Moyenmoutier
Moyenmoutier | |
Moyenmoutier vu de la Pierre d'Appel. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Senones |
Maire Mandat |
Pascal Guy 2014-2020 |
Code postal | 88420 |
Code commune | 88319 |
Démographie | |
Gentilé | Médianimonastérien(e)s |
Population municipale |
3 274 hab. (2014) |
Densité | 96 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 22′ 50″ nord, 6° 54′ 51″ est |
Altitude | 320 m Min. 285 m Max. 642 m |
Superficie | 34,21 km2 |
Élections | |
Départementales | Senones |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-moyenmoutier.fr |
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Moyenmoutier est une commune française située dans le département des Vosges, en région Lorraine.
Ses habitants sont appelés les Médianimonastériens.
Géographie
L'agglomération principale (le Centre) occupe la partie basse de la vallée du Rabodeau et ses abords immédiats, à l'altitude moyenne de 320 m. Au cœur d'une agglomération l'associant à Étival-Clairefontaine, La Voivre, Vieux-Moulin, Senones et La Petite-Raon, la cité se situe à 17 km de Saint-Dié-des-Vosges, à 76 km de Nancy et à 85 km de Strasbourg par le col du Hantz (641 m).
Elle comprend plusieurs sections :
- le Centre
- le Rabodeau
- le Paire
- la Chapelle
- Saint-Prayel
- la Prelle
- les Voitines
- le Grand Himbaumont
- le Petit Himbaumont
- Saint-Blaise, dont les habitants sont les Bégoncellois,
auxquelles sont également rattachés plusieurs écarts ou habitations isolées. On peut par exemple citer, les Azelis, le Cadran Bleu, les Quatre Chemins, la Bergerie, la Pépinière, les Baraques, le Pré de la Fosse, les Fossés....
Sur le territoire de la commune, le Rabodeau reçoit plusieurs petits affluents, dont le Ruisseau du Paire en rive gauche et celui de Ravines en rive droite, puis se jette dans la Meurthe en rive droite à hauteur de Saint-Blaise[1].
Histoire
L'étymologie du nom de la commune provient évidemment de l'abbaye de Moyenmoutier : le monastère (moustier), fondé en 671 par saint Hydulphe[2], était à mi-distance de ceux de Senones à l'est, d'Étival à l'ouest, de Saint-Dié au sud et de Bonmoutier (à Val-et-Châtillon) au nord. Cet ensemble forme ce qu'on nomme depuis l'époque moderne la croix sacrée de Lorraine ou croix monastique des Vosges[3].
En 915, les Hongrois et les hordes barbares pillèrent et incendièrent l'abbaye qui fut reconstruite vers 960. Un moine issu de l'abbaye bénédictine, Humbert de Moyenmoutier, envoyé du pape Léon IX à Byzance fut l'un des acteurs majeurs du grand schisme de 1054. Au XIe siècle, les sires de Haute-Pierre obtiennent du duc de Lorraine suzerain la charge d'avouerie sur l'abbaye. Au XIIe siècle, Aubert de Parroy bâtit sur le rocher de la Haute-Pierre un château qui fut détruit au siècle suivant, sur l'ordre du duc de Lorraine.
Le monastère rythme la vie de la communauté locale et subit les vicissitudes des siècles qui passent. Le régime de la commende le laisse dans un triste état à la fin du XVIe siècle. L'abbé commendataire d'alors, Éric de Lorraine, qui est aussi abbé du monastère Saint-Vanne de Verdun et évêque de cette même ville, entreprend de redonner une vie régulière aux moines de ses maisons. Il confie la réforme à Dom Didier de La Cour. En 1604, le pape Clément VII approuve la constitution de la Congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe dont les têtes sont les deux abbayes de Saint-Vanne à Verdun et de Moyenmoutier. Participant pleinement au mouvement de la Contre-Réforme catholique, cette congrégation, territorialement limitée à l'aire d'une Lorraine alors indépendante, donnera naissance à la congrégation française de Saint-Maur, restée bien plus célèbre.
