Saint-Rome-de-Tarn

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Saint-Rome-de-Tarn
Saint-Rome-de-Tarn
La place du Ravelin à Saint-Rome-de-Tarn.
Blason de Saint-Rome-de-Tarn
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn
(siège)
Maire
Mandat
Jacques Arlès
2020-2026
Code postal 12490
Code commune 12244
Démographie
Gentilé Saint-Romains
Population
municipale
895 hab. (2021 en augmentation de 2,64 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 54″ nord, 2° 53′ 54″ est
Altitude Min. 300 m
Max. 665 m
Superficie 52,06 km2
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Rome-de-Tarn
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Liens
Site web Site officiel

Saint-Rome-de-Tarn est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

De la Révolution française jusqu'à 2015, la commune a été chef-lieu d'un canton.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Le Tarn dans la retenue du barrage de Pinet au lieu-dit le Piala.

Au sud du Massif central, dans la moitié sud du département de l'Aveyron, la commune de Saint-Rome-de-Tarn est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal, qui s'étend sur 52,06 km2, est arrosé par le Tarn sur plus de dix kilomètres dans des gorges appelées Raspes, dont cinq kilomètres lui servent de limite territoriale au nord-est et au nord-ouest, en deux endroits distincts.

L'altitude minimale se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit Puech Gazal, dans la retenue du barrage de Pinet, là où le Tarn quitte la commune et sert de limite entre celles de Saint-Victor-et-Melvieu et Viala-du-Tarn. L'altitude maximale avec 665 mètres est située dans le sud, au sud-est du lieu-dit la Vayssière.

À l'intersection des routes départementales (RD) 31 et 993 et dominant le Tarn en rive droite de près de 50 mètres, le bourg de Saint-Rome-de-Tarn est situé, en distances orthodromiques, seize kilomètres à l'ouest-sud-ouest du centre-ville de Millau et quarante-deux kilomètres au sud-est de Rodez.

La commune est également desservie par les RD 50, 73, 96, 250 et 527.

Saint-Rome-de-Tarn se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Rome-de-Tarn est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Les Costes-Gozon, Montjaux, Saint-Affrique, Saint-Georges-de-Luzençon, Saint-Rome-de-Cernon, Saint-Victor-et-Melvieu et Viala-du-Tarn.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 957 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Millau à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau franco-occitan à l'entrée du bourg de Saint-Rome-de-Tarn.

Les mentions anciennes de Saint-Rome-de-Tarn sont : en 1322 Sancti Romani de Tarno [8], 1327 Santo Romano de Tarno[9], 1332 locus Sti Romani de Tarno[10], 1334-1342 locus S. Romani de Tarno[11], 1341 parrochiarum bailivie Sancti Romani de Tarno[12], 1441 he de Sant-Roma-de-Tarn[13], 1666 St Roume de Tarn[10], 1757 Saint-Rome-de-Tarn[14]. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Pont-Libre[15].

En occitan rouergat la commune porte le nom de Sant Roma de Tarn.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première apparition du nom de Saint-Rome-de-Tarn date du Ve siècle lorsque saint Amans partit évangéliser le Rouergue. Au Xe siècle, un château fort, dit « de la Tour grosse », est construit.

Place forte du protestantisme, le bourg est ruiné après les guerres de Religion.

Au XVIIIe siècle, la ville dépendait administrativement de la province du Rouergue, du diocèse de Vabres, du parlement de Toulouse, de l'Intendance de Montauban, et de l'élection de Millau[16].

À la Révolution française, la commune devient chef-lieu d'un canton[15]. Elle porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792 – 1795), le nom de Pont-Libre[15].

La commune s'agrandit en 1843 avec la fusion de trois autres communes Saint-Michel-de-Landesque, Saint-Victor-et-Melvieu et Les Costes-Gozon[15]. En 1852, ces trois territoires sont cédés pour former les communes de Saint-Victor-et-Melvieu et Les Costes-Gozon, cette dernière absorbant le territoire de Saint-Michel-de-Landesque[15]. À une date non précisée, comprise entre 1820 et 1852, la commune de Montredon a également fusionné avec Saint-Rome-de-Tarn[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1892 1926 Henry Fabre   Médecin
1926 1945 André Teyssier    
1945 1977 Henri Merle    
1977 1995 Pierre Montes    
1995 2001 Bernard Martin    
mars 2001 juin 2019[17] Marcel Calmels DVD Retraité Fonction publique
septembre 2019[18]
(réélu en mars 2020[18])
En cours Jacques Arlès    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

En 2021, la commune comptait 895 habitants[Note 1], en augmentation de 2,64 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4671 6963 2513 1183 1543 1053 0703 1441 645
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7351 5971 6521 6071 7011 5501 5061 5471 512
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5151 3781 3541 0961 1031 010980855809
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
811729669629676715817820861
2015 2020 2021 - - - - - -
872889895------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 325 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 676 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 860 [I 1] (20 640  dans le département[I 2]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 3] 7,3 % 6,4 % 8,1 %
Département[I 4] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 5] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 473 personnes, parmi lesquelles on compte 79,4 % d'actifs (71,2 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 20,6 % d'inactifs[Note 3],[I 3]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 6]. Elle compte 274 emplois en 2018, contre 325 en 2013 et 262 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 342, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 7].

Sur ces 342 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 132 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 79 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 11,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

81 établissements[Note 4] sont implantés à Saint-Rome-de-Tarn au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5],[I 10].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 81
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
16 19,8 % (17,7 %)
Construction 15 18,5 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
24 29,6 % (27,5 %)
Activités financières et d'assurance 3 3,7 % (3,4 %)
Activités immobilières 1 1,2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 7,4 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 9,9 % (12,7 %)
Autres activités de services 8 9,9 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,6 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 81 entreprises implantées à Saint-Rome-de-Tarn), contre 27,5 % au niveau départemental[I 11].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[22] :

  • Entreprise Jacques Arles, transports routiers de fret de proximité (7 644 k€)
  • Aveyronnaise Transports Location, activités des sociétés holding (484 k€)

L'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive axée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de Roquefort et du pérail, tomme et pour la production de veaux et agneaux destiné à l'engraissement. Il existe une diversification : bois de chauffe, apiculture. Des commerces sont présents dans le bourg ainsi que deux artisans d'art, une potière et une vitrailliste. Les loisirs influent également sur l'économie communale: location estivale de maisons meublées, camping, randonnée, vélo tout terrain, découverte nature, pêche de parcours première et seconde catégorie, chasse à partir du quinze août.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[23]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 36 23 19 18
SAU[Note 7] (ha) 3 029 2 571 2 921 2 835

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 23 en 2000 puis à 19 en 2010[25] et enfin à 18 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[26],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 029 ha en 1988 à 2 835 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 84 à 158 ha[25].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Témoignages du passé préhistorique de la région, cinq mégalithes ont été répertoriés sur le territoire communal : les dolmens d'Auriac[27], du Borie Blanque[28], de Font Réal[29], de Taurine[30] et des Tourelles[31].
  • Les portes du bourg, vestiges des XIVe et XVe siècles.
  • Le bourg médiéval, avec ses ruelles étroites, ses maisons décorées (logis à tourelle, fenêtre à meneaux…)
  • À Auriac, on peut voir les ruines d'un ancien château fort.
  • L'église Saint-Romain de Saint-Rome-de-Tarn.
  • L'église Saint-Médard d'Olonzac.
  • L'église Saint-Clément de Saint-Clément.
  • Une statue de Monseigneur Denys Auguste Affre, natif de Saint-Rome-de-Tarn, est érigée sur la place du Terral. Une autre statue provenant d'Affreville (ville d'Algérie située à 120 kilomètres d'Alger et fondée en 1848 en l'honneur de Denys Affre, aujourd'hui Khemis-Miliana) se tient devant la maison de retraite portant son nom, enfin une autre est dressée place de la Cité à Rodez.
  • Les cascades.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Raymond de Mostuéjouls (Monstucjouls ou Musfojoli) né vers 1280, à Saint-Rome-de-Tarn, issu d'une grand famille du Rouergue[32]. Il fut nommé évêque de Saint-Flour en 1318[33],[32]. C'était un homme profondément érudit et hautement qualifié dans le domaine de la discipline ecclésiastique. Il est élu cardinal, le  ; il vécut jusque vers 1335, et fut enterré sous le portique de Saint-Guilhem-le-Désert[32].
  • Jacques Affre-Saint-Rome (1791-1868), frère de Denys, député de l'Aveyron de 1848 à 1851.
  • Denys Affre (1793-1848), archevêque de Paris de 1840 à 1848, natif de la commune.
  • Michel Loirette (1943-), écrivain dont la famille était originaire de Saint-Rome-de-Tarn a consacré plusieurs livres à cette région.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Rome-de-Tarn Blason
Détails
Ce blason est identique à celui de la Soule.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Marc), Sant-Roma : Aissenas, Broquièrs, Brossa, Las Còstas, L'Estrada, Sant-Victor, Lo Truèlh / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sant-Roma, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-3, ISSN 1151-8375, BNF 36688572)
  • Maurice Chalhoub, Auriac : commune de Saint-Rome-de-Tarn : des origines à nos jours, Saint-Rome-de-Tarn, le Païssel Saint-Romain, , 92 p., ill., couv. ill. ; 30 cm (ISBN 2-9503350-0-4, BNF 40108742)
  • Albert Carrière, Notes sur Saint-Rome-de-Tarn par Albert Carrière, 1913, Saint-Rome-de-Tarn, le Païssel Saint-Romain, , 146 p., ill., fac-sim., couv. ill. ; 24 cm (ISBN 978-2-9503350-0-5 et 2-9503350-0-4, BNF 41234048)
  • Michel Loirette, La légende des Grands Causses : chronique romanesque, Etiolles, Lotra, coll. « Mémoire de nos vies », , 319 p., couv. ill. en coul. ; 21 cm (ISBN 978-2-9512682-4-1, BNF 41459273)
  • André Bonnefis (préf. Jean Delmas), L'histoire de Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Rome-de-Tarn, le Païssel Saint-Romain, , 248 p., ill. en noir et en coul., fac-sim., couv. ill. en coul. (ISBN 978-2-9503350-2-9, BNF 42489794)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  3. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  4. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  5. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[24].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Plan séisme
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Rome-de-Tarn et Millau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Millau » (commune de Millau) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Millau » (commune de Millau) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. Secousse, Ordonnances des rois de France de la troisième race (1750), t. 8, p. 475-476.
  9. Gaujal (M.-A.-F.), Études historiques sur le Rouergue (1858), p. 495.
  10. a et b Romanische Forschungen (1902), t. 22, p. 64-65.
  11. Vidal (J.-M.), Benoît XII (1334-1342) Lettres communes… (1911), t. 3, p. 275.
  12. Molinier (A.), La Sénéchaussée de Rouergue en 1341, Bibliothèque de l'École des Chartes p. 481.
  13. Verlaguet (P._A.) Cartulaire de l'abbaye de Silvanès (1910), p. 479 n. 2.
  14. Plan de Cassini, IGN.
  15. a b c d e f et g Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Robert de Hessein, Dictionnaire universel de la France, 1771, p. 136.
  17. Décès en cours de mandat : « Saint-Rome-de-Tarn : décès du maire Marcel Calmels », centrepresseaveyron, 28 juin 2019.
  18. a et b Les Elus, site de Saint-Rome-de-Tarn, consulté le 3 juillet 2020.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Entreprises à Saint-Rome-de-Tarn », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  23. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  24. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  25. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Rome-de-Tarn - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
  27. Dolmen d'Auriac, Mégalithes du monde, consulté le 6 juillet 2020.
  28. Dolmen du Borie Blanque, Mégalithes du monde, consulté le 6 juillet 2020.
  29. Dolmen de Font Réal, Mégalithes du monde, consulté le 6 juillet 2020.
  30. Dolmen de Taurine, Mégalithes du monde, consulté le 6 juillet 2020.
  31. Dolmen des Tourelles, Mégalithes du monde, consulté le 6 juillet 2020.
  32. a b et c MORONI ROMANO (Gaetano) Dizionario di erudizione storico-ecclesiastica da s. Pietro sino (1847), t. 47, p. 133.
  33. FLEVRY (prêtre) Histoire ecclesiastique: Depuis l'an 1300. jusques à l'an 1339, (1720), t. 19, p. 264.
  34. « Saint-Rome-de-Tarn », sur L'Armorial des villes et des villages de France (consulté le ).