Musée Calvet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Musée Calvet
La cour d'honneur du musée.
Informations générales
Type
Ouverture
Visiteurs par an
71 436 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
Collections
Bâtiment
Protection
Localisation
Pays
Région
Commune
Adresse
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
(Voir situation sur carte : Vaucluse)
Géolocalisation sur la carte : Avignon
(Voir situation sur carte : Avignon)

Le musée Calvet est le principal musée d'Avignon. Il est logé, pour sa partie beaux-arts, dans un hôtel particulier classé du XVIIIe siècle.

La richesse et l'importance de ses collections sont reconnues. Elles touchent à l'archéologie, aux beaux-arts, aux arts décoratifs, en particulier l'orfèvrerie, la faïence, la porcelaine, la tapisserie, la ferronnerie et l'ethnologie en Asie, Océanie et Afrique[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'hôtel de Villeneuve-Martignan[modifier | modifier le code]

Sur cet emplacement se trouvait la Livrée de Cambrai, nommée du nom de son dernier occupant, le cardinal Pierre d'Ailly, évêque de Cambrai. En 1719, elle fut vendue à François-René de Villeneuve, marquis d'Arzeliers et seigneur de Martignan, dans la Principauté d'Orange[2].

Philippe Sauvan (1698-1789), Portrait d'Esprit Calvet (vers 1778-1780), Avignon, musée Calvet.

En 1734, son fils, Jacques-Ignace de Villeneuve, décida d'adjoindre à sa résidence de nouveaux bâtiments qu'il fit édifier sous la direction de Thomas Lainée. Fantasque, il fit tout raser en 1741 pour reconstruire tout à neuf selon les plans de Jean-Baptiste Franque[3]. Les travaux ne furent achevés qu'en 1749[4]. L'hôtel fut acheté en 1802 par le négociant Deleutre, qui le loua ensuite à la ville d'Avignon pour y installer les collections d'Esprit Calvet. Il fut acquis par la municipalité le pour être transformé en musée[5].

L'hôtel de Villeneuve-Martignan fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [6].

Le musée[modifier | modifier le code]

Grand collectionneur et physiocrate de formation, Esprit Calvet voua sa vie entière à la médecine et aux arts. En 1810, il légua par testament à Avignon, sa ville natale, à charge de créer une institution autonome[7], une riche bibliothèque, une collection d'histoire naturelle et un cabinet d'antiquités, avec les fonds nécessaires pour les entretenir[8]. Un décret impérial du , depuis le palais des Tuileries, a permis au maire d'Avignon d'accepter, au nom et pour la commune d'Avignon, le legs universel fait à son profit[9],[10]. Le musée Calvet, nommé ainsi en son honneur, conserve nombre de ses objets d'art.

Depuis les années 1980, le musée Calvet est scindé en deux parties situées dans deux bâtiments différents : le musée des beaux-arts est resté dans l'hôtel de Villeneuve-Martignan du XVIIIe siècle, tandis que le musée lapidaire a, quant à lui, été redéployé dans l'ancienne chapelle du collège des Jésuites, rue de la République à Avignon.

Collections du musée[modifier | modifier le code]

Le musée, situé dans l'hôtel de Villeneuve-Martignan, abrite des objets d'art, dessins, sculptures et peintures du XVe au XXe siècle.

Peinture[modifier | modifier le code]

La collection de peintures présente des œuvres allant du XVe au XXe siècle.