Le XVIIIe siècle est l'âge d'or de l'abbaye avec comme professeur de philosophie et d'Écriture Sainte le célèbre Dom Augustin Calmet qui deviendra abbé du monastère voisin de Senones. La Révolution française sonne le glas de la vie monacale et le bruit des machines remplace le chant des moines. Devenu bien national, le site est la "première filature mécanique de coton installée dans le département des Vosges"[4].
La commune connaît une époque prospère au XIXe siècle et au début du XXe grâce à l'industrie textile. Celle-ci est importée ici par un anglais John Heywood, dont les installations industrielles seront par la suite reprises par la société du Baron Sellières, puis Vincent Ponnier et Cie, sociétés également propriétaires d"établissements similaires à Senones (manufacture Saint Maurice notamment). La crise de ce secteur a entraîné un net recul démographique.
Au cours de la Première Guerre Mondiale, Moyenmoutier ne connaîtra pas réellement l'occupation. Seuls 15 jours en septembre 1914 virent la présence des soldats de Guillaume II dans la commune. Son fils, le Kronprinz visitera pendant cette période les troupes occupant la localité. La ligne de front sera contenue sensiblement à la limite territoriale avec Senones. La commune sera très souvent sous le feu des bombardements allemands, notamment depuis les positions allemandes qui surplombent Senones. Plusieurs civils sont victimes de ces faits de guerre. Quelques familles sont évacuées vers d'autres départements français. Le hameau de La Chapelle, du fait de sa proximité de La Forain et de La Fontenelle sera particulièrement soumis aux bombardements ennemis. Moyenmoutier servira de base de l'arrière. Notamment dans la vallée de Ravines, à proximité de Malfosse, les militaires français cantonnent. À cet endroit un petit hôpital de campagne est aménagé. Un cimetière est aussi construit.
Sur la place de l'Hôtel de Ville, la Croix Rouge Américaine installe, courant 1917, un "stand" qui distribue des boissons chaudes et quelque nourriture aux soldats de retour du front ou qui y montent. Les habitants de la commune profitent eux aussi de ces distributions. Ce point de ravitaillement est tenu par le lieutenant américain Plummer qui décèdera le 24 novembre 1918. Sa dépouille est enterrée au cimetière de Moyenmoutier. Une plaque commémorative est apposée sur la façade de l'Hôtel de Ville. Le monument aux morts de la commune sera inauguré le 6 mai 1923. Il compte près de 250 noms de victimes militaires et civiles, pour la Première Guerre Mondiale.
Au cours de la deuxième Guerre Mondiale, l'invasion par l'armée allemande a lieu le 17 juin 1940. Nombre d'hommes valides enrôlés pour la "drôle de guerre" se retrouvent prisonniers, l'économie tourne au ralenti. Des jeunes de la commune font des actions de résistance, avec les membres de groupes locaux des vallées du Rabodeau et de la Plaine, dont notamment le GMA Vosges. Des déportations sont à déplorer.
Le 22 octobre 1944, treize patriotes français et un parachutiste anglais après avoir été torturés à l'école du Vivier à Etival sont massacrés dans la vallée de Ravines proche de Saint-Prayel écart au nord de Moyenmoutier.
