Museo dell'Opera del Duomo (Florence)

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Museo dell'Opera del Duomo
Le musée en 2015
Informations générales
Nom local
(it) Museo dell'Opera del DuomoVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Musée d'art, musée religieux (d), musée religieux (d), museo di un ente privato (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
Surface
6 000 m2, 6 000 m2Voir et modifier les données sur Wikidata
Visiteurs par an
1,1 M ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Bâtiment
Protection
Bien culturel italien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Adresse
Coordonnées
Carte

Le museo dell'Opera del Duomo est le musée de l'Œuvre de la cathédrale Santa Maria del Fiore et du baptistère Saint-Jean-Baptiste dans la commune de Florence. Il accueille les traces des projets successifs et les œuvres d'art déplacées au cours des siècles.

Situé au nord-est de la place, à l'arrière du duomo (la cathédrale, désignée en italien par son dôme), il rassemble un noyau très important de la statuaire gothique et Renaissance ainsi qu'une des plus grandes collections au monde de l'œuvre de Donatello.

Façade du musée.

Histoire[modifier | modifier le code]

Construit en 1296, l'édifice abrite l'institution de l'Opera del Duomo (« Œuvre de la cathédrale »), l'œuvre au sens d'ouvrage, de travail de construction puis d'entretien. La basilique terminée en 1436, l'Opera continue son activité de tutelle et de manutention du complexe sacré formé par le duomo, le baptistère et le campanile, et, depuis le , une partie de ses salles sont ouvertes au public et transformées en musée.

Entre 1998 et 2000, dans la perspective de l'année sainte, l'espace muséal est modernisé et agrandi d'un tiers par les architectes Luigi Zangheri et David Palterer (it). Une nouvelle étape d'agrandissement du musée, confiée à Adolfo Natalini, Piero Guicciardini et Marco Magni, a vu le jour à l'automne 2015 : elle a permis de replacer plusieurs œuvres (deux cents reliefs et éléments de décor) dans leur contexte de l'époque par la reconstitution de la façade de la cathédrale Santa Maria del Fiore de 1587 dans un nouvel espace, la salle du Paradis[1].

En face de cette façade reconstituée, la salle présente les originaux des portes en bronze du baptistère Saint-Jean, chacune complétée par son groupe sculpté[1].

Collections[modifier | modifier le code]

Donatello, Maria Magdalena.

Parmi les œuvres les plus importantes se trouvent les bas-reliefs originaux de Lorenzo Ghiberti de la Porte du Paradis du baptistère, les sculptures d'Arnolfo di Cambio provenant en grande partie de l'antique façade de la cathédrale comme la statue de Boniface VIII, les bas-reliefs d'Andrea Pisano détachés du campanile, les cantoria du duomo de Donatello et de Luca della Robbia qui furent placées au-dessus de la porte de la sacristie des Messes jusqu'en 1688, l'autel en argent comportant des scènes de la vie de saint Jean-Baptiste exécuté pour le baptistère entre 1366 et 1480 par les sculpteurs et orfèvres tels que Antonio Pollaiuolo, Cennino Cennini et Andrea del Verrocchio. Michel-Ange y a également sculpté le célèbre David, aujourd'hui conservé à la galerie de l'Académie.

Le musée possède une longue série de vestiges romains et une vaste collection d'art sacré (reliquaires, crucifix...).

Le musée conserve également les projets et dessins de la construction du centre historique, deux salles consacrées à Filippo Brunelleschi et divers outillages (poulies, échafaudages…) ayant servi à l'érection de la cathédrale.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Les originaux des statues et des bas-reliefs placés dans les losanges et les hexagones du soubassement du campanile de Giotto :

  • Les médaillons hexagonaux du premier registre, représentant la Chute originelle et la Rédemption par le travail ;
  • Les losanges du second, comportant les figures symboliques des astres, des Vertus, des Arts libéraux et des Sacrements ;
  • Les statues des prophètes et des sibylles des niches du second étage.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. a et b Armelle Fémélat, « Un écrin pour les œuvres sacrées de Florence », Grande Galerie - Le Journal du Louvre, no 43, mars-avril-mai 2018, p. 100-101.

Liens externes[modifier | modifier le code]