Peinture française[modifier | modifier le code]

Peinture française des XVIe et XVIIe siècles[modifier | modifier le code]
  • Simon de Châlons : La Sainte parenté ; L'Adoration des bergers ; La Résurrection du Christ ; Déploration sur le Christ mort.
  • Nicolas Mignard : Saint Michel écrasant les anges rebelles ; Saint Bruno en oraison ; Le Vice-légat Frédéric Sforza ; La Vierge remettant le scapulaire à saint Simon Stock ; La Pietà ; Autoportrait.
  • Reynaud Levieux : Laban cherchant ses idoles ; L'Archange Gabriel apparaissant à Zacharie.
  • Pierre Dupuis : Nature morte aux légumes et abricots.
  • Pierre Mignard : Portrait d'Henri de Forbin Maynier, baron d'Oppède ; La rencontre d'Alexandre avec la reine des amazones.
  • Pierre II Mignard : Allégorie du printemps ; Allégorie de l'été ; Allégorie de l'automne ; Allégorie de l'hiver ; Apollon faisant écorcher Marsyas ; Noli me tangere.
Peinture française du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]
  • Nicolas de Largillierre : Portrait de Pierre Parrocel.
  • Jean Raoux : Jeune Femme lisant une lettre ; Le Silence, ou Femme à la fenêtre soulevant un rideau.
  • Pierre Parrocel : La Résurrection du Christ.
  • Étienne Parrocel : Saint Jean-Baptiste désignant le Messie ; Saint Camille de Lellis présenté à la Trinité.
  • Jean Valade : Marie-Anne de Montboissier-Beaufort-Canillac, marquise de Beaumont ; Portrait de Joseph François Xavier de Seytres.
  • Jacques de Lajoüe : Marine, temps calme.
  • Philippe Sauvan : La Souveraineté ; Portrait d'Esprit Calvet ; La Ville d'Avignon restituée au Saint Siège.
  • Joseph Vernet : L'Entrée d'un port de mer par temps calme ; La Gondole italienne ; Fraîche matinée, partie de plaisir ; Naufrage d'un voilier sur des rochers ; La Bergère des Alpes ; Matin sur terre, la pêche en rivière ; Midi sur terre, coup de vent ; Matin à la mer, effet de brouillard ; Marine, soleil levant, port avec un temple.
  • Joseph-Marie Vien : La Présentation de Jésus au temple.
  • Jean-Baptiste Marie Pierre : La Décollation de saint Jean-Baptiste.
  • Louis-Michel van Loo : Portrait de Joseph Vernet.
  • Hubert Robert : Le Printemps ; La Fontaine de Vaucluse ; Paysage de ruines avec fontaine ; Passage d'un troupeau devant le Colisée et l'Arc de Constantin à Rome.
  • Jean-Baptiste Regnault : L'Éducation d'Achille par le centaure Chiron.
  • Pierre Peyron : Curius Dentatus refusant les présents des ambassadeurs samnites.
  • Jacques-Louis David : La Mort de Joseph Bara.
  • Élisabeth Vigée Le Brun : Portrait de Giuseppina Grassini.
Peinture française du XIXe siècle[modifier | modifier le code]
Peinture française du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Peinture italienne[modifier | modifier le code]

Peinture italienne des XVIe et XVIIe siècles[modifier | modifier le code]
Peinture italienne du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Peinture espagnole[modifier | modifier le code]

Peinture nordique[modifier | modifier le code]

Johann Koerbecke, Résurrection du Christ (1457).

Sculpture[modifier | modifier le code]

Sculpture française[modifier | modifier le code]

Sculptures françaises du XVe au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]
France, XVIe siècle, Enfant accompagné d'un chien, marbre.
  • Vierge de pitié, statue en pierre avec des restes de polychromie.
  • Enfant accompagné d'un chien, statue de marbre blanc avec traces de polychromie.
  • Tombeau de La Palice : éléments du tombeau de Jacques II de Chabannes de La Palice, maréchal de France tué à la bataille de Pavie en 1525. Le tombeau qui se trouvait dans la chapelle du château de La Palice a été détruit à la Révolution. La partie de ce tombeau en albâtre qui a été conservé représente trois des quatre vertus cardinales : la Prudence, la Justice et la Force. La quatrième vertu, la Tempérance, est perdue.
  • Jean-Baptiste Guillermin : Christ en croix avec tête de mort, crucifix en ivoire d'éléphant, provient de la chapelle des pénitents noirs d'Avignon.
Sculptures françaises du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Sculpture des écoles du Nord[modifier | modifier le code]

École du Nord, début du XVIe siècle, Officier et soldat romain.
  • Anonyme, Officier et soldat romain, début du XVIe siècle, haut-relief en bois de noyer polychrome et doré, élément provenant probablement d'un retable consacré à la crucifixion.
  • Anonyme, Saint Michel terrassant le dragon, bois de tilleul polychrome et doré.

