Montrouge

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Montrouge
Montrouge
L'avenue de la République et le Beffroi de Montrouge.
Blason de Montrouge
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Antony
Intercommunalité Communauté de communes de Châtillon-Montrouge
Maire
Mandat
Jean-Loup Metton (NC)
2014-2020
Code postal 92120
Code commune 92049
Démographie
Gentilé Montrougiens
Population
municipale
49 255 hab. (2015)
Densité 23 795 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 02″ nord, 2° 19′ 19″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 85 m
Superficie 2,07 km2
Élections
Départementales Montrouge
(Chef-lieu)
Localisation
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Montrouge
Liens
Site web ville-montrouge.fr

Montrouge est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud de Paris, et fait partie de la communauté de communes de Châtillon-Montrouge créée en 2004. Concernée par le périmètre d'une installation nucléaire, la commune est membre de la commission locale d'information auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses.

En 2009, Montrouge était la cinquième commune la plus dense de France, avec 23 386 habitants/km2. En 2011, 23 531 habitants/km2. En 2014 le maire confirme plusieurs fois oralement le chiffre de 49 999 habitants, soit près de 24 999 habitants/km2 ; Montrouge deviendrait alors la quatrième commune la plus dense de France.[réf. nécessaire]

Géographie

Localisation

Vue de la commune de Montrouge en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

Dans le passé, Montrouge s'étendait au nord jusqu'à Montparnasse. Plusieurs événements ont ponctué l'évolution de la commune au XIXe siècle :

  • la construction d'un mur d'octroi en 1863 ;
  • la création de fortifications sous Louis-Philippe Ier (au niveau du périphérique actuel) qui scinde la commune en deux : le Petit Montrouge au nord (sur une partie du Paris actuel du 14e arrondissement), le Grand Montrouge au sud ;
  • les annexions successives de Paris ;
  • les reprises de territoires sur Vanves, Arcueil, Bagneux ;
  • le démantèlement du parc du château du duc de la Vallière.

Montrouge a perdu au cours de son histoire les 2/3 de sa superficie. Aujourd'hui, Montrouge possède un territoire compact d'une superficie de 207 hectares.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 207 hectares ; l'altitude varie entre 67 et 85 mètres[1].

Montrouge étant ville voisine de Paris, elle possède le même type de relief ne présentant qu'un faible écart de variations. La région est de type plaine ou plus largement plateau, comme la plupart des vallées les pentes sont d'un pourcentage relativement faible. Seules quelques rues présentent un dénivelé. Comme Paris, la ville repose sur des carrières de calcaire auxquelles l'ancienne fête des Carriers faisait allusion. Ce type de sol peut présenter des risques s'il est exploité et fragilisé.

Climat

voir Climat de Paris

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est traversée selon un axe Nord-Sud à l'Est par la RD 920 (anciennement RN 20), à l'Ouest par la RD 906.

Infrastructures cyclables

Très peu d'aménagement pour une banlieue au contact de Paris avec si peu de nivelé.

Le seul aménagement cyclable en site propre de la ville se situe avenue Marx-Dormoy (D62), à cheval sur les communes de Montrouge et Arcueil. Il présente l'originalité d'être disposé au centre de la voirie, et deux bordures plantées le séparent de la circulation.

L'avenue de la Marne présente également une piste cyclable à double-sens sur un côté de la rue, y compris là où la vitesse de la circulation générale est limitée à 30 km/h. Des couloirs de bus autorisés aux vélos, notamment sur la RD920, permettent de faciliter leur circulation et, depuis sa rénovation achevée en novembre 2010, l'avenue Henri-Ginoux (D128) est dotée sur son côté droit d'une bande cyclable entre les avenues Gabriel-Péri et Verdier. La présence permanente de véhicules stationnés en infraction sur cette bande oblige les cyclistes a de fréquents crochets.

Les nombreux feux de la commune ne sont pas dotés de sas pour les cyclistes. Les double-sens cyclables sont inexistants, et les zones 30 ont été supprimées en juillet 2011[2],[3].

C'est à Montrouge que la juge Catherine Giudicelli est décédée des suites d'un accident à Vélib' en août 2009[4], premier accident mortel en banlieue parisienne en utilisant ce moyen de transport.

Les onze stations Vélib' installées en juillet 2009 sont fréquemment vides.[réf. nécessaire]

Transports en commun

Le chantier de construction du métro

Montrouge est desservie par deux stations de métro : la station Châtillon-Montrouge, terminus de la ligne no 13 qui se trouve à la limite des deux communes (côté Châtillon) et depuis le 23 mars 2013, du fait du prolongement de la ligne no 4, la station Mairie de Montrouge, nouveau terminus de la ligne.

Douze lignes du réseau RATP (BUS)RATP68125126128187188194195197297323388391 desservent également la commune.

Deux stations Autolib' sont également en place, au niveau de la place Jean Jaurès (depuis mars 2013) et au 24 rue Barbès.

Urbanisme

Morphologie urbaine

L’Insee découpe la commune en 17 îlots regroupés pour l'information statistique[5].

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

La ville tire son nom du terme Rubeo monte (mont Rouge) d'après la couleur rougeâtre du sol. Le nom apparaît pour la première fois en 1194 dans un texte du prieuré Saint-Lazare[6].

Histoire

L'ancienne mairie de Montrouge et le square de Montrouge avant 1870 et leur annexion à la ville de Paris[7].

Montrouge s'appelait en latin Monsrubens, et sur le rôle des feudataires de Philippe Auguste est inscrit un certain Robert de Rubeo Monte.

Montrouge fut longtemps peu habité ; puis au XIIe siècle certains ermites de Saint Guillaume, des moines guillemites s'y établirent sur ce territoire et y restèrent jusqu'en 1674. Ils sont les seconds de cet ordre à s'installer en France, quelques années après la fondation du prieuré de Louvergny en 1249.

En 1553 Genevieve Huré, veuve de Nicolas Vandier, vivant asseyeur de la monnoye de Paris fait donation à son fiancé Guillaume Robineau (Robyneau), docteur régent de la faculté de médecine de Paris, d'une maison sise dans la grande rue, ainsi que d'une pièce de terre à Gentilly.

Celui qui mit Montrouge le plus à la mode fut Charles de l'Aubespine marquis de Chàteauneuf, courtisan de Louis XIII.

Vers 1640 la plaine de Montrouge devient une réserve à gibier aménagée pour les chasses royales. Montrouge attire les notables à la recherche d'une retraite discrète.

Un château fut construit pour un membre de la famille des marquis de Châteauneuf qui acquiert vers 1600 la seigneurie de Montrouge[8]. Il est probable que le bâtisseur du château soit Charles de l'Aubépine, marquis de Châteauneuf, garde des sceaux sous le cardinal de Richelieu, qui habite le château en 1650 et meurt en 1663. Le château est acquis en 1691 par Jan Andrzej Morsztyn. Il est démoli vers 1815.

Les jésuites logèrent à Montrouge en 1668 et en sortirent en 1762.

Vers les années 1780, Jacques Philippe Martin Cels, l'un des plus habiles botanistes cultivateurs de son temps établit hors la barrière du Maine, dans la plaine du Petit-Montrouge en bordure de la Chaussée du Maine près du Moulin Janséniste, son célèbre jardin avec serres et pépinières où lui-même, puis son fils et ses petits-fils cultivèrent, multiplièrent et commercialisèrent des plantes étrangères rares.

Durant la Révolution, on prête aux carrières de Montrouge d'avoir servi de cachette pour Condorcet, qui y aurait passé sa dernière nuit de liberté.

Le premier maire de Montrouge fut François Ory (1790) qui était maître carrier de profession.

En 1814, les jésuites revinrent à Montrouge.

C'est dans la plaine qui forme le territoire de cette commune que les troupes françaises, échappées au désastre du Mont Saint Jean, étaient, en 1815 rangées en bataille. Les élèves de l'École polytechnique, persuadés qu'on allait livrer bataille sous les murs de Paris, avaient abandonné leur position sur la butte de Saint Chaumont pour se réunir avec leurs canons. Cette armée, cette troupes brûlaient d'en venir aux mains, mais elles apprirent la convention de Saint Cloud et elles quittèrent Montrouge, le lendemain, pour aller au-delà de la Loire.

En 1843, un géographe M. Sanis, crée près de la mairie de Montrouge une attraction éducative figurant la France en miniature : le Géorama[9].

Sous le Second Empire, les « ateliers catholiques » de Montrouge, dirigés par l'abbé Migne et employant de nombreux jeunes artistes, fournissent les églises de France en matériels de décoration, notamment en peintures à l'huile sur toile. Trois des plus intéressants spécimens de cette production, dans le style de Delacroix, se trouvent encore dans le chœur de l'église Saint Jean Baptiste d'Audresselles (Pas-de-Calais).

En 1860 la création du « grand » Paris ampute Montrouge du « Petit Montrouge » qui forme une partie (l'ossature) du 14e arrondissement de Paris. Seul le « Grand Montrouge » reste. La commune passe de 350 ha à 105 ha et perd sa mairie, devenue la mairie du 14e arrondissement de Paris.

La Route d'Orléans, actuelle Avenue Aristide Briand, avant 1914

En 1875 la commune reprend quelques hectares aux communes voisines (Châtillon, Bagneux : quartier du Haut Mesnil notamment).

À partir de 1925 la ville connaît un essor industriel important (nombreuses imprimeries, pour la plupart aujourd'hui disparues, moteurs Messier, Schlumberger, également disparus...).

Le 14 juillet 1935, Victor Basch (président de la Ligue des droits de l'homme) préside l’événement fondateur du Front populaire au vélodrome de Buffalo à Montrouge, réunissant toutes les organisations de gauche. Après ce meeting à Montrouge, la foule se rend en manifestation à la Bastille, faisant le serment solennel de "rester unis pour désarmer et dissoudre les ligues factieuses, pour défendre et développer les libertés démocratiques et pour assurer la paix humaine".

Durant la seconde guerre mondiale, Montrouge est un lieu de résistance héroïque contre l'occupant. La société des Compteurs et le dépôt de la SNCF sont les principaux établissements où se retrouvent de nombreux résistants. Parmi eux :

  • Henri Rol-Tanguy qui donna l'ordre d'insurrection parisienne le 19 août 1944. Un petit square de la ville lui rend hommage.
  • Bernard Blandin (Compteurs) qui s'engagea dans les FFI
  • l'agent de liaison Joséphine libéré de Ravensbruck le 31 mai 1945
  • Marcel Pinard, trésorier CGT de Montrouge, interné au camp de Pithiviers
  • Auguste Monjauvis (Compteurs), déporté en Allemagne, frère de Lucien qui fut parmi les deux préfets communiste de la Libération
  • Jean Monneron (Compteurs) fusillé par une patrouille allemande devant le 110 avenue Verdier
  • Eugène Vaugeois également fusillé par cette même patrouille allemande devant le 110 avenue Verdier
  • Jean Dupasquier (compteurs) qui perdit une jambe au cours des combats de la libération de Paris
  • Georges Bouzerait, fusillé le 11 août 1942 avec 87 autres otages au mont Valérien. Le nom d'une rue lui fut donné en hommage.
  • Jean-Baptiste Douvrin, fusillé le 11 août 1942 avec 87 autres otages au mont Valérien.
  • René Renard (Compteurs de Montrouge) FTP déporté et mort pour la France, au camp de concentration du Struthof (Situé à Natzwiller en Alsace)

Montrouge a été la première ville de la région parisienne à être dotée d'un central téléphonique automatique (central Alésia bien connu des surfeurs ADSL de la commune).

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Liste des maires

La Mairie

Quatre maires se sont succédé depuis 1945 :

Liste des maires de Montrouge depuis 1945[10]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 Gaston Thil, dit Alphonse (1875-1954)   Dessinateur, graveur, lithographe
1953 1958 Jean-Loup Montgard (1900-1967)   Directeur honoraire
1958 1994 Henri Ginoux (1909-1994) CNIP puis UDF Relieur industriel
1994 En cours
(au 8 août 2014)
Jean-Loup Metton (1949) UDF puis NC puis UDI Conseiller général
Réélu pour le mandat 2014-2020[11]

Instances judiciaires et administratives

Montrouge relève du tribunal d'instance d'Antony, du tribunal de grande instance de Nanterre, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal pour enfants de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, du tribunal de commerce de Nanterre, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[12].

Politique environnementale

Le square Renaudel

Montrouge compte 18 squares couvrant près de 5 % de son territoire (Hôtel-de-Ville, Schuman, place des États-Unis, 75, avenue de la République, Jules-Ferry, Renaudel, avenue de la Marne, Jean-Moulin, Maurice-Arnoux, Charles-de-Gaulle, La-Fontaine, Messier, Combattants-d'Afrique-du-Nord, Bouzerait, Gabriel-Péri, des Oliviers, Floquet-Basch et Danton).

Le square de l'Hôtel-de-Ville, au 43, avenue de la République, fut créé en 1925 et refait en 1992. Il occupe une superficie de 3 760 m2. Pas très loin du kiosque, on remarque un érable (Acer negundo) imposant et puissant de 17 mètres d'envergure pour 13 mètres de hauteur. On dénombre en tout 36 arbres (Tilia, Acer platanoides, Taxus Baccata, Ginkgo biloba, Aesculus, Robinia, Prunus serrulata...)

Le square Schuman, situé dans la rue Gabriel-Péri derrière l'église Saint Jacques est divisé en trois parties dont une pour le jeu des enfants, représentant 3 735 m² de surface. Ce square fut créé de 1967 à 1969, et refait en 1999 et 2003. Il héberge plusieurs espèces d'arbres : Ginkgo biloba, Aesculus, Catalpa, Betula verrucosa Alba, Abies kosteriana, Morus, Tilia, Koelreuteria, Savonnier de Chine (9 mètres d'envergure pour 10 de hauteur), Marronnier (17 mètres d'envergure pour 15 de hauteur), Mûrier noir (9 mètres d'envergure pour 10 de hauteur), Cerisier double du Japon (12 mètres d'envergure pour 8 de hauteur).

Le square de la place des États-Unis, sur une étendue de 2 712 m2 héberge quelques toboggans pour les enfants, une pelouse au milieu de laquelle se situe "La femme au coquillage", statue d'Émile Fernand-Dubois. Ce square créé en 1928 et rénové en 2002 abrite 16 arbres (Acer platanoides, Acacia, Catalpa, Zelkova, Tilia, Ginkgo Biloba).

Montrouge bénéficie du label « ville fleurie » avec trois[13] fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[14].

Jumelages

Au 1er janvier 2010, Montrouge n'est jumelée avec aucune commune[15].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[16],[Note 1].

En 2015, la commune comptait 49 255 habitants, en augmentation de 1,75 % par rapport à 2009 (Hauts-de-Seine : 2,25 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8698101 1281 4643 8475 9957 1257 8139 223
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 9103 5344 8094 3776 3718 59510 33411 99214 317
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
17 29819 26122 77125 81326 31030 34333 26034 73536 298
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
45 26044 92240 30438 51738 10637 73345 17848 71048 954
2015 - - - - - - - -
49 255--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,7 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,1 %) est supérieur au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,2 %, 15 à 29 ans = 23,2 %, 30 à 44 ans = 27,4 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 14,6 %) ;
  • 53,1 % de femmes (0 à 14 ans = 15,5 %, 15 à 29 ans = 21,3 %, 30 à 44 ans = 23,6 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 21,4 %).
Pyramide des âges à Montrouge en 2007 en pourcentage[19]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,4 
5,4 
75 à 89 ans
9,4 
8,8 
60 à 74 ans
10,6 
17,6 
45 à 59 ans
18,1 
27,4 
30 à 44 ans
23,6 
23,2 
15 à 29 ans
21,3 
17,2 
0 à 14 ans
15,5 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
4,8 
75 à 89 ans
7,8 
10,2 
60 à 74 ans
11,0 
18,5 
45 à 59 ans
18,9 
24,7 
30 à 44 ans
23,3 
21,0 
15 à 29 ans
19,9 
20,6 
0 à 14 ans
18,1 

Enseignement

Montrouge est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre huit écoles maternelles et six écoles élémentaires communales.

Le département gère trois collèges (collège Hauts-Mesnil, collège Robert-Doisneau et collège Maurice-Genevoix) et la région Île-de-France deux lycées (lycée Jean-Monnet et lycée Maurice-Genevoix).

Vie universitaire

L'Université Paris Descartes et l'École normale supérieure partagent des locaux au nord-est de la ville, rue Maurice-Arnoux. L'université y a installé sa faculté de chirurgie dentaire, alors que l'ENS y dispose d'un internat et d'un centre de préparation à l'agrégation de sciences physiques.

Manifestations culturelles et festivités

  • Soleillades : Cette fête, dont la première édition a eu lieu en 2009, a lieu au début de l'automne. Elle remplace la fête des Carriers, qui, après 35 éditions, n'évoquait plus les anciennes carrières de calcaire que par son nom.
  • Salon d'art contemporain de Montrouge: créé en 1955, ce salon expose des œuvres d'artistes contemporains d'Europe.

Santé

Depuis mai 2012, Montrouge dispose d'un pôle Santé et Solidarité regroupant le Centre Municipal de Santé, le Centre d’Action Sociale, la Circonscription de la Vie Sociale et le Centre médico-psychologique. Ce Pôle Santé et Solidarité est accessible à tous au 5-7, rue Amaury Duval 92120 Montrouge.

Sports

  • Le Montrouge Football Club 92
  • Le Cercle Athlétique de Montrouge (CAM) : section de tennis et hockey sur gazon
  • Le SMTC : section tennis
  • Le Racing Club de Montrouge (RCM) : Club de rugby de la ville de Montrouge évoluant au sein du Championnat FFSE
  • Le CEB: Cercle Edouard Branco club étoilé de Taekwondo
  • Les Phoenix : Club d'Ultimate

Médias

Un média internet indépendant de tout parti ou pouvoir en place est à la disposition des habitants[21].

Cultes

Les Montrougiens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman et protestant.

Culte catholique

Depuis janvier 2010, la commune de Montrouge fait partie du doyenné des portes, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[22].

Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent des deux paroisses de Montrouge[23],[24] :

  • paroisse Saint-Jacques-le-Majeur : l'église Saint-Jacques-le-Majeur et la chapelle Saint-Luc (« desserte » de la paroisse Saint-Jacques)[25]
  • paroisse Saint-Joseph-Saint-Raymond : l'église Saint-Joseph-Saint-Raymond.

Culte israélite

L'association consistoriale israélite administre une synagogue[26].

Culte musulman

La ville comporte une mosquée[27], dont l'accès a été interdit en 2013 par arrêté municipal à la suite de risques liés à l'état du bâtiment. L'association musulmane de Montrouge a lancé en avril 2013 une procédure juridictionnelle contre la commune pour « abus de pouvoir »[28].

Culte protestant

L'Église réformée de France est présente à Montrouge depuis 1904[29].

Une église évangélique baptiste est également présente à Montrouge.

Économie

Aujourd'hui, les anciennes industries ont disparu ou déménagé. En 2001, la ville commémorait, par une exposition, un siècle d'industrie aéronautique (disparue), représentée par les sociétés Paulin Ratier et l'entreprise Messier. La société Paulin Ratier (1875-1939) fut créé en 1904. Tout d'abord installée dans la commune voisine de Malakoff, elle fut ensuite transférée au 155 puis au 97 route de Châtillon à Montrouge. Elle était spécialisée dans les boîtiers pour la téléphonie, et c'est en 1908, qu'elle introduit une première hélice d’aéroplane. En 1910, Paulin Ratier s'associe avec l’ingénieur Bertrand Montet, qui dépose la marque Rapid. Paulin Ratier est devenu un passionné d'aviation et il participa à de nombreuses manifestations aéronautiques : Grand Prix des avions de transport de l'Aéro-club de France, coupe Michelin, circuit de la Méditerranée. L'entreprise Messier, pour sa part, était spécialiste des trains d'atterrissage dès 1931. Sa progression fut très rapide puisqu'en 1939, elle équipait déjà 85 % de l'aviation française.

Les entreprises disparues :

D'autres entreprises résistent :

  • Fabrique de papier d'Arménie, créée en 1885 au 4 de la rue Morel
  • Imprimerie Lecomte, créée en 1889

Entre 2009 et 2013, le siège du Crédit Agricole s'installe à Montrouge sur les anciens terrains Schlumberger.

De nombreuses PME sont dynamiques. On note une spécialisation dans le domaine des services, de l'édition, du High-Tech et de la recherche médicale :

  • Le marketing
- La distribution publicitaire (Mediapost)
- La distribution de presse (Neopress)
- Les Instituts de sondages (TNS Sofres)
- Les sociétés d'études de marché (MV2 Maxiphone)
- Les conseillers en marketing direct (Wegener DM)
- Le télémarketing (Victoria Line)
- Le chèque service (Accor Services)
  • Les éditeurs (Les éditions Législatives, Groupe Campus, Les éditions John Libbey)
  • L'impression thermique (Axiohm)
  • Les télécommunications (Orange)
  • Les SSII
- indépendants (Absyss, Agylis, Coraud, Item Services)
- intégrés à un groupe (Stime pour Intermarché, DSEM pour La Poste)
  • La bio-informatique (genomining)
  • L'électronique médicale (Ela médical qui appartient au groupe Sorin)
  • Les laboratoires pharmaceutiques (Sanofi-aventis, Pfizer)

De plus en plus d'entreprises, de renommée nationale voire internationale, délaissent leur adresse postale montrougienne et choisissent une adresse Cedex de Paris 14, comme leur offre leur situation sur le Boulevard Romain Rolland :

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 950 , ce qui plaçait Montrouge au 7 864e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[30].

Emploi

Entreprises et commerces

Le siège de la société Belambra Clubs est situé dans la ville de Montrouge.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[31].

  • Le grand Carillon : Le plus grand carillon de la couronne de Paris a été inauguré le 26 février 2000. C'est à Régis Singer, carillonneur de son état, et à Jean-Louis Voiland, directeur de l'ensemble vocal Stesso Tempo jusqu'en 2002, qu'est revenu l'honneur de jouer des œuvres classiques, des airs traditionnels ainsi que quelques chansons de variété. Cependant, ce carillon avait déjà retenti symboliquement dans la nuit du 31 décembre 1999 au 1er janvier 2000. Depuis le 10 mars 2000, le carillon se fait entendre deux fois par jour. À midi, Tambour de Jean-Philippe Rameau (arrangement pour carillon et interprétation de Régis Singer). À 19h00, Ballade de Ferdinand Carulli (arrangement pour carillon et interprétation de Jean-Louis Voiland). Installé dans la coursive extérieure du beffroi du centre administratif, illuminé la nuit, ce carillon électrique comprend 27 cloches. Il porte ainsi le nom des maires de Montrouge qui se sont succédé depuis la première municipalité, le 7 février 1790. Cette action a pu se réaliser grâce à la participation financière de trois entreprises montrougiennes qui ont gravé leur logo dans le bronze : Rhône Poulenc Roerer, CNEN EDF et SOFRES. Le carillon de Montrouge couvre deux octaves et demie chromatiques complètes du do 4 au fa 6, à l'exception du ré #4, du fa #4 et du sol #4. L'ancienne cloche de l'horloge a été raccordée et intégrée à l'échelle sonore. Les cloches ont été fondues et accordées par la fonderie Cornille-Havard de Villedieu-les-Poêles (Manche) et installées par l'entreprise Mamias de Gagny (Seine-Saint-Denis). On peut le visiter lors des journées européennes du patrimoine organisé par le ministère de la culture et de la communication en Septembre
  • L'hôtel de ville, est une des constructions les plus anciennes. Le corps central de la mairie a été construit de 1880 à 1883 par l’architecte du département de la Seine Jacques Paul Lequeux ; les deux ailes latérales ont été bâties par l'architecte local Jules Baboin entre 1902 et 1903; en 1920 Victor Tardieu exécute un plafond.
Le collège du Haut Mesnil
  • L’école primaire et l’école maternelle dites Groupe scolaire du Haut Mesnil furent bâties de 1931 à 1933 sur les plans des architectes Jean Auguste Tisseyre et M. L. Genin.
  • L'église Saint-Jacques le Majeur de Montrouge (inscrite sur l'inventaire des monuments historiques). Fresques de Robert Lesbounit et d'André Auclair avec la participation d'un collectif d'artistes dont Jean-Robert Ipoustéguy.
  • Sculpture : La mairie, 43 avenue de République abrite un ensemble de 4 statues de pierre monolithe recouverte de peinture blanche. Une sculpture de Auguste Ottin vers 1850 intitulée Molière de 2 m de haut, de 60 cm de large et de 50 cm de profondeur représente l'auteur debout, avec un parchemin, un masque et une couronne de lauriers. Cette statue constitue le pendant d'une statue intitulée Boileau due au sculpteur Hippolyte Maindron. Une sculpture d’Armand Toussaint vers 1850 intitulée Lavoisier de 2 m de haut, de 80 cm de large et de 58 cm de profondeur représente l'homme debout, avec un papier, une mine et une balance. Cette statue constitue le pendant d'une statue intitulée Denis Papin due au sculpteur Célestin-Anatole Calmels. Dans le square de la place des États-Unis, siège la statue La Femme au coquillage. Le sculpteur contemporain, Guillaume Werle a laissé son œuvre Le Joueur de flûte à l'intérieur du square La Fontaine.
  • Peinture : Paul Schmitt (peintre) a peint "Carrière à Montrouge". Ce tableau est accroché dans l’escalier de l’Hôtel de Ville. Il représente un paysage de campagne, sous un ciel nuageux. Au milieu et légèrement décentré sur la droite, s'érige la roue de treuil d’un puits. Cette "cage à écureuil" était actionnée par deux carriers en flous. L'impression est d'une humanité quasiment absente.
  • La verrière, sise au 40-46 place Jules-Ferry par le peintre verrier Louis Barillet en 1930
Tympan au no 30, avenue Verdier
  • Tympan sur le thème des fables de La Fontaine au 30-32 avenue Verdier, en calcaire, sculpté en 1897 sur l'édifice d'un immeuble dont l'auteur est anonyme, d'une hauteur de 80 cm pour une largeur de 160 cm. Une double représentation animalière y est présente, d'un côté le lion, le rat et le filet ; de l'autre le loup et la cigogne avec une double citation : « On a souvent besoin d'un plus petit que soi » et l'autre : « Les loups mangent gloutonnement »
  • Le fort de Montrouge, construit en 1843 est situé en fait sur la commune d'Arcueil. Montrouge n'a pas voulu intégrer le fort sur le territoire de la commune, car, à l'époque, elle aurait dû supporter l'entretien des militaires.

Patrimoine culturel

Illustration de Steinlein pour la chanson d'Aristide Bruant "À Montrouge"

Films tournés à Montrouge

Montrouge a servi de cadre pour des scènes de films :

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Armes de Montrouge

Les armes de Montrouge peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

D'azur à l'étoile d'or à 34 rais.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Renou, Histoire de Montrouge, 1932
  • Armand Thomas, Pierrette Cour, Lucie Geeraerts, Montrouge et son Histoire

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
  2. http://isabelleetlevelo.20minutes-blogs.fr/archive/2011/07/26/dans-la-presse-de-l-ete.html
  3. http://briceloemie.europe-ecologie.net/2011/06/19/le-plan-de-circulation-douce-acte-2-lettre-ouverte-a-jean-loup-metton/
  4. http://www.leparisien.fr/paris-75/la-juge-d-instruction-catherine-giudicelli-tuee-par-un-camion-07-08-2009-601190.php
  5. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Montrouge », sur le site de l'Insee (consulté le )
  6. « Montrouge, son histoire », sur le site de la mairie de Montrouge (consulté le )
  7. La mairie de Montrouge visible ici est devenue la mairie du XIVe arrondissement de Paris et a depuis été agrandie.
  8. Le château de Montrouge, dit du marquis de Châteauneuf sur le site des Archives départementales des Hauts-de-Seine [1] (consulté le 11 juin 2014)
  9. Il disparut avant 1860.
  10. « Les maires de Montrouge », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
  11. « Liste des maires des Hauts-de-Seine » [PDF], Préfecture des Hauts-de-Seine, (consulté le ).
  12. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le ).
  13. « 3 fleurs pour Montrouge » (consulté le ).
  14. « Le concours des villes et des villages fleuris » (consulté le ).
  15. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le )
  16. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 .
  19. « Évolution et structure de la population à Montrouge en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. « Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  21. Site du média.
  22. « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  23. « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  24. « Page d'accueil », sur le site des deux paroisses de Montrouge (consulté le )
  25. « Saint-Luc », sur le site des deux paroisses de Montrouge (consulté le ).
  26. « Contacts utiles », sur le site de la mairie de Montrouge (consulté le ).
  27. Site de la mosquée de Montrouge
  28. Mosquée Montrouge: les musulmans attaquent le maire en justice, Saphirnews, 23 avril 2013.
  29. « page d'accueil », sur le site de l'Église réformée de Montrouge (consulté le ).
  30. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  31. « Montrouge », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture


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