Monthou-sur-Bièvre

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Monthou-sur-Bièvre
Monthou-sur-Bièvre
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Agglopolys
Maire
Mandat
Pierre Wardega
2020-2026
Code postal 41120
Code commune 41145
Démographie
Gentilé Montholien[1]
Population
municipale
794 hab. (2021 en diminution de 3,52 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 37″ nord, 1° 17′ 45″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 113 m
Superficie 16,62 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Les Montils
(banlieue)
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Blois-3
Législatives Première circonscription
Localisation
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Monthou-sur-Bièvre
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Monthou-sur-Bièvre
Liens
Site web [1]

Monthou-sur-Bièvre est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Localisée au centre du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux de la Loire », grand ruban plus ou moins large où dominent la culture de la vigne et les productions maraîchères. Elle est drainée par le Beuvron, la Bièvre, le Valaire et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 13 en 1988, à 12 en 2000, puis à 12 en 2010.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Monthou-sur-Bièvre se trouve au centre du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux de la Loire[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 12,7 km de Blois[4], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Onzain[5].

Les communes les plus proches sont[6] : Ouchamps (1 km) , Les Montils (2 km) , Valaire (2,1 km) , Candé-sur-Beuvron (3,2 km) , Seur (4,2 km) , Sambin (4,3 km) , Fougères-sur-Bièvre (4,8 km) , Chitenay (6,2 km) et Feings (6,2 km).

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Sologne viticole », dans la Sologne[9].

La Sologne viticole, moins boisée que la Grande Sologne, présente un relief doux. La présence affirmée d'une agriculture qui prend le relais des boisements de Grande Sologne dégage des points de vue et des horizons ouverts. Les paysages de bois et de cultures s'enchaînent en s'imbriquant les uns aux autres[10].

L'altitude du territoire communal varie de 62 mètres à 113 mètres[11],[12].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par le Beuvron (1,253 km), la Bièvre (2,265 km), le Valaire et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16,5 km de longueur totale[13].

Le Beuvron, d'une longueur totale de 115,2 km, prend sa source dans la commune de Coullons, dans le Loiret et se jette dans la Loire à Candé-sur-Beuvron, après avoir traversé 29 communes[14].

La Bièvre, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune du Controis-en-Sologne et se jette dans le Beuvron à Monthou-sur-Bièvre, après avoir traversé 3 communes[15].

Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[16].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 654 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheverny à 13 km à vol d'oiseau[19], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,8 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune[Note 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Monthou-sur-Bièvre comprend une ZNIEFF[23] : la « Mare de Brin de Chèvre » (0,35 ha)[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Monthou-sur-Bièvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine des Montils, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[28] et 2 754 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[29],[30].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Monthou-sur-Bièvre en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,1 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Monthou-sur-Bièvre en 2016.
Monthou-sur-Bièvre[33] Loir-et-Cher[34] France entière[35]
Résidences principales (en %) 86,7 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,1 18 9,6
Logements vacants (en %) 7,2 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Monthou-sur-Bièvre est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Beuvron), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[36],[37].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Monthou-sur-Bièvre.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[36]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[38]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[39]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[40].

Un atlas des zones inondables du Beuvron est établi en décembre 2003. Les crues historiques du Beuvron sont celles de 1856, de 1910 et de 1936-1937. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 60 et 160 m3/s selon les sections[41].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].

Histoire[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[43], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Monthou-sur-Bièvre devient formellement « commune de Monthou-sur-Bièvre »[43],[44].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Pont Levoy et au district de Saint Aignan[44]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[45],[46]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[45]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[47]. Monthou-sur-Bièvre est alors rattachée au canton de Contres et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[48],[44],[49]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Monthou-sur-Bièvre est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [50].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Blois-3 depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[51] et à la Première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[52].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Monthou-sur-Bièvre, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[53] avec listes ouvertes et panachage[54]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[55].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 1989 André Masnière    
mars 1989 mars 2008 Ginette Pourcelot SE Maire
mars 2014 mai 2020 Michel Darnis[56]   Retraité d'une entreprise publique
mai 2020 En cours Pierre Wardega[56],[57]   Professeur, profession scientifique
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[58].

Alimentation en eau potable[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[59]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable Monthou Sur Bievre Ouchamps Valaire qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Saur dont le contrat arrive à échéance le [60].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Monthou-sur-Bièvre est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[61]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[62] : « Les Fontaines », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement et déphosphatation physico-chimique, dont la capacité est de 2 400 EH , mis en service le [63].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[64]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[65].

Sécurité, justice et secours[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade du Controis-en-Sologne qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[66].

En matière de justice, Monthou-sur-Bièvre relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[67], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[68].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[70].

En 2021, la commune comptait 794 habitants[Note 5], en diminution de 3,52 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
344325321417456463457500483
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
475519480549550574632652605
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
582555545494449430417423396
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
414399320423502505669692793
2017 2021 - - - - - - -
811794-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Monthou-sur-Bièvre selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[73] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[74]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 55 100,0 (100) 37 17 0 1 0
Agriculture, sylviculture et pêche 12 21,8 (11,8) 7 5 0 0 0
Industrie 1 1,8 (6,5) 1 0 0 0 0
Construction 11 20,0 (10,3) 6 4 0 1 0
Commerce, transports, services divers 28 50,9 (57,9) 22 6 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 6 10,9 (17,5) 5 1 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 3 5,5 (13,5) 1 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (28 entreprises sur 55) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (21,8 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 55 entreprises implantées à Monthou-sur-Bièvre en 2016, 37 ne font appel à aucun salarié, 17 comptent 1 à 9 salariés, et 1 emploie entre 20 et 49 personnes

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[75]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[76]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 24 en 1988 à 12 en 2000 puis à 12 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 30 ha en 1988 à 54 ha en 2010[75]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Monthou-sur-Bièvre, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Monthou-sur-Bièvre (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[75]
Nombre d'exploitations (u) 24 12 12
Travail (UTA) 36 20 22
Surface agricole utilisée (ha) 718 529 652
Cultures[77]
Terres labourables (ha) 590 471 600
Céréales (ha) 349 269 304
dont blé tendre (ha) 118 183 169
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 107 s s
Tournesol (ha) 134 58 51
Colza et navette (ha) 35 s s
Élevage[75]
Cheptel (UGBTA[Note 6]) 273 218 128

.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Productions agricoles[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le chanteur Alain Souchon est installé dans la commune voisine d'Ouchamps depuis 1985 et a donné un concert à l'Espace Beauregard de Monthou en janvier 2010

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Liste des communes de Loir-et-Cher

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le nom des habitants du 41 - Loir-et-Cher - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Monthou-sur-Bièvre" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. a b et c « Métadonnées de la commune de Monthou-sur-Bièvre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Monthou-sur-Bièvre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  8. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Unité de paysage : La Sologne viticole - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Unité de paysage : La Sologne viticole - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  12. Carte de Monthou-sur-Bièvre, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  13. « Fiche communale de Monthou-sur-Bièvre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  14. Sandre, « le Beuvron ».
  15. Sandre, « la Bièvre ».
  16. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  21. « Station Météo-France « Cheverny », sur la commune de Cheverny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  22. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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