Sculpture italienne[modifier | modifier le code]

  • Francesco Laurana, Buste d'enfant, marbre avec traces de polychromie et dorure.
  • Pietro Torrigiano : Tête de Jésus-Christ en sauveur du monde, bronze.
  • Anonyme, Cheval qui va l'amble, bronze à patine brune.

Arts graphiques[modifier | modifier le code]

La collection de dessins renferme des feuilles d'artistes appartenant en majorité aux écoles françaises et italiennes mais aussi, en moins grand nombre, aux écoles nordiques et espagnoles.

Pour l'école française, on retrouve notamment des dessins de la main de Le Lorrain, Eustache Le Sueur, Antoine Watteau, François Boucher, Charles-Joseph Natoire, Jean-Marc Nattier, Auguste Rodin, Honoré Daumier, Jean-François Millet, Eugène Boudin, Henri de Toulouse-Lautrec, Armand Guillaumin, Berthe Morisot, Paul Cézanne, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Henri-Edmond Cross, Édouard Vuillard, Georges Rouault, Albert Marquet, Marc Chagall, André Lhote, Léonard Foujita et Jean Fautrier.

Les écoles italiennes sont représentées notamment par Domenico Beccafumi, Lorenzo Lotto, Baccio Bandinelli, Daniele da Volterra, Il Romanino, Paul Véronèse, Le Tintoret, Jacopo Zucchi, Taddeo Zuccaro, Il Garofalo, Agostino Carracci, Federico Barocci, Mattia Preti, Luca Giordano, Domenico Fetti, Le Guerchin, Alessandro Algardi, Luigi Garzi, Francesco Furini, Pier Francesco Mola, Daniele Crespi, Giovanni Niccolò Servandoni et Amedeo Modigliani.

Pour les écoles du nord on retrouve Hendrik Goltzius, Jan Van Goyen et Raphaël Mengs.

L'Espagne est représentée par Vincenzo Carducci et Juan de Valdés Leal.

Mobilier[modifier | modifier le code]

  • Tapisserie des Flandres du début du XVIe siècle en laine et soie avec fils d'or et d'argent représentant l'histoire de David et Bethsabée. Le roi David tombe amoureux de la belle Bethsabée, épouse d'Urie le Hittite. Sur ordre de David, Urie est envoyé au combat au plus fort de la mêlée où il trouvera la mort ce qui permettra l'union de David et Bethsabée qui auront un fils Salomon.
  • Coffre en noyer, chêne et merisier en provenance du nord de la France et daté du début du XVIe siècle. Ce coffre est décoré d'allégories des trois vertus théologales (La Foi, l'Espérance et la Charité) et des quatre vertus cardinales (La Force, la Justice, la Prudence et le Tempérance).
Frans II Francken, cabinet à peintures (après 1620).
  • Cabinet à peintures décorés de douze médaillons peints par Frans II Francken représentant différentes étapes de la vie du prophète Daniel relatées dans le livre de Daniel de la Bible. Ce genre de cabinet à trésors qui étaient destinés aux collectionneurs anversois, renfermaient dans leurs nombreux tiroirs des objets variés : dessins, médailles, minéraux, coquillages etc. Le cabinet présenté est postérieur à 1620, phase de maturité de l'artiste qui produit à cette époque ses œuvres les plus abouties ; c'est l'un des deux seuls exemplaires connus peints par Frans Francken le jeune, véritable chef-d'œuvre, unique en France[12], en provenance de la collection Puech.

Légende : 1- Daniel et le roi Cyrus devant les offrandes 2- L'adoration du dieu Bel par le roi Cyrus 3- Daniel répand les cendres 4- La porte du sanctuaire de Bel est scellée avec le cachet royal 5- Le festin nocturne des prêtres de Bel 6- Daniel montre au roi Cyrus le conduit secret utilisé par les prêtres de Bel 7- Le roi Cyrus fait arrêter les prêtres de Bel 8- Daniel jette des boulettes dans la gueule du dragon 9- Habacuc s’apprête à donner des provisions aux moissonneurs 10- Habacuc ravitaille Daniel dans la fosse aux lions 11- Cyrus aperçoit Daniel survivant au milieu des lions 12- Les lions dévorent les prêtres responsables des malheurs de Daniel.

Archéologie égyptienne[modifier | modifier le code]

Sarcophage d'Ânk-pa-in-di-is (XXIIIe dynastie).

La section égyptienne du musée a été constituée grâce au legs d'Esprit Calvet, puis à celui de Marius Clément, collectionneur marseillais. Divers achats ont complété les donations pour constituer un ensemble remarquable. Parmi les œuvres exposées, on peut remarquer plus particulièrement les suivantes :

  • un sarcophage anthropoïde d'Ânkh-pa-in-di-is (honorable maîtresse de maison). Ce cercueil en sycomore stuqué et peint, provient probablement de Thèbes et date de la XXIIIe dynastie. L'intérieur de la cuve représente une femme debout de profil au teint clair, vêtue d'une tunique longue et collante, coiffée d'une perruque. Il s'agit d'une représentation de la déesse Nout représentée sous les traits d'une libyenne, vêtue à la mode de son pays[13] ;
  • un vase canope en albâtre au nom de Iahmès à tête d'Amset ; au cours de l'opération de momification du corps du défunt, les viscères, foie, poumon, estomac et intestins étaient déposés dans quatre vases dont le couvercle représentait respectivement un des quatre enfants d'Horus : Amset avec une tête d'homme, Hâpi avec une tête de singe, Douamoutef avec une tête de chacal et Kébehsénouf avec une tête de faucon. Ce vase date de la XXVIe dynastie[14] ;
  • un ex-voto familial de Yaï sur lequel sont figurés le défunt et les membres de sa famille. Les titres et les fonctions de chacun sont précisés : le défunt Yaï était directeur de la maison des navires, sa femme était chanteuse du dieu Sobek, dieu crocodile symbole de la puissance pharaonique. Cet ex-voto date de la XIIIe dynastie[15] ;
  • une table d'offrande d'Harsiési et de Pa-di-Mout en provenance probablement d'Abydos. Cette table en calcaire date de la XXVIe dynastie, époque saïte[16] ;
  • un médaillon hémisphérique en pierre ocre représentant la tête d'Ammon à la chevelure cintrée d'un bandeau et orné au-dessus du front de fleurs ou de pampres. Il s'agit d'une œuvre gallo-romaine du Ier siècle. Ce médaillon a été découvert à Caderousse et offert à Calvet par les prêtres de la doctrine chrétienne dont il fut le médecin jusqu'à la dispersion de la congrégation ;
  • une stèle élevée au vice-roi de Nubie, Setaou, époque de Ramsès II. Au registre supérieur est figurée une scène de culte funéraire avec à gauche Osiris et debout derrière lui ses sœurs Isis et Nephtys.

Archéologie au musée lapidaire[modifier | modifier le code]

Le musée lapidaire, dépendant du musée Calvet et situé dans une ancienne église des jésuites au no 27 rue de la République à Avignon, offre un panorama des civilisations grecque, romaine et gallo-romaine.

La Fondation Calvet[modifier | modifier le code]

La Fondation Calvet est un établissement public propriétaire d'une partie des œuvres du Musée Calvet, de sa bibliothèque et de son médaillier. Elle assume la même fonction au musée lapidaire, au Petit Palais, au Muséum Requien, au musée Jouve, au musée juif comtadin et au musée archéologique de l'Hôtel-Dieu de Cavaillon[17].

Conservateurs du musée Calvet[modifier | modifier le code]

Liste provenant de la Fondation Calvet[18].

  • 1814-1823 : Pierre-Bertrand Dejean
  • 1823-1838 : Joseph-Bénézet-Xavier Guérin
  • 1838-1840 : Marie-Charles-Jean-Louis-Casimir De Blégier
  • 1841-1849 : Dominique-Victor-Hyacinthe Chaubaud
  • 1849-1851 : Esprit Requien
  • 1852-1890 : Augustin Deloye
  • 1890-1906 : Léon-Honoré Labande
  • 1906-1949 : Joseph Girard
  • 1949-1984 : Georges De Loye
  • 1984-1991 : Marie-Pierre Foissy-Aufrère
  • 1992-1995 : Odile Cavalier (musée Lapidaire)
  • 1995-2004 : Pierre Provoyeur
  • 2005-2015 : Sylvain Boyer

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Musée Calvet d'Avignon
  2. Joseph Girard, op. cit., p. 290.
  3. Joseph Girard, op. cit., p. 294.
  4. Joseph Girard, op. cit., p. 295.
  5. Joseph Girard, op. cit., p. 299.
  6. Notice no PA00081881, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. Dénommée bibliothèque Calvet, puis Museum Calvet, aujourd'hui Fondation Calvet (Séance du 8 avril 1826 et arrêt du Conseil d'État du 19 mai 1893 sur fondation-calvet.org).
  8. Testament olographe d'Esprit Calvet sur fondation-calvet.org.
  9. Le décret impérial du sur fondation-calvet.org.
  10. « Décret impérial. Textes fondateurs/1811 », sur Fondation Calvet (consulté le ).
  11. Selon une tradition reprise par Voltaire dans son Histoire de Charles XII, Ivan Mazeppa surpris en flagrant délit d'adultère, fut attaché entièrement nu sur le dos d'un cheval sauvage qui l'emporta au fin fond des steppes ukrainiennes.
  12. Note explicative du musée[réf. incomplète].
  13. Musée Calvet, sarcophage.
  14. Musée Calvet, vase canope.
  15. Musée Calvet, ex-voto de Yaï.
  16. Table d'offrandes
  17. La Fondation Calvet.
  18. Conservateurs du musée Calvet sur fondation-calvet.org.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Léopold Duhamel, « Origines du Musée d'Avignon », dans Réunion des sociétés beaux-arts des départements à la Sorbonne du 11 au 15 juin 1889. 13e session, Paris, Typographie de E. Plon, Nourrit et Cie, (lire en ligne), p. 657-680
  • Alexis Mouzin, « La collection du maître ferronnier Noël Biret au Musée Calvet », dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1919, p. 1-15 (lire en ligne)
  • Joseph Girard, « Les Villeneuve-Martignan et leur hôtel à Avignon », dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1935, p. 103-138 (lire en ligne)
  • Sylvain Gagnière et Pierre de Brun, Les Lampes antiques du musée Calvet d'Avignon, préface de l'abbé Joseph Sautel, 1937.
  • Sylvain Gagnière et Jacky Granier, Épées, poignards et couteaux en bronze du musée Calvet d'Avignon, Ogam : tradition celtique, 79, 1962, p. 13–24.
  • Joseph Girard, « Histoire du musée Calvet », dans Provence historique, tome 4, fascicule 18, 1954, p. 6-130 ([PDF] en ligne).
  • Joseph Girard, Évocation du vieil Avignon, Paris, Les Éditions de Minuit, 1958 réédition 2007, p. 200-213 (ISBN 270731353X).
  • Pascale Picard (dir.), Mirabilis, Collections d'Avignon (cat. exp. 2018), Milan, Silvana Editoriale, Avignon, AvignonMusées, 2018, 190 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]