- Il s'agit de: :
- Louis François, conservateur des Eaux et Forêts à Saint-Dié
- Jean-François Pelet, inspecteur des Eaux et Forêts à Saint-Dié
- Paul Caël, exploitant forestier à Saint-Remy
- Paul Duprey, adjudant-chef à La Salle
- René Folcher, garde forestier à La Bourgonce
- Alfred Gaxotte, instituteur à La Bourgonce
- Paul Gérard, brigadier des Eaux et Forêts à Saint-Benoît-la-Chipotte
- Silly Grenwley, lieutenant parachutiste anglais
- Georges Hanus, garagiste à Étival
- Louis Kopf, chef de district à Saint-Benoît-la-Chipotte
- Jean Marcelli, garde forestier à Saint-Benoît-la-Chipotte
- Camille Marotel, garde forestier à Saint-Benoît-la-Chipotte
- Maurice Millotte, brigadier des Eaux et Forêts à La Salle
- Hugues Perrin, ingénieur ECP à Nancy
Les deux premiers suppliciés furent retrouvés enterrés près de la scierie de commune proche du ruisseau des Devis. Les autres furent massacrés dans la scierie de Barodet qui fut incendiée après les faits. Leurs restes mélangés ont été inhumés au cimetière de Moyenmoutier. Un monument inauguré en ces lieux le 27 octobre 1946 perpétue le souvenir de ces victimes.
Des déportations eurent également au cours de ce deuxième conflit mondial.
La libération de Moyenmoutier eut lieu le 24 novembre 1944, grâce à l'arrivée de la 100° division US.
Jusque 1982, Moyenmoutier était desservie par le Chemin de fer du Rabodeau.
Blasonnement :
D'azur au dextrochère de carnation vêtu d'argent tenant une crosse abbatiale d'or en pal, avec son sudarium d'argent.
Commentaires : Il s'agit des armoiries de l'abbaye.
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Lieux et monuments
- Abbaye de style classique conservée presque intégralement. Le portail d'enceinte du XVIIIe siècle est encadré de volutes en pierre blanche et surmonté d'un vaste fronton semi-circulaire. Son linteau comporte des motifs doriques repris sur l'ancienne porte d'entrée de l'église. Les bâtiments conventuels de l'abbaye, occupés et en partie remaniés par l'activité industrielle textile, sont encore en place et assez bien conservés, bien qu'un incendie ait dévasté en 2005 la toiture de leur partie sud.
- Depuis 2008, des travaux de démolition sont en cours de l'ensemble industriel qui se trouvait devant la façade ouest de l'édifice. À terme, l'espace ainsi libéré sera rendu à son usage initial sous forme de jardin et d'espace vert.
- Église Saint-Hydulphe du XVIIIe siècle. Vaste vaisseau abritant notamment des stalles du XVIIe siècle, elle recèle également de grandes orgues[5],[6], copie fin XIXe siècle de l'instrument ancien déménagé au XIXe siècle à la cathédrale de Saint-Dié, où il subit en novembre 1944 le même sort funeste que cet édifice. Il s'agit de l'un des plus grands édifices de ce genre en Lorraine.
- Oratoire Saint-Grégoire. Situé à 200 m environ à l'est de l'église, dans l'ancien cimetière aujourd'hui transformé en espace vert, rue du Tambour. Il contient une cuve en grès rose, sarcophage qui selon la légende locale serait le premier tombeau de saint Hydulphe. Ce bâtiment et ses abords viennent d'être restaurés au cours de l'année 2011.
- Chapelle de Malfosse. Située dans la forêt domaniale de Moyenmoutier, à proximité de la vallée de Ravine. Cet ancien ermitage est un lieu de pèlerinage ancien où la tradition voulait que l'on porte les enfants morts-nés. Quelques légendes existent à ce sujet. Une ancienne chapelle a été rénovée et agrandie au début des années 1920 pour exaucer un vœu du curé de la paroisse (Varenne) fait à la Vierge en remerciement de la protection apportée à la commune pendant la Première Guerre mondiale. Traditionnellement, des pèlerins s'y rendent encore chaque année le jeudi de l'Ascension pour y écouter une messe et faire un pique-nique.
- Train à vapeur du Rabodeau : Moyenmoutier était la seule gare intermédiaire de la ligne à vapeur touristique joignant Étival-Clairefontaine à Senones, à mi-chemin de ce parcours de 18 km effectué en 30 minutes. La ligne avait été abandonnée par la société d'économie mixte exploitant le trafic, mais jusqu'en 1982 une association d'amateurs passionnés (A.L.E.M.F.) l'avait entretenue et l'ouvrait au public un week-end sur deux à la belle saison. Ce train était utilisé parfois aussi pour diverses fêtes (mariages, ...). En 1988, à la fin du bail de constitution de la compagnie de chemin de fer, la ligne alors propriété du Conseil Général des Vosges, a été démantelée. L'emprise des voies a été cédée aux communes. À Moyenmoutier, une promenade a été aménagée entre le Rabodeau, la Pépinière à l'entrée de la vallée et le Centre, rue du Maréchal Foch. La gare de Moyenmoutier a, quant à elle, été démolie. À cet emplacement se trouve désormais un établissement de restauration scolaire et un parking.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Cette liste comprend les maires élus et/ou désignés à compter de la Révolution Française et au sens des lois édictées depuis lors. Auparavant, des titres de maire existaient à Moyenmoutier, mais qui ne recouvraient pas les mêmes charges et prérogatives. Les personnes concernées ne sont pas citées ici.
Jumelage
La ville est jumelée avec Oberthal (Sarre) (Allemagne).
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 3 274 habitants, en diminution de −0,12 % par rapport à 2009 (Vosges : −1,78 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie
L'économie de Moyenmoutier a été très marquée par l'industrie textile qui y a laissé des traces encore bien visibles actuellement.
À la Révolution, des industriels achetèrent les bâtiments abbatiaux pour y « battre le coton ». Le XIXe siècle a vu se développer un certain nombre d'unités de production. On trouvait en plus des ateliers de traitement du coton brut, des filatures, des tissages et des ateliers de teinture et d'apprêt. Ces usines passèrent entre plusieurs mains: Heywood, Sellières, Vincent-Ponnier, Kempf, Boussac. Sellières et Vincent-Ponnier avaient créé la Manufacture de Saint-Maurice, qui regroupaient des usines à Moyenmoutier, mais aussi à Senones. D'autres industriels textiles s'installèrent eux aussi dans la commune, au Rabodeau par exemple. Il faut noter également qu'au XIXe siècle, nombre de particuliers travaillaient à façon à domicile et possédaient chez eux des métiers à tisser. Souvent les revenus de cette activité permettaient d'aider financièrement les petits cultivateurs nombreux à l'époque. Marcel Boussac a été le dernier grand industriel textile de la commune et même au-delà de la vallée du Rabodeau, voire du département des Vosges. À sa mort, ses sociétés périclitèrent et disparurent, à la fin des années 1970. Rachetées par la société Agache-Willot, les usines fermèrent rapidement au cours de la décennie 1980. On y implanta notamment une unité de fabrication de couches pour bébés (marque Peaudouce) puis des meubles ou des éléments de mobilier (Abramante) ainsi qu'une unité de traitement et de conditionnement de coton pour fabrication de pansements (Socovosges).
À l'entrée de la vallée, au lieu dit la Pépinière, une usine s'installa après la Seconde Guerre mondiale (en 1948) qui fabriquait des bâtiments préfabriqués en bois et fibro-ciment, les établissements Lécorché. Ceux-ci fermèrent en 1978
À noter également une autre forme d'activité industrielle ou plutôt presque d'artisanat, les scieries. Dès le XVIe siècle, plusieurs de ces établissements ont été installés à Moyenmoutier. Le secteur où l'on rencontrait le plus de ces scieries était la vallée de Ravines. Nombre de celles-ci étaient implantées sur ce petit ruisseau, jusque loin dans la forêt. Elles furent florissantes jusqu'à la fin du XIXe siècle. La dernière, située dans la partie basse du cours d'eau était à Ravines, proche de Saint-Blaise. À noter que le ruisseau permettait le transport par transport par flottage du bois des bois travaillés ou bruts. Ce travail était effectué par des hommes les voileurs appelés en patois vosgien "les Oualous", dont le port d'attache était Raon-l'Étape.De plus, l'eau du ruisseau permettait d'entraîner les roues à aube des moulins de scie. Quelques autres scieries existaient à Moyenmoutier. La dernière en activité dans la commune se trouvait rue du Pair, la scierie Marlier. Elle a fermé au cours des années 1980. Certaines usines (celle de Géroville notamment) étaient équipées de turbines destinées à produire de l'électricité.
L'eau a eu aussi un rôle significatif dans l'industrie textile à Moyenmoutier. Elle apportait l'énergie nécessaire à cette activité, mais surtout elle alimentait les unités de traitement des tissus, soit pour la teinture ou les apprêts. Des aménagements furent construits sur les rivières ou les ruisseaux. Des vannes et des prises d'eau marquent encore le cours du Rabodeau (à la Prelle, à Géroville et au Rabodeau) ou du ruisseau du Pair.
Pour approfondir
Bibliographie
- Arthur Benoît, Quelques mots sur les abbayes de Moyenmoutier et de Senones en 1759, Impr. de L. Humbert, 1880
- Pierre Brunella, Le cardinal Humbert de Moyenmoutier, Université catholique de Lille, 1947 (thèse de théologie)
- Ch. Chapelier (abbé), « Histoire de l’abbaye de Moyenmoutier », dans Bulletin de la Société philomatique vosgienne, tome 13, Saint-Dié, 1887-98.
- Marie-José Gasse-Grandjean, Les livres dans les abbayes vosgiennes du Moyen âge, Presses universitaires de Nancy, Nancy, 1992, 256 p. (ISBN 2-86480-589-8)
- Abbé Léon Jérôme, Études d’histoire bénédictine. L’abbaye de Moyenmoutier de l’ordre de Saint Benoît, en Lorraine, tome I : L’Abbaye au Moyen Âge, Paris, 1902, 592 p.
- A. Jacques Matter, « Notice sur les abbayes d'Estival, Moyenmoutier, et Senones », La Revue d'Alsace, Colmar, 18?.
- Jules Faron (instituteur et secrétaire de mairie à Moyenmoutier), « Moyenmoutier à travers les âges et son abbaye », 1896.
- Albert Ohl des Marais, Histoire chronologique de la principauté de Salm, des Abbayes de Senones et de Moyenmoutier. I, Des origines à 1800, A. Thouvenin, sans date d'édition, derniers évènements datés de 1945 et date de la préface 1951.
- André Petitdemange (et al.), Senones, Moyenmoutier, Étival : pays d'abbayes en Lorraine, Office de tourisme du pays des abbayes, Senones, 2007, 125 p.
- Jacques Thirion et Jannic Durand, « Autour des reliques de saint Hydulphe de Moyenmoutier », dans Cahiers archéologiques, 2003, vol. 51, p. 65-92
- Lucien Vernier, « La Bibliothèque de l'abbaye de Moyenmoutier », dans Bulletin de la Société philomatique vosgienne, vol. LXV, 1961, p. 5-30
- Collectif « La Grande Guerre dans les Vosges», dans « Colloque du 4 au 6 septembre 2008 Conseil Général des Vosges », p. 109 à 117 "un américain dans les Vosges, Thomas Rudman Plummer à Moyenmoutier" par Virginie Greene.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 825 : Moyenmoutier
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- (mul) Site de l'office de tourisme du Pays des Abbayes
- Site non-officiel (premier site dédié à la ville, depuis 2000)
- Deux bibliothèques du XVIIIe siècle de plan exceptionnel : Moyenmoutier et Cambrai (article d'André Masson dans BBF, 1964, no 7, p. 277-281)
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Médéric Mieusement, Hélène Adant, Malesset, Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service de l'inventaire général de la Région Lorraine
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
- Saint Hydulphe, Fondateur de Moyenmoutier
- Voir la tradition liée à Gondelbert.
- "L'industrie dans la région bordière des Vosges entre les vallées de la Meurthe et de la Vezouse", par A. Perchenet [1]
- , Site sur les orgues du Département des Vosges : Page sur l'orgue de l'abbatiale de Moyenmoutier
- Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 304 et 406 à 413
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .