Le Merlerault

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Montmarcé)

Le Merlerault
Le Merlerault
L'église Saint-Martin.
Blason de Le Merlerault
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault
Maire
Mandat
Martine Gressant
2020-2026
Code postal 61240
Code commune 61275
Démographie
Gentilé Merluriens
Population
municipale
753 hab. (2021 en diminution de 9,71 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 02″ nord, 0° 17′ 07″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 321 m
Superficie 19,10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rai
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Merlerault
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Merlerault
Géolocalisation sur la carte : Orne
Voir sur la carte topographique de l'Orne
Le Merlerault
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Le Merlerault

Le Merlerault est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 753 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est aux confins du pays d'Ouche, du pays d'Auge, de la plaine d'Argentan, de la campagne d'Alençon et du Perche. Situé sur l'ancienne route nationale 26, son bourg est à 12 km au sud de Gacé, à 14 km au nord-est de Sées, à 27 km à l'est d'Argentan et à 28 km à l'ouest de L'Aigle[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées mais aussi, par effet de continentalité, des températures plus contrastées qu'au nord dans la plaine de Caen, avec communément 10 à 15 jours par an de plus de froid en hiver et de chaleur en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records LE MERLERAULT_SAPC (61) - alt : 236m, lat : 48°42'40"N, lon : 0°17'56"E
Records établis sur la période du 01-10-2007 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,5 3,3 5,3 8,1 11,2 12,8 12,8 10,5 8,2 5,2 2,3 6,9
Température moyenne (°C) 4,2 4,7 7,2 10,2 13 16,3 18,3 18,1 15,5 11,8 7,9 5 11
Température maximale moyenne (°C) 6,8 7,8 11,1 15 18 21,3 23,8 23,3 20,5 15,4 10,7 7,7 15,1
Record de froid (°C)
date du record
−12,1
07.01.09
−12,5
12.02.12
−9,2
13.03.13
−3,8
03.04.22
−1,6
02.05.21
2,7
01.06.11
5,3
30.07.15
5,4
21.08.14
1,1
26.09.10
−1,8
21.10.10
−6,5
30.11.10
−10,1
19.12.09
−12,5
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
14,2
01.01.22
19,7
27.02.19
23,2
30.03.21
27,2
20.04.18
28,1
15.05.22
36,3
18.06.22
39,1
25.07.19
36,6
07.08.20
32,7
09.09.23
27,5
09.10.23
22
01.11.15
15,5
30.12.22
39,1
2019
Précipitations (mm) 71,8 61,3 60,9 52,8 68,6 61,7 49,2 63,7 42,6 70,9 79 92,8 775,3
Source : « Fiche 61275001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Merlerault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), prairies (43,2 %), forêts (5 %), zones urbanisées (3,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Merula en 862 et Merula Radulphi (non daté)[15].

Le toponyme serait issu du latin merula, « merle », et de l'anthroponyme Raoul[16], baron normand du XIIe siècle.

Le gentilé est Merlurien.

Histoire[modifier | modifier le code]

Vers l'an 1020[17], Richard de Sainte-Scolasse, seigneur de la région, compagnon d'arme de Richard II de Normandie (dit Richard « l'Irascible » ou Richard le « Bon », duc de Normandie de 996 à 1026), aurait fait don du domaine du Merle à l'un de ses compagnons d'armes, Roger, contre le service de dix chevaliers en temps de guerre[18]. Le prénom d'un descendant de ce Roger, Raoul, Ranulf ou Rault du Merle, sera à l'origine de la terminaison "rault" du nom du bourg[19].

Le bourg devient au Moyen Âge une cité féodale fortifiée[20]. A l'époque du roi Philippe-Auguste, le seigneur du Merle tient cette baronnie directement du roi sous condition que ce dernier puisse marier à sa convenance l'aîné des enfants du Merle[21]. Pendant la guerre de Cent Ans, le bourg est l'objet de combats. Un incendie le dévaste en 1345. En , le château que défend en vain Jean du Merle est conquis et pillé par les troupes du duc de Lancastre[22]. Occupé à nouveau par les Anglais en 1359, il est repris en 1364 par les Français à l'issue de violents combats contre les troupes anglo-navarraises de Ferrando d'Ayens.

Le bourg quitte la famille du Merle à l'occasion du mariage en 1385 d'Agnès du Merle dame du Merle-Raoul et de Gacé avec Jean de la Champagne seigneur d'Avrilly, une forteresse aux défenses considérables. Leur fille Jeanne, décrite par certains comme la plus riche héritière du Cotentin[23], épousera Nicolas Paynel baron de Hambye et de Bricquebec qui transmettra le fief à leur gendre Louis d'Estouteville, gouverneur de Normandie.

Au Moyen Âge, les Montgomery y possèdent un haras.

Au XVe siècle, le bourg est rebâti à deux kilomètres au nord-est de l'ancien village. Un siècle plus tard, Sully et Henri IV y créent le Haras du Roi. En 1665, Louis XIV à l'initiative de Colbert, crée le Haras du Pin, premier dépôt d'étalons de son histoire.

En 1672, un prêtre du Merlerault, Claude Le Febvre, fait de son vivant une donation pour financer une cérémonie annuelle autour du feu de la Saint Jean, paiement de douze fagots et rémunérations des clercs ainsi que des carillonneurs[24]. Il en précise les différentes phases, chants dans l'église, sortie en chantant Inter natos mulierum non surrexit major Joanne Baptista puis le Te Deum, procession, allumage du feu sur la place à huit heures du soir, hymnes à Saint Jean-Baptiste, retour vers l'église en chantant les Laudes, puis le Benedictus et l’oraison du jour.

En 1715, le haras national du Pin est construit pour rassembler en Normandie les haras du Roi. Il remplace les haras royaux du Merlerault et de Montfort-l'Amaury.

Au XVIIe siècle, Le Merlerault devient un des dix-huit relais de poste de la route royale d'Alençon à Rouen (déplacé à Nonant-le-Pin en 1784 à l'achèvement de la nouvelle route 138).

En 1822, Le Merlerault (1 264 habitants en 1821) absorbe Mont-Marcey (133 habitants)[25],[26] à l'ouest de son territoire.

Le , Charles X, fuyant — à la suite des Trois GlorieusesRambouillet pour Cherbourg où un paquebot à destination de l'Amérique l'attend (il choisira finalement l'Écosse puis la Bohême), est rejoint au Merlerault par le colonel Caradoc, émissaire britannique de Louis-Philippe, qui lui remet la proposition de confier au nouveau pouvoir l'héritier du trône, le duc de Bordeaux, ce que sa mère, la duchesse du Berry et son grand-père refusent.

La première pierre des halles est posée en 1831. La gare du Merlerault, sur la ligne Paris - Granville, est ouverte en 1868.

Le , la place de la mairie est détruite par l'explosion de trois camions américains remplis de munitions. Elle est reconstruite mieux qu'à l'identique.

En 2022, la commune du Merlerault envisage de fusionner avec d'autres municipalités voisines afin de former une commune nouvelle[27].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes du Merlerault

Armes de la ville du Merlerault :
D'argent à un merle de sable, à un chef d'azur chargé d'un cœur d'argent accosté de deux fleurs de lis d'or.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville.
Liste des maires[28]
Période Identité Étiquette Qualité
1889 1893 Éléonore Forcinal    
1903 1915 Gustave Bunel [29]    
1934 1943 Alfred Deschamps    
1943 1945 Édouard Pedriel    
1945 1953 Bigeon    
1953 1965 Marcel Deprez    
1965 1977 Dr Rossard    
1977 1979 Paul Vermet    
1979 1983 Guy Séjourne    
1983 2001 Marcel Fréard DVD  
mars 2001[30] avril 2014 Roger Bunel    
avril 2014[31] En cours Martine Gressant[32] SE Conjointe d'artisan
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[32].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

En 2021, la commune comptait 753 habitants[Note 3], en diminution de 9,71 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le Merlerault a compté jusqu'à 1 486 habitants en 1866.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
1 1981 2221 3171 2641 4511 4491 4471 4251 347
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 3671 4861 3281 3271 2821 2771 2691 2701 257
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 2481 2701 1321 2091 1571 1321 0711 1001 165
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
1 1391 0971 058974960907913906834
2020 2021 - - - - - - -
753753-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

L'herbe du Merlerault, particulièrement grasse, a toujours été favorable à l'élevage des chevaux. Les nombreux haras aux alentours sont les successeurs des haras Montgomery au Moyen Âge et des haras royaux d'Henri IV.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La gare du Merlerault.

