Musée départemental d'Arts et Traditions populaires

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Musée départemental d'Arts et Traditions populaires
Salle d'exposition consacrée au travail du chanvre.
Informations générales
Type
Musée départemental
Ouverture
1957
Visiteurs par an
18 306 visiteurs (2010)[1]
Site web
Collections
Collections
Arts populaires, histoire, ethnographie
Label
Localisation
Pays
France
Commune
Champlitte, Château-Lambert
Adresse
Place de l'Église
Coordonnées
Carte

Le musée départemental d'Arts et Traditions populaires fait partie des musées départementaux de la Haute-Saône ou musées départementaux Albert-et-Félicie-Demard. Il est installé dans le château de Champlitte, dans le département de la Haute-Saône.

Présentation[modifier | modifier le code]

C’est en 1952, durant les grands changements liés à l’exode rural et à la modernisation des fermes, qu’Albert et Félicie Demard, fondateurs du musée, commencent à acquérir mobilier et objets qui contribueront à la naissance du musée départemental d’Arts et Traditions populaires en 1957. Fondé dans la mouvance du musée national des Arts et Traditions populaires, le musée s’installe dans le château de Champlitte et devient départemental en 1963. Celui-ci offre un aperçu de la société rurale au tournant du XXe siècle. La scénographie, basée sur des reconstitutions d’intérieurs paysans (salles communes), d’ateliers de travail (travaux du fer, du chanvre, de la dentelle…) et de commerces (café, épicerie, modiste…) plonge le visiteur dans une communauté villageoise où rites et croyances populaires rythmaient le temps. Au rez-de-chaussée, les salons du château restituent l'ambiance nobiliaire du XVIIIe siècle.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • 1951 : premières collectes menées par Albert Demard.
  • 1952 : Albert Demard devient agent municipal.
  • 1953 : première exposition dans trois salles du château. Les salles dites du terroir sont basés sur un inventaire après décès et sont toujours présentées dans le musée.
  • 1957 : ouverture de salles supplémentaires dans le château.
  • 1963 : le musée devient départemental.
  • 1973 : ouverture d'une salle consacrée à la forge[2].
  • 1975 : ouverture des espaces liés au travail du cuir (corroyeur, cordonnier, bourrelier)[3].
  • 1977 et 1978 : ouverture des reconstitutions La fête foraine ou salle des réjouissances populaires (marionnettes, jeux de foire, manège, roulotte de forains, orgue mécanique), le café 1900, la pharmacie[4].
  • 1981 : ouverture de la salle des loups, de la médecine populaire[5].
  • 1987 : ouverture de la salle dite des Âges de la vie[6].
  • 2001 : ouverture d'une salle consacrée à l'étude du notaire rural[7].
  • 2019 : les salles suivantes : dentiste, photographe, horloger, modiste, dentellière, sont remplacées par un espace consacré au Mexique.

Direction[modifier | modifier le code]

De à Nom
1953 1980 Albert Demard
1980 2002 Jean-Christophe Demard
2002 2011 Viviane Ivol
2011 2014 Françoise Ailhaud
2015 2020 Julie Chevaillier
2021 Caroline Dreux

Expositions temporaires réalisées[modifier | modifier le code]

  • 2002 : « Falbalas, fanfreluches et redingotes »
  • 2003 : « Les déchirures de l'histoire », en partenariat avec Le 10 neuf - CRAC Franche-Comté
  • 2003 : « Des belles en robe des champs »
  • 2004 : « Marionnettes, objets de vies »
  • 2005 : « Du génie à la spiritualité », exposition d'intérêt national
  • 2005 : « C'est un peu ça la vie »
  • 2006 : » Mexique, le grand voyage »
  • 2007 : » Les 50 printemps du musée, carte blanche à Daniel Nadaud »
  • 2008 : « Noir de fonte »
  • 2008 : Ernesto Riveiro et Claudie Floutier
  • 2009 : « Enfants d'hier et d'aujourd'hui »
  • 2010 : « 1860-1910, 50 ans d'élégance en Haute-Saône »
  • 2011 : « La vie de château : de la forteresse à la résidence de plaisance »
  • 2012 : « De Champlitte au Mexique : espérances, épreuves et désillusions » en partenariat avec les Archives départementales de la Haute-Saône[8]
  • 2013 : « Épousailles… »
  • 2014 : « 1914 : la fin d'un monde ? »
  • 2015 : « Bernard Plossu, le voyage mexicain : 1965-1966 »

Musées de France[modifier | modifier le code]

Ce musée bénéficie de l'Appellation Musée de France, selon les termes du code du patrimoine.

Galerie de photos[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Fréquentation 2006-2010 des musées de France–Franche-Comté, données ouvertes « Fréquentation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. Albert Demard, Barbizier, no 3, 1973.
  3. Albert Demard, Barbizier, no 6, 1977.
  4. Albert Demard, Barbizier, no 7, 1978.
  5. Jean-Christophe Demard, Barbizier, no 10, 1981.
  6. Jean-Christophe Demard, Barbizier, no 14, 1987.
  7. « Le notaire entre au musée », L'Est Républicain,‎ .
  8. « Archives départementales de la Haute-Saône », sur archives.haute-saone.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Albert Demard, Un homme et son terroir, Éditions Joël Cuenot, (ISBN 2-86348-001-4).
  • Viviane Ivol (photogr. Jacques Monnin, catalogue du musée), Château de Champlitte, .
  • Noël Barbe, « Le musée Albert-Demard ou la verticale de soi. Esquisse d'un portrait en mobilités », Migrations, itinérances, mobilités (Actes des journées d'études 8- à l'Hôtel du département de Vesoul, collection « Texte (pluriel) ») (ISBN 2-9515511-7-7).
  • Noël Barbe et Emmanuelle Jallon (catalogue d'exposition), Marionnette. Objets de vie (ISBN 2-9515511-1-8), « Marionnettes : pièce ethnographique en trois actes ».
  • La Vie de château. De la forteresse à la résidence de plaisance, catalogue de l'exposition réalisée par les musées départementaux Albert-et-Félicie Demard, 2011.
  • Noël Barbe, « Le musée Demard ou la verticale d’Albert. Passer par les “salles du terroir” », O. Vincent (dir.), Collectionner ? Territoires, objets, destins, Paris, Creaphis, 2011, p. 68-85.
  • Barbizier, no 8, , p. 234.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]