1998[15] puis les rénovations de 2004 à 2008[17] lors du projet grand MIP[6], la superficie du musée augmente jusqu’à atteindre 3 500 m2. Selon Chloé Rosati-Marzetti, ces rénovations ont coûté officiellement onze millions d’euros. « Mais il est officieusement admis par plusieurs informateurs que ce chiffre a été dépassé (environ seize millions) », ajoute-t-elle dans sa thèse de 2013[7].

Les derniers travaux, à hauteur de 800 000 [18], pour réorganiser l'espace du musée datent de 2018 et 2019[19].

Collections[modifier | modifier le code]

Via 50 000 objets[17],[15], le parfum est illustré sous tous ses aspects : les matières premières, les outils vestiges archéologiques[20], les techniques de conception (photographies et machines industrielles) et techniques de marketing (affiches publicitaires). Le tout à travers, selon la communication du musée, cinq thématiques : élégance et classicisme ; magie et dynamisme ; frivolité ; hygiène. Outre le parfum et les objets de contenants comme les flacons, le musée expose[21] plus généralement des cosmétiques, fards , boîtes à poudre, pots à kohol et savons.

Jardins du Musée
Informations générales
Ouverture
2013
Visiteurs par an
24 000 (2016)[22]
Site web
Localisation
Adresse
979 Chem. des Gourettes 06370 Mouans-Sartoux
Grasse, Alpes-Maritimes
 France
Coordonnées
Carte

Les jardins[modifier | modifier le code]

« Surtout, n’hésitez pas à toucher, sentir et découvrir… ! », est-il écrit à l'entrée[23].

Structure des jardins[modifier | modifier le code]

Les jardins du musée international de la parfumerie (JMIP) se situent au sud de Grasse, sur la commune de Mouans-Sartoux. Le musée et ses jardins sont donc spatialement séparés. De ses 2 700 hectares[24], autour d’un mare creusée en 2012[25] et d’un vieux canal, ils se composent de[26] :

  • à l'est, un parcours olfactif de plantes odorantes et aromatiques
  • à l'ouest, le conservatoire : cultures d'espèces traditionnelles
  • une aire détente et de pique-nique
  • la prairie aux papillons inaugurée le
  • les jardins des plantes oubliées de 1 000 m2, en lien avec l'université Côte-d'Azur[23] et l'institut de chimie de Nice[14], qui depuis 2018 permettent de cultiver d'anciennes espèces oubliées.

Histoire du jardin botanique[modifier | modifier le code]

L'idée d'avoir des jardins entiers datent des premiers instants du projet du musée[7]. Mais ce n'est que depuis 2003 que de nombreuses plantes à parfum sont conservées par le musée dont les traditionnelles roses de mai, jasmins et tubéreuses.

À l'origine, l'emplacement des jardins actuels provient du projet la Bastide du parfumeur[27]. Le jardin était déjà repéré et qualifié de musée vivant en 2007[28], puis renommé jardins du musée international de la parfumerie lors du rachat du projet en 2010 par la communauté d'agglomération Pôle Azur Provence et d'autres fonds privés.

Le jardin ouvre officiellement en [29]. Avec plus de 700 espèces végétales[30], le label « Jardin remarquable » a été décerné par le ministère de la Culture le .

Gestion et politique culturelle[modifier | modifier le code]

Direction du musée[modifier | modifier le code]

  • 1989 - 2011 : Marie-Christine Grasse, directrice des musées de la ville de Grasse[6]
  • 2014 - 2019 : Olivier Quiquempois ensuite nommé au musée national de la Marine[31]
  • 2022 : Olivier Quiquempois revient en tant que directeur des musées de Grasse

Une part des collections minimisée[modifier | modifier le code]

Depuis l'ouverture du musée, deux missions principales ont toujours existé[14] :

  • présenter au public l'utilisation des parfums au cours de l’histoire (collection d'objets historiques et antiques, etc.)
  • présenter au public les techniques et savoir-faire de la création de parfums (collection de machines industrielles, etc.)
Affiche de la parfumerie Delettrez

Ce second point – de raconter l'histoire de l'industrie locale à travers toutes les machines – est une mission du musée qui, au fur et à mesure des réagencements, tend à être minimisée au profit des grands parfums, flacons, cosmétiques, odeurs et affiches publicitaires. Un secteur technique et industriel petit à petit occulté au profit du glamour, du produit noble qui fait rêver[14]. L'encombrante collection de machines industrielles est par exemple majoritairement remplacée par une grande collection de photographies d'époque[32].

Associé au labeur, à la sueur et plus généralement au sale[14], les processus de fabrication et le travail ouvrier s'estompent au profit du beau produit fini relayé aussi dans les publicités. Une reconstruction (et exposition) du monde de la parfumerie axé sur les aspects positifs, au point d'en écarter les difficultés des travailleurs, les échecs et les périodes de crises au cours de l'histoire de la parfumerie[33]. La même image positive que les entreprises et industriels veulent faire paraître[11]. Le musée est comme tiraillé entre patrimoine encyclopédique objectif et stratégies de communication miroir des entreprises[34],[33].

Le réseau du musée[modifier | modifier le code]

Le musée international de la parfumerie est constamment en relation avec certaines grandes maisons et industriels[33], notamment à travers des événements et des expositions thématiques temporaires. Mais aussi à travers deux associations. L'une liée au musée (ARMIP[35] : association pour le rayonnement du musée international de la parfumerie), l'autre liée aux jardins (AJMIP : association des amis du jardin du musée international de la parfumerie). Au-delà de former une communauté et un réseau en réunissant professionnels, entreprises, instituts et autres particuliers, celles-ci permettent de lever des fonds. Par exemple, pour les travaux du musée étalés sur 2018 et 2019, la moitié des 800 000  a été financé par les membres de l'association[18].

Expositions temporaires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fréquentation des Musées de France », sur wikidata.org (consulté le ).
  2. « Fréquentation des Musées de France », sur Culture.gov.fr (consulté le ).
  3. Ministère de la Culture, « Liste des Musées de France », sur www.pop.culture.gouv.fr.
  4. Isabelle Cousserand, « Musées d’entreprise : un genre composite », Communication et organisation. Revue scientifique francophone en Communication organisationnelle, no 35,‎ , p. 192–213 (ISSN 1168-5549, DOI 10.4000/communicationorganisation.829, lire en ligne, consulté le )
  5. « Musée International de la Parfumerie », sur www.paysdegrassetourisme.fr (consulté le ).
  6. a b c d e f et g Romain Monge, « La valorisation tardive des plantes à parfum et du savoir-faire grassois au tournant du xxie siècle », Cahiers de la Méditerranée, no 92,‎ , p. 255–270 (ISSN 0395-9317, DOI 10.4000/cdlm.8408, lire en ligne, consulté le ).
  7. a b c d et e Chloé Rosati-Marzetti, « L'identité d'une ville au travers de ses artefacts : Grasse, de 1860 à nos jours : étude de la co-construction d’un imaginaire touristique et d’une identité locale », Thèse, Université Nice Sophia Antipolis,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Le Musée International de la Parfumerie de Grasse : Histoire du parfum depuis l'antiquité », sur Marie-Céline.com, (consulté le ).
  9. « MÉMOIRE DE PARFUMS », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. a b et c Paul Rasse, « Musée des parfums, odeur de l'argent ? », Alliage : Culture - Science - Technique, no 5,‎ , p. 90–93 (lire en ligne, consulté le )
  11. a b c et d Paul Rasse, « Mémoire de l’entreprise et mutation de l’institution muséale », Communication et organisation. Revue scientifique francophone en Communication organisationnelle, no 24,‎ (ISSN 1168-5549, DOI 10.4000/communicationorganisation.2901, lire en ligne, consulté le )
  12. Alain Bottaro, « état des sources sur la parfumerie grassoise aux archives départementales des Alpes-Maritimes », Cahiers de la Méditerranée, no 92,‎ , p. 305–322 (ISSN 0395-9317, DOI 10.4000/cdlm.8429, lire en ligne, consulté le )
  13. Gabriel Benalloul et Laurence Argueyrolles, « L’inventaire du patrimoine industriel des parfumeries de Grasse », Cahiers de la Méditerranée, no 92,‎ , p. 229–240 (ISSN 0395-9317, DOI 10.4000/cdlm.8396, lire en ligne, consulté le )
  14. a b c d et e Vincent Lambert et Paul Rasse, « Paradoxes et bilan critique des processus de patrimonialisation dans les industries aromatiques de Grasse », Recherches en communication, vol. 45,‎ , p. 99 (lire en ligne, consulté le )
  15. a b et c Grégory Couderc, « Le parfum du Moyen Âge au xviiie siècle dans les collections du Musée International de la Parfumerie », Artefact. Techniques, histoire et sciences humaines, no 1,‎ , p. 223–227 (ISSN 2273-0753, DOI 10.4000/artefact.9640, lire en ligne, consulté le )
  16. « UNESCO - Les savoir-faire liés au parfum en Pays de Grasse : la culture de la plante à parfum, la connaissance des matières premières naturelles et leur transformation, l'art de composer le parfum », sur ich.unesco.org (consulté le ).
  17. a et b « Le Musée international de la parfumerie de Grasse rouvre ses portes le 18 octobre », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  18. a et b Communiqué de presse du musée international de la parfumerie de 2019 sur la fabuleuse histoire de l'eau de Cologne.
  19. « Grasse : de nouvelles salles et une expérience muséale repensée pour le Musée de la Parfumerie », sur frequence-sud.fr (consulté le ).
  20. « Le musée de Grasse explore les parfums antiques, du flacon à l'élixir », sur Franceinfo, (consulté le ).
  21. « Quelques objets des collections du musée international de la parfumerie référencés sur la plateforme ouverte du patrimoine » Accès libre, sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  22. « Les jardins du MIP ont lancé la saison », sur nicematin.com, (consulté le ).
  23. a et b Valérie Collet Découvertes et visites de jardinsTourisme vert 5 min read0, « Jardins parfumés du M.I.P. : toucher, sentir, découvrir », sur Hortus Focus I mag, (consulté le ).
  24. « TaVille TaVie - Christophe Mège », sur www.tavilletavie.fr (consulté le ).
  25. Sarah Bricogne, « Rencontre avec Christophe Mège, chef jardinier des Jardins du Musée International de la Parfumerie - M6 Deco.fr », sur www.deco.fr, (consulté le ).
  26. Marie Pascale Vasseur et Marie-Noëlle Cruysmans, « Grasse, la fine fleur des parfums », sur La Libre.be, (consulté le ).
  27. « Les Jardins du Mip », sur cote.azur.fr, (consulté le ).
  28. Yves Jaeglé, « Grasse vous offre tous les parfums du monde », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  29. « Visite du jardin du Musée International de la Parfumerie de Grasse », sur Rustica.fr (consulté le ).
  30. « Découvrez cet été les jardins du musée international de la parfumerie de Mouans Sartoux », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
  31. « Nomination d'Olivier Quiquempois au Musée national de la Marine », sur Connaissance des Arts, (consulté le ).
  32. Coline Zellal, « Mémoire et images du travail dans les parfumeries grassoises (1900-1950) : les clichés du genre », Genre & Histoire, no 10,‎ (ISSN 2102-5886, DOI 10.4000/genrehistoire.1551, lire en ligne, consulté le )
  33. a b et c Paul Rasse, « Les musées d’entreprise : quelle médiation de l’histoire ? », Communication et organisation. Revue scientifique francophone en Communication organisationnelle, no 7,‎ (ISSN 1168-5549, DOI 10.4000/communicationorganisation.1768, lire en ligne, consulté le )
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Liens externes[modifier | modifier le code]