Activités et manifestations[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles du Haÿs, Le Merlerault : ses herbages, ses éleveurs, ses chevaux, et le Haras du Pin. la Plaine d'Alençon-le Mesle-sur-Sarthe, Paris, Librairie agricole de la maison rustique, , 180 p.
  • Jean-Pascal Foucher, « Marché pour la construction du retable de l'église Saint-Martin du Merlerault 27 janvier 1662 », dans 1000 ans de Normandie, Gand, Snoeck, (ISBN 978-94-6161-367-7), p. 276-277

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Fouque est prénommé parfois François.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  6. « Station Météo-France « Le Merlerault_sapc » (commune de La Loupe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Le Merlerault_sapc » (commune de Le Merlerault) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  16. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 172.
  17. Dictionnaire du pays d’Argentan n° 137, mars 1965, Rousseau.
  18. La Normandie bénédictine au temps de Guillaume le Conquérant (XIe siècle), Louis Gaillard, 1967.
  19. Roger du Merle s'allie par mariage au clan des Giroie, en rivalité et parfois en guerre contre ses puissants voisins les seigneurs de Bellême (cf. Une famille aristocratique aux confins de la Normandie : Les Géré au XIe siècle, Jean-Marie Maillefer, Cahier des Annales de Normandie de 1985 Vol 17 pp. 175-20.
  20. Bulletin de la société historique et archéologique de l'Orne, 1886.
  21. Le Grand dictionnaire géographique, historique et critique, M. Bruzen de la Martinière, les libraires associés, 1768.
  22. Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne de 1903 : Selon Ch. Vérel, Jean du Merle, seigneur du Merlerault, Gacé, Médavy, Champault et autres lieux, eut la douleur de voir les Anglais allumer en 1345 un incendie qui détruisit en partie le bourg du Merlerault et au mois de juin 1356, son château emporté d'assaut et pillé par le duc de Lancastre. L'infortuné du Merle, fait prisonnier, fut interné dans le fort de Thubeuf, et y demeura jusqu'au moment où les moines de Saint-Evroult consentirent à lui prêter le montant de sa rançon.
  23. Revue catholique de Normandie, 7e année, 1932.
  24. « Cure du Merlerault », in Archives départementales, série G, Alençon, cité in L. Duval, Gargantua en Normandie : étude archéologique et philologique., Marchand-Saillant, Alençon, 1880.
  25. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mont-Marcey », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  27. « Compte rendu de conseil municipal » [PDF], sur lemerlerault.fr, mairie du Merlerault (consulté le ).
  28. Sources: archives de la mairie
  29. « Funérailles du maire du Merlerault », sur normannia.info (consulté le ).
  30. « Deux élus et un agent communal médaillés », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  31. « Martine Gressant est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  32. a et b Réélection 2020 : « Municipales. Martine Gressant conserve son fauteuil de maire au Merlerault », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. « Ensemble castral », notice no PA00110977, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. «Statue gisante d'un chevalier, provenant de l'abbaye de Sainte-Marie de La Genevraye en Basse-Normandie».
  38. « Statue : Saint Jean-Baptiste », notice no PM61000479, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  39. « Maître-autel, tabernacle, retable », notice no PM61000478, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  40. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – AS Le Merlerault-Nonant-le-Pin » (consulté le ).
  41. Nicolas Blanchard, Léon Blotière - Un destin de braconnier en pays normand, L'Étrave, Igé, novembre 2021 (ISBN 978-2-35992-079-6).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :