Moule noire
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Choromytilus meridionalis
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Mollusca |
| Classe | Bivalvia |
| Sous-classe | Pteriomorphia |
| Ordre | Mytiloida |
| Famille | Mytilidae |
| Genre | Choromytilus |
La moule noire, Choromytilus meridionalis, est une espèce de mollusques bivalves de la famille des Mytilidae.
Distribution[modifier | modifier le code]
Cette moule vit normalement autour de l'Afrique du Sud, du centre de la Namibie à Port Elizabeth, de la zone intertidale basse ou moyenne à environ 10 m de profondeur[1].
Description[modifier | modifier le code]
Sa coquille peut atteindre 150 mm de longueur. Elle forme des colonies accrochées sur les rochers et sur certaines zones sablonneuses[2]. Elle est plus fine et noire que la moule méditerranéenne (Mytilus galloprovincialis), avec laquelle elle est souvent confondue.
Écologie[modifier | modifier le code]
C'est un organisme filtreur qui se nourrit de phyto- et zooplancton et joue un rôle important dans le maintien de la qualité de l'eau et de sa limpidité. Elle peut s'avérer envahissante là où elle a été introduite. Inversement, dans sa zone d'origine elle est en compétition avec la moule méditerranéenne.
Elle est plus subtidale (ce qui est un autre indice pour la distinguer) que la moule méditerranéenne.
Ses populations semblent contrôlées par des étoiles de mer et un gastéropode foreur (Natica tecta), qui la mange après avoir percé sa coquille. Les relations prédateur-proie entre ces deux espèces ont été étudiées dans la baie False Bay, en Afrique du Sud, où en la densité des populations de N. tecta (individus matures de 20–33 mm (coquille) pour la plupart) sur ces moules a été estimée à environ 69 individus par mètre carré[3].
Toxicologie, écotoxicologie[modifier | modifier le code]
Comme tous les coquillages filtreurs, cette moule peut bioaccumuler des métaux lourds, dans sa coquille[4].
De manière générale, chez les moules, on constate qu'il n'y a pas de corrélation entre la teneur en métaux des sédiments et celle des moules, qui peuvent être directement contaminées par les métaux dissous dans l'eau à l'état de trace.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Branch, G.M., Branch, M.L, Griffiths, C.L. et Beckley, L.E (2005): Two Oceans: a guide to the marine life of southern Africa (ISBN 0-86486-672-0)
- Day, J.H. 1969. Marine Life on South African Shores Balkema, Le Cap
- (en) Roberta J. Griffiths, Predation on the bivalve Choromytilus meridiionalis (Kr.) by Natica (Tectonatica) tecta Anton ; J. Mollus. Stud. (1981) 47 (1): 112-120. ([Résumé])
- (en) Danijela Joksimovic, Ilija Tomic, Ana R. Stankovic, Mihajlo Jovic et Slavka Stankovic ; Trace metal concentrations in Mediterranean blue mussel and surface sediments and evaluation of the mussels quality and possible risks of high human consumption ; doi:10.1016/j.foodchem.2011.01.057
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) BARKAI A. & BRANCH G. M. ; Growth and mortality of the mussels Choromytilus meridionalis (Krauss) and Aulacomya ater (Molina) as indicators of biotic conditions ; Journal of molluscan studies ; 1989, vol. 55, no3, p. 329-342 (3 p.) ; (ISSN 0260-1230) (Fiche Inist-Cnrs)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Référence Paleobiology Database : Choromytilus meridionalis Krauss 1848
- (en) Référence Catalogue of Life : Choromytilus meridionalis (F. Krauss, 1848) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Choromytilus meridionalis (taxons inclus)
- (en) Référence WoRMS : espèce Choromytilus meridionalis (F. Krauss, 1848)
