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Musée Antoine-Vivenel

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Musée Antoine-Vivenel
Le musée Antoine-Vivenel est installé dans l'hôtel de Songeons-Bicquilley.
Informations générales
Type
Ouverture
1839
Visiteurs par an
14 980 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
Collections
Archéologie ; arts décoratifs ; beaux-arts ; civilisations extra-européennes ; ethnologie ; histoire ; technique et industrie.
Label
Localisation
Pays
France
Région
Département
Commune
Adresse
2, rue d'Austerlitz
60200 Compiègne
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Oise
(Voir situation sur carte : Oise)
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

Le musée Antoine-Vivenel est l'un des musées municipaux de la ville de Compiègne (Oise, Hauts-de-France). Ce musée d'art et d'archéologie a été fondé en 1839, à la suite d'un don important d'Antoine Vivenel, entrepreneur-architecte et grand collectionneur. C'est un musée de France au sens de la loi du .

Le musée des beaux-arts et d'archéologie de Compiègne est né de la générosité d'un mécène local, Antoine Vivenel, entrepreneur-architecte et grand collectionneur, notamment d'objets d'art de l'Antiquité classique et de la Renaissance, qui fit fortune à Paris sous le règne de Louis-Philippe.

À partir de 1839, il fit don de sa collection à sa ville natale. Il envisageait de créer un important musée des études incluant des galeries d'œuvres d'art, de plâtres d'après l'Antique, de science, d'histoire naturelle et des cours gratuits de dessin et de musique, mais le projet n'aboutit pas, faute de moyens et d'espace. Étroitement aménagé dans l'hôtel de ville, le musée se développa plus modestement pendant un siècle.

En 1952, le musée est installé dans l’hôtel de Songeons-Bicquilley légué à la ville par le comte René Personne de Songeons. Cet hôtel particulier fut construit à la fin du XVIIIe siècle sur les ruines d'un ancien monastère dominicain fondé par Saint Louis et rasé à la Révolution. Le bâtiment est entouré d'un parc de deux hectares. Les vestiges de l'ancienne abbaye, d'architecture gothique, s'y trouvent encore : arcade de fenêtre, porte, arcs en tiers-point du cloître et statue de saint Dominique. On peut également y voir la porte monumentale et les deux tombeaux néoclassiques du cimetière disparu de Clamart, ainsi que la fontaine aux biches de Marguerite de Bayser-Gratry, ou se promener dans le jardin de senteurs, qui s'étend en contrebas des anciens remparts médiévaux. Le parc de Songeons accueille régulièrement des expositions de sculptures, des concerts et autres manifestations.

Les collections n'ont cessé de s'enrichir depuis le XIXe siècle, grâce aux dépôts de l'État et de la Société historique de Compiègne, aux fouilles du sanctuaire gaulois de Gournay-sur-Aronde entre 1975 et 1984, ou grâce aux dons et legs de particuliers et la politique d'acquisition du musée. La plupart des collections sont la propriété de la ville de Compiègne, hormis les dépôts de la Société historique et ceux de la sous-direction de l'archéologie, qui reviennent à l'État ou aux propriétaires (publics ou privés) des terrains fouillés.

Depuis 1998, la ville de Compiègne a mis à la disposition de ses différentes institutions culturelles, un espace réservé aux expositions temporaires : l'ancienne église Saint-Pierre-des-Minimes, construite au XIIe siècle. Le musée Antoine-Vivenel y organise depuis des événements en rapport avec ses collections mais aussi des expositions d'art contemporain en collaboration avec l'association Art Présent.

Collections

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Le musée possède l'une des plus importantes collections de céramiques grecques de France après le musée du Louvre, pour certaines issues des collections de Lucien Bonaparte, frère de Napoléon et prince de Canino, en Italie[1]. Le musée bénéficie aussi des dépôts des blocs sculptés du temple gallo-romain de Champlieu situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de la ville. Citons également du mobilier funéraire égyptien (dont une momie d'enfant) et des antiques étrusques.

  • De nombreuses sculptures médiévales et de la Renaissance sont présentées au cloître Saint-Corneille
  • Eugène Delaplanche, (1836-1891), Allégorie de l'Air, bronze
  • Auguste Joseph Peiffer, (1832-1886), Arabe jouant de la mandoline et Arabe jouant du tambour

Arts décoratifs

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Plusieurs salles et vitrines présentent de beaux fonds d'arts décoratifs européens des XVIe et XVIIe siècles. Sont ainsi exposés de nombreuses majoliques, des grès rhénans, des œuvres de l'atelier de Bernard Palissy, quelques émaux de Limoges, des verres de Venise et des cristaux de Bohème ainsi que des sculptures en albâtre, bronze et ivoire.

Notes et références

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  1. « archéologie méditerranéenne », sur musee-vivenel.fr

Articles connexes

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Liens